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(17/11/2009 14:37:27)

Michael Widenius : « Oracle devrait passer MySQL sous licence BSD »

Venu à Paris présenter MariaDB au Forum PHP (qui s'est tenu la semaine dernière, à l'initiative de l'Afup et de l'association des utilisateurs de MySQL), Michael Widenius a présenté son initiative comme un moyen de garantir l'avenir à la fois du code et de la communauté MySQL. Plus connu sous son surnom de Monty, le père de MySQL (qui a d'ailleurs nommé la base de données Open Source d'après sa première fille, My), dit en effet avoir quitté Sun et fondé MariaDB (du nom de sa deuxième fille...) parce qu'il considérait que tout compte fait, Sun n'était pas à même de redresser la situation au sein de MySQL, et d'assurer un développement harmonieux du produit et de son écosystème. Dans un entretien avec LeMondeInformatique.fr, Michael "Monty" Widenius explique avoir donc créé Monty Program AB, et MariaDB, une branche de MySQL « et non un fork », afin d'offrir un lieu propice à accueillir les principaux développeurs de la base de données. Il insiste également sur le fait que si Monty Program AB est bien une société commerciale, son ambition « n'est pas de faire de l'argent », mais bien d'assurer l'avenir du SGBD Open Source. Et tout cela, dit-il, se faisait en bonne intelligence avec Sun « qui avait bien compris ma frustration ». Le fait qu'Oracle cherche à acheter Sun a bien sûr changé les paramètres de l'équation. Aujourd'hui, Monty se bat pour que l'Union européenne impose des restrictions à cette fusion. Soit qu'il s'agisse de revendre MySQL, auquel cas Michael Widenius, qui se dit « pas candidat au rachat », explique que nombre d'éditeurs de distributions Linux auraient intérêt à être sur les rangs, soit qu'Oracle ouvre davantage les possibilités d'utilisation de MySQL, en adoptant une licence plus permissive que la GPL, « comme une licence BSD ou Apache : cela montrerait bien qu'Oracle est sincère dans ses intentions ». (...)

(13/11/2009 16:24:19)

Informatica unifie l'accès à ses acquisitions dans la v9 de sa plateforme

Dans sa version 9, tout juste annoncée, la plateforme d'intégration de données d'Informatica rassemble maintenant six catégories d'outils, issus tant des investissements en R&D de l'éditeur (16 à 18% de son chiffre d'affaires) que des rachats technologiques qu'il a effectués au cours des derniers mois. « L'activité d'intégration de données d'Informatica a évolué bien au-delà du décisionnel depuis plusieurs années, vers les projets de consolidation, de migration et de synchronisation avec des données situées au-delà du firewall, avec des exigences de haute disponibilité, d'alimentation en temps réel des datawarehouses et la nécessité de prendre en compte les données semi structurées et non structurées dans les échanges B-to-B, rappelle Didier Guyomarc'h, directeur général d'Informatica France et vice-président des ventes pour l'Europe du Sud. En avril 2008, l'éditeur a acquis Identity Systems et sa technologie de réconciliation des données d'identité pour compléter son offre portant sur la qualité des informations. Ce type de projets représente aujourd'hui 30% du chiffre d'affaires de la société, selon Didier Guyomarc'h. En 2009, Informatica s'est offert l'offre de gestion du cycle de vie des données applicatives d'Applimation, ainsi que les solutions de traitement des événements complexes (CEP) d'Agent Logic. Ces trois catégories d'outils complètent ses fonctions d'intégration de données, d'échange de flux interentreprises et de synchronisation avec les applications hébergées comme Salesforce. Informatica dispose aussi d'une offre accessible sur le cloud EC2 d'Amazon. Des fonctions d'entrepôt virtuel « Avec la version 9, nous proposons une plateforme d'intégration d'entreprise, avec une interface unifiée, un environnement de développement unifié, et des moteurs de règles et d'orchestration des flux », expose Didier Guyomarc'h. Le dirigeant explique que 20% des clients d'Informatica ont évolué d'une intégration en mode projet à une plateforme d'entreprise. « Les entreprises sont de plus en plus soumises à des obligations réglementaires, de type Bâle 2 ou Reach, et à des contraintes métiers qui leur imposent une cohérence des données. » Pour une meilleure communication entre utilisateurs métiers et équipes IT, la v9 comporte des outils basés sur une interface Web permettant aux premiers de spécifier leurs besoins. Les outils de gestion de la qualité des données sont par ailleurs déclinés pour différents rôles d'utilisateurs dans l'entreprise. La plateforme comporte de nouveaux services Web, notamment pour renforcer les possibilités de synchronisation entre données du SI et données hébergées au-delà du firewall. « Dans la v9, nous offrons aussi des fonctions d'entrepôt virtuel, complète Didier Guyomarc'h. Elles permettent de constituer ponctuellement un datamart en s'appuyant sur plusieurs datamarts existants pour confronter des données à la volée et effectuer des simulations métiers. » Informatica dispose d'une base installée d'environ 190 clients en France (3 900 dans le monde) parmi lesquels figurent nombre de grandes entreprises telles que Printemps, Nestlé, BNP Assurances, Groupama ou Faurecia, mais aussi, depuis 18 mois à deux ans, des entreprises de plus petite taille, aux équipes informatiques réduites, tels que Resavacs, Vente-privee.com ou Gérard Darel. (...)

(05/11/2009 17:33:04)

Le torchon brûle entre Oracle et Bruxelles

Les rumeurs vont bon train depuis quelques heures à propos de l'avis que doit rendre la Commission Européenne sur le rachat de Sun par Oracle. Et pour les alimenter, les sources à la fois anonymes et proches du dossier s'expriment de plus en plus souvent. Il faut avouer que le sujet est d'importance. Bruxelles serait tout simplement en passe de s'opposer formellement à l'acquisition. C'est ce que croit savoir, par exemple, le quotidien économique américain The Financial Times qui cite une personne proche du dossier, et anonyme. Selon cette dernière, Oracle aurait refusé toute concession aux régulateurs européens, face aux inquiétudes de ceux-ci quant au rachat. La Commission refuse de commenter, mais des proches d'Oracle -anonymes- racontent que l'éditeur, lui, se prépare à un combat agressif, si Bruxelles mettait son veto au rachat. Les régulateurs du Vieux-Continent auraient néanmoins confirmé qu'en cas de refus, il leur faudrait prendre rapidement leur décision pour laisser suffisamment de temps à la procédure de se dérouler avant la date butoir du 19 janvier. En cas d'opposition européenne, les gants de boxe seront de sortie "Le jeu changerait du tout au tout si la Commission prenait cette direction," explique une personne familière de la façon de penser chez Oracle, qui insiste pour garder... l'anonymat. Et d'ajouter : "jusqu'ici, Oracle s'est retenu, et contrairement à ce que dit la Commission, il a donné, en grande quantité, des réponses à ses questions." Les régulateurs s'interrogent en particulier sur une éventuelle position hégémonique d'Oracle - qui récupérerait MySQL-, IBM et Microsoft dans le monde des bases de données. Selon ce même observateur, la frustration des autorités européennes est palpable. La Commission a été prévenue de l'accord début août, à un moment où nombre d'officiels sont en vacances. Seuls les moins expérimentés d'entre eux étaient aux manettes pour gérer la situation, réduisant les chances d'obtenir une réponse rapide et positive. « Si la Commission s'oppose au rachat, ce sera la guerre », confie cette personne. En référence à la gestion la plus controversée d'une fusion par les régulateurs européens, ces dernières années, elle ajoute que la tempête politique qui en résulterait s'apparenterait à l'affaire du « rachat d'Honeywell par General Electric, mais sous stéroïdes. Après un refus de la Commission en 2001, le président des Etats-Unis de l'époque, Georges Bush avait dû intervenir en personne. Même si avec Barack Obama désormais à la Maison Blanche, les choses ont changé drastiquement, le proche d'Oracle assure que les retombées politiques seraient encore plus graves. « Quand GE dialoguait avec la Commission, pas un emploi n'a été perdu chez Honeywell. Sun, lui, en a supprimé des milliers et pourrait tout simplement couler si le rachat ne se concrétise pas. » "Certains politiciens endurcis, y compris la porte-parole de la Maison Blanche, Nancy Pelosi son prêts à intervenir en faveur d'Oracle et de Sun, mais on leur aurait demandé d'attendre pour l'instant. Mais si la Commission décide émet une déclaration d'objections (SO, statement of objections) la semaine prochaine, on va sortir les gants- et il ne sera plus temps d'attendre." (...)

(04/11/2009 17:10:19)

Sybase ouvre sa base et son administration à l'iPhone

Sybase étend sa plateforme de gestion de terminaux mobiles Afaria et sa base de données à l'iPhone d'Apple. L'éditeur américain s'adapte à la mouture 3.1 d'iPhone OS pour donner aux directions informatiques l'accès à davantage de moyens de contrôle et de fonctions diverses sur le smartphone. Avec ses fonctions multimédia, l'iPhone a d'abord été prisé par le grand public, puis il a petit à petit gagné du terrain en entreprise. La solution Sybase Afaria 6.5, commercialisée mi-novembre, permet de disposer des mêmes fonctions d'administration que celles déjà déployées sur les plateformes Blackberry, Palm OS, Symbian, ou Windows Mobile. Des échanges sécurisés avec le parc de terminaux « La mise à jour 3.1 d'iPhone OS permet de verrouiller certains paramètres, sans que l'utilisateur puisse les modifier », explique Mark Jordan, chef de produit sénior pour Afaria. Désormais, les entreprises exploitant la console d'administration peuvent bloquer des applications, définir des mots de passe efficaces et verrouiller les paramètres Wifi et VPN (réseau privé virtuel). Les responsables informatiques peuvent désormais établir des connexions sécurisées avec leur parc de terminaux mobiles en utilisant un certificat. Les flottes nomades sont ainsi gérées à distance en fonction des services, des métiers ou d'autres critères. Parmi les fonctions supportées par Sybase, on trouve notamment l'authentification de l'appareil pour accéder à des répertoires de l'entreprise ou établir des rapports de conformité quant à l'utilisation qui est faire du terminal par l'employé. Synchronisation avec les SGBD du marché L'éditeur a également annoncé des outils de synchronisation pour son SGBD SQL entre l'iPhone et une base de données. En utilisant SQL Anywhere, les développeurs et les éditeurs de logiciels peuvent synchroniser les SGBD Sybase, mais aussi Oracle, SQL Server de Microsoft, DB2 d'IBM et MySQL (Open Source) avec des applications installées sur l'iPhone. De cette manière, les employés ne dépendent plus de leur connexion mobile pour mener à bien leurs tâches en situation nomade. Un programme de test en bêta est déjà disponible pour Anywhere sur iPhone. La filiale Sybase 365 a également dévoilé un système clé en main de gestion bancaire sur l'iPhone. Avec cette solution mobile, si les banques le permettent, leurs clients peuvent vérifier l'état de leur compte, transférer des fonds, communiquer de façon sécurisée avec des employés bancaires, dialoguer automatiquement avec la banque, etc. La plate-forme Sybase mBanking 365 iPhone est désormais disponible et est déjà déployée par le réseau bancaire BBVA Compass avec la solution BBVA Mobile Compass. (...)

(22/10/2009 15:10:14)

L'UE sermonne Oracle pour son manque de coopération

L'Union Européenne vient de tancer Oracle pour son manque de coopération dans l'enquête concernant l'acquisition de Sun. Le Vieux-Continent a en effet réclamé cet été des compléments d'informations concernant entre autres le traitement qui sera réservé à MySQL, avant de se prononcer sur l'opération -l'absorption de Sun par Oracle entraineraît l'intégration de MySQL chez le géant du SGBD et génère des interrogations sur le respect de la concurrence sur ce marché- Oracle, de son côté, n'a de cesse de se plaindre de la lenteur des autorités européennes à approuver le rachat. Une lenteur qui générerait, selon le CEO d'Oracle, Larry Ellison, 100 M$ de pertes mensuelles à Sun, qui annonce 3000 suppressions de postes, en blamant indirectement la Commission. A l'occasion d'une rencontre mercredi à Bruxelles avec Safra Catz, présidente d'Oracle, la commissaire Neelie Kroes s'est livrée à une rapide mais ferme mise au point. Elle a diplomatiquement exprimé « son désappointement vis à vis d'Oracle qui, malgré des demandes renouvelées, n'a pas réussi à proposer de solution aux problèmes de concurrence identifiés par la Commission ou à produire la moindre preuve qu'il n'existe pas de problème de concurrence." Elle a ajouté qu'elle souhaitait aboutir à une décision finale rapide tout en soulignant "que la solution était entre les mains d'Oracle". Une façon, selon George Weiss, analyste au Gartner, de montrer que la Commission ne se laisserait pas impressionner. Un écosystème Sun entièrement paralysé Pour Andrew Butler, autre analyste du même cabinet, ce retard permanent "paralyse tout l'écosystème Sun". Selon lui, les employés, les partenaires et les clients souffrent en attendant que l'opération soit conclue et qu'Oracle publie une feuille de route qui "redonnera confiance au moins dans une partie du portfolio de Sun". Il reste que, comme le rappelle George Weiss, il sera difficile pour Oracle de présenter des preuves que le rachat n'aura pas d'impact sur la concurrence dans l'Open Source en particulier. Il pourrait proposer une analyse du marché des bases de données qui montrerait qu'il existe d'autres options que MySQL dans l'Open Source comme PostgreSQL ou Ingres. Puisqu'Oracle a assuré qu'il ne créerait de filiale pour MySQL, il pourrait aussi choisir de l'inclure dans sa division SGBD et tenter de convaincre la Commission qu'il n'interférera ni dans les développements de MySQL ni dans ceux de la communauté de la base Open Source, imagine George Weiss. "Il semble néanmoins que la Commission Européenne ne veuille pas que MySQL devienne une 'business unit' à part entière au sein d'Oracle », ajoute le consultant. Pour les analystes, si Oracle est surtout en concurrence avec DB2 d'IBM ou SQLServer de Microsoft, en haut de gamme, il va bel et bien devoir « préciser les lignes de démarcation vis à vis de MySQL », selon Andy Butler. L'inquiétude est palpable dans la communauté du Libre. Pour preuve, Richard Stallman, initiateur de GNU et chantre de l'Open Source, a envoyé cette semaine une missive à la Commission Européenne dans laquelle il explique que "si Oracle est autorisé à acheter MySQL, il limitera à coup sûr le développement des fonctions et des performances de la plateforme, entrainant un lourd préjudice pour ceux qui l'utilisent comme moteur de leurs applications." Le Gartner n'est pas du même avis qui rappelle que non seulement il existe d'autres bases Open Source sur le marché, mais aussi d'autres distributions MySQL, qui survivront malgré le rachat. Pour le Gartner, Oracle devrait positionner MySQL comme une option d'entrée de gamme, complémentaire à son offre. "Ils ont largement assez d'opportunités sur le marché haut de gamme pour leur base, comme ils le démontrent avec Exadata, ajoute George Weiss. Ils devraient prendre une journée ou deux pour réfléchir à la chose et ne surtout pas réagir avec impétuosité. La situation exige de réfléchir calmement pour donner la réponse la plus intelligente possible." (...)

(12/10/2009 16:56:04)

IBM vise Oracle avec un « Exadata-killer »

Comment faire monter une base de données en charge sans sacrifier les performances ? Oracle dit avoir la réponse avec Exadata, qui associe du matériel serveur (HP dans sa v1, Sun aujourd'hui) et son offre de clustering RAC (Real application cluster). Laissé pour compte dans les systèmes ouverts, IBM revient désormais dans la course avec PureScale, qui sera disponible en décembre pour ses systèmes Unix/Linux Power 550 et Power 595. « Il s'agit d'un 'Exadata-killer', dans la mesure où c'est bien plus économique et expansible », a commenté Bernie Spang, directeur de la stratégie produit pour la division gestion de l'information d'IBM. Le principe de PureScale est de faire croire à une application qu'elle communique non pas avec un cluster, mais avec un seul serveur. D'après IBM, la dégradation de performances est très limitée : moins de 10% de la puissance CPU d'un cluster de 64 noeuds réalisé avec PureScale serait ainsi accaparée par les fonctions de grid. Pour 100 noeuds, la surcharge serait de 20%. (...)

(12/10/2009 16:49:34)

OpenWorld 2009 : Oracle et Sun s'auto-félicitent d'un rachat qui reste à valider

C'est ensemble que le président de Sun, Scott McNealy et le CEO d'Oracle, Larry Ellison sont montés sur scène pour ouvrir la conférence OpenWorld 2009 d'Oracle, dimanche soir. Le duo a tenu à rassurer l'assistance en répétant que, malgré le rachat de Sun par Oracle, toutes les technologies du premier allaient perdurer : depuis le langage Java jusqu'à l'OS Solaris en passant par les processeurs Sparc et la technologie de stockage de Sun. « Oracle compte dépenser davantage d'argent dans les développements de Sparc que Sun ne le fait actuellement », a même précisé Scott McNealy. Alors que Larry Ellison, de son côté, a tenu à répondre à IBM qui répand la rumeur de l'abandon de certaines offres de Sun, et en particulier, du catalogue matériel. « Nous sommes impatients d'entrer sur le marché des systèmes face à IBM et la combinaison de Sun avec Oracle est tout à fait équipée pour. » Le CEO d'Oracle a même promis 10 M$ à toute entreprise dont les applications sur base de données ne tourneraient pas au moins deux fois plus vite sur une infrastructure Sun. Puis, Larry Ellison a ajouté, sans plaisanter, que Solaris était aujourd'hui le système leader en entreprise et pour l'exécution d'une base Oracle. « Nous ne vendrons pas l'activité matérielle et nous pensons que Sparc est une technologie fantastique », a-t-il ajouté. Sur scène, James Gosling, l'un des pères du langage Java Oracle a aussi promis d'augmenter ses investissements dans MySQL, la base Open Source de Sun. Il a rappelé que, alors que tout le monde pensait qu'il allait le 'tuer', il avait continué de supporter le moteur transactionnel Innobase de MySQL. Pour évoquer Java, morceau de choix du package hérité de Sun, Scott McNealy a appelé sur scène celui que l'on considère comme l'un des pères du langage, James Gosling, vice-président de Sun. Pour lui, « le mix produits d'Oracle intègre bel et bien Java et l'éditeur a déjà participé à de nombreuses Java Specification Requests (JSR) ». Les JSR sont les procédés au travers desquels les modifications de la plateforme sont soumises à la Communauté Open Source. Oracle aurait néanmoins été quelque peu submergé par le volume d'activité du monde Java. « Il y a en moyenne 15 millions de téléchargements de la JRE (Java Runtime Edition) par semaine », a rappelé James Gosling. Enfin John Fowler, vice-président des systèmes chez Sun a clos le bal des auto-congratulations. « Mon équipe est très heureuse à l'idée de travailler aussi près d'Oracle car nous avons déjà travaillé ensemble durant plusieurs décennies ». Il s'est aussi félicité des récents tests de performance de la plateforme Sun-Oracle et de l'introduction récente de l'Exadata Database Machine Version 2 qui combine du matériel Sun avec une base et un système d'administration de stockage Oracle. Reste qu'Oracle, tout comme Sun, devront encore attendre la validation de l'acquisition par la Commission Européenne qui étudie toujours le dossier. (...)

(30/09/2009 11:20:20)

Oracle achète les logiciels de reporting financier de HyperRoll

Oracle a décidé d'acheter les actifs logiciels de l'éditeur HyperRoll pour renforcer l'offre de gestion financière de sa suite Enterprise Performance Management. La société acquise par le Californien propose des outils d'accélération du reporting financier utilisés par les grands comptes pour agréger les différentes données nécessaires à la clôture de leurs comptes en fin d'exercice. Parmi les outils du catalogue, Data Performance Management System sert à optimiser les performances des requêtes vers les datawarehouses et Livelink produit le reporting pour le logiciel de gestion financière Hyperion d'Oracle. L'offre d'HyperRoll fonctionne bien sûr avec la base de données d'Oracle mais aussi avec DB2 d'IBM, SQL Server de Microsoft, Teradata et Sybase ASE. Son acquéreur n'a cependant pas précisé si il continuerait d'assurer le support pour les SGBD concurrents du sien. Pas plus de commentaire en ce qui concerne certains des logiciels d'HyperRoll destinés aux clients SAP, concurrent d'Oracle dans le monde des ERP. (...)

(23/09/2009 16:29:48)

Oracle 11g R2 simplifiera les mises à jour de progiciel... ou pas

Deux ans après la sortie de la version 11g de sa base de données, Oracle a officiellement lancé sa mise à jour, la R2 (ou Release 2). L'édition pour Linux est d'ores et déjà disponible, tandis que les éditions pour Unix suivront d'ici à la fin de l'année, et l'édition Windows début 2010. Parmi les principales nouveautés, cette R2 donne la possibilité de procéder à des mises à niveau des progiciels en utilisant deux éditions de la base. Des déclencheurs dits de « cross-edition » propagent les modifications de données d'une édition à l'autre. Cela permet de procéder à la mise à jour des applicatifs sans stopper la base, de tester la nouvelle version en production, et de revenir à l'ancienne version en cas de souci. Toutefois, après cette belle annonce en plénière devant un parterre de clients et partenaires réunis hier à Paris, Mark Townsend, vice-président d'Oracle responsable du SGBD, a reconnu que cette fonction demandait à être supportée par les progiciels. Or, même ceux d'Oracle ne la prennent pas encore en compte. « Ce sera le cas au fur et à mesure des prochaines versions », nous a-t-il assuré. RAC One Node, une option pour ne payer que pour un noeud du cluster Mark Townsend est aussi revenu longuement sur RAC (Real application cluster), la technologie de type grid d'Oracle. RAC est la réponse de l'éditeur aux entreprises cherchant de la haute disponibilité et un accroissement continu des performances (en ajoutant des noeuds au cluster). Toutefois, les clients ont plus d'une base en production, et des besoins différents. 11gR2 inaugure donc un partitionnement dynamique du grid : les entreprises pourront constituer des pools de serveurs correspondant à des besoins précis, ainsi qu'un pool 'libre', dont les ressources pourront être allouées dynamiquement par le logiciel de gestion selon les besoins. A noter aussi l'apparition d'une option tarifaire : RAC One Node. Destinée à des bases trop petites pour nécessiter une distribution sur deux noeuds, l'offre permet de payer pour un seul noeud tout en bénéficiant des capacités de RAC : reprise après panne automatique sur un autre serveur de la grappe, ou bascule pour des opérations de maintenance. La version 2 d'Exadata tire parti des technologies Sun pour les systèmes OLTP Une grande partie de la présentation de Mark Townsend a porté sur Exadata, dont la version 2 avait été dévoilée quelques jours auparavant. Sans grande surprise, alors que la première version de cette « Oracle Database Machine » reposait sur du matériel HP, la v2 d'Exadata est conçue sur du matériel Sun (les processeurs restant des Intel Xeon 5500). Et cette fois, Oracle se sent autant en confiance dans le domaine des datawarehouses, qui était le marché de prédilection d'Exadata v1, que dans celui de la consolidation de bases transactionnelles (OLTP) : l'ajout d'une mémoire cache Flash, basée sur la technologie FlashFire de Sun, a apparemment permis de supprimer le goulet d'étranglement pour les entrées/sorties. [[page]]Oracle explique ainsi que la configuration peut aller jusqu'à 64 coeurs, environ 400 Go de RAM, 336 To de stockage par rack, 5 To de mémoire cache en Flash, et 1 million d'entrées/sorties par seconde. Et pour améliorer encore les performances, certaines requêtes sont traitées directement au niveau des systèmes de stockage, ce qui fait d'Exadata, a indiqué Mark Townsend, un système massivement parallèle. Du stockage vertical pour une compression améliorée dans Exadata Pour le décisionnel, Oracle inaugure une technologie de compression bien connue des éditeurs de SGBD verticaux comme Streambase ou Sybase, mais que l'éditeur californien préfère appeler « hybrid columnar compression ». Oracle affirme pouvoir ainsi atteindre des taux de compression d'un facteur 10 pour les données les plus souvent requêtées, et d'un facteur 15 à 50 pour les données en mode archivage. Le tout pour un prix ridicule, à en croire Mark Townsend, qui a comparé l'achat de deux de ces « appliances », pour 2,3 M$, à celui d'une configuration équivalente chez IBM (serveurs Power 595 et unités de stockage DS8300 Turbo), coûtant d'après lui 10,7 M$. Tout le discours de Mark Townsend s'articulait en effet autour des économies que les entreprises sont censées pouvoir réaliser en passant à 11g R2 ou, mieux, en passant directement à Exadata équipé de sa 11g R2 préconfigurée. Le vice-président d'Oracle a ainsi promis qu'on pouvait diviser par 5 ses coûts en matériel en mettant en oeuvre les technologies de grid offertes par RAC et les nouvelles techniques de compression. Objectif : faire migrer la moitié de la base en un an La migration elle-même d'une ancienne base Oracle vers la 11g R2 est censée ne coûter « qu'un quart du coût de la mise à jour de 9i à 10g ». Des possibilités de captures de transactions ont été ajoutées à 11g, qui permettent de jouer de vraies transactions lors des tests de la nouvelle base. Cela allié à des outils d'analyse et d'optimisation devrait grandement aider les clients, estime Mark Townsend. Qui veut croire que « au moins la moitié des 70 à 75% des clients des SGBD Oracle utilisant aujourd'hui la version 10g devrait migrer dans le courant de l'année suivant la disponibilité ». (...)

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