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(25/06/2010 10:19:00)

Développement : Oracle livre APEX en version 4

Oracle vient de mettre à jour Application Express, l'outil de développement rapide d'applications web associé à sa base de données 11g. La version 4 est l'une des évolutions les plus significatives du produit jusque là, selon Mike Hichwa, l'un des vice-président d'Oracle pour le développement logiciel. Parmi les outils supplémentaires, Dynamic Actions se présente comme une bibliothèque de fonctionnalités Ajax. Elle permet d'ajouter de l'interactivité aux pages web, par exemple en masquant ou en faisant apparaître certains éléments de l'interface.

Solution alternative au protocole de Web Services SOAP, un assistant permet maintenant de communiquer avec des ressources REST depuis une application. « C'est intéressant pour créer des portails et des tableaux de bord », explique Mike Hichwa. La version 4 apporte aussi une vingtaine de nouveaux thèmes pour diversifier l'apparence des applications. Ceux-ci ont été conçus par Oracle en XHTML (extensible HTML), en s'appuyant sur des feuilles de style CSS, ce qui devrait leur conserver une certaine uniformité sur les différents navigateurs. Quant au moteur de génération de graphiques, il est passé à AnyChart 5.1, plus rapide. Des attributs supplémentaires améliorent les capacités de personnalisation.

Adapté aux familiers de SQL

Egalement connu sous le nom d'APEX, Application Express est sorti en 2006, à l'origine destiné aux administrateurs de bases de données qui voulaient construire des applications web départementales. « La cible est constituée de tous ceux qui maîtrisent le langage SQL, mais qui sont moins à l'aise dès lors qu'il faut aborder les environnements .Net ou Java », rappelle Mike Hichwa.

Les équipes commerciales d'Oracle, ont souvent poussé APEX comme la solution de remplacement de la base Access de Microsoft. L'outil est par ailleurs fréquemment utilisé à la place de Forms, plateforme de développement client/serveur d'Oracle, un peu datée.

La version 4.0 d'APEX est téléchargeable sur Oracle Technology Network.

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(24/06/2010 11:09:58)

Quest livre un outil d'administration pour les bases noSQL

« Pour certaines catégories d'applications, un modèle NoSQL est parfaitement judicieux et peut même se révéler nécessaire dans un environnement cloud. Cependant, des problèmes persistent pour son adoption au sein des entreprises », souligne Guy Harrison, directeur de R&D chez Quest.

Toad pour Cloud Database, une version spécialisée de l'outil d'administration Toad pour bases de données, répond à ces interrogations. Cette solution est capable d'interroger des données sur les bases de données non-SQL en utilisant des requêtes SQL. Le logiciel peut également faire office de passerelle entre des bases de données non-relationnelles et relationnelles. La solution peut servir à faire migrer les données vers et depuis différentes bases et exécuter des requêtes sur plusieurs bases, relationnelles ou non. Pour Guy Harrison « le logiciel est particulièrement adapté pour l'interrogation des bases de données NoSQL à des fins de Business Intelligence ».

SQL pour interroger des bases NoSQL

Les solutions NoSQL constituent une alternative intéressante aux bases de données relationnelles standards, en raison de leur facilité d'utilisation et leur capacité à s'installer sur de multiples serveurs, ce qui est un avantage dans l'environnement cloud. Pourtant, travailler sur ces bases demande une autre expertise pour les administrateurs qui ont l'habitude de SQL. Par exemple, NoSQL propose des API (interfaces de programmation) pour travailler sur les données.
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« Le DBA (administrateur de base de données) ne veut plus passer plusieurs jours à écrire du code Java », afin d'en extraire des données depuis une base non-relationnelle, via une API, affirme Guy Harrison. Avec Toad pour Cloud Databases, l'utilisateur peut donc écrire une instruction SQL et le logiciel convertit cette requête via une API ad hoc pour extraire les données de la base de données NoSQL. « Bien que conçu d'abord pour les bases de données relationnelles, SQL se révèle être un langage de requête parfaitement adapté pour interroger les bases de données non relationnelles ».

La solution proposée par Quest fonctionne avec Apache HBase et la base de données NoSQL d'Amazon Simple DB, mais aussi sur le service Azure Table, base de données non-relationnelle en mode cloud de Microsoft. Elle devrait être également compatible avec toutes les bases de données relationnelles compatible ODBC (Open Database Connectivity). A terme, l'éditeur prévoit aussi une interopérabilité avec d'autres bases de données non-relationnelles comme Apache Cassandra et Hadoop. Elle travaille également sur une version fonctionnant sur un plug-in Eclipse.

