Flux RSS

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

108538 documents trouvés, affichage des résultats 9171 à 9180.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(02/02/2010 17:22:34)

Annuels Amazon : l'activité de cloud computing reste très diluée

Le site de vente en ligne Amazon a enregistré 42% de progression sur son chiffre d'affaires au quatrième trimestre 2009, engrangeant 9,52 milliards de dollars d'octobre à décembre. Sa marge opérationnelle (5% du chiffre d'affaires) a progressé de 75%, à 476 M$. Aux Etats-Unis (52% du chiffre d'affaires total), les achats de livres, CD, DVD ont représenté 42% de l'ensemble des ventes, contre 54% pour les autres produits vendus sur le site, dont l'électronique grand public. Quant aux autres activités d'Amazon, parmi lesquelles on trouve notamment les services de cloud computing (Amazon Web Services), elles tournent autour de 4% du chiffre d'affaires trimestriel total outre-Atlantique. Sur l'année entière, cela représente tout de même 550 M$. Cette proportion est plus réduite à l'international où ces 'autres' activités pèsent 0,8% chiffre d'affaires trimestriel et 0,9% sur l'année (103 M$). Sur le dernier trimestre, les ventes de produits (livres, CD, DVD, électronique...) ont davantage progressé à l'international -constitué des sites britannique, allemand, japonais, français et chinois- qu'en Amérique du Nord : +49%, à 4,53 Md$, contre +36%, à 4,761 Md$. Des millions de personnes possèdent maintenant des Kindle [lecteur de livres électroniques], s'est félicité Jeff Bezos, le PDG fondateur d'Amazon. Et les utilisateurs de Kindle lisent beaucoup. » Quand Amazon propose un livre sous ses deux versions, numérique et papier, il se vend six éditions électroniques pour dix versions classiques. La boutique américaine, Kindle Store, propose plus de 410 000 livres et les éditions de grands magazines et quotidiens tels que le New York Times et le Wall Street Journal, mais aussi Le Monde et The Times. Sur les douze mois de l'année 2009, Amazon a enregistré une augmentation de 28% de son chiffre d'affaires à 24,51 Md$. Sa marge opérationnelle a progressé de 34% à 1,13 Md$ (4,6% du CA) et son bénéfice net de 40% à 645 M$. La société prévoit un chiffre d'affaires situé entre 6,45 et 7 Md$ pour le premier trimestre 2010 (par rapport au premier trimestre 2009), soit une fourchette de 32 à 43% de progression. (...)

(02/02/2010 17:03:16)

IDéNum, l'authentification unique en attendant la carte d'identité électronique

C'est a priori une bonne idée : un label créant un système de certificat électronique remplaçant les mots de passe requis pour accéder aux divers services de l'Etat sur le Web, aux sites des banques, des e-commerçants, etc. Tel est l'objet d'IDéNum, présenté hier par Nathalie Kosciusko-Morizet. Selon la secrétaire d'Etat à la Prospective et au développement de l'Economie numérique, cela devrait simplifier la vie des internautes, et leur apporter davantage de sécurité dans leurs transactions en ligne. Le principe d'IDéNum est d'instituer une authentification forte unique en associant un support physique (carte à puce, clé USB, téléphone mobile) à un code PIN. Les sites labellisés accepteront cette méthode d'authentification en lieu et place de leur système d'origine. Les services administratifs seront les premiers à proposer ce service, mais le gouvernement espère que tous les acteurs de la vie numérique en France, mais aussi en Europe, se rallieront à cette solution. Il sera possible de révoquer le certificat en cas de perte ou de vol Dans la mesure où il s'agit d'initier une démarche volontaire, IDéNum donne la possibilité aux entreprises partenaires, La Poste ou des banques par exemple, de délivrer les supports de certificat selon leurs propres conditions, notamment tarifaires. Le choix sera important, car le certificat devrait avoir une durée de vie limitée, et en cas de vol, précise Anne Murgier, de Keynectis (opérateur de service de confiance, habilité à délivrer des certificats), il faudra se retourner auprès de l'organisme émetteur pour révoquer le certificat, « exactement comme cela se passe pour les cartes bancaires ». Le dossier élaboré par l'équipe ministérielle explique que « 35 % des internautes interrogés doivent se connecter à plus de 11 portails nécessitant une authentification par login et mot de passe, et 19 % des internautes à plus de 15 portails. 33% des internautes utilisent plusieurs fois le même mot de passe ; 50% des internautes les écrivent quelque part ou les enregistrent ». En outre, est-il écrit, « 24,6% des 212 000 usurpations d'identité relevées en 2008 en France avaient pour origine le piratage de l'ordinateur ». A l'aune de ces chiffres, on ne peut qu'approuver la mise en place d'un tel dispositif. De multiples questions en suspens [[page]] IDéNum laisse toutefois plusieurs questions en suspens. Celle de l'homonymie, notamment, puisque, à en croire la foire aux questions mise en place par le ministère, seuls le nom et le prénom seront échangés. Pour Anne Nurgier, il s'agit effectivement d'un « problème à traiter ». Qui pourrait se résoudre, dit-elle, par l'ajout d'informations sur la puce (pour le téléphone ou la carte) ou dans le coffre-fort électronique (espace crypté d'une clé USB lié à l'identifiant matériel de la clé). L'autre question concerne les dispositifs de lecture, qui risquent, du moins dans un premier temps, d'exclure les amateurs de logiciels libres. IDéNum exclut aussi des protocoles (comme OpenID) et des solutions (comme Windows CardSpace) qui existent déjà, sont reconnus à un niveau international, et permettent de jouer avec plusieurs identités numériques. N'aurait-il pas été plus simple de s'en inspirer ? « Ces protocoles ne sont pas forcément basés sur des certificats, explique Anne Murgier, or le niveau de sécurité recherché par IDéNum demandait un certificat. » Jean-Michel Planche, PDG de Witbe et grand défenseur de la neutralité du Net, regrette de son côté qu'IDéNum fixe de telles directives, sans « structurer un champ des possibles », qui aurait permis d'innover et de proposer des solutions compatibles, interopérables. Qui dit eID dit aussi traçabilité complète de l'internaute En fait, IDéNum pourrait bien amorcer le virage vers une eID, carte d'identité électronique. Il s'agirait donc d'une solution temporaire. « Comme l'a expliqué la ministre, indique Anne Murgier, la carte d'identité électronique sera délivrée par l'Etat, et le processus devrait être assez long... L'idée est d'aller plus vite. Mais à terme, IDéNum devrait y être rattaché. » Une perspective qui fait grincer quelques dents. « IDéNum est un premier pas, qui n'est pas si mal, juge Jean-Michel Planche. Mais je suis très circonspect si cela aboutit à imposer une solution unique. Une carte d'identité électronique, c'est très bien pour les services administratifs, mais s'il faut l'avoir pour la Poste, EdF, SFR, etc., on passe à une autre dimension, proche de l'exemple coréen. Sera-t-on au ban de la vie numérique si on n'a pas son eID ? » De fait, la généralisation de l'usage d'un eID pour tous les services numériques simplifierait grandement la traçabilité des actions des internautes : une aubaine pour les Hadopi et autres Loppsi ou lois en i à venir. Pour Jean-Michel Planche, une autre solution est possible, et elle ne passe pas par la technique - bien que « nous ayons besoin d'outils simples, pour des humains normaux » - mais par l'éducation. « La question est bien posée, mais la réponse est technique alors que le problème est humain. Il faut éduquer, de façon à ce qu'on puisse appréhender notre vie numérique. » (...)

(02/02/2010 14:46:22)

SAP propose la bêta publique de son outil collaboratif 12Sprints

L'objectif de l'éditeur est de proposer une « salle d'opérations » virtuelle ('war room') permettant aux collaborateurs d'une entreprise de résoudre des problèmes en temps réel, en mode collaboratif. Les utilisateurs disposent d'une série d'outils méthodologiques permettant d'établir « le pour et le contre » et de déterminer les options stratégiques les mieux adaptées à la situation. La matrice SWOT, par exemple, sert à lister les éléments positifs et négatifs, en distinguant ceux qui sont internes et ceux qui sont externes à l'entreprise.


« Dans l'entreprise, on peut se sentir frustré d'être obligé d'utiliser certains outils », explique David Meyer, vice-president senior responsable des technologies émergentes pour SAP BusinessObjects. Selon lui, 12Sprints offre une approche totalement différente. « Nous voulons donner aux gens la possibilité de faire le meilleur travail possible quelle que soit la façon dont ils s'y prennent ». Cela implique qu'il soit possible de récupérer des données venant d'applications SAP, mais aussi de solutions de collaboration concurrentes telles que la plateforme Google Wave ou Microsoft SharePoint, et jusqu'à la feuille de calcul qui se trouve sur le poste de travail de l'utilisateur. SAP parie aussi que les clients vont vouloir intégrer 12Sprints avec ses logiciels décisionnels 'on-demand' [venant de BO], pour effectuer des analyses en ligne.

Les développeurs proposent des clients sous iPhone et Android


La disponibilité générale de 12Sprints, qui sera alors renommé, devrait intervenir peu de temps après le lancement de la bêta publique, selon David Meyer qui précise toutefois que, d'une certaine façon, la phase 'bêta' ne devrait jamais être close. SAP prévoit en effet de livrer des mises à jour mensuelles et certaines fonctions seront toujours en mode bêta, explique le responsable des technologies émergentes. SAP recueille des conseils venant des testeurs et l'outil facilite à ses utilisateurs l'ajout de suggestions en leur permettant aussi de noter les propositions faites par les autres. « L'idée générale, c'est d'apprendre en utilisant », conclut David Meyer. Il rapporte que les premiers pas de l'application ont suscité un vif intérêt. Un récent concours d'idées lancé auprès des développeurs a fait remonter de nombreuses propositions, souvent étonnantes, allant de clients sous iPhone et Android jusqu'à des intégrations poussées avec les ERP.

A l'autre bout de la chaîne, SAP travaille aussi sur des composants classiques, à installer en interne ('on-premise'), de 12Sprints qui permettraient aux utilisateurs d'interroger de façon sécurisée leurs différentes bases ou entrepôts de données au sein de leur entreprise. David Meyer n'a pas souhaité indiquer de date de disponibilité pour ces composants. (...)

(02/02/2010 15:18:26)

Facebook, Twitter : trois fois plus d'attaques en 2009

Alors que de plus en plus d'entreprises autorisent l'utilisation de réseaux sociaux comme Facebook et Twitter au travail, les attaques de cybercriminels contre ces réseaux ont explosé. C'est ce que révèle une enquête publiée par l'éditeur de logiciels de sécurité Sophos, qui constate que le nombre de logiciels malveillants et de spams a augmenté de 70% sur ces réseaux au cours des 12 derniers mois. 57% des utilisateurs ont été 'spammés' et 36% se plaignent d'avoir reçu des logiciels malveillants via les sites de réseautage social. La manière la plus courante de se faire piéger est détaillée dans le chapitre « Cinq arnaques et plus à éviter sur Facebook et Twitter ». Selon Graham Cluley, consultant senior chez Sophos, « les utilisateurs passent plus de temps sur les réseaux sociaux, partageant des informations personnelles sensibles et précieuses, et les pirates ont flairé où se faire de l'argent. » Pour lui, la hausse spectaculaire des attaques constatée cette année est une alerte. « Les réseaux sociaux et leurs millions d'utilisateurs doivent mieux se protéger contre la cybercriminalité organisée, au risque de devenir la proie de voleurs d'identité, d'être victimes d'escroqueries, et de servir de cible pour les logiciels malveillants. » Facebook en première ligne Sur les 500 entreprises interrogées par Sophos, 72% se disent préoccupées par le comportement de leurs salariés sur les réseaux sociaux, et se demandent même s'ils ne mettent pas leur activité en péril. Parmi elles, près de la moitié (49 %) autorisent à tout leur personnel un accès sans contrôle à Facebook et aux autres sites de réseautage social. «Alors que les entreprises sont plus tolérantes quant à l'accès de leurs salariés aux réseaux sociaux, la menace des logiciels malveillants, le spaming, le phishing et le vol d'identité ne cessent d'augmenter sur Facebook », déclare Graham Cluley. Paradoxalement, à la question « selon vous, quel est le réseau social qui présente le plus de risques ? », 60% des personnes interrogées ont cité Facebook. « Nous ne devons pas oublier que Facebook est de loin le plus grand réseau social - et on trouve des pommes pourries dans le plus grand des vergers», explique Graham Cluley. « La vérité est que l'équipe de sécurité de Facebook travaille dur pour contrer les menaces sur leur site. Il faut juste reconnaître que surveiller 350 millions d'utilisateurs n'est pas une tâche facile. Mais il n'y a pas de doute non plus que de simples changements de comportement pourraient renforcer la sécurité des utilisateurs. Par exemple, l'an dernier, les recommandations publiées par Facebook sur la manière de configurer les paramètres de vie privée pour mieux se protéger a eu un effet inverse, puisque cela a encouragé de nombreux utilisateurs à partager leurs informations avec tout le monde », rappelle-t-il. Linkedln, moins menacé mais pas à l'abri Le rapport souligne également les problèmes de sécurité inhérents à LinkedIn, un réseau social ciblé vers les professionnels, qui permet de créer entre eux, entre autres choses, un réseau de compétences et de recherche d'emplois. Bien que LinkedIn soit considéré de loin comme le moins menacé des réseaux, Sophos estime qu'il peut tout de même offrir aux pirates une source importante d'informations. « Les attaques ciblées contre certaines entreprises font beaucoup l'actualité en ce moment, et plus le cybercriminel dispose d'informations sur la structure de l'entreprise, plus il lui sera facile de cibler l'ordinateur de la personne à laquelle il veut précisément envoyer une pièce jointe infectée », explique Graham Cluley. « Des sites comme LinkedIn fournissent aux pirates un annuaire d'entreprise complet, listant les noms du personnel et leurs fonctions. Remonter jusqu'aux victimes potentielles à partir de leurs adresses électroniques est ensuite un jeu d'enfant ! » (...)

(02/02/2010 10:55:08)

WinGineer 2010 : gagner ses frais de scolarité à l'Esiea ou In'Tech Info

Comme l'an dernier, le groupe Esiea (Ecole supérieure d'informatique électronique automatique) a lancé son concours WINgineer, une épreuve de programmation en langage Netlogo. Le premier prix, pour celui ou celle qui l'emportera, couvre entièrement les frais de scolarité dans l'une des deux écoles du groupe : l'Esiea ou In'Tech Info (Ecole supérieure d'ingénierie informatique). Selon la catégorie dans laquelle le candidat est inscrit, cela correspond à trois ou cinq années d'études. WINgineer est en effet ouvert à deux groupes d'étudiants. Il s'adresse d'une part, aux lycéens en Terminale, futurs bacheliers scientifiques et technologiques, éligibles au processus d'admission de l'école d'ingénieurs en 1ère année /1A (en 2009, WINgineer a été gagné par un élève de terminale STI Electronique). L'épreuve concerne d'autre part les étudiants ayant déjà deux années d'études supérieures post-bac, éligibles au processus d'admission parallèle de l'Esiea en 3e année /3A). Les gagnants des 2e et 3e prix se verront offrir une bourse couvrant respectivement 50% et 25% des frais de scolarité. Bataille de tanks par groupes de vingt candidats Aux participants, il est demandé de « programmer un code permettant d'agir sur des éléments d'un jeu vidéo ». Le langage utilisé, Netlogo, « présente le double avantage d'être simple pour ceux qui n'ont jamais programmé et peu connu pour les initiés », selon Hubert Wassnet, enseignant chercheur à l'Esiea et concepteur du jeu. Cette année, le scénario choisi est une bataille de tanks. Les programmes des candidats sont placés dans une arène et s'affrontent, par groupes de vingt ; des scores sont attribués à la fin de chaque partie. Le concours comprend une épreuve de présélection, qui se déroule sur le site Web de l'organisateur. Ouverte depuis le 5 décembre 2009, celle-ci s'achève le 5 mars 2010 à midi. Pour y participer, il faut s'inscrire avant le 1er mars 2010. La deuxième partie de l'épreuve aura lieu à l'Esiea (Ivry-sur-Seine), le samedi 13 mars 2010, avec deux groupes de vingt candidats finalistes. Le règlement précise qu'il s'agit d'un concours individuel et déconseille de ce fait aux participants de partager leur code. (...)

