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(04/12/2007 16:22:17)

Trois associations s'insurgent contre la vente liée

Alors que Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à la Consommation, n'est pas favorable à ce que la loi réglemente spécifiquement la vente liée dans le domaine de l'informatique, et qu'il conditionne l'action de la DGCCRF à l'issue d'une action judiciaire intentée par l'UFC Que Choisir, trois associations tirent la sonnette d'alarme. L'Aful (Association francophone des utilisateurs de Linux et logiciels libres), l'April (Association de promotion et de défense du logiciel libre) et Scideralle (Recherche appliquée en logiciels libres pour l'éducation) viennent ainsi d'envoyer une lettre ouverte au secrétaire d'Etat, dans laquelle les rassemblements s'indigent contre les propos tenus par ce dernier dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale. Répondant à une question des députés Martine Billard et Jean-Yves le Déaut, Luc Chatel indiquait ainsi que si les juges n'appliquent pas strictement le code de la consommation - qui proscrit la vente liée - c'est avant tout pour garantir le bon fonctionnement de l'ordinateur. « Nous nous élevons solennellement contre l'argument fallacieux avancé une fois encore d'un prétendu intérêt du consommateur pour tenter de justifier la vente liée dans le domaine informatique », assènent les trois associations. Celles-ci expliquent, dans leur argumentaire, que lier l'achat d'un ordinateur à l'obligation de payer des licences pour des logiciels ou OS préinstallés nuit à l'ensemble des consommateurs. Ces derniers sont en effet privés d'information sur l'existence d'autres logiciels, sur les prix des licences qu'ils sont amenés à payer et se trouvent, de fait, éloignés d'une vraie situation de concurrence. Même problème du côté des entreprises. La vente liée les prive, selon les signataires de la lettre ouverte, de sommes qu'elles pourraient consacrer à la formation des salariés ou au développement d'applications par des acteurs locaux. L'April, l'Aful et Scideralle estiment que la vente forcée de logiciels intégrés au matériel avant l'importation engendrerait des dépenses de l'ordre de 500 M€. Enfin, l'Etat lui-même pâtit de cette pratique. Qu'il s'agisse des administrations ou des collectivités territoriales, la vente liée induit un coût supplémentaire supporté par le contribuable de « plusieurs centaines de millions d'euros annuellement ». Face à cette situation, et à l'apparente volonté de statu quo affichée par Luc Chatel, les associations réclament « au gouvernement français de faire appliquer sans délai le code de la consommation ». Celui-ci, dans son article 122-1, dispose : « il est interdit (...) de subordonner la vente d'un produit à l'achat d'une quantité imposée ou à l'achat concomitant d'un autre produit ou d'un autre service. » Si Luc Chatel paraît aujourd'hui estimer suffisante l'inaction des tribunaux pour faire respecter ce principe, il se faisait le héraut, lorsqu'il n'était encore que député, d'un double étiquetage chez les distributeurs afin d'informer les consommateurs de ce que pesaient les logiciels dans le prix qu'ils s'apprêtaient à payer pour leur ordinateur. (...)

(03/12/2007 17:32:21)

Un Club pour accélérer l'adoption de la IT en TPE

Lancé le 27 novembre dernier, le Club de l'économie numérique a pour vocation de développer l'utilisation des nouvelles technologies dans les TPE françaises (2,5 millions en tout). Et il y a du travail à faire : 2 millions d'entre elles ne possèdent pas de site Web, seules 50 000 d'entre elles ont recours au commerce en ligne, 600 000 souffrent d'un manque évident en équipement informatique et un million ne sont même pas connectées à Internet. Créé à l'initiative d'Olivier Midière, fortement impliqué depuis plusieurs années sur des projets visant le même objectif, le Club de l'Economie Numérique regroupe des acteurs de tous horizons : constructeurs, éditeurs, intégrateurs, chambres consulaires, syndicats, opérateurs... Son but est d'« ancrer définitivement les 2,5 millions de TPE que compte la France dans l'économie numérique », souligne le président fondateur. Déjà créateur des site, salon et magazine « Ma petite entreprise.net », Olivier Midière précise que le club vise également à offrir un cadre de collaboration unique à des acteurs aux logiques souvent opposées. « Les défis à relever sont nombreux et c'est uniquement grâce à des partenariats croisés entre fournisseurs IT et réseaux d'appui que la France sera à même de rattraper son retard en matière d'équipement informatique dans les TPE. Nous sommes tout de même avant-dernier dans l'Europe des 25, juste devant la Roumanie ! », explique-t-il encore. Chaque membre du club reste libre de son implication, et bénéficie de services adaptés à ses besoins. Le club a par ailleurs créé un site Internet (sur lequel travaillent une dizaine de personnes) proposant plusieurs niveaux d'information (techniques de réduction des coûts grâce à Internet, actualités des TPE, dossiers plus généraux...). En fonction des options choisies, les membres du club paient une adhésion dont le montant s'échelonne entre 6 000 à 45 000 euros par an (pour les partenaires officiels, dont le logo apparaît sur le site). Le club s'articule autour de quatre départements : primo, un cercle de lecture numérique, lieu de prospective payant, réservé à dirigeants membres officiels. Secundo, un club de partenaires de l'économie numérique, dont le but est de signer des partenariats stratégiques entre fournisseurs IT et réseaux institutionnels. Tertio, un Forum des ambassadeurs, gratuit, rassemblant 1 000 conseillers d'entreprises variées et, enfin, une Channel Expert, groupe réservé à la distribution et réunissant 500 revendeurs et 2 500 agences Web. Le club compte actuellement 150 représentants (directeurs généraux, responsables commerciaux et marketing) et vise les 300 adhérents d'ici la fin de l'année. Une première rencontre avec le gouvernement devrait avoir lieu en février prochain, notamment en présence du premier ministre François Fillon. (...)

(30/11/2007 17:01:06)

La France et les professionnels à l'honneur du Cebit 2008

Le Cebit 2008 sera un salon davantage tourné vers les professionnels, et il mettra les entreprises françaises à l'honneur. Les organisateurs de cet immense salon allemand de l'IT se sont déplacés à Paris aujourd'hui pour l'annoncer, en compagnie du Syntec et d'Ubifrance. Le représentant du Bitkom - équivalent allemand du Syntec avec plus de 800 membres pesant 120 MdE -, Bernhard Rohleder, a expliqué que le partenariat de 2007 avec la Russie constituait en fait « une tentative ». L'essai semble concluant, et le syndicat allemand a voulu s'associer avec un des partenaires « les plus importants » des entreprises allemandes du secteur, derrière l'Autriche et la Suisse. « Il s'agit d'un vaste programme, qui commence le 6 décembre avec la signature d'un contrat [de coopération entre la France et l'Allemagne] en présence d'officiels des deux gouvernements. » Le point d'orgue de cette « année franco-allemande des TIC » (technologies de l'information et de la communication) sera l'inauguration du Cebit de Hanovre le 4 mars 2008, par Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel. Le gouvernement français fera un autre geste, au travers d'Ubifrance, la structure qui aide les PME à conquérir des marchés à l'étranger. Laurent Barbet, chef du service TIC d'Ubifrance, a expliqué que « le Cebit est une porte d'entrée majeure non seulement sur le marché allemand, mais aussi sur le marché mondial », et annoncé que les subventions étaient plus que doublées, à 200 000 euros. L'objectif étant de permettre à une centaine d'adhérents d'exposer à Hanovre dans des pavillons français, contre cinquante l'année dernière. Un tour de France est en cours, en partenariat avec le Syntec, pour recruter des participants. « Nous avons 450 à 500 m² de réservés, ce qui représente 40 à 50 entreprises », a précisé Laurent Barbet. Qui a toutefois botté en touche sur les bénéfices retirés par les exposants lors des éditions précédentes de cette manifestation. « Ce que les entreprises peuvent en tirer de façon immédiate, je ne suis pas en mesure de le dire, nous a-t-il répondu. Mais elles reviennent, ce qui est un bon indicateur. » Ubifrance mettra également en place un village « Pôles de compétitivité ». Un salon raccourci et destiné avant tout aux professionnels Pierre Haren, le PDG d'Ilog, était venu apporter son soutien à l'initiative. D'abord parce qu'il aimerait que les Européens puissent se renforcer mutuellement, face aux acteurs américains. Ensuite parce qu'il considère que sur un marché décentralisé comme l'Allemagne, il s'agit d'une occasion exceptionnelle de croiser les gens qui comptent dans le secteur. « Les grandes entreprises allemandes déplacent leur conseil d'administration sur le salon pendant une semaine. C'est là que j'ai rencontré le plus de PDG allemands. » En privé, il avouait également que ce partenariat entre la France et l'Allemagne était ce qui l'avait décidé à exposer cette année encore au Cebit, alors que « le ratio qualité des contacts par rapport au temps perdu » n'était pas excellent. De fait, entre des halls remplis de tout et de n'importe quoi, du lecteur MP3 aux commutateurs de coeur de réseau, en passant par les solutions d'architectures orientées services et les PC pour fondus de jeux, le contenu du salon partait un peu à la dérive ces dernières années. Deutsche Messe, l'organisateur du salon, a pris des mesures pour, espère-t-il, y remédier en 2008. En premier lieu, le salon est un peu raccourci (du 4 au 9 mars), et s'il se terminera le dimanche soir pour que le grand public soit aussi de la fête, il sera avant tout consacré aux professionnels, promet Sven Prüser, commissaire général du Cebit. Des conférences et des guides cibleront plusieurs types de public (grandes entreprises, secteur public, etc.), et quelques thèmes seront particulièrement mis en avant, comme la télémédecine et la « Green IT », l'informatique verte. (...)

(30/11/2007 15:29:19)

Le volet industriel de Galileo adopté par Bruxelles

Après avoir trouvé, la semaine dernière, un terrain d'entente pour le financement sur le budget communautaire de Galileo - le pendant européen du GPS américain - les 27 viennent de se mettre d'accord sur le volet industriel du projet. Comme Jacques Barrot, le commissaire européen aux Transports, l'avait évoqué, six lots seront attribués sur appels d'offres pour un budget total de 3,4 Md€ : logiciels, lanceurs, satellites, relais terrestres, centres de contrôle, et gestion de l'ensemble. L'Allemagne, déjà opposée au financement sur les fonds communautaires - préférant des contributions directes des Etats participants à l'Agence spatiale européenne -, s'était inquiétée de ce que ses entreprises souffrent de peu de retombées par rapport aux groupes industriels des autres pays membres du projet, notamment la France. Pour atténuer ces craintes, le plan adopté prévoit qu'un même acteur ne pourra se voir attribuer qu'un seul lot et devra sous-traiter au minimum 40% des activités. L'Espagne a également fait entendre ses réticences et est, de fait, le seul pays à s'être prononcé contre le plan exposé par Jacques Barrot. Madrid estime ainsi que le centre chargé de traiter le signal dédié à la protection civile qui sera implanté sur son territoire ne répond pas à ses attentes. L'Espagne escomptait accueillir, au même titre que l'Allemagne et l'Italie, un centre de contrôle plus global, traitant l'ensemble des transmissions satellitaires. (...)

(30/11/2007 12:34:46)

Facebook allège Beacon sous la pression des utilisateurs

Finalement Beacon ne sera pas si intrusif que prévu. Face au tollé que sa présentation avