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(23/09/2009 11:26:16)

Larry Ellison n'a pas l'intention de se séparer de MySQL pour apaiser l'UE

L'Union européenne s'est donnée jusqu'au 19 janvier pour examiner l'acquisition de Sun par Oracle. Un délai qui coûterait chaque mois à Sun quelque 100 M$, à en croire Larry Ellison. Intervenant lundi soir au Churchill Club dans la Silicon Valley, le fondateur d'Oracle a, avec sa fougue coutumière, expliqué les ambitions d'Oracle dans l'informatique : être le digne successeur de « l'IBM de Thomas Watson », une époque glorieuse où le constructeur s'est imposé comme le plus grand fournisseur de matériel et de logiciel de la planète. La fusion de Sun et d'Oracle permettrait d'atteindre cet objectif, estime Larry Ellison, qui a affirmé qu'après avoir battu IBM dans le logiciel, il ne lui restait plus qu'un obstacle pour renouveler cette victoire sur le terrain du matériel. Autrement dit, il n'attend que l'approbation de la Commission européenne. Les autorités antitrust européennes se penchent en effet sur le cas de MySQL, la base de données Open Source que Sun avait acquise pour 1 Md$ début 2008. Oracle n'a, de fait, aucun intérêt à développer plus avant MySQL, qui a connu un succès fulgurant en proposant une alternative à moindre coût aux SGBD classiques. L'inventeur de MySQL a d'ailleurs quitté Sun pour créer une société offrant un clone de la base Open Source. Nouvelle diatribe contre l'appellation 'cloud' Pour Larry Ellison, il n'y a aucune concurrence entre les SGBD Oracle et MySQL. Il s'est dit confiant dans le fait que l'UE viendra à considérer les choses sous le même angle que lui... et que les autorités judiciaires américaines, qui ont approuvé le rachat en août dernier. Larry Ellison a aussi profité de son passage sur scène pour railler une fois de plus l'appellation cloud et tous ceux qui l'utilisent. S'agit-il de vapeur d'eau ? a-t-il demandé. Et d'expliquer doctement que cela se résumait à des ordinateurs, des processeurs, des OS, des bases de données, du réseau... et à une autre façon de les commercialiser. (...)

(16/09/2009 09:59:01)

Teradata 13 optimise stockage et traitement des gros volumes de données

Annoncée fin août, la version 13 de Teradata est disponible en France. La base de données relationnelle, conçue pour bâtir des datawarehouses et déployer des applications analytiques, y optimise tout d'abord le stockage des gros volumes de données en fonction de la fréquence d'accès aux informations. Avec les fonctions Teradata Virtual Storage, les données les plus souvent sollicitées seront automatiquement remontées sur les disques à accès très rapide, alors que les données plus 'froides' seront conservées sur des supports moins coûteux. Ces capacités sont particulièrement attendues « par les entreprises qui doivent, par obligation légale, conserver des historiques de données sur plusieurs mois ou années », rappelle Jean-Marc Bonnet, architecte consultant chez Teradata, pour l'Europe et le Moyen-Orient. C'est le cas des opérateurs de télécommunications, par exemple, qui doivent stocker sur un an le détail des communications de leurs clients, ou encore les acteurs du Web analytique ou le secteur de la finance. Orchestration des priorités de traitement sur une même instance Les fonctions intrinsèques du SGBDR ont été améliorées pour répondre aux exigences requises par les analyses au fil de l'eau, de plus en plus fréquentes chez les clients (pose de systèmes d'alerte, scoring en ligne...). Le traitement des requêtes a été sensiblement optimisé, tout particulièrement pour optimiser les interactions entre le datawarehouse et les outils de gestion de la relation client, utilisés dans les centres d'appels, les agences et autres guichets ouverts à la clientèle. Lorsqu'on effectue de la segmentation pour des campagnes marketing, on peut attendre quelques secondes. « En revanche, lorsqu'un agent dans un centre d'appels interroge le datawarehouse, les temps de réponse doivent se compter en millisecondes, alors même que des centaines de requêtes sont simultanément traitées », souligne Jean-Marc Bonnet. Il indique qu'aux Etats-Unis, certains clients de Teradata gèrent des centres d'appels de 20 000 personnes. Entre les tâches classiques de reporting, d'analyse et de datamining effectuées par les autres départements et les interactions effectuées par le centre d'appels avec le datawarehouse, « le système doit gérer les priorités de traitement sur une même instance de base de données ». La v13 assure cette orchestration. Selon Teradata, certaines charges de travail s'exécutent jusqu'à 20 fois plus vite que sur la version précédente de la base et les données sont transférées jusqu'à deux fois plus vite dans l'entrepôt. Le fournisseur explique que le chargement 'ultra-rapide' des données s'appuie sur des tables spécialisées pour prendre en charge les très gros volumes. Enfin, Teradata 13 accélère le traitement des données géospatiales. Il est possible d'effectuer, en standard, des traitements (une segmentation par exemple) incluant des dimensions géographiques. Un traitement qui nécessitait auparavant des développements spécifiques. « Cette fonction est désormais standardisée et optimisée dans notre environnement massivement parallèle », confirme Jean-Marc Bonnet. Cinq catégories d'offres de datawarehouse [[page]] Cinq catégories d'offres de datawarehouse La version 13 de Teradata sera mise à disposition sur les différentes déclinaisons proposées. « Nous avons essayé de démocratiser notre offre avec quatre types de plateformes », rappelle Jean-Marc Bonnet. Le premier produit, Software-Only Edition, permet de gérer les volumes de données allant jusqu'à 6 To pour adresser les besoins d'analyse limités à un département. Même cible et même capacité pour la Data Mart Appliance destinée à construire un petit datamart (pour un projet marketing, par exemple), ou à être exploitée à des fins de tests et de développement. En revanche, l'Extreme Data Appliance vise les volumes extrêmes (50 Po) pour des fonctions d'analyse très particulières. Cette offre peut s'adresser, par exemple, aux acteurs de l'analyse d'audience sur Internet. Elle présente l'intérêt d'un coût de stockage réduit au téraoctet. Quant à la Data Warehouse Appliance 2550, elle se présente comme un datamart départemental gérant jusqu'à 140 To de données et qui vient concurrencer des offres packagées comme celle de Netezza. Enfin, l'Active Enterprise Datawarehouse, l'offre phare de Teradata, est conçue pour construire des datawarehouses d'entreprise. Elle couvre à la fois l'analyse stratégique et opérationnelle et gère jusqu'à 10 Po de données. Teradata compte 900 clients dans le monde dont plusieurs dizaines en France. (...)

(07/09/2009 16:52:52)

Réduction des coûts au programme de la R2 d'Oracle 11g

Oracle 11g R2, deuxième version majeure de la base de données du Californien, est désormais disponible sur OTN (Oracle Technology Network). Cette mouture arrive plus de deux ans après la première sortie de 11g en juillet 2007. L'éditeur rappelle que, durant tout ce temps, la nouvelle version a été mise au point par quelque 1 500 développeurs et a fait l'objet de près de 15 millions d'heures de test. Pour commencer, Oracle a fait évoluer l'option RAC (Real Application Clusters) du SGBD qui permet d'exécuter les applications sur des clusters, et surtout d'augmenter dynamiquement l'infrastructure disponible en fonction des besoins. Le système de réservation de ressources fonctionne à la manière du grid computing. Oracle annonce une amélioration de 40% des performances de RAC dans la version 2 de 11g. Enfin, parmi les nouveautés de la R2, on trouve aussi la déclinaison RAC One Node qui permet aux entreprises de bénéficier, pour des bases peu critiques, des fonctions de haute disponibilité de RAC sur un petit nombre de serveurs (voire sur un seul). Des coûts de stockage réduits 10 à 12 fois Désormais, la base Oracle dispose aussi d'une technologie permettant un stockage différencié suivant l'importance des données et de la fréquence d'accès à celles-ci. Les informations que l'entreprise va le plus souvent chercher sont enregistrées sur des supports rapides, alors que les données d'archive vont sur des disques plus lents et moins chers. Selon Andrew Mendelsohn, senior VP Oracle Database Server, cela permettrait de « réduire entre 10 et 12 fois le coût du stockage associé à la base de données ». A noter qu'Oracle 11g R2 a aussi optimisé la compression de données déjà présente dans la R1 pour réduire de 2 à 4 fois la taille initiale de la base. Pour répondre au besoin exprimé par de nombreux clients, l'environnement d'administration automatique du stockage (Automatic Storage Management, ASM) a été étendu aux fichiers gérés par le système de gestion des fichiers clusterisé de l'OS. Jusque-là, ASM était réservé aux seules informations stockées dans la base de données Oracle. Toujours pour optimiser les ressources et réduire les coûts, le trio ASM, RAC et Active Data Guard (qui décharge les bases de production, en cas de surplus d'activité, vers des bases de secours) équilibrera à la fois la charge de travail de production et la fonction de tolérance aux pannes entre les ressources serveurs et de stockage. Objectif : faire en sorte qu'un minimum d'éléments de l'infrastructure restent inactifs. A l'occasion de cette annonce, Andrew Mendelsohn a également rappelé que pour certains clusters, équipés d'un To de mémoire vive par exemple, dans lesquels une base complète peut être chargée, il sera possible de gérer les requêtes directement en mémoire (in memory parallel query). (...)

(03/09/2009 15:35:28)

Oracle-Sun : L'Europe ne rend pas d'avis et prolonge ses investigations sur MySQL

Oracle va devoir attendre encore plusieurs semaines avant de savoir s'il est autorisé à acheter Sun (pour un montant de 7,4 Md$). La Commission Européenne, qui devait donner un avis sur le sujet ce mois-ci, après un mois d'enquête préliminaire, a finalement décidé, aujourd'hui, jeudi 3 septembre, de prolonger son investigation. Dans un communiqué, elle explique qu'elle a constaté que «l'opération envisagée soulève des doutes sérieux quant à sa compatibilité avec le marché unique, en raison de problèmes de concurrence sur le marché des bases de données.» La commission cherche à savoir si « l'opération de concentration entrave ou non de manière significative le jeu d'une concurrence effective dans l'Espace économique européen (EEE) ou une partie substantielle de celui-ci. » Ni réduction du choix des consommateurs, ni hausse des prix Les inquiétudes de l'Europe concernent l'absorption par le leader mondial des bases de données, de MySQL, le SGBD libre racheté par Sun en janvier 2008. « La Commission se doit tout particulièrement de veiller à ce que ce rachat ne réduise pas le choix des consommateurs ou n'entraîne pas de hausses de prix, insiste Neelie Kroes, membre de la Commission, responsable de la concurrence, citée dans le communiqué officiel. Les bases de données sont une composante essentielle des systèmes informatiques des entreprises. Dans le contexte économique actuel, toutes les entreprises recherchent des solutions informatiques offrant un bon rapport qualité-prix et les systèmes reposant sur des logiciels ouverts apparaissent de plus en plus comme une alternative viable aux solutions «propriétaires». La Commission rappelle par ailleurs que le marché des bases de données est déjà particulièrement concentré puisqu'Oracle, IBM et Microsoft contrôlent près de 85% des parts de marché en valeur. Qui plus est, Oracle est le maître incontesté des bases propriétaires et pourrait mettre la main sur MySQL qui domine celui des SGBD libres. L'enquête préliminaire de la Commission a révélé que les deux logiciels sont en concurrence directe sur de nombreux segments de marché et que, de l'avis général, MySQL devrait exercer une pression concurrentielle plus forte à mesure qu'il s'améliore. Pour la Commission, par ailleurs, « le fait que MySQL soit une base de données ouverte pourrait ne pas éliminer totalement les risques d'effets anticoncurrentiels. » Elle compte donc en particulier vérifier l'opportunité, pour Oracle, de continuer à développer MySQL en tant que base de données ouverte. Avant de rendre un avis, les Etats-Unis avaient eux-aussi réclamé un délai, mais à cause d'interrogations autour de la propriété de Java. Ils ont finalement approuvé le rachat le 21août. La Commission Européenne dispose désormais d'un délai de 90 jours ouvrables pour prendre sa décision. Oracle pourrait donc devoir attendre jusqu'au 19 janvier 2010 pour savoir sur quel pied danser. (...)

(21/08/2009 15:49:57)

Oracle lèvera le voile sur la version 2 de 11g en septembre

Oracle était jusqu'à présent resté plutôt discret sur la prochaine version de sa base de données, 11g Release 2. Son président Charles Phillips a simplement évoqué en mars dernier des améliorations du côté de sa technologie RAC (Real application clusters) qui permet de déployer une base de données unique sur un cluster. Il a aussi annoncé que la version 2 de 11g arriverait au deuxième semestre. L'éditeur californien devrait en dire davantage sous peu. Il a en effet programmé une session sur 11g R2 pour le 29 septembre prochain, à Bedford (Massachussetts), une semaine avant l'ouverture de sa grande conférence utilisateur annuelle Oracle Open World de San Francisco, qui se tient cette année du 11 au 15 octobre. Les utilisateurs de 10g pourraient être tentés par la 11g R2 La 11g R2 est entre les mains des bêta testeurs depuis quelques temps, mais en toute discrétion. Il semblerait qu'un certain nombre d'entre eux jugent cette version plus stable que la 11g lancée en juillet 2007, ce qui pourrait conduire les utilisateurs restés à la 10g à envisager cette fois une migration. C'est ce que laisse entendre Ian Abramson, président de l'IOUG (Independent Oracle users group), qui a participé au programme de bêta-test. Sur son blog, il rappelle la plaisanterie classique qui distingue l'administrateur de base de données (DBA) junior du DBA senior. Le plus jeune se précipite sur la première version du logiciel dès qu'elle arrive pour la mettre en production. Le second jette le CD à la corbeille et attend la version 2. En se basant sur ce qu'il a vu avec 11g R2, Ian Abramson pense qu'effectivement, le moment est peut-être venu d'envisager une adoption. (...)

(14/08/2009 11:40:26)

Premier pas de la bêta de la R2 de SQL Server 2008

Les premiers développeurs viennent de la recevoir, les autres bientôt. La R2 du SGBD SQL Server 2008, connu sous le nom de code "Kilimanjaro", avance pas à pas vers sa sortie, prévue au premier semestre de l'an prochain. Elle devrait être synchronisée avec celle d'Office 10, suite bureautique avec laquelle elle aura des liens techniques. Une de ses principales fonctions sera Report Builder 3.0, un module de décisionnel nettement amélioré. Il comportera en particulier la possibilité d'une géolocalisation des données. Report Builder 3.0 et une intégration plus poussée avec Office confirment que Microsoft prépare une offensive sur le thème de la démocratisation du décisionnel. Au niveau de l'administration, le déploiement multi-serveur sera facilité. Deux autres technologies devraient être intégrées d'ici au lancement de cette R2. Le "Project Gemini", qui permettra d'utiliser Excel pour analyser des données, et Madison, outil d'entrepôt de données, fruit du rachat de DATAllegro l'an dernier. (...)

(20/07/2009 15:11:57)

Hausses de 43% pour les packs d'optimisation Oracle

Les prix de la base de données Oracle connaissent une remarquable stabilité... depuis l'augmentation de juin dernier. En revanche, vouloir optimiser l'installation, la configuration et la maintenance va finir par revenir cher. L'éditeur a augmenté de près de 43% les tarifs de trois de ses principaux outils d'administration, le Diagnostics Pack, le Tuning Pack et le Configuration Management Pack, dont la licence passe de 2 511 euros par processeur à 3 588 euros. De fait, les éditeurs de SGBD commerciaux s'attachent aujourd'hui à montrer une valeur d'acquisition attractive, l'Open Source et la crise étant passés par là. Néanmoins, les plus grandes entreprises ont les moyens de payer, estiment les éditeurs, qui tentent ainsi de se rattraper avec des options d'administration indispensables pour de tels clients. Est-ce dû au succès de Google Maps et autres Microsoft Virtual Earth démultipliant le nombre d'applications liées à la géolocalisation, on note aussi, parmi les options, le record établi par le module Spatial, indispensable pour gérer au mieux les données géographiques dans Oracle : 52% de hausse, à 12 556 euros ! Les prix des autres SGBD Oracle (Berkeley DB, TimesTen et Rdb) restent stables. Hors bases de données, la comparaison de la liste de prix de ce mois avec celle de mai dernier montre aussi que certains outils connaissent une hausse moins importante, comme le Management Pack pour les SOA, qui augmente d'un peu plus de 30%. (...)

(29/06/2009 14:28:51)

Oracle / Sun : La justice américaine prolonge l'étude du dossier

Le département américain de la justice (DoJ) a besoin de davantage de temps pour examiner le projet d'acquisition de Sun par Oracle (pour un montant de 7,4 Md$) annoncé fin avril. Il a donc repoussé la date de remise de son accord, initialement prévue le 26 juin à l'issue d'une période d'examen de 30 jours. Oracle a indiqué qu'il était avec le DoJ « quasiment en mesure de résoudre tous les problèmes inhérents à cette opération », mais qu'une question concernant les licences Java restaient en suspens. « [Ce point] n'ira jamais dans le sens du rachat. Mais je m'attends à ce que l'enquête prenne rapidement fin et qu'elle ne retarde pas la clôture de la transaction, prévue pour cet été », a déclaré l'avocat d'Oracle, Dan Wall, du cabinet Latham & Watkins. A l'occasion de l'annonce du rachat, Larry Ellison, PDG d'Oracle, avait affirmé que Java représentait « le produit le plus important jamais acquis par la société. » Il a ajouté que le middleware basé sur Java, mis en exergue par l'acquisition de BEA (racheté en janvier 2008 par Oracle) puis celle de Sun, devrait devenir une activité aussi important que celle de son emblématique SGBD. Les actionnaires des deux sociétés doivent se prononcer à la mi-juillet sur la fusion. Certains d'entre eux du côté Sun ont déjà manifesté leur désaccord en déposant trois plaintes auprès de la SEC (Securities and exchange commission), l'organisme chargé de surveiller la bourse américaine. Selon ce groupe, la proposition d'Oracle est « injuste et insuffisante ». Ils affirment également que Sun a bafoué l'US Foreign Corrupt Practice Act, une loi qui contrôle les pratiques de corruptions à l'étranger. (...)

(25/06/2009 15:58:59)

Annuels : Oracle résiste mieux à la crise que prévu grâce à la maintenance

Wall Street a apprécié les résultats du dernier trimestre d'Oracle. L'éditeur, aussi talentueux dans la vente de ses produits que dans sa communication financière, a annoncé un CA en baisse de 5% à 6,86 Md$, assorti d'un résultat net en recul de 4% à 1,9 Md$. Deux chiffres supérieurs aux prévisions des boursiers qui se régalent toujours des 51% de marge opérationnelle du groupe. De plus, sans les effets de change, Oracle aurait vu son net progresser de 9%. Sur l'année, le CA progresse de 3,7%, à 23,25 Md$ et le net de 1%, à 5,6 Md$. Oracle résiste donc plutôt bien à la crise, en grande partie grâce aux revenus récurrents que lui rapporte la maintenance de sa base installée : 3 Md$, +8% (44% du CA) sur son dernier trimestre. En revanche, dans le même temps, il enregistre une baisse de 13% de ses ventes de nouvelles licences à 2,7 Md$ (44% du CA). Ses dirigeants se focalisent sur la meilleure façon de réussir l'intégration de Sun, dont le modèle économique est nettement moins rentable que celui d'Oracle. Ce dernier est spécialiste des absorptions - depuis 2005, il a dépensé 30 Md$ pour acquérir 55 autres éditeurs. Celle de Sun est un nouveau défi que Larry Ellison relève déjà avec sa fougue habituelle. Il a ainsi consacré la moitié de son temps de parole à faire l'apologie de la "Database Machine". Ce système tout-en-un, lancé fin 2008, se compose de logiciels Oracle, de serveurs HP et du système de stockage Exadata. Le message est clair : cette Database Machine indique le sens dans lequel Oracle travaille à l'intégration de Sun. Si l'on s'intéresse aux lignes de produits, le quatrième trimestre a été marqué par une baisse des ventes de licences SGBD et middleware de 10%, à 1,9 Md$, alors que celles pour les applications ont enregistré une chute de 19%, à 805 M$. Le groupe revendique 32 000 clients. Au cours du quatrième trimestre, le CA réalisé en Europe a baissé plus nettement (-10%) que le CA global. Contrairement aux Etats-Unis, où les ventes de SGBD et de middleware ne baissent que de 9% et les ventes d'applications de 25%, ce sont les ventes de SGBD et de middleware qui baissent plus en Europe (-14%) que celles d'applications (-11%). (...)

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