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(18/06/2010 10:15:50)

Avec VectorWise, Ingres affûte sa base pour les gros volumes

En s'appuyant sur un projet de recherche mené par l'Institut néerlandais CWI de recherche en informatique, l'éditeur de logiciels en Open Source Ingres vient de lancer une base de données spécifiquement conçue pour traiter les très gros volumes. C'est la préoccupation désormais commune de tous les spécialistes de la gestion de données, bloqués par les capacités des SGBD relationnels lorsqu'il s'agit d'analyser un nombre toujours croissant d'informations.

La technologie mise au point par VectorWise (émanation du CWI) est basée sur un moteur de requête qui tire parti des dernières générations de mémoires et de processeurs. Celui-ci est combiné à un stockage en colonnes, mode d'organisation désormais plébiscité pour optimiser les performances de traitement sur plusieurs téraoctets de données. Des performances atteintes sans qu'il soit nécessaire de mettre en place un système massivement parallèle à la configuration complexe, assure VectorWise. Les premiers benchmarks ont été fait sur une plateforme équipée de processeurs Xeon 5500 (Nehalem).

La base de données Ingres VectorWise peut être téléchargée gratuitement pour test.

Ingres VectorWise
Cliquer ici pour agrandir l'image

En savoir plus :


Livre blanc sur Ingres/VectorWise

- Télécharger Ingres/vectorWise

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(09/06/2010 15:04:04)

Oracle dévoile Exadata v2 pour SAP

Depuis qu'Exadata a été dévoilé en grande pompe en 2008, les dirigeants se sont vantés d'avoir une autoroute devant eux pour la commercialisation de leur produit, mais les clients désignés publiquement et susceptibles d'utiliser ces systèmes en production ont été difficiles à trouver. Cela pourrait changer après la conférence OpenWorld qui doit avoir lieu en septembre, et pour laquelle est programmée une démonstration d'Exadata  v2 pour SAP. Oracle fonde de grands espoirs sur cette solution, laquelle est capable à la fois de gérer le stockage des données et le profil de charge OLTP (online transaction processing). Et selon une note parue sur le site Web d'Oracle, Exadata version 2 pour SAP, actuellement en cours d'évaluation, devrait être certifié d'ici l'an prochain. Oracle cherche également des utilisateurs SAP pour tester sa plate-forme.

Pendant ce temps, SAP a poussé sa technologie émergente de base de données In-Memory, et envisage de s'associer avec des sociétés comme Hewlett-Packard sur des matériels qui porteront son produit. Au cours de la récente conférence utilisateurs Sapphire organisée par l'entreprise, Vishal Sikka, le CTO de SAP, s'en était pourtant pris à Exadata : « Si vous regardez la machine Exadata, elle comporte toutes les couches que nous avons vu défiler depuis les années 1980, » a t-il déclaré. « Notre point de vue est différent. Nous pensons qu'un matériel utilisant la solution In-Memory peut considérablement réduire  les coûts. Nous croyons que cela va aussi dans le sens d'une simplification des couches. » Grâce à l'acquisition en cours de Sybase, SAP pense également progresser dans la maîtrise de la technologie In-Memory qui permet de stocker l'information dans la mémoire principale, ce qui contribue à améliorer les performances en lecture et en écriture sur les baies de disques. Larry Ellison, dont l'entreprise a créé sa propre technologie de base de données In-Memory, a critiqué la stratégie de SAP, déclarant que prétendre qu'une solution In-Memory viendra se substituer aux bases de données traditionnelles dans le court terme est « complètement fantaisiste.»

 

En photo : Solution Exadata v1 d'Oracle sur base HP, crédit D.R.

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Loin de tout ce bruit, la réalité est bien différente, dans la mesure où un grand nombre d'utilisateurs SAP font tourner depuis longtemps leurs systèmes sur les bases de données d'Oracle, et SAP est lui-même un revendeur de cette dernière plate-forme. « Même si les cadres dirigeants affichent  le contraire, la coopération de fond est tout à fait sincère, » a déclaré l'analyste Curt Monash de Monash Research. «Ces grandes entreprises ont créé des passerelles où les personnels doivent coopérer et c'est ce qu'ils font. » SAP pourrait éventuellement développer une vraie solution rivale à Exadata, mais seulement « dans le très long terme, » a t-il ajouté, précisant que « SAP, avant son acquisition de Sybase, n'a jamais été un vendeur important de SGBD. » En écho aux remarques de Larry Ellison, Curt Monash a déclaré qu'« un jour, les systèmes de gestion de base de données seront soit en RAM, soit sur SSD, mais cela ne signifie pas que la technologie SAP va rapidement prendre de l'ampleur. »

Parmi les autres nouveautés, SAP prend désormais en charge Oracle Database 11g R2, pour les applications qui utilisent le noyau SAP 6.40, 7.x et au-delà. Jusqu'ici les entreprises se sont employées à retarder la certification de leur base de données Oracle avant l'arrivée de la version 2, de manière aussi à limiter les opérations de mise à jour pour les clients. « Le processus de certification de la SGBD de SAP est très délicat voire périlleux, » a déclaré Curt Monash. « Il est également bien connu que la seconde version d'une base de données Oracle est plus affinée, » a t-il ajouté.

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(03/06/2010 14:03:35)

EnterpriseDB propose un support forfaitaire autour de PostGres

Pour 40 000 dollars par an, une entreprise pourra déployer autant de fois qu'elle le veut la base de données Postgres Plus Standard Server distribuée par l'éditeur EnterpriseDB. C'est ce que vient d'annoncer la société créée en 2004 pour délivrer services et produits autour de la base de données Open Source PostgresSQL, qui se pose en concurrente du SGBD d'Oracle. Avec cette offre, EnterpriseDB cherche à attirer aussi les utilisateurs de MySQL qui chercheraient une alternative, maintenant que la plus célèbre base de données Open Source se retrouve entre les mains d'Oracle, admet Karen Tegan Padir, la vice-présidente produits et marketing de la société. « Les entreprises qui ont investi à la fois dans MySQL et dans la base Oracle n'ont pas l'impression d'y avoir gagné [avec le rachat de Sun] », souligne-t-elle en ajoutant que l'offre de support illimité est aussi destinée aux groupes qui souhaiteraient migrer vers PostGres, mais qui ne disposent pas du budget pour le faire.

EnterpriseDB fait miroiter des économies substantielles

Avant cette offre réduite, le coût d'exploitation de Postgres Plus Standard Server s'élevait à 47 000 dollars pour deux serveurs bi-processeurs. Le nouveau forfait annuel établi par EnterpriseDB comprend un support Premium (disponible 24 h/24, 7 jours sur 7, par téléphone, courriel ou accès distant pour un nombre d'incidents illimités), ainsi que l'outil de surveillance Postgres Plus HQ Monitoring et le logiciel de réplication xDB Oracle Replication Server, auxquels s'ajoutent des  mises à jour logicielles. Sur son site, le fournisseur publie un tableau comparatif de l'économie qui, selon lui, peut être réalisée par rapport à l'utilisation de MS SQL Server, IBM DB/2 ou Oracle (de 45 000 à 420 000 dollars, selon ses estimations).

L'offre de support d'EnterpriseDB court sur une année à l'issue de laquelle l'entreprise peut renouveler le contrat aux mêmes conditions pour deux ans de plus. Au bout de trois ans, les droits acquis pourront être pris en considération, à moins qu'EnterpriseDB ne décide de continuer à proposer le contrat sous sa forme actuelle. « Il n'est pas dans nos intentions d'attirer les clients pour leur imposer ensuite une hausse des tarifs », promet Karen Tegan Padir. Cette ancienne vice-présidente de Sun, chargée de l'offre MySQL, considère que PostGres est une base de classe entreprise qui gère bien les montées en charge, ce qui la rend particulièrement adaptée aux transactions en ligne.

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(27/05/2010 12:05:59)

Le PDG de Software AG prolongé dans ses fonctions jusqu'en 2015

Karl-Heinz Streibich vient de se voir reconduit dans ses fonctions de PDG de Software AG par le conseil de surveillance de la société,  jusqu'au 31 mars 2015. Andreas Berckzky, président de ce conseil, souligne qu'il s'agit d'un vote de confiance dans les « qualités d'entrepreneur » de celui qui dirige depuis octobre 2003 l'éditeur allemand de solutions d'infrastructure logicielle et d'outils d'intégration. Software AG a enregistré une croissance durable et rentable au cours des cinq dernières années, rappelle-t-il dans un communiqué, y compris pendant la période de récession économique.

A la faveur du rachat de son compatriote IDS Scheer, en août dernier, Software AG a effectivement terminé l'année 2009 sur un chiffre d'affaires en hausse de 18% (847,4 millions d'euros) et un bénéfice net de 140,8 M€ en progression de 22%. Avec le renfort de cet acteur spécialisé sur la gestion des processus métiers (BPM), le groupe a entamé 2010 en étant déjà assuré de dépasser le milliard d'euros de chiffre d'affaires.

Quelques années plus tôt, l'éditeur de la base de données Adabas et du langage Natural avait déjà eu la main heureuse en rachetant judicieusement webMethods, spécialiste américain des outils de middleware, en avril 2007. Vingt mois plus tard, c'est l'offre SOA de ce dernier qui tirait la croissance de Software AG sur son exercice 2008.

Avant de rejoindre le groupe qu'il dirige depuis six ans et demi, Karl-Heinz Streibich était président délégué du conseil d'administration de la SSII germanique T-Systems. Il a commencé sa carrière d'ingénieur en 1981 chez Dow Chemical, dans le développement logiciel.

Illustration : Karl-Heinz Streibich, PDG de Software AG (crédit photo : DR)

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(26/05/2010 10:26:02)

Amazon gère RDS dans le cloud

Les utilisateurs vont donc contrôler les performances de leurs services RDS à partir de l'AWS (Amazon Web Services) Management Console. Avec l'aide d'un assistant graphique dans leur navigateur, les administrateurs pourront, lancer ou modifier une instance de la base, selon Amazon. Les autres caractéristiques comprennent la capacité de prendre un instantané de la base de données, qui peut ensuite être archivé, ou contrôler la lecture et l'écriture, mais également le niveau de latence et accéder à un espace de stockage gratuit.

Outre RDS, l'AWS Management Console peut être utilisé pour gérer EC2 (Elastic Compute Cloud) et CloudFront, qui est le service d'Amazon pour la délivrance de contenu, y compris audio et vidéo. À l'avenir, l'éditeur prévoit de permettre l'administration de S3 (Simple Storage Service). Les administrateurs seront en mesure de créer et supprimer des boîtes de stockage - et le service SimpleDB. Basé sur MySQL 5.1, Amazon RDS est encore en bêta test.

L'éditeur s'intéresse de plus en plus aux bases de données dans le cloud. Il y a quelques semaines, il avait annoncé une fonctionnalité nommée, Zone de Multi-disponibilité, en rendant accessible et opérationnel depuis le cloud, une copie de la base de données, stockée dans différents endroits.

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(20/05/2010 17:44:05)

Oracle acquiert Secerno et ses pare-feu pour bases de données

Le dernier rachat en date d'Oracle porte sur un fournisseur de produits de sécurité. La société britannique Secerno conçoit des solutions matérielles et logicielles destinées à contrôler l'accès aux bases de données. Son offre DataWall utilise un moteur, Synoptiq, conçu pour détecter et stopper les attaques en temps réel. Celui-ci repose sur des recherches issues du laboratoire informatique de l'Université d'Oxford. Datawall peut fonctionner avec les bases Oracle, ainsi qu'avec Microsoft SQL Server et Sybase ASE.

La demande augmente autour des solutions de protection des données, souligne l'acquéreur, dans une lettre postée sur son site web. Les entreprises qui perdent des données ou dont les bases sont piratées risquent de se voir infliger des amendes par les régulateurs et de perdre la confiance de leurs clients. Le spécialiste des bases de données indique qu'en combinant cette offre avec ses propres technologies de sécurité, il escompte réduire le coût et la complexité de la sécurisation des informations gérées dans l'entreprise en créant un périmètre de protection autour des bases Oracle et non Oracle.

Pour assurer une transition sans heurts, la société de Larry Ellison continuera, dans un premier temps, à honorer les accords de partenariat signés par Secerno.

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(20/05/2010 16:53:29)

SapphireNow 2010 : SAP promet l'analyse en temps réel pour tous ses clients

Vishal Sikka, directeur technique de SAP, et assurément l'un des hommes forts de l'éditeur allemand d'ERP, a confirmé que la société préparait avec HP et IBM des « appliances » pour analyser en temps réel et en mémoire les données transactionnelles gérées dans ses différentes versions d'ERP. Ces équipements ne seront pas mis sur le marché avant la fin de l'année mais SAP va déjà proposer à certains de ses clients de les tester. L'annonce a été faite hier, à Francfort, dans le cadre de la conférence utilisateurs SapphireNow 2010, en duplex avec Orlando où se tenait le versant américain de l'événement.

L'émergence de ces technologies d'analyse en mémoire, capables d'opérer sur des volumes de données de l'ordre du téraoctet, en s'affranchissant donc des accès aux disques durs, résulte de la conjonction des avancées spectaculaires réalisées au cours des dernières années sur le matériel (processeurs, mémoires...). Le CTO (chief technology officer) de SAP énumère les processeurs multicoeurs qui permettent de disposer de 64 coeurs sur une seule lame (blade), en tournant à des fréquences de 2 à 3 GHz, et l'amélioration des performances sur les mémoires (capacité et rapidité -100 Go par seconde) conjuguée à la baisse radicale de leur coût. « Il est aujourd'hui possible de gérer jusqu'à 2 To sur une seule lame », souligne-t-il. A cela s'ajoute le stockage des données en colonnes qui, associée à des fonctions de compression des index, permet de réduire dans des proportions très importantes la taille nécessaire pour traiter en mémoire des milliards d'enregistrements. Vishal Sikka cite l'exemple d'un client gérant 4,7 milliards d'enregistrements, sur 74 000 tables. Le stockage en colonnes a permis de ramener ces données sur 250 Go de mémoire, ce qui correspond à des capacités couramment disponibles sur des serveurs lames actuellement.

« Pour tirer pleinement parti de ces avancées, nous avons réuni trois équipes de développement de SAP », a poursuivi le CTO. Outre celle qui travaille sur MaxDB (la base de données maison qui existe depuis maintenant 33 ans et tourne chez plusieurs milliers de clients de l'éditeur), il cite l'équipe qui a développé TRex, et élaboré il y a dix ans la première technologie de stockage en colonnes en mémoire de l'éditeur. « Le résultat combiné de leurs efforts a débouché sur une technologie capable de traiter en mémoire 2 Mo de données en une milliseconde par coeur en tirant avantage des processeurs multicoeurs. Vous imaginez la vitesse à laquelle le système peut parvenir en multipliant 2 Mo par 64 coeurs, sur des données stockées en colonnes et compressées, jusqu'à 10 à 50 fois ».

Des requêtes en temps réel sur des données transactionnelles

Le disque est ici utilisé comme un système de stockage secondaire, persistant, et le calcul sur les données se fait sans procéder à des agrégats. « Rien n'est matérialisé, ni stocké sur des couches intermédiaires, ce qui vous permet d'obtenir des réponses en temps réel sur les données. Vous pouvez ainsi procéder à des requêtes sur les données transactionnelles, des requêtes directes sur les données financières, par exemple. »

Les appliances, préparées avec HP et IBM, seront rattachées aux datawarehouses, mais aussi aux systèmes transactionnels qui exploitent SAP R/3. « Les données transactionnelles seront copiées dans une nouvelle base de données en mémoire et analysées en temps réel. Vous pourrez procéder à toutes les requêtes possibles et imaginer de nouveaux types d'applications dans les domaines de la planification, de l'optimisation, du prévisionnel ou encore de la simulation ». Des capacités que SAP souhaite apporter à l'ensemble de ses clients, quelle que soit la version de son ERP qu'ils utilisent.

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(14/05/2010 17:28:24)

SAP/Sybase : des points clés du rachat dans la mobilité, la BI et le cloud

Quels avantages SAP va-t-il tirer du rachat de Sybase et, à l'inverse, quelles difficultés risque-t-il de rencontrer ? L'acquisition de l'éditeur californien peut être appréhendée suivant différents axes. « Le volet mobilité de l'acquisition me semble être le plus important, car il n'y a pas encore d'acteurs vraiment installés sur ce terrain dans le secteur informatique, estime Jean-Michel Franco, directeur des offres chez Business & Decision. Il y a des places à prendre pour les acteurs du logiciel dans ce domaine. En atteste l'agitation actuelle autour des technologies Adobe sur le mobile. » Il constate que les trois grands acteurs face à SAP (Oracle, IBM, Microsoft) ne sont toujours pas parvenus à se positionner comme des acteurs incontournables sur les équipements mobiles. « Or, il va y avoir un besoin croissant dans ce domaine, que ce soit en termes d'applications (m-commerce, CRM...) que de business intelligence (moteurs de recommandation par exemple). »

Ce rachat peut, à terme, perturber le marché des bases de données

En revanche, Jean-Michel Franco considère que le volet bases de données de l'opération apparaît plus compliqué. « Le marché des SGBD est concentré sur Oracle, IBM et Microsoft et c'est un domaine assez conservateur. Sur la partie BI, il y a certes un besoin croissant de bases spécialisées, en particulier des bases axées sur le stockage en colonnes. Sybase IQ y a sa place, de même que la technologie in memory de SAP. Encore faudra-t-il faire converger ces deux technologies pour vraiment faire la différence. »

Jean-Michel Franco, directeur des offres de Business & Decision
Jean-Michel Franco, directeur des offres de Business & Decision
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On constate d'ailleurs un certain scepticisme parmi les réactions suscitées par le rachat de Sybase. Jean-Michel Franco relève que certains acteurs plus récents sur le marché, comme Workday (créé fin 2006 par Dave Duffield, fondateur de PeopleSoft), considèrent par exemple que la technologie SGBD de Sybase est relativement ancienne, et que le cloud computing nécessite des changements plus radicaux. « Ce qui peut être intéressant, c'est que ce rachat va mettre un peu de pression sur les trois acteurs principaux des bases de données. Sur la Business Intelligence, ceux-ci sont concurrencés par Teradata, Sybase et quelques nouveaux venus. Jusqu'à présent leur réponse passait par le hardware -Exadata pour Oracle, Smart Analytics pour IBM ou le rachat de Datallegro par Microsoft. Cette acquisition peut les amener à s'interroger sur leur stratégie... »

De fait, attaquer la question de l'optimisation des traitements par la base de données n'est pas une mauvaise idée. Le directeur des offres chez Business & Décision rappelle que les bases de données relationnelles reposent sur des technologies qui ont 25 ans et que, par ailleurs, les budgets de maintenance ne sont pas négligeables. « On peut penser, effectivement, qu'il existe là des éléments qui peuvent remettre en cause le marché des bases de données dans les prochaines années », considère-t-il. [[page]]
Pour SAP, sur les applications décisionnelles, Sybase IQ pourrait constituer une des options pour son application de datawarehouse BW. C'est, d'après Jean-Michel Franco, ancien collaborateur de SAP, quelque chose qui pourrait se faire assez vite. La base de données colonnes viendrait au-dessus de la base de données principale. « C'est ce qui semble le plus évident dans la probable feuille de route de SAP. Ensuite, il pourrait y avoir une solution hybride entre BW Accelerator et Sybase IQ. Toutefois, faire converger les deux technologies pourrait s'avérer plus compliqué. Il y a un intérêt à le faire, mais cela représente beaucoup de travail. »

Enfin, un autre aspect intéressant de l'acquisition de Sybase par SAP réside dans les développements réalisés par Sybase pour supporter les technologies de cloud. C'est un point que souligne notamment l'analyste Ray Wang, d'Altimeter, en rappelant que l'éditeur californien a noué un partenariat autour d'Amazon EC2. « Or, la possibilité d'avoir une application SAP qui fonctionne en mode IaaS (infrastructure as a server) pourrait  faire basculer les clients SAP vers des bases de données différentes de celles qu'ils utilisent historiquement, fait remarquer Jean-Michel. Dans les quatre à cinq ans, cela peut perturber le marché. On voit bien actuellement que tous les fournisseurs de cloud ne sont pas sur des bases relationnelles parce qu'elles manquent de puissance dans les montées en charge. » Les acteurs de l'Internet, comme Twitter ou Digg, misent aussi sur des bases NoSQL.  
« Je ne sais pas si Sybase dispose d'une véritable avance dans ce domaine, mais, si c'est le cas, cela pourrait aussi expliquer le rachat par SAP. Jim Hagemann Snabe a encore rappelé, il y a peu que SAP comptait être un leader dans le SaaS dans les cinq ans. Sybase constitue-t-il un pas en avant dans ce sens ? ».

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