(02/02/2010 13:32:58)

25 milliards d'euros dépensés en ligne en 2009

Dans un contexte économique délicat, les Français ont donc été plus nombreux à se tourner vers la Toile pour commander leurs produits. Au total, le secteur français du e-commerce a enregistré un chiffre d'affaires de 25 milliards d'euros en 2009, contre 20 milliards l'année précédente. Un chiffre qui a été multiplié par 35 depuis 2000, et qui devrait, selon la Fevad, dépasser le seuil des 30 milliards cette année. Cette croissance fulgurante tient d'une part dans le nombre de cyberacheteurs (ils étaient 24,4 millions en 2009, soit 2,1 millions de cyberacheteurs supplémentaires en un an), dont la croissance est portée par les internautes de 50 à 64 ans (+13% d'acheteurs sur cette tranche d'âge), et, d'autre part, à l'explosion du nombre de sites marchands. En 2009, le nombre de e-commerçants a augmenté de 35% à 64.100 cybermarchands. Au total, 17.000 nouveaux sites marchands actifs ont vu le jour l'année dernière (contre 11.800 en 2008). Il se crée en moyenne près de 2 nouveaux sites marchands toutes les heures en France. Le nombre de transactions par cartes bancaires enregistré par les plateformes de paiement a augmenté de 31% en 2009 à 277,8 millions. En revanche, le bilan montre un recul du montant moyen des dépenses en ligne. En 2009, le panier moyen s'élevait à 90 euros, soit 2% de moins qu'en 2008. C'est la deuxième fois que cette tendance est observée en France. Le secteur des produits high-tech a progressé de 8%, celui des produits textile/mode de 13% (contre -3,4% pour l'ensemble de ce marché), tandis que les sites e-tourisme poursuivent leur progression avec un chiffre d'affaires en hausse de 7% (sur un marché en recul de 7%). Le bilan e-commerce 2009 a été réalisé à partir du panel iCE 30 composé de 37 sites (3 Suisses, Alapage, Decathlon, Fnac, Pixmania, Rue du Commerce, Surcouf, Voyages-sncf.com, etc.) et du panel des plateformes de paiement totalisant 64.100 sites (Atos Worldline, SP-Plus, Crédit Mutuel-CIC, Monext, Ogone, Pay Box et PayPal). (...)

(02/02/2010 12:35:59)

Programme très haut débit, l'Autorité de la concurrence se prononcera en mars

Ce programme "très haut débit" vise à faciliter le déploiement des réseaux en fibre optique sur l'ensemble du territoire en stimulant l'investissement au-delà des zones de forte densité (zones où les déploiements ont déjà commencé). Il est envisagé pour cela d'octroyer, au travers d'appels à projets ouverts pour chaque région, des labels assortis de dispositifs de prêts ou de garanties d'emprunt. Le programme prévoit en second lieu de soutenir les projets des collectivités locales par le biais d'un soutien financier de l'Etat. L'Autorité de la concurrence étudiera l'économie générale du plan et la pertinence, au regard du fonctionnement des marchés concernés, des modalités d'intervention publique envisagées pour favoriser le déploiement de la fibre optique, tant dans les zones rentables que dans les zones estimées non rentables. L'Autorité de la concurrence examinera "le processus de sélection envisagé pour les zones rentables afin que celui-ci s'effectue de manière objective et dans des conditions de concurrence effective.", et de façon plus générale, "s'attachera à identifier les risques éventuels sur le fonctionnement concurrentiel du marché des communications électroniques à très haut débit, notamment les possibles effets de levier dont pourraient bénéficier certains acteurs, ainsi que l'encadrement et les remèdes à apporter". Selon le régulateur des télécoms (Arcep), la France comptait à la fin septembre 2009 quelque 255.000 abonnements au très haut débit (dont 60.000 par fibre optique jusqu'au domicile, et 195.000 en fibre et par câble coaxial, tel que proposé par Numéricâble). Photo :pose de fibre optique (source France Télécom) (...)

(02/02/2010 09:00:07)

Stéphane Richard prend la direction opérationnelle de France Telecom

France Telecom aura attendu la soirée pour officialiser la nouvelle : Stéphane Richard prend les rênes de l'opérateur historique. Il passera le 1er mars du poste de directeur général délégué au poste de directeur général en charge de la gestion opérationnelle du groupe. Didier Lombard paie ainsi sa mauvaise gestion de la récente crise de confiance au sein de l'opérateur et de la vague de suicides de ses employés. Didier Lombard devait originellement céder son poste de PDG et ses responsabilités au printemps 2011. Pour réaliser ce passage de relais, les fonctions de PDG occupées jusqu'alors par Didier Lombard seront dissociées entre celles de président et celles de directeur général. Cette proposition sera faite officiellement au Conseil d'administration de l'entreprise du 24 février prochain, la dissociation des fonctions de Président et de Directeur Général étant effective à compter du 1er mars 2010. Stéphane Richard, actuel Directeur Général Délégué, deviendra Directeur Général, en charge de la gestion opérationnelle du Groupe. A ce titre, il aura notamment la responsabilité de mettre en oeuvre le nouveau projet industriel ainsi que le nouveau contrat social qui seront présentés prochainement. Didier Lombard se verra en tant que président chargé de la définition des orientations stratégiques et technologiques du Groupe, des domaines qui l'ont toujours passionné, bien avant qu'il ne devienne le patron de l'opérateur. Dans un entretien au Figaro en date du mardi 2 février, Didier Lombard analyse les événements de ces derniers mois. A propos de la série de suicides subis par l'entreprise, il admet qu'il "aurait certainement dû agir plus tôt", expliquant que la "relation très affective à l'entreprise explique pour partie les drames que nous avons connus." Quant à ses missions à court terme, il annonce qu'il s'"attachera à faire fonctionner le conseil d'administration. " Photo : Stéphane Richard, nouveau directeur général de France Télécom (D.R.) [[page]] Au passage, il rappelle que la lutte pour un opérateur télécoms se déroule au niveau des technologies, et que France Telecom a su prendre le virage de la voix sur IP qui n'était pas gagné d'avance. "Si nous avions fait de la résistance passive en nous cantonnant au réseau voix classique, les clients seraient partis ailleurs." Didier Lombard fixe également les lignes pour le nouvel opérateur : des réseaux puissants, évoquant au passage son débat à Davos avec Eric Schmidt, PDG de Google, dont il critique depuis des années la stratégie de "coucou" qui fait son business sur les coûteux réseaux des opérateurs. Dans la foulée du communiqué de France Telecom, l'association ADEAS (Association de Défense de l'Epargne et de l'Actionnariat Salarié) s'est engouffrée dans cette nouvelle situation afin de partir à la chasse de la rémunération de Didier Lombard qu'elle juge « injustifiable. ». Selon l'association, la rémunération de Didier Lombard désormais âgé de 68 ans, a été de 1,6 millions d'euros en 2009. L'ADEAS soutient l'arrivée de Stéphane Richard et rappelle que le personnel de France Telecom est le deuxième actionnaire de l'opérateur en possédant près de deux milliards d'euros en actions. Si cette association critique la politique «principalement financière menée par Didier Lombard » et avec qui le cours de l'action de l'opérateur « s'est effondré de 30% entre son arrivée et son départ, passant de plus de 24 € à 16,80 €. », elle reconnaît toutefois incidemment que les « dividendes servis permettent de maintenir une rentabilité acceptable pour les actionnaires » tout en critiquant le fait que ces dividendes « absorbent désormais la quasi-totalité du résultat, obérant d'autant les capacités d'investissement de l'entreprise. » Didier Lombard pour sa part, toujours dans l'entretien au Figaro veut retenir que lorsqu'il est "arrivé, France Télécom croulait sous sa dette. Cinq ans plus tard, l'entreprise est toujours là, leader sur tous ses marchés en France. France Télécom est le 7ème opérateur mondial, présent dans 32 pays. En 5 ans, nous avons gagné 50 millions de clients : 3 % des habitants de la planète sont clients chez nous. La dette a diminué de 30 % et nous dégageons l'un des meilleurs rendements du CAC 40". (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >