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Société
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(29/01/2008 17:39:13)
Intel mise sur l'énergie verte
Intel investit dans l'énergie verte. Au point de devenir, selon l'EPA (agence américaine de protection de l'environnement), le plus gros acheteur d'énergie verte des Etats-Unis. Le fondeur compte en effet acheter cette année 1,3 milliard de kilowatts/heure en REC (Renewable Energy Coupons ou coupons d'énergie renouvelable), soit l'équivalent de la consommation électrique annuelle de 130 000 maisons individuelles américaines, ou 46% de la consommation annuelle électrique d'Intel aux Etats-Unis. Ces coupons ne correspondent pas directement à un achat d'énergie propre, il s'agit plus d'investir dans des producteurs d'énergies renouvelables, via un distributeur agréé (en l'occurrence Sterling Planet). Ce procédé permet aux entreprises ne pouvant pas contrôler leurs approvisionnements énergétiques de réduire leur empreinte énergétique en offrant une compensation financière pour l'énergie non-renouvelables qu'elles utilisent. A moins d'en être le producteur direct, il est en effet difficile de savoir si l'électricité alimentant sa salle de serveur provient d'une ferme d'éoliennes ou d'une centrale au charbon. Pour Matt Clouse, directeur du programme de partenariat Green Power au sein de l'EPA, cet achat massif de coupons est aussi une question d'image publique : « la plupart des sociétés qui achètent de l'énergie verte sont orientées vers le grand public et elles dépensent énormément d'argent pour leur image de marque. Cet achat est franchement une méthode « low-cost » pour ajouter une touche environnementale à leur marque. » Même si officiellement aucun prix n'est annoncé, Matt Clouse estime qu'Intel devrait payer entre 2 et 4 dollars le millier de kilowatts/heure, pour un investissement total compris entre 2,6 M$ et 5,2 M$. (...)
(29/01/2008 16:44:00)Bill Gates signe avec Bertrand Delanoë sur le thème de la solidarité
« Ce que j'ai aimé, c'est l'aspect valeur et solidarité de Bill Gates. » Bertrand Delanoë, maire de Paris, n'a pas mâché ses mots. A l'occasion de la signature d'un accord entre la Mairie de Paris et Microsoft, Bill Gates, futur retraité de l'éditeur de Redmond, est venu apporter sa contribution à l'édifice social, éducatif, et innovant entrepris par la Ville de Paris. « Le capitalisme créatif peut avoir un impact positif », rappellera Bill Gates pour l'occasion. Un rappel du Forum économique mondial de Davos qui a eu lieu la semaine dernière. Aucun accord purement technologique n'a été scellé. Il s'agit davantage de partenariats en faveur de la solidarité et du développement durable. Programme de formation d'animateurs de centres d'hébergement et sociaux de la capitale, emplois programmés pour les jeunes en difficultés ou les informaticiens allocataires du RMI, autant d'initiatives sociales qui viennent s'aligner sur les activités humanitaires de Bill Gates et de sa Fondation Bill and Melinda Gates. Le fondateur de Microsoft doit en 2008 quitter ses fonctions pour se consacrer à sa fondation. Un projet que Bertrand Delanoë a par ailleurs décidé de mettre en avant en l'invitant à la prochaine réunion des Grands élus du monde, sorte d'ONU des « pouvoirs publics locaux » à l'échelle mondiale. « J'ai l'intuition que nous n'avons pas fini de nous voir », résumera Bertrand Delanoë, à la fin de son intervention. Certes, un des intérêts de la venue de Bill Gates était aussi lié à Microsoft. En point d'orgue, l'élargissement du programme de parrainage de start-up Idées aux secteurs du design et des technologies écologiques. L'accord prévoit l'ouverture du projet à 20 entreprises supplémentaires par an, portant ainsi le portefeuille d'entreprises soutenues par Idées à 40. Enfin, dernière initiative où s'entrechoquent technologie et oeuvre sociale, l'ouverture prévue en 2009 du premier Centre sportif numérique, localisé Porte de Montreuil, qui proposera « aux jeunes du quartier » un parc de Xbox. Chacune renfermant des jeux développés pour l'occasion, avec une dimension pédagogique. Bill Gates a cloturé sa venue en encourageant la France dans le concours Imagine Cup dont la finale se tiendra en juillet 2008 à Paris. La thématique : trouver des solutions innovantes aux problèmes de l'environnement. (...)
(29/01/2008 09:46:18)Différend entre Google et l'UE sur le statut juridique de l'adresse IP
L'enquête en cours de la Parlement européen à propos du rapprochement de Google et de DoubleClick / (société de régie publicitaire en ligne) a soulevé ces derniers jours une autre question auprès des députés, celle du statut juridique de l'adresse IP (protocole Internet). Les élus européens se sont longuement penchés sur cette nébuleuse de l'Internet, et ont conclu que l'adresse IP constituait une donnée privée, au grand dam de Google et d'autres sites vivant de la publicité en ligne. « Si une personne peut être identifiée par son adresse IP, à ce titre elle est privée et son utilisation par les sociétés de l'Internet doit être réglementée », a déclaré Peter Schaar, coordinateur des Cnil européennes et président de l'Article 29, un groupe de protection des données personnelles dépendant de la commission européenne. D'ailleurs l'Union européenne a déjà tenté d'encadrer l'utilisation des données personnelles au travers de directives (datant de 1995 et 2002) qui définissent comme donnée personnelle « toute information concernant une personne physique identifiée ou identifiable ». Le traitement de ces informations (modalités de collecte, durée de conservation, utilisation...) est réglementé. L'Article 29 examinera dans quelle mesure les moteurs de recherche respectent les lois de protection de données, et devrait rendre ses premières conclusions avant la mi-juin. Le groupe encourage vivement le Parlement européen à adopter une loi définissant plus clairement le statut de l'adresse IP Google estime se servir des adresses IP pour « améliorer le service » aux internautes Sans surprise, Google et les autres sites qui vivent de la publicité en ligne ne sont pas d'accord avec les conclusions de Peter Schaar. Pour eux, l'adresse IP ne doit pas être considérée comme une donnée personnelle, mais comme une simple indication géographique d'un ordinateur, et non pas d'une personne. D'après John Steinback, porte-parole de Google, « un FAI peut relier une adresse IP à un abonné, mais un site Web visité par un internaute disposant d'une adresse IP ne peut pas relier cette dernière à une personne physique ». Google a par ailleurs argué que l'utilisation de ces adresses IP servent uniquement à apporter un meilleur service aux internautes. « Tout dépend du contexte » a encore précisé John Steinback. Dans sa réflexion, la Commission européenne est confrontée à un autre problème de taille : Internet est un réseau mondial, et si l'adresse IP bénéficie un jour d'un statut juridique, cela nécessitera d'homogénéiser la législation au niveau international. Un défi qui semble difficile à relever. (...)
(28/01/2008 11:34:05)La Société Générale se dit victime d'utilisation frauduleuse de mots de passe
Jérôme Kerviel aurait tout bêtement pu jouer en Bourse environ 50 Md€ pour le compte de la Société Générale parce qu'il aurait pu déjouer les contrôles « en usurpant les codes d'accès informatiques appartenant à des opérateurs pour annuler certaines opérations ». C'est ce qu'explique la banque dans une note de 5 pages. La Société Générale y détaille la façon dont, selon elle, son trader, actuellement en garde à vue, « a réussi à détourner les contrôles en combinant plusieurs techniques de fraude ». Au niveau informatique, le trader, qui a reconnu devant les policiers bien connaître les systèmes de contrôle pour avoir travaillé dès l'an 2000 au 'middle office' de la banque, aurait donc simplement contourné les systèmes grâce à de simples mots de passe appartenant à des collègues chargés du contrôle. En termes de sécurité, il s'agit donc d'un niveau très bas, qui ne coïncide pas avec ce que présente généralement la Société Générale de son système informatique. Sachant en outre que les opérations de M. Kerviel s'étendent sur plusieurs mois, cela soulève plusieurs questions aujourd'hui sans réponse : Ces mots de passe sont-ils changés, et avec quelle régularité ? Des logiciels de supervision des événements (BAM, Business activity monitoring) et de corrélation des événements en temps réel (CEP, Complex event processing) capables de détecter des mouvements frauduleux n'ont-ils pas été mis en place ? De même, ce type de logiciel peut détecter des anomalies en matière de ressources humaines, telles que des intervalles bizarrement longs dans la prise de congés, par exemple, ce qui semble être le cas ici. (...)
(25/01/2008 17:57:36)LinkedIn ouvre un bureau en Europe
LinkedIn, le réseau social destiné aux professionnels, annonce l'ouverture de sa première filiale européenne. Située à Londres, elle sera dirigée par Kevin Eyres, ancien DG Europe de SideStep, un moteur de recherche dédié au voyage, et d'AltaVista. Il sera chargé de constituer une équipe en recrutant essentiellement des profils commerciaux et marketing. La plate-forme américaine de mise en relation professionnelle compte 18 millions de membres (dont 5 millions en Europe), soit deux fois plus que l'an dernier, et revendique actuellement un million d'inscriptions chaque mois. LinkedIn revoit ses prédictions 2008 à la hausse et espère réaliser un chiffre d'affaires de 100 M$. (...)
(25/01/2008 14:15:52)Bill Gates, un (presque) altermondialiste à Davos
Retrouvez Bill Gates à Davos dans notre reportage vidéo Devant le gotha planétaire réuni dans les alpages suisses à l'occasion du Forum économique mondial de Davos, Bill Gates a troqué son uniforme de dirigeant de Microsoft pour endosser celui de philanthrope humaniste. Dans un discours contrastant avec ceux habituellement tenus dans ce canton des Grisons, le fondateur du groupe de Redmond a plaidé en faveur d'un renouveau des valeurs du capitalisme, une révolution devant profiter à l'ensemble de l'humanité. Vers un capitalisme créatif A la tête de la plus puissante organisation caritative du monde, Bill Gates a exhorté le parterre de dirigeants présents à Davos à s'engager sur la voie d'un « capitalisme créatif », reposant notamment sur une collaboration accrue entre les entreprises, les gouvernements et les ONG. A la clé : la résolution des problèmes des plus pauvres pas exclusive d'une bonne santé des acteurs économiques. « Nous devons trouver un moyen pour que les aspects du capitalisme servant les personnes les plus fortes profitent aussi aux plus pauvres », a-t-il martelé. L'idée d'un capitalisme créatif associe les « deux principaux buts de la nature humaine : la satisfaction de ses propres intérêts et l'altruisme », a développé le fondateur de Microsoft. Selon lui, tout en conservant leur sens inné des affaires, les entreprises peuvent trouver de nouveaux moyens pour résoudre les principaux problèmes affectant un milliard de pauvres, qui souffrent de malnutrition, d'un manque d'eau ou de médicaments. Autant d'éléments considérés comme acquis par le reste de la planète, selon Bill Gates. Bien sûr, l'ex-homme le plus riche du monde ne voue pas le capitalisme aux gémonies : « Le système conduit par des intérêts particuliers est responsable d'incroyables innovations qui rendent la vie meilleure. Mais pour que cette puissance profite à tous, nous devons redéfinir le système. » Et cette redéfinition passe notamment par la remise en cause de ce qui a fait la raison de vivre de Microsoft depuis sa création : le profit. Les dirigeants d'entreprises doivent, selon Bill Gates, changer leur façon de penser et ne pas chercher à réaliser des bénéfices des nouveaux modèles économiques basés sur la philanthropie. Il n'est pourtant pas question de tirer un trait sur la raison d'être des entreprises : la reconnaissance du bien qu'elles font dans le monde en venant en aide aux autres induit une valeur économique, « améliore la réputation d'une société, attire les clients. Dans un marché où les profits ne sont pas possibles, la reconnaissance prend la place des bénéfices. » Bill Gates et Bono refont le monde et lancent le projet Red Plutôt que de se lancer à la poursuite de buts certes vertueux mais éloignés de leur activité, les entreprises doivent, selon Bill Gates, miser sur leur activité pour aider les autres, en s'associant aux gouvernements des pays les plus pauvres pour leur fournir des ressources. Et de citer l'exemple d'une société danoise qui met à disposition du Vietnam son vaccin contre le choléra pour 1 $ la dose. Autre illustration, la campagne Red se veut l'exemple même de ce que doit être le capitalisme créatif. Impliquant de nombreuses sociétés comme Gap, Motorola, Dell ou Armani, le projet serait né sur le zinc d'un bar, au sortir d'une nuit rythmée par ces conversations au cours lesquelles on refait le monde. En l'espèce, la conversation réunissait deux amis : Bill Gates et Bono, le chanteur du groupe U2. Le projet Red vise à reverser une partie des bénéfices réalisés grâce à la vente de différents produits à la recherche médicale pour l'Afrique. Dell et Microsoft prévoient ainsi de distribuer certains modèles de la gamme XPS du constructeur dans le cadre du programme. A l'heure actuelle, Red aurait contribué à hauteur de 50 M$ aux projets de recherche contre le Sida et le paludisme, et deux millions d'Africains reçoivent quotidiennement des médicaments qui « leur sont vitaux », selon Bill Gates. Avant l'annonce de cette association entre l'éditeur et le fabricant, Microsoft avait mis en oeuvre cette idée d'un nouveau capitalisme à travers son programme éducatif Unlimited Potential, chargé d'apporter des compétences IT et du matériel aux élèves des pays émergents. Conformément à la définition du capitalisme créatif exposée par Bill Gates à Davos, Microsoft entend, à travers ses projets éducatifs, utiliser le caritatif comme un levier pour ses futures activités et préparer les marchés émergents à devenir les prochains consommateurs des produits mis au point à Redmond. (...)
(25/01/2008 10:43:54)Le e-commerce a bondi de 35% en 2007, selon la Fevad
La Fevad (Fédération du e-commerce et de vente à distance) publie son baromètre annuel du e-commerce en France. Ce secteur a représenté 16,1 Md€ de revenu en 2007, soit une progression de 35% par rapport aux 11,9 Md€ de 2006. La Fevad maintient ses prévisions pour les années à venir : 20,9 Md€ en 2008, 26,2 en 2009 et 32,4 en 2010. En trois ans, ce chiffre d'affaires devrait tout simplement doubler. Chez les adhérents de la Fevad (une trentaine de sites, qui représentent près de 40% du total du e-commerce français), les sites de ventes aux professionnels ou BtoB affichent la plus forte progression, avec une croissance annuelle de 34% (contre 32% en 2006). Viennent ensuite les produits high tech, avec un chiffre d'affaires de 1 Md€, en hausse de 22%. Pour les ventes de fin d'années, c'est également une des catégories les plus prisées, juste derrière les produits culturels (CD/DVD et livres). Parmi ces produits high tech, la Fevad a dressé un « hit parade ». Arrivent en tête les balladeurs MP3, suivis des appareils photo numériques, des consoles de jeux vidéos, des cadres photos numériques, des clés USB, des GPS, des téléphones mobiles, des disques durs externes, des ordinateurs portables, et des webcam. Un français sur trois achète sur Internet Non seulement l'année s'est bien déroulée, mais elle se conclut favorablement pour les e-marchands. Le chiffre d'affaires de Noël 2007 est monté à 3,25 Md€ contre 2,5 en 2006. Les soldes de janvier s'annoncent également fastes. L'étude spécifique menée sur cette période montre des comportements de clientèles très adaptées au e-commerce. 43% des personnes interrogées se félicitent de l'absence de déplacements, 36% évitent les files dans les commerces. Le e-commerce paraît plus rapide et même plus sécurisant en terme de stocks, on sait par le Net si le produit est disponible, le paiement et la livraison sont sécurisés. Enfin, les clients ne sont que 14% à souhaiter faire leurs courses de fin d'année le week end, 86% préfèrent la semaine dont la moitié après 20h, le e-commerce est bien le mode d'achat le plus pratique. Gauthier Picard, directeur général de rueducommerce se montre effectivement satisfait des ventes, même si une hypothèse plus élevée étaient formulée. Les grèves de novembre auraient du favoriser les ventes en ligne, les particuliers passant plus de temps chez eux, mais, elles ont au contraire ralenti leurs achats en ligne. En terme de produits, Gauthier Picard place en tête les consoles de jeux (Wii et PS3), les cadres photo numériques (événement de l'année), et des produits déjà bien lancés comme les GPS, les ordinateurs portables, qui se vendent tout au long de l'année, et les baladeurs MP3. L'étude de la Fevad montre également le dynamisme d'un secteur économique à part entière. La France compte 36 900 sites de e-commerce fin 2007, contre 23 900 un an auparavant et 15 200 fin 2005. « Avec un crédibilité forte auprès des consommateurs, note Marc Lolivier délégué général de la Fevad, 2007 a été l'année de la confiance des consommateurs, un français sur trois achète en ligne, le phénomène est irréversible ». (...)
(25/01/2008 09:39:36)L'emblématique enseigne Surcouf à vendre
Cette fois c'est officiel. PPR a bien décidé de se désengager de Surcouf, sa filiale dédiée à la distribution de matériel informatique et d'électronique grand public. Plus précisément, le groupe de François Pinault cherche à céder à un investisseur une part majoritaire de l'entreprise qui a réalisé 247 M€ de chiffre d'affaires en 2007. Jean-François Palus, le directeur financier précise qu'il n'y pas encore de discussion en cours. L'objectif de l'opération est de donner à l'enseigne les moyens d'accélérer sa croissance avec des approches qui pourraient, sans que rien ne soit décidé, consister à la recentrer sur le concept de foire de l'informatique qui a fait son succès ou reprendre l'extension du nombre de ses magasins. Son expansion entamée en 2002 lui a permis de se doter de 5 points de présence en France, 3 à Paris et en région parisienne, un à Bordeaux et un à Strasbourg. Elle a toutefois tournée court suite à la montée en puissance de la Fnac, une autre filiale de PPR, sur la vente de produits high-tech. Ce qui est certain, c'est que le distributeur a besoin d'un plan de relance sur lequel travaille déjà Yves Lagier qui a récemment remplacé Alain Delgrande au poste de PDG de Surcouf. (...)
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