Flux RSS
SGBD
377 documents trouvés, affichage des résultats 141 à 150.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(29/12/2009 13:37:57)
Monty Widenius lance une pétition pour « sauver MySQL »
« Sauvez MySQL ! » C'est un appel au monde entier que lance Monty Widenius. Le père de MySQL a en effet mis en place un site appelant les internautes à signer une pétition, dont une première version sera remise dès le 4 janvier prochain aux autorités de régulation de l'Union européenne. Plusieurs pages, traduites en français, expliquent pourquoi la base Open Source, et partant ses utilisateurs, auraient à souffrir si l'UE autorisait en l'état l'acquisition de Sun par Oracle. Michael 'Monty' Widenius prend d'ailleurs largement le temps de répondre à l'argument numéro un de Larry Ellison, le patron d'Oracle, qui soutient que puisque MySQL est Open Source, il n'y a aucune inquiétude à avoir. Chacun est libre de créer un 'fork' (une version dérivée), reconnaît le développeur et homme d'affaires finlandais, mais il ne pourrait bénéficier du nom (Monty Widenius a d'ailleurs lui-même repris le code de MySQL dans MariaDB) et donc de la notoriété de la marque, et serait condamné à gagner sa vie sur les services, alors que MySQL proposait aussi des outils associés vendus sous licence propriétaire. C'est pourquoi, explique-t-il, personne n'a concurrencé MySQL avec un 'fork', et pourquoi Sun a dépensé un milliard de dollars pour racheter un éditeur Open Source. « MySQL doit être cédé à une tierce partie ou publié sous licence Apache » A l'inverse, dit-il, une licence plus permissive que la GPL, telle qu'une licence Apache, permettrait vraiment à l'écosystème de se maintenir. On peut bien sûr objecter à Monty Widenius qu'il a lui-même choisi la GPL au départ. Mais les circonstances ont changé, dans la mesure où Oracle réalise la majeure partie de ses astronomiques bénéfices avec sa base de données. Quel intérêt aurait-il à promouvoir MySQL, interrogeait Monty Widenius dans un entretien publié le mois dernier sur LeMondeInformatique.fr. La pétition laisse les gens libres de choisir une ou plusieurs options permettant d'assurer un meilleur avenir à MySQL. Trois propositions sont formulées : « MySQL doit être cédé à une partie tierce appropriée qui pourra continuer son développement sous les termes de la GPL », ou « Oracle doit s'engager à permettre une exception de linkage pour les logiciels qui utilisent MySQL avec des librairies clientes (pour tous les langages de programmation), pour les greffons et libmysqld. MySQL en lui même reste sous licence GPL », ou encore « Oracle doit publier toutes les versions précédentes et futures de MySQL (jusqu'en décembre 2012) sous la licence Apache Software License 2.0 ou une licence permissive similaire afin que les développeurs de logiciels et de versions dérivées (forks) puissent avoir une flexibilité concernant leur code ». (...)
(21/12/2009 10:20:09)Microsoft dédaigne Hadoop pour son datawarehouse
Un certain engouement se manifeste autour d'Hadoop, plateforme distribuée constituée de sous-projets Open Source (gérés par l'Apache Software Foundation) qui accélère le traitement de volumes très importants de données. Hadoop inclut un système de fichiers distribués et exploite Google MapReduce, framework de développement conçu pour des calculs parallèles et distribués, à opérer sur des bases dépassant le téraoctet de données. Parmi les chefs de file des SGBD, il apparaît que Microsoft et IBM l'abordent de façon assez différente. Tandis que des éditeurs de technologies décisionnelles comme Sybase et Teradata ont adopté sans ambages Hadoop et Google MapReduce, Microsoft, lui, résiste.
« Nous n'avons jamais inséré de code Hadoop dans un de nos produits, confirme le professeur David DeWitt, de l'Université de Madison (Wisconsin), également membre des équipes techniques de Microsoft. Son manque d'intérêt n'a rien de surprenant. Expert en base de données SQL parallèles, il a co-inventé trois d'entre elles. Au printemps, il a co-signé un article qui comparait les différentes approches de l'analyse de volumes importants de données. Il y avançait que les bases de données SQL dépassaient toujours MapReduce sur la plupart des tâches. Il n'a pas changé d'avis : « De nombreux fournisseurs de base de données déclarent qu'ils exploitent Hadoop parce que ce logiciel a du succès, [...] mais les bases SQL s'en sortent toujours très bien ».
David DeWitt dirige à l'Université de Madison un laboratoire qui travaille avec la R&D de Microsoft autour de la technologie de datawarehouse (connue précédemment sous le nom de Projet Madison) qui sera intégrée à la R2 de SQL Server 2008. Selon lui, cette version de SQL Server disposera, grâce à la technologie héritée de DATAllegro, de fonctions analytiques ressemblant à certaines fonctions de MapReduce/Hadoop. Mais David DeWitt reconnaît néanmoins que sur le traitement des requêtes nécessitant un temps d'exécution important, MapReduce est meilleur que SQL. Cette aptitude pourrait amener Microsoft à essayer d'introduire ces fonctionnalités dans la future version de SQL Server orientée datawarehouse.
IBM explore les cas d'utilisation de Hadoop
IBM, l'un des principaux supporters d'Apache, est évidemment très « branché » Hadoop. Anant Jhingran, directeur technique de la division Information Management d'IBM, le reconnaît volontiers. « Je ne prétends pas qu'il constitue la réponse à tout, mais je pense qu'à terme, chaque entreprise va vouloir y recourir, même si je ne suis pas sûr de la forme que cela prendra ». Les entreprises voudront-elles intégrer Hadoop à leur base de données SQL ou dans une appliance de datawarehouse séparée, ou encore sous la forme d'un service Web s'appuyant sur Hadoop comme le fait le service expérimental M2 d'IBM ?
Pour le déterminer, IBM teste des pilotes avec une dizaine d'entreprises clientes et explore cette voie dans sa R&D, explique Anant Jhingran, sans rien vouloir dire, toutefois, sur l'éventuelle présence de fonctionnalités Hadoop dans la prochaine version de DB2 ou d'Informix. Une chose est sûre, a tout de même précisé le directeur technique : Hadoop est mieux utilisé pour des applications émergentes de type Web Analytics, détection de la fraude, ou analyse des données non structurées et semi-structurées, plutôt que pour des applications sur lesquelles les bases relationnelles ont déjà largement fait leurs preuves. (...)
Le créateur de MySQL appelle à 'sauver' la base Open Source
Monty Widenius a lancé ce week-end un appel à sauver de toute urgence MySQL de l'emprise d'Oracle, ce dernier entendant bien absorber Sun, l'actuel propriétaire de la base de données Open Source. Le Finlandais, créateur de MySQL, enjoint tous ceux qui se sentent concernés par le sujet à écrire à la Commission européenne, dernier recours selon lui pour pérenniser le développement futur de la base de données sous la forme d'un projet Open Source. « J'ai passé les 27 dernières années à créer et faire évoluer MySQL et j'espère encore y travailler de nombreuses années avec mon équipe de développeurs, écrit Michael Widenius sur son blog. [...] Avec votre soutien, il y a de bonnes chances pour que la Commission européenne demande à Oracle de [...] donner d'autres garanties aux utilisateurs. Sans votre soutien, cela risque de ne pas se faire. La Commission européenne est notre dernier espoir vraiment important maintenant que le gouvernement américain a approuvé le rachat [de Sun]. » Le père de MySQL souligne qu'Oracle a contacté des « centaines de gros clients » en leur demandant de faire du lobbying auprès de l'Union européenne pour peser en faveur du rachat de Sun. Oracle a bien promis d'investir davantage dans le développement de la base Open Source, mais pour le développeur finlandais, « cela ne constitue pas une preuve que [...] MySQL conservera sa puissance concurrentielle dans le marché actuel ». Michael Widenius a de son côté lancé une nouvelle branche de la base de données, sous le nom de MariaDB. Les réactions au billet de 'Monty' ne sont pas toutes positives. Certains regrettent par exemple que le développeur encourage une intervention des gouvernements sur le terrain du libre. L'éditeur français d'un ERP Open Source offre de racheter MySQL pour un euro Hier, Oracle a publié dix promesses à l'attention des utilisateurs de MySQL à la suite de discussions menées avec la Commission Européenne pendant le week-end. Dans la foulée, Neelie Kroes, commissaire européenne aux TIC, s'est déclaré optimiste sur l'issue du dossier. Jeudi et vendredi dernier (11 et 12 décembre), la Commission avait auditionné de grands clients d'Oracle. Autre rebondissement du dossier, la société française Nexedi, qui édite l'ERP Open Source ERP5, a adressé hier, lundi 14 décembre, une lettre ouverte à la Commission européenne pour proposer de racheter la base de données Open Source pour un euro symbolique. (...)
(15/12/2009 11:06:48)AppFabric, pierre angulaire de l'intégration logiciels et services pour Microsoft
« Microsoft a plus de clients pour son serveur d'intégration que ses deux principaux concurrents réunis. » Responsable de l'équipe de développement de Biztalk, Balasubramian Sriram a entrepris avec quelques collègues une grande tournée pour porter partout dans le monde la bonne parole de Microsoft en matière d'intégration d'applications. Passées les autocongratulations d'usage (plus de 10 000 clients, dont 9 des 10 plus grands opérateurs américains, 81% des entreprises du Global 100, 23 des 27 gouvernements de l'UE...), l'étape française de ce « Business integration roadshow », tenue au début du mois au siège de la filiale française, a permis de mieux cerner la stratégie de Microsoft, et surtout d'apprécier le témoignage de nombreux clients. Evoqué lors de la dernière PDC (conférence pour les développeurs professionnels) de Los Angeles, AppFabric a tenu la vedette de cette rencontre. Présenté comme un serveur d'applications (nom de code Dublin), il devient le socle d'exécution des applications .Net, aussi bien sur Windows Server que dans le cloud, sur Windows Azure (cf. schéma). Microsoft, qui avait longtemps laissé entendre qu'il n'avait pas besoin d'un serveur d'applications, Windows et la CLR (le runtime de .Net) remplissant le rôle, a fini par virer sa cuti. Une évolution logique, finalement : IBM avait eu en son temps la même réaction au sujet des ESB (Bus de services d'entreprise), avant de finalement sortir le sien. Dans le cas de Microsoft, explique Balasubramian Sriram, il s'agit de faire converger, ou à tout le moins de fédérer les différents outils d'intégration, de communication et de gestion de flux (Biztalk, Windows Communication Foundation et Windows Workflow Foundation). Pour Eric Ortiz, chef de produit Biztalk pour Microsoft France, cela va simplifier le travail des intégrateurs : « Le développement va devenir de la composition de services, il n'y aura plus besoin de développer son propre conteneur. » Au final, le but est de fournir une plateforme invitant les entreprises et les développeurs à adhérer sans effort aux principes des SOA (Architectures orientées services), dans une approche tactique, bottom-up (partant du bas). Une offre intimement liée aux serveurs et aux services SQL et Windows Comme souvent chez Microsoft, le bénéfice d'une offre est conditionné au fait que le reste de la gamme soit utilisé : Visual Studio 2010 pour développer, Windows Azure et SQL Azure pour héberger applications et données dans le cloud, Windows Server et SQL Server pour héberger applications et données sur son serveur et profiter des fonctions de MDM (Master data management, gestion des données de référence), etc. Balasubramian Sriram ne voit pas vraiment de différence avec ce que ses concurrents proposent en la matière : « Nous proposons aussi du MDM ou du CEP [Complex event processing, traitement des événements complexes, NDLR], simplement il faut considérer l'ensemble de notre offre. Les autres éditeurs vous vendront une suite. Nous faisons la même chose, mais en nous appuyant davantage sur les partenaires pour proposer des solutions de bout en bout. » Plusieurs des clients ayant accepté de témoigner ce jour-là ont validé l'intérêt de la démarche. Pour ces organisations de taille moyenne, faire reposer la solution d'intégration sur des produits Microsoft permet de réduire sensiblement le niveau de complexité et le temps d'appropriation des technologies par les équipes. Le tout étant bien sûr de pouvoir intégrer des applications et des technologies hétérogènes. Comme Oracle qui avait fait témoigner la SNCF sur l'utilisation de Fusion Middleware pour connecter mainframes et terminaux Windows, Microsoft a invité à s'exprimer l'Unesco, sur la façon dont l'agence connecte ses bureaux à l'étranger au progiciel SAP du siège, à Paris. Témoignages de l'Unesco, la Fnac, JM Bruneau... [[page]] Obligée de se conformer aux nouveaux standards de comptabilité publique avant la fin de l'année 2009, l'Unesco a choisi de centraliser certainement opérations à Paris, mais sans perturber les habitudes des bureaux locaux, étant donné l'importance de l'historique et du nombre d'utilisateurs (dont beaucoup ne font pas partie de l'organisation). Le projet a ainsi démarré avec le bureau de Brasilia, « le plus représentatif ». Son application Web pour passer des contrats avec des consultants externes et effectuer le suivi des paiements compte en effet quelque 3 000 utilisateurs. « Une réécriture n'était pas envisageable, étant donné le planning serré, et l'impossibilité de faire de la conduite de changement avec 3 000 personnes. Il fallait donc reconduire les processus existants de façon transparente pour les utilisateurs et sans impact sur les temps de réponse. » Avec l'aide de la SSII Sword, la DSI de l'Unesco s'est appuyée sur un Biztalk Adapter Pack pour exposer les données et processus SAP sous forme de services Web. Pour les bureaux disposant déjà d'un frontal Web, comme celui du Brésil, tout transite dorénavant vers Paris. Pour les bureaux n'ayant pas d'informatique propre, le siège propose portail, conçu avec Infopath et Sharepoint, qui utilise de la même façon les services Web exposés par Biztalk. Bien sûr, reconnaît-on à l'Unesco, l'offre d'intégration de SAP, Netweaver, a été étudiée. « Mais Biztalk était plus intéressant du point de vue coût, et offrait des possibilités d'intégration de systèmes plus larges. » Biztalk remplace eGate de Sun SeeBeyond à La Fnac Le témoignage de la Fnac a aussi mis l'accent sur le côté centralisé mais ouvert de Biztalk. Les échanges entre magasins et site Web étaient assurés jusqu'à présent par eGate, l'offre de SeeBeyond reprise par Sun, aujourd'hui plus supportée. L'enseigne a mis en oeuvre un grand nombre de connecteurs, dont la plupart étaient « inclus en standard », vers de l'Oracle, du CICS, etc. Le fait d'éliminer les déploiements sur les systèmes partenaires au profit d'une solution centralisée apporte plusieurs avantages : une architecture plus découplée offrant plus de flexibilité pour faire évoluer les applications, la possibilité d'instaurer des règles centrales de routage des messages, et enfin la capacité de déployer la solution sur une ferme de serveurs virtualisés afin d'assurer évolutivité et montée en charge. Velocity, .Net 4.0 et AppFabric en avant-première chez JM Bruneau Chez JM Bruneau (mobilier et fournitures de bureau en VPC), Biztalk est même au coeur de la refonte du système d'information, suivant les préceptes des SOA. L'entreprise a fait partie du programme d'adoption en amont de Dublin (et de la version 4.0 de .Net, par la même occasion). Elle en a profité pour exposer ses différents systèmes (catalogue, gestion de la relation client, marketing, service après-vente, etc.) sous forme de services, connectés à un bus unique par Communication Foundation. Tous les échanges passent donc par là, et sont orchestrés avec Biztalk et Workflow Foundation. Ayant fait le choix du tout Microsofot, JM Bruneau a même poussé le vice jusqu'à mettre en oeuvre Velocity, la technologie de cache distribué en mémoire de Microsoft, concurrente d'Oracle Coherence ou de memcached. Plusieurs versions sont déjà sorties, mais jusqu'à présent uniquement en CTP (Community technology preview, réservée aux partenaires pour leurs expérimentations). « On le teste depuis plus d'un an, et ça marche très bien », a confié Philippe Lacroix, de la SSII Expertime, qui est intervenue sur le projet. La « vague AppFabric », comme l'appelle Balasubramian Sriram, déferlera en 2010. Peu ou prou en même temps que Visual Studio 2010, .Net 4.0, et les versions R2 de Biztalk Server 2009, SQL Server 2008 et Windows Server 2008. (...)
(14/12/2009 13:40:11)Les promesses d'Oracle sur MySQL conviennent à Bruxelles
L'éditeur californien a formulé dix engagements à l'adresse des clients, développeurs et utilisateurs de MySQL, censés garantir le maintien de la concurrence sur le marché des bases de données s'il rachète Sun. Il promet, notamment, de continuer à publier et améliorer les interfaces de programmation (API) pour intégrer un moteur de stockage à MySQL, ou encore de ne pas demander de publier sous licence GPL les mises en oeuvre des moteurs de stockage s'appuyant sur ces API. Oracle précise qu'il s'engage ainsi pendant cinq ans à partir du rachat effectif de Sun.
Ces garanties semblent répondre aux inquiétudes de Bruxelles. Neelie Kroes, la nouvelle commissaire européenne aux TIC, s'est déclarée aujourd'hui plutôt optimiste sur l'issue de l'enquête antitrust en cours. De façon plutôt inhabituelle dans ce genre de dossier, la Commission européenne a diffusé un communiqué ce lundi 14 décembre indiquant que les nouvelles promesses d'Oracle constituaient un élément important à prendre en considération.
Purement cosmétiques et totalement inefficaces, selon un proche de Monty Widenius
A la fin de la semaine dernière, la Commission européenne a tenu une audience de deux jours au cours de laquelle des clients de l'éditeur californien sont notamment venus plaider sa cause. A la suite de quoi, des membres de la Commission ont poursuivi la discussion avec Oracle pendant le week-end pour établir de quelle façon il était possible d'autoriser l'opération de rachat sans mettre en danger la base Open Source MySQL.
Les engagements livrés par Oracle à l'issue du week-end sont toutefois loin de satisfaire tout le monde. Ainsi Florian Mueller, ancien collaborateur de MySQL et proche de Michael 'Monty' Widenius, père de MySQL, les juge « purement cosmétiques et totalement inefficaces ». Pour lui, ils ne préservent pas le futur de MySQL et n'ont aucun effet sur l'arrêt quasi-instantané de l'innovation autour de MySQL parce qu'aucun utilisateur professionnel, ni éditeur de moteur de stockage, ni fournisseur de technologie dérivée de MySQL ne se sentira rassuré pour le futur, ni incité à investir. Florian Mueller considère en outre que les cinq années d'engagement d'Oracle sont insuffisantes. « Ce n'est pas assez long [...] pour engager des investissements à long terme », estime-t-il.
L'utilisation de MySQL pourrait fléchir avec Oracle, selon le 451 Group
Si Oracle parvient à racheter Sun Microsystems et la base de données Open Source MySQL, l'utilisation de celle-ci pourrait se tasser. C'est ce que laisse entendre un sondage conduit par le cabinet d'étude 451 Group auprès de 347 utilisateurs de logiciels Open Source répartis sur les différentes zones géographiques, secteurs d'activités et tailles d'entreprises. Sur les 82% d'entre eux qui travaillent avec MySQL, seulement 72,3% continueraient à le faire d'ici 2014. 15% de l'échantillon estiment que si Oracle achète Sun, ils seraient moins enclins à recourir à MySQL. Seuls 6,3% se voient davantage susceptibles de le faire sous l'intendance d'Oracle (seulement 5,6% parmi les utilisateurs de MySQL). Cependant, près de 58% des personnes interrogées disent qu'elles continueront, quoi qu'il arrive, à se tourner vers MySQL à chaque fois que son usage sera le plus approprié. Parmi les utilisateurs de la base Open Source ayant répondu au sondage, ils sont 64% à l'affirmer. MariaDB et PostgreSQL devraient y gagner des partisans Oracle a jeté son dévolu sur Sun en avril dernier, mais le processus d'acquisition ne peut toujours pas se faire en raison de l'enquête antitrust menée par les autorités européennes. L'Europe s'inquiète de la destinée de MySQL si le produit passe dans le giron d'Oracle. Certains observateurs, au contraire, jugent que la base Open Source n'est pas en concurrence directe avec celle d'Oracle, ce qui signifie que ce dernier aurait fort peu de raisons de l'étouffer. De surcroît, le code de MySQL devrait poursuivre sa route au travers de nouvelles branches du projet, telle que MariaDB, promu par Monty Widenius, le père de MySQL. Evidemment, la branche MariaDB n'a pas encore d'utilisateurs parmi les personnes interrogées par le 451 Group, mais d'ici 2011, elle pourrait en compter 3,5%, si l'on en croit les réponses fournies. Quant à PostgreSQL, sur l'échantillon sondé, il passerait de 27 % d'utilisateurs à 30,5% en 2011. Le sondage du 451 Group indique aussi que 17,6% des répondants jugent qu'Oracle devrait être autorisé à conserver MySQL. 34% des utilisateurs de MySQL considèrent qu'Oracle devrait constituer une fondation indépendante pour que la base Open Source puisse continuer à se développer. Il est également intéressant de voir que 4% seulement des personnes interrogées estiment qu'Oracle devrait être obligé de vendre MySQL à un autre fournisseur. Une option qui, pourtant, est celle que plébiscitent les opposants les plus vindicatifs à l'imminent transfert de MySQL vers Oracle. (...)
(03/12/2009 17:20:37)Coherence en vedette de l'offre middleware d'Oracle
Oracle a organisé courant novembre à Paris une session de rattrapage pour ceux qui n'auraient pas su apprécier toutes les annonces middleware de cet été. L'éditeur a ainsi pu présenter tranquillement à ses clients et partenaires français le travail réalisé en un an sur l'offre Fusion Middleware 11g R1, suite à l'acquisition de BEA et à l'élaboration de la feuille de route commune. Des présentations de clients ont illustré le discours ; en particulier, il fut ainsi possible de voir un cas d'utilisation concret de l'offre Coherence, autrement dit le « inMemory data grid » (grille de données en mémoire) d'Oracle. Responsable de la stratégie produit au niveau EMEA, Régis Louis a articulé son discours autour de « 5 axes majeurs : le développement, avec Jdeveloper, la SOA, avec SOA Suite, les interfaces utilisateurs, avec Web Center Suite, le déploiement, avec Application Grid et WebLogic Suite, et la gestion des identités, avec Identity Management ». Surtout, Régis Louis a montré les muscles, afin de bien souligner les efforts permis par la puissance d'Oracle : « 1987 projets de développement individuels, 7350 années/homme d'ingénierie, 13 millions d'heures d'assurance qualité et tests, 4500 ingénieurs dans l'équipe middleware soit trois fois plus que pour la base de données, 5420 améliorations axées sur les besoins clients... » Parmi ces améliorations, justement, on peut noter une nouvelle version du framework ADF (Application Development Framework), qu'Oracle utilise lui-même, a souligné Régis Louis, pour développer les Fusion Apps (l'offre progicielle en architecture de services). Un portail pour les mash-up des utilisateurs métier Toujours sur le chapitre de la productivité des développeurs, Régis Louis a rappelé le rôle du Web Center Framework : « Une structure unifiée pour portail, sites Web, RIA [Applications Internet riches], applications mobiles... » Au-delà, dans cette version, il s'agit aussi de donner une certaine latitude aux utilisateurs métier. Ils ont ainsi la possibilité de puiser dans un catalogue de services pour réaliser des mash-up, activer des services communautaires, etc. « sans passer par le département informatique ». Côté SOA, les efforts ont notamment porté sur une intégration transparente de la gestion des événements, tant pour mettre en place des solutions de type CEP (Complex event processing, traitement des événements complexes) que pour des solutions de type BAM (Business activity monitoring, supervision de l'activité métier). La gestion des identités et des autorisations est également vue comme un élément de SOA, puisqu'il s'agit d'un service disponible pour l'ensemble du système d'information. A noter que l'outil de gestion des identités « enregistre toutes les informations liées à la sécurité dans un datawarehouse, y compris en ce qui concerne la base de données, de façon à pouvoir réaliser des audits ». A la DSIV de la SNCF, Coherence fait le lien entre le mainframe et les PDA sous Windows [[page]] A la DSIV de la SNCF, Coherence fait le lien entre le mainframe et les PDA sous Windows Du point de vue du déploiement, la nouveauté la plus spectaculaire est l'ouverture d'Oracle Coherence à des applications C++ et .Net en plus de Java. Issue du rachat de Tangosol, Coherence est une des plateformes de cache distribué les plus abouties du marché, selon Massimo Pezzini, analyste de Gartner, qui l'a évaluée par rapport aux offres notamment de Microsoft et d'IBM. Le rôle d'un cache de ce type est à la fois de garder les données en mémoire vive pour diminuer les temps d'accès, et d'offrir un front unique à une application désirant accéder à ces données, qui peuvent ainsi être réparties sur plusieurs serveurs. Des responsables de la DSI Voyageurs (DSIV) de la SNCF ont illustré cela avec un exemple tiré de leur programme de dématérialisation. Le but de la SNCF étant de permettre aux gens de voyager sans billet imprimé, il est essentiel que les contrôleurs puissent retrouver n'importe quel billet électronique dans le système d'information. Or, sur un mois, la branche Voyages de la SNCF traite quelque 30 000 trains et 9 millions de passagers... Impossible donc de laisser les contrôleurs interroger le mainframe de façon anarchique. La DSIV a alors choisi de déployer une plateforme de cache distribué. Une fois les données en mémoire, d'autres applications deviennent possibles C'est Coherence 3.5 qui a été retenu, a expliqué David Huguet, architecte SI de la DSIV, car il répondait aux différentes attentes : « Réparti, distribué, compatible Java, et indépendant des technologies amont (le mainframe) et aval (les terminaux Windows Mobile). » Les contrôleurs peuvent ainsi synchroniser leurs PDA avec une base SQL Server, elle-même alimentée par le cache de données contenant les informations issues du mainframe. De cette façon, la DSIV estime avoir réduit le nombre d'accès au système central de 500 000 à 50 000 appels. En outre, sachant maintenant que les données sont en mémoire, il devient possible de les exploiter dans d'autres applications. « Par exemple un rappel des informations liées au voyage par SMS la veille du départ », indique David Huguet. Et si on pouvait en profiter pour avertir d'une grève ou d'un retard... (...)
(01/12/2009 12:27:20)IBM rachète Guardium et sa technologie de surveillance des bases de données
IBM vient de racheter Guardium, un éditeur du Massachusetts qui a développé une technologie de surveillance en temps réel de l'activité de bases de données, utilisée pour des applications de détection de fraudes ou d'attaques. La société, dirigée par Ram Metser, emploie 150 personnes et gère 400 clients. Adrian Lane, un analyste du cabinet Securosis, rappelle que cela fait plus d'un an que Guardium et son concurrent Imperva faisaient l'objet de rumeurs d'acquisition. « Guardium est l'une des rares sociétés à avoir conservé une solution de contrôle pour mainframe, ce qui constitue un prérequis pour la base de clients d'IBM », explique-t-il dans un billet posté hier sur son blog. Si l'acquisition de ces fonctionnalités complète de façon intéressante les produits de sécurité d'IBM, l'analyste pense en revanche que leur intégration pourrait ne pas être si facile. Les logiciels acquis supportent un large éventail de bases de données et, selon Arvind Krishna, directeur de la division Information Management, IBM ne prévoit pas de réduire la diversité de cette offre, compte tenu de l'hétérogénéité des environnements informatiques utilisés par ses clients. Adrian Lane, de Securosis, pense que d'autres acquisitions de cet ordre pourraient s'effectuer dans les six mois. Il juge que des acteurs tels que EMC, McAfee, Oracle ou Symantec pourraient s'intéresser aux spécialistes restant sur le marché. (...)
(20/11/2009 15:25:26)Antitrust : Oracle a finalement jusqu'au 27 janvier pour répondre à l'UE
Bruxelles a accordé une semaine de plus à Oracle pour peaufiner ses arguments, dans le cadre de l'examen par la Commission européenne du rachat de Sun par l'éditeur californien. Il y a une dizaine de jours, l'Europe a émis des objections, expliquant que cette fusion créerait une distorsion de concurrence sur le marché des bases de données, du fait que Sun possède MySQL. Oracle avait dans un premier temps balayé cet argument d'un revers de main. Mais alors que l'éditeur avait jusqu'au 19 novembre pour apporter une réponse à même de convaincre l'UE qu'elle se trompe, il a finalement demandé une extension de ce délai. La Commission européenne a donné suite à cette demande, lui accordant jusqu'au 27 janvier. Pour Florian Mueller, ex-conseiller stratégique de MySQL et militant Open Source coopérant avec Michael 'Monty' Widenius (le papa de MySQL) dans le but d'empêcher Oracle de mettre la main sur la base de données Open Source, cela démontre la faiblesse du dossier d'Oracle : « Si les objections de l'Union européenne étaient sans fondement, Oracle n'aurait pas besoin de davantage de temps pour développer ses arguments. » (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |