Flux RSS
Société
1898 documents trouvés, affichage des résultats 1111 à 1120.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(24/01/2008 17:09:40)
IBM réduit le salaire de ses équipes de support américaines
Les techniciens américains de support d'IBM ont peut-être gagné la bataille pour qu'on leur paye leurs heures supplémentaires. Mais Big Blue s'est ménagé un arrangement. Selon nos confrères de The Register, le fournisseur rémunèrera ses techniciens de support sur la base d'un salaire horaire qui devrait baisser de 15%, mais qui pourra être récupéré en heures supplémentaires. Une décision qui devrait concerner quelque 7 600 techniciens de support d'IBM, soit 6% de ses effectifs aux Etats-Unis. . Cette annonce fait suite à deux années de conflit opposant l'entreprise et ses techniciens de support sur la question des heures supplémentaires. En 2006, IBM avait été condamné par une décision de justice à payer 65 M$ d'heures supplémentaires impayées à 32 000 techniciens. Pour sa défense, IBM indique vouloir tout simplement se conformer à la législation américaine. Or, il apparaît qu'Outre-Atlantique, la loi sur les heures supplémentaires comporte certaines ambiguités En effet, certaines professions de haut niveau, comme les dirigeants, les administratifs et certains professionnels IT ne sont pas concernées par la question des heures supplémentaires. Les techniciens de support ont donc le sentiment d'être victimes d'une injustice, cette mesure ne s'appliquant qu'à leur seule profession. Selon Lee Conrad, coordinateur d'Alliance@IBM, un syndicat qui représente les droits des salariés d'IBM, les salaires annuels moyens des techniciens de support d'IBM s'élevaient auparavant à 80 000 $. Après réduction de 15%, leur rémunération annuelle tombera à 68 000 $. Ce qui les obligera à travailler de cinq à six heures de plus par semaine. Or, d'après l'agence Associated Press, un mémo interne circulant chez IBM indique qu'un tiers des salariés affectés n'effectuent pas un nombre d'heures suffisant leur permettant de compenser la baisse de leurs salaires. (...)
(24/01/2008 15:23:13)Ebay présente des annuels satisfaisants mais des prévisions moroses pour 2008
Bien des chefs d'entreprise rêveraient de pouvoir dégager 2,1 Md$ de bénéfices sur un chiffre d'affaires de 7,7 Md$. Mais John Donahoe, qui va succéder à Meg Whitman, démissionnaire, au poste de CEO d'eBay, n'est pas dans une position facile : l'annonce des résultats annuels du site d'enchères a provoqué une nouvelle chute du titre en Bourse. De fait, les prévisions pour 2008 sont moroses. EBay table sur un revenu compris entre 8,50 et 8,75 Md$, contre les 9,02 Md$ attendus par les analystes. John Donahoe déplore : « eBay ne progresse pas aussi rapidement que je le souhaiterais. » Le patron d'eBay a également reconnu que les internautes ont attrapé des réflexes d'achats basés sur la rapidité et l'efficacité, avant d'admettre : « Nous avons encore beaucoup de progrès à faire. » Une étude du cabinet Nielsen confirme la désaffection des acheteurs sur eBay : le taux de fréquentation du site d'enchères à baissé de 10% entre décembre 2006 et décembre 2007. Le modèle économique d'eBay reste néanmoins assez solide, d'autant que le site a su se diversifier avec PayPal, son système de paiement en ligne, qui a rapporté 563 M$ (+35%) au dernier trimestre, et avec des filiales comme shopping.com, StubHub et Kikiki, qui ont permis à eBay d'engranger 1,5 Md$ (+21%) en cette fin d'année. La seule erreur aura donc été le logiciel de téléphonie sur IP Skype, dont la dépréciation a entraîné une charge exceptionnelle au troisième trimestre de 1,4 Md$. Ce qui fait plonger de 69% le bénéfice net annuel. (...)
(24/01/2008 13:52:12)Xavier Darcos demande au Syntec de plancher sur l'éducation
Le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, a donné le 23 janvier le coup d'envoi d'une mission qui devra aboutir au développement des technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement (TICE), au sein du monde éducatif. La mission E-educ, d'une durée de trois mois, rassemblera des représentants de l'Education nationale et des professionnels du secteur informatique, et sera dirigée par Jean Mounet, le président du Syntec Informatique. Parmi les problématiques abordées, la définition et le développement d'une offre logicielle adaptée aux besoins des enseignants ; ou encore, la mise en place d'un modèle économique pour le développement des TICE qui pourrait passer par des partenariats publics-privés. Pour plancher sur le sujet, le patron du syndicat des SSII et des éditeurs de logiciels est entouré de 17 représentants d'entreprises du secteur de l'informatique. On trouve parmi elles HP, IBM, Microsoft, Sopra Group, Cap Gemini ou encore Accenture. Les enseignants et les familles seront également associés au projet par le biais d'un forum de discussions qui leur est ouvert sur les sites www.education.gouv.fr et www.forum.gouv.fr. Les propositions feront l'objet d'un rapport qui sera remis à Xavier Darcos courant avril aux fins d'envisager de nouvelles actions dès la rentrée 2008. (...)
