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Smartphones

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(07/03/2011 14:01:40)
Avec le ray tracing, Intel place le jeu sur mobile dans le cloud
Le fondeur est en train de mettre au point des puces et de réécrire des jeux pour la technologie du ray tracing. Celle-ci pourrait faire entrer le gaming dans le cloud, comme l'a indiqué Intel. Dans un futur proche, dès que ces nouvelles puces seront prêtes, les utilisateurs d'appareils mobiles pourront jouer à des jeux complexes en 3D, hébergés dans un cloud. Certes, il faudra une capacité élevée de calcul pour profiter du ray tracing en temps réel. Celle-ci sera fournie par des clusters de serveurs puissants, équipés de plusieurs processeurs, et par des unités de traitement vectoriel capables d'effectuer des tâches en parallèle, afin de délivrer des images précises aux tablettes et aux smartphones.
Pour l'instant, les appareils mobiles sont utilisés de manière occasionnelle pour les jeux, mais le hardware, de plus en plus sophistiqué, de ces appareils, est capable de traiter des graphiques en haute résolution. Par exemple, les capacités graphiques de l'iPad 2 d'Apple, annoncé la semaine dernière, ont été très améliorées comparativement à la version précédente. Désormais, l'Optimus 2X de LG est capable de lire de la vidéo en 1080p. De même, lors du dernier Mobile World Congress, certains ont déjà pu voir tourner un jeu Xbox 360 sur une tablette intégrant la future puce mobile de Nvidia, Kal-El. Daniel Pohl, un chercheur d'Intel, a indiqué dans un post que le fondeur avait réécrit Wolfenstein, l'un des premiers jeux de tir subjectif, pour la technologie ray-tracing, et précisé qu'il était très réaliste. « Dans une cour, Il y a une voiture rouge dont la peinture est très brillante, avec un effet de miroir sur la carrosserie. Avec le ray-tracing, il est possible d'obtenir un très bon rendu de cette scène, » a déclaré Daniel Pohl. « Avec le ray tracing les joueurs pourront par exemple voir les reflets sur la carrosserie de la voiture et repérer d'éventuels tireurs, » a ajouté le chercheur. Le ray tracing ajoutera également plus de détails visuels, les ombres notamment, de manière à renforcer les effets 3D dans un jeu.
Une importante capacité de calcul
Les écrans actuels sont capables d'afficher en millions de pixels, et chaque pixel reçoit un rayon lumineux pour être éclairé. « C'est un défi en terme de puissance de calcul nécessaire, » a déclaré John Owens, professeur agrégé en génie électrique et informatique à l'Université Davis de Californie. Il faut projeter des milliards de rayons en continu sur les objets afin de restituer avec précision les actions et l'univers changeant à l'intérieur d'un jeu. La modélisation est encore plus complexe s'il y a beaucoup d'objets en mouvement et une grande diversité de scènes dans le jeu. « La raison pour laquelle les cartes graphiques classiques ou la plupart des jeux ne sont pas conçus pour le ray tracing, c'est parce que cela demande des capacités de calcul très difficiles à fournir, » a déclaré le professeur.
Intel tente de relever ce défi avec sa puce serveur expérimentale, du nom de Knights Ferry, basée sur la nouvelle architecture MIC (many integrated core) d'Intel. Le processeur, annoncé en mai 2010 lors de l'International Supercomputing Conference, a été conçu pour le calcul graphique intensif et l'informatique haute performance. Knights Ferry comporte 32 coeurs x86, dotés chacun d'une unité de traitement vectoriel de 512-bit. Les core tournent à une vitesse d'horloge de 1,2 GHz, et la puce prend en charge OpenCL et DirectX de Microsoft, deux frameworks incluant des outils de programmation parallèle. Knights Ferry intègre également des caractéristiques de la puce Larrabee, qui devait être le premier processeur graphique d'Intel, et abandonné par le fondeur. En 2009, Intel avait même fait la démonstration des capacités ray tracing de cette puce lors de l'Intel Developer Forum dans un jeu intitulé Enemy Territory: Quake Wars, mais le public n'avait pas été convaincu par les performances.
Intel a annoncé que le premier processeur basé sur l'architecture MIC, sera la puce Knights Corner, laquelle comprendra plus de 50 coeurs. Selon les déclarations faites par un responsable d'Intel sur un blog en février, cette première puce, qui apportera le ray tracing aux jeux sur mobiles, devrait être lancée au cours du premier semestre 2012.
Pékin veut suivre ses habitants en traçant leurs mobiles
L'annonce de ce projet de tracking mobile en Chine a été faite cette semaine via un article publié sur un site web du gouvernement (http://www.gov.cn/gzdt/2011-03/02/content_1814543.htm). Le système fonctionnerait en traçant les déplacements des 17 millions de résidents de la ville actuellement abonnés auprès de l'opérateur de télécommunications China Mobile. Dès que ces utilisateurs mettront en marche leur téléphone, le système pourra connaître leur localisation et savoir dans quelle direction ils se dirigent. Le projet vise à résoudre les problèmes liés à l'augmentation croissante du trafic: il y a parfois d'énormes perturbations sur les routes, certaines ayant pu durer jusqu'à neuf jours.Sauf que la Chine n'a pas très bonne réputation sur la manière dont elle utilise la technologie pour écraser la dissidence. Le gouvernement a ainsi piraté les comptes emails de militants des droits de l'homme et lancé des cyber-attaques contre des sites Internet appelant à des manifestations de protestation.
Le nouveau système voudrait utiliser les téléphones mobiles pour réguler le trafic dans différents secteurs de la ville, et voir en même temps comment les habitants de Pékin utilisent les transports, métro et autobus. Le communiqué ne donne pas de détails sur la manière dont le système fonctionnera, et indique seulement qu'il a reçu l'approbation des experts techniques quant à sa faisabilité. Selon cet article, les utilisateurs seront en mesure de s'inscrire et de recevoir des informations du système. Mais il est difficile de savoir si les résidents de Pékin auront la possibilité de se désabonner du tracking pour protéger leur vie privée. La commission Science et Technologie de Pékin, à l'origine du projet, n'a pu être jointe pour avis par notre correspondant sur place, Michael Kan d'IDG News Service. Même si le gouvernement chinois entend bien utiliser ces données pour mieux gérer la circulation, « à chaque fois que ce type d'information est collecté, le risque potentiel que ces données soient détournées de leur usage existe, » a déclaré Mark Natkin, directeur général de Marbridge Consulting, une entreprise de conseil basée à Pékin.
Une volonté de mieux surveiller la téléphonie mobile
Ce n'est pas la première fois que la Chine envisage de recueillir des données sur les utilisateurs à partir de leur téléphone mobile. L'année dernière, le gouvernement a déjà exigé des abonnés qu'ils utilisent leur véritable identité pour se connecter à leurs comptes de téléphonie mobile. La Chine compte plus de 850 millions d'utilisateurs de téléphone mobile, et un grand nombre d'entre eux utilisent une identité différente de celle figurant sur leurs documents officiels. Selon les experts, ces mesures pourraient faire partie d'une opération menée par le gouvernement chinois pour réduire l'anonymat dans la population. « Ce système pour suivre les déplacements de la population à Pékin pourrait aussi permettre de surveiller certaines personnes, » a ajouté Mark Natkin. « Les lois américaines et européennes pourraient considérer que ce projet constitue une violation de la vie privée, mais pas nécessairement ici, en Chine, » a-t-il ajouté.
Tout le monde ne voit pas ce système de tracking d'un mauvais oeil. « Il semble que le projet va observer ce qui se passe à une grande échelle. La quantité des données récoltées sera tellement importante, que je ne pense pas qu'il puisse y avoir une incidence sur la vie privée des personnes, » a déclaré Zhao Wei, patron de l'entreprise de sécurité chinoise Knownsec. « Je crois par contre que le système sera efficace pour résoudre certains problèmes de circulation, » conclut-il.
(...)(04/03/2011 11:09:09)L'iPhone 5 intégrerait une puce double coeur A5
Selon les analystes, l'adoption d'une puce A5 double coeur dans l'iPhone 5 permettrait d'améliorer grandement les performances graphiques et les performances des applications, tout en préservant la vie de la batterie. Toujours d'après les analystes, le processeur A5, annoncé par Apple en même temps que le lancement de l'iPad 2, contribuerait non seulement à améliorer la qualité du système de vidéoconférence FaceTime, mais aussi les capacités de jeux de l'iPhone, ce qui pourrait même lui permettre de rivaliser avec les jeux des consoles portables. « Avec cette puce, le smartphone d'Apple pourrait faire tourner des applications nécessitant une puissance de calcul importante, en photo et en vidéo notamment, » a déclaré Nathan Brookwood, analyste principal chez Insight 64. « Ces applications demandent plus de puissance que celle fournie par des processeurs mono coeur. »
La puce A5, conçue par Apple sur la base d'une architecture ARM, possède deux coeurs cadencés à 1 GHz, contre un seul à 1Ghz pour le processeur A4, utilisé dans la première version de l'iPad et dans l'iPhone 4 actuel. Selon Apple, comparée à l'A4, la puce A5 permet de doubler la performance du processeur et de multiplier par 9 la puissance de calcul graphique. Pour l'instant, l'entreprise n'a annoncé aucune prochaine version pour l'iPhone, ni communiqué sur ses éventuelles spécifications, mais, depuis la sortie du premier iPhone en 2007, Apple a mis, tous les ans, en milieu d'année, un nouveau modèle de smartphone sur le marché. L'A5 pourrait accélérer « de manière importante toutes les opérations réalisées tous les jours par les possesseurs d'iPhone, comme naviguer sur Internet, envoyer des emails et gérer le multitâche, » a déclaré Bob Mansfield, vice-président hardware chez Apple, dans une vidéo publiée sur le site web de l'entreprise.
Des smartphones déjà équipés de puce ARM double coeur
Selon Jack Gold, analyste principal chez J. Gold Associates, l'amélioration des performances graphiques pour renforcer les capacités vidéo de ses appareils, fait partie des objectifs d'Apple. « Pour faire tourner de grosses applications multimédias qui demandent de la puissance, c'est important, » dit-il. S'il sort, l'iPhone intégrant la puce A5, ne sera pas le premier smartphone dual-core. L'Atrix 4G de Motorola repose déjà sur un processeur dual-core ARM, tout en afficher une autonomie de conversation pouvant aller jusqu'à neuf heures. L'Optimus 2X de LG, disponible en pré-commande et attendu courant mars, intègre également une puce double coeur ARM. Selon Nathan Brookwood, l'A5 d'Apple pourrait également contribuer à combler le fossé existant entre les tablettes tactiles et les MacBook. Comme c'est le cas de l'Atrix de Motorola, le prochain iPhone pourrait être connecté à un dock avec écran et clavier, et être utilisé comme ordinateur portable.
Selon les analystes, l'A5 pourrait aussi se retrouver dans l'Apple TV. Apple ne détient pas une grande part du marché de la VOD, mais une puce comme l'A5 pourrait faire la différence, surtout si elle supporte la vidéo Full HD. L'actuel Apple TV, qui utilise la puce A4, peut seulement lire les vidéos en 720p. Selon le cabinet d'études iSuppli IHS, Apple a vendu près de 50 millions d'unités intégrant son processeur A4 en 2010 que l'on retrouve dans l'iPad, l'iPhone et l'Apple TV actuels. Selon les analystes, la puce A5 pourrait être basée sur l'architecture de la puce Cortex-A9 d'ARM, déjà utilisée dans la puce Tegra 2 de Nvidia. Pour Apple, la prochaine étape serait de faire une version quad-core, qui apporterait encore plus de puissance de traitement.
Pendant le dernier Mobile World Congress de Barcelone, Nvidia a annoncé une puce quad-core - nom de code Kal-El - qui, selon elle, est deux fois plus rapide pour naviguer sur Internet que la puce dual-core Tegra 2 utilisée dans la tablette Xoom de Motorola. Lors du même salon, Qualcomm a également annoncé une puce quad-core Snapdragon destinée aux appareils mobiles.
(...)(03/03/2011 14:49:10)Qualcomm se prépare pour le futur Windows de Microsoft
Rob Chandhok, président de Qualcomm Internet Services a déclaré « préparer notamment des outils et un logiciel à l'attention des développeurs Windows afin de les inciter à travailler sur les fonctionnalités avancées de la famille de processeurs Snapdragon. » Ces dernières équipent déjà des smartphones, des tablettes tactiles et d'autres appareils mobiles. De son côté, Hewlett-Packard a récemment choisi le processeur Snapdragon APQ8060 dual-core, basé sur une architecture ARM, pour sa future tablette TouchPad.
En janvier, Microsoft avait annoncé que la nouvelle version de Windows pourrait tourner avec des processeurs ARM et avait rendu public son partenariat avec Qualcomm. Pour l'instant la firme de Redmond n'a pas encore annoncé de date de sortie pour son futur système, mais Rob Chandhok pense que celui-ci offrira de nombreuses fonctionnalités reposant sur la technologie des navigateurs Internet et des services web, « comme c'est le cas de beaucoup d'appareils mobiles aujourd'hui. ». Qualcomm mobilise donc beaucoup de ressources pour faire en sorte que des technologies comme HTML 5 - la prochaine version de l'HyperText Markup Language pour l'Internet - puissent s'exécuter de façon transparente sur des appareils utilisant ses puces. « Les tablettes qui intègreront le prochain OS de Microsoft sont une excellente opportunité pour nous, » a déclaré le dirigeant.
Capitaliser sur son expérience logicielle
Les puces proposées supporteront également d'autres systèmes d'exploitation, comme Android de Google, et l'entreprise s'emploie à développer des applications basées sur des standards indépendants du système d'exploitation. Par exemple, lors du dernier Mobile World Congress, le fondeur a montré des appareils exécutant Alljoyn, un logiciel qui permet la communication peer-to-peer entre périphériques sur le réseau WiFi ou via Bluetooth, sans avoir besoin de recourir à un serveur intermédiaire. « Alljoyn pourrait fonctionner sur des machines exécutant Android ou Windows, et assurer plus facilement la communication entre les appareils, » a déclaré Rob Chandhok.
Surtout connu pour ses puces et ses produits WiFi, Qualcomm a aussi un passé dans le développement de logiciels. C'est elle qui a créé le client de messagerie Eudora, très populaire entre 1990 et 2006, et cédé depuis à la communauté Open Source. Qualcomm a également joué un rôle en favorisant la croissance de l'écosystème logiciel du processeur ARM, de même qu'elle a fourni les outils de développement logiciels pour le processeur graphique ARM - nom de code Adreno - utilisé dans ses puces Snapdragon.
La prochaine version de Windows, également destinée aux PC, pourrait ouvrir la porte de ce marché au fondeur. Mais Rob Chandhok a précisé que son entreprise « maintiendrait le cap sur la mobilité, et n'avait pas l'intention d'entrer dans le marché du PC. » Nvidia, concurrent de Qualcomm, met actuellement au point une puce pour PC, serveurs et supercalculateurs - nom de code Project Denver - qui pourra également exécuter la prochaine version de Windows.
Apple dévoile quelques points d'iOS 4.3
Délégué sur place pour dévoiler quelques nouveautés du système d'exploitation mobile qui tourne sous iPod Touch, iPhone, et iPad, Scott Forstall, vice-président senior d'iOS, a présenté en premier lieu les améliorations apportées à la version de Safari. Le navigateur mobile d'Apple intègre désormais le moteur JavaScript Nitro de Mac OS X, si bien que iOS exécute le code JavaScript jusqu'à deux fois plus vite que précédemment.
Par ailleurs, en ce qui concerne le partage à domicile de médias via iTunes et AirPlay, les possesseurs d'iPad et d'iPhone pourront désormais diffuser la musique, les films et les émissions de télévision de leur bibliothèque iTunes conservée sur leur ordinateur, directement vers leur appareil mobile, via une connexion WiFi locale. De plus, iOS 4,3 élargit le support de Airplay en permettant à des applications tierces et à des sites web de profiter des capacités de streaming audio et vidéo de l'application. Scott Forstall a également signalé plusieurs améliorations spécifiques propres à l'appareil, comme des changements relatifs à l'interrupteur situé sur le côté de l'iPad et l'ajout de la fonction hot spot personnel, qui permet de créer un point d'accès WiFi pour partager la connexion 3G du téléphone. Tous les iPhone à la norme GSM (y compris ceux vendus par AT & T) bénéficieront de cette fonction apparue pour la première fois dans l'iPhone de Verizon. Par ailleurs, comme on avait déjà pu le voir dans la version développeur build 4.3 d'iOS, les utilisateurs d'iPad pourront désormais programmer l'interrupteur soit pour mettre l'appareil en veille, soit pour verrouiller l'orientation de l'écran.
En dehors de ces mises à jour système, l'iPad 2 enrichit son répertoire de plusieurs applications. On voit ainsi apparaître Photo Booth, un genre de logiciel de photomaton déjà existant sous Mac OS X, avec des effets vidéo, plus d'autres effets applicables en utilisant l'écran tactile. Enfin, FaceTime, qui apporte la vidéoconférence plein écran à l'iPad. Le logiciel peut-être utilisé pour faire communiquer entre eux n'importe quel iPhone 4, iPod Touch de quatrième génération, iPad 2, et tout ordinateur Mac disposant de FaceTime.
La mise à jour 4.3 d'iOS pour iPad, iPhone GSM, et iPod Touch de troisième et quatrième génération sera téléchargeable gratuitement depuis iTunes à partir du 11 mars.
Des applications Android infectées par des malwares
L'ensemble de ces applications provient de trois éditeurs douteux, qui sous un aspect commercial classique contiennent un code appelé « DroidDream ». Celui-ci est capable d'exporter des données contenues dans le terminal, selon un article du blog de Lookout Mobile Security . La firme fournit une liste des applications concernées, dont beaucoup sont relatives à des contenus pour adultes, « Ringtones Super Sexy » et « Screaming Sexy Japanese Girls ». Certaines de ces applications semblent identiques à ceux d'origine, mais le nom des éditeurs est différent « Kingmall2010», «we20090202 » et « Myournet ». « Je viens par hasard de tomber sur une application, où le nom de l'éditeur n'est pas celui qui est sensé être » écrit un certain Lompolo sur le site Reddit à l'origine des interrogations de Lookout.
Lompolo écrit que deux des applications analysées contenaient une faille appelée « rageagainstthecage ». Une chaîne de caractère présente même la signature « CVE-2010-EASY Android local root exploit (C) 2010 by 743C ». A l'aide de cette brèche, les smartphones sont infectés par DroidDream, malware qui transmet des informations comme le code IMEI (référence du téléphone) ainsi que l'IMSI (numéro international de l'abonné). Ces données qui sont intégrées à la carte SIM du mobile sont alors transférées à un serveur distant, situé à Fremont, en Californie, selon Lompolo. Le site Android Police va même plus loin en indiquant que DroidDream a un accès au niveau de la racine du téléphone. Cela signifie que potentiellement, il peut voler toutes les données sur le téléphone mais également installer d'autres logiciels malveillants.
Google enquête mais peine à contrôler
L'éditeur a apparemment commencé à retirer quelques applications suspectes de sa boutique. Il est également possible pour l'éditeur de Mountain View de supprimer à distance des applications Android installé sur les smartphones, mais Lookout indique «ce système n'a pas encore été mis en oeuvre pour les applications incriminées, car elles font l'objet d'une enquête » . Google n'a pas souhaité faire de commentaires sur le sujet.
Plusieurs applications malveillantes ont été découvertes récemment pour les applications Android, particulièrement destiné aux utilisateurs de langue chinoise. Le mois dernier, Lookout a dit qu'il avait constaté que des jeux mobiles tels que Monkey Jump sont illégalement copiés et reconditionné avec un code conçu pour dérober des informations personnelles ou accomplir d'autres actions. En décembre dernier, la même société de sécurité avait trouvé un morceau de malware Android appelé « Geinimi » qui contenait des fonctions similaires à un botnet. Plusieurs variantes de ce code sont apparues depuis.
(...)(02/03/2011 11:08:40)
Des Français de plus en plus connectés et mobinautes
En 2010, 64% des Français disposent d'un accès Internet chez eux, contre 56% en 2008 et seulement 12% dix ans plus tôt. Parmi eux, neuf sur dix sont équipés d'un accès haut débit. Le taux d'équipement varie sensiblement en fonction de l'âge, de la catégorie sociale et du niveau d'études des internautes. Les plus équipés sont sans surprise les jeunes de moins de 30 ans dont 93,3% disposent du web à domicile. Plus les Français avancent dans l'âge, plus le taux d'équipement descend. Ainsi, 85,7% des 30-44 ans sont reliés à Internet, devant les 45-59 ans (75,4%), les 60-74 ans (47,6%) et les plus de 75 ans (8%). L'écart est également notable entre les cadres et professions libérales, équipés à 96,1%, et les agriculteurs (70%), les ouvriers (73,3%), les chômeurs (73,9%) ou les retraités (30,7%).
Une connexion via mobile en augmentation
L'ordinateur reste le support privilégié des internautes pour naviguer sur le web. 38% l'utilise alors que 31% ont recours à un ordinateur portable, 27% à un téléphone portable ou assistant personnel. L'Internet mobile opère en 2010 une réelle percée. 38% des internautes déclarent l'avoir utilisé contre 20% en 2008, 59% des moins de 30 ans et 25% des plus de 45 ans. Cette nouvelle pratique a été facilitée par l'essor récent du WiFi et des téléphones mobiles. 23% sont équipés d'un réseau Wi-Fi, versus 13,5% en 2008. Un quart a déjà utilisé un téléphone portable pour surfer contre 9% deux ans plus tôt.
Plus de neuf internautes sur dix se rendent sur le web pour consulter leur messagerie électronique, près de 83% s'en servent pour rechercher une information, 65% pour consulter leur comptes bancaires, 62% pour apprendre et plus de la moitié pour organiser leurs vacances. 77,4% des moins de 30 ans ont la spécificité de se servir d'Internet pour converser et accéder à des forums de discussion. Les Français profitent également de leur accès à domicile pour faire des achats en ligne. 53% ont effectué un achat en 2010 contre 35% en 2008. Les biens ainsi acquis sont principalement des vêtements, des billets de transport, des séjours de vacances et des biens d'équipements.
L'étude de l'Insee a été menée auprès de 7 111 ménages installés en France métropolitaine dans les DOM en avril 2010.
Les loisirs numériques envahissent la vie quotidienne selon Médiamétrie
Le web occupe plus de place pour eux que les médias dits classiques. Ainsi, les émancipés comptent sept contacts sur dix avec la télévision, la radio, la presse et le cinéma tandis que ceux qui résident chez leurs parents ont eu six contacts sur dix. Ces derniers favorisent davantage les téléphones mobiles (deux tiers de leurs contacts quotidiens) et notamment les SMS (84% de leurs contacts avec un téléphone mobile) et les jeux vidéo qui représentent 30% de leurs contacts au cours d'une journée, contre 15% pour les émancipés.
Les Français plus âgés consomment davantage les médias classiques qui représentent 85% de leurs contacts journaliers, à l'exception des couples de 35 à 49 ans sans enfants qui privilégient comme les jeunes Internet, le téléphone mobile et les loisirs numériques.
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