(24/01/2008 12:19:20)L'Afdel critique les recommandations sur le Libre de la commission Attali
Pour l'Afdel, Association française des éditeurs de logiciels, « la commission Attali tourne le dos à l'innovation ». De fait, le rapport remis par Jacques Attali au président de la République préconise de favoriser l'Open Source, ce qui va à l'encontre des recommandations de l'Afdel, qui souhaite favoriser le modèle classique des éditeurs de logiciels. Parmi les 316 propositions du rapport de la Commission Attali, certaines visent explicitement les technologies de l'information et de la communication. Le chapitre 3, intitulé « Les révolutions à ne pas manquer », explique que si la France est compétitive en matière de haut débit, elle souffre tout de même d'un certain retard dans l'économie du numérique. On peut lire : « 45% de la population française ne se connecte jamais à Internet. La France n'a plus aucun acteur significatif dans le logiciel ni dans la fabrication d'ordinateurs, de serveurs et d'équipements annexes. Aucune société française ne figure parmi les 15 premières sociétés éditrices de logiciels. Seuls deux « champions nationaux » s'inscrivent au palmarès des 5 premiers groupes mondiaux dans les six principaux secteurs de l'économie numérique. La France n'a presque aucun acteur de taille mondiale dans les industries d'Internet. [...] La part de l'économie numérique dans la production française n'est que de 6% au lieu de 13% aux États-Unis et 17% en Corée. Le niveau d'investissement en recherche et développement (0,3 à 0,4% du PIB) est deux fois moindre que celui des États-Unis, de certains pays nordiques et des nouveaux champions asiatiques. » La décision 58 du rapport Attali veut promouvoir le Libre [[page]] Parmi les mesures proposées pour remédier à cet état de fait, la décision 58 implique de promouvoir les logiciels libres, dont l'intérêt est selon le rapport d'induire « une économie moyenne de 36% en recherche et développement pour les entreprises utilisatrices ». Le rapport préconise donc d'instaurer « un objectif de 20% des applications nouvellement développées ou installées au profit du secteur public en Open Source » d'ici « à l'horizon 2012 », de « considérer fiscalement, comme aux États-Unis, les aides aux communautés des logiciels libres comme du mécénat de compétence », et d'exiger, « à un niveau européen dans le cadre de la politique de la concurrence entre solutions logicielles, la fixation de normes internationales garantissant l'interopérabilité entre logiciels libres et les logiciels propriétaires, en priorité ». De son côté, l'Afdel estime que le Libre n'est pas une réponse au besoin d'innovation, « la valeur ajoutée du modèle Open Source résidant davantage dans une stratégie commerciale qui vise à faire tomber les barrières à l'entrée, en déplaçant le prix du produit vers le service ». L'Afdel, présidée par Patrick Bertrand, DG de l'éditeur de progiciels Cegid, préférerait des mesures d'aide aux PME du logiciel et non qu'elles soient ainsi écartées du secteur public : « Plutôt que de tabler sur le gisement de croissance (8% en moyenne en 2007) dont sont porteuses les 2500 entreprises françaises du logiciel qui emploient 60 000 personnes, la Commission Attali privilégie étonnamment une stratégie de coûts. » (...)
(23/01/2008 09:34:29)Microsoft investit 235 M$ dans des projets éducatifs
Alors que Google vient d'annoncer qu'il verserait cette année 25 M$ à différents projets caritatifs, c'est au tour de Microsoft de faire part de sa décision de consacrer 235,5 M$ à des programmes éducatifs à travers la planète. Les fonds, qui seront dépensés sur cinq ans, visent à tripler le nombre d'étudiants et d'enseignants prenant part aux formations IT - notamment sur ses propres logiciels - mises en place par l'éditeur dans le cadre de son projet Partners in Learning, qui vise particulièrement les pays les moins développés. Au-delà de ses vues caritatives, le géant de Redmond illustre à travers cet investissement l'importance qu'il accorde aux pays émergents dans le cadre de son activité à venir. C'est dans cette logique que Microsoft a lancé, en 2007, la suite Student Innovative, un pack de logiciels comprenant notamment Windows XP Starter Edition distribué contre 3 $ aux gouvernements des pays pauvres. Ces pays constituent autant de marchés dans lesquels les enfants formés aujourd'hui sont les potentiels consommateurs de demain. Un enjeu que d'autres entreprises ont également pris en compte : Intel développe son Classemate, OLPC son XO, Acer et MSI envisagent de se lancer à leur tour sur le créneau des PC low cost, des machines qui sont essentiellement équipées de distributions Linux. Pourtant, Microsoft ne semble pas craindre cette affluence d'acteurs : « Franchement, nous accueillons volontiers la concurrence, promet Orlando Alaya, vice-président de l'Unlimited Potential Group, une division de la branche éducation de l'éditeur. Bien sûr, cela implique que [les écoles] utilisent Windows », nuance-t-il toutefois. L'initiative de Microsoft fera, à n'en pas douter, grincer des dents ses détracteurs. Parmi eux, Risahb Aiyer Ghosh, du Centre Merit, un projet des Nations Unies mené au sein de l'Université de Maastricht. Dans une étude publiée en 2006 et remise à la Commission européenne, il explique qu'il était préférable pour les élèves d'acquérir des compétences globales dans le domaine de l'IT plutôt que d'être formés à utiliser des logiciels propriétaires. Puis vise directement Microsoft, qu'il accuse de mener ses programmes éducatifs « dans le but de créer un marché forcé d'acheter ses produits ». (...)
(22/01/2008 17:38:33)Bruxelles veut des logiciels de traduction plus performants
La Commission européenne vient épauler les développeurs d'outils de traduction assistée par ordinateur en leur offrant un accès libre à sa base de données comprenant plus d'un million de phrases traduites dans 22 des 23 langues officielles de l'UE (seul le gaélique est mis de côté). Bruxelles espère que ces éléments permettront d'améliorer les outils linguistiques, comme les vérificateurs orthographiques et grammaticaux, les dictionnaires en ligne et les traducteurs automatiques, notamment dans les langues les moins utilisées, comme le letton ou le roumain. La plupart des phrases sont issues de l'acquis communautaire, le socle commun de droits et obligations liant les Etats membres. Dans ce spicilège figurent ainsi les législations nationales adoptées pour transposer les dispositions communautaires, les traités, directives ou décisions prises par les tribunaux européens. Traduites par une armée de 1750 professionnels, les phrases mises à disposition couvrent différents sujets, notamment l'IT ou les télécoms. La publication du corpus sera particulièrement utile aux développeurs d'outils basés sur la traduction statistique laquelle, à partir d'une association de mots, détermine la bonne tournure au regard du nombre d'occurrences répertoriées dans une base de données. Plus celle-ci est riche, meilleure sera la traduction. L'initiative de Bruxelles n'est pas uniquement motivée par un élan d'altruisme. La Commission espère en effet que l'apparition de logiciels de traduction moins chers et plus performants profitera aux ressortissants des Etats membres parlant les langues les moins répandues de l'UE. Ils pourraient ainsi avoir accès à des informations en ligne dans leur propre langage, alors qu'elles n'étaient jusqu'alors disponibles que dans les idiomes les plus courants. (...)
(22/01/2008 15:41:19)La numérisation de la société française s'est accélérée en 2007
A la demande du CGTI (Conseil Général des Technologies de l'Information) Et de l'Arcep (Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes), le Crédoc a reconduit l'an dernier son étude sur La diffusion des technologies de l'information dans la société française. Cette édition 2007, la septième de ce baromètre, montre cinq évolutions majeures : - Une forte accélération de l'équipement des particuliers en ordinateur personnel et en connexion à Internet haut débit . 64% des adultes sont équipés d'un micro à domicile (+ 7 points en un an). Et 53% disposent d'une connexion Internet à domicile (43% en 2006). C'est, à 95%, de l'ADSL - L'explosion de la téléphonie fixe par ADSL se traduit par 28% des Français dont les appels fixes transitent par un boîtier ADSL. Ce mouvement s'accompagne d'un effritement de la part de marché de France Télécom. L'opérateur qui totalisait 95% des abonnements en 2005 n'atteint plus que 78%. - Le ralentissement de la diffusion du téléphone mobile : entre 2006 et 2007 le taux d'équipement en mobile n'a progressé que d'un point, à 75%, parmi les adultes. Pour la quatrième année consécutive, l'Internet mobile continue d'être un échec cuisant alors que le succès des SMS continue de croître. - Le franc succès rencontré par l'administration électronique et les achats par Internet. 57% des internautes (19 millions de personnes) ont procédé à des démarches administratives ou fiscales et 54% (soit 33% de la population) ont réalisé des achats au cours des douze derniers mois. - Une méfiance accrue des internautes face à la protection des données personnelles sur Internet. Alors qu'ils ne réalisent pas l'ampleur des menaces qui pèsent réellement, les internautes se déclarent de plus en plus préoccupés par le manque de protection de leurs informations personnelles. Cela n'a pas d'impact réel sur leur comportement. Méthodologie : Interrogation en juin 2007 d'un échantillon de 2230 personnes présenté comme représentatif des 52 millions de Français âgés de 12 ans et plus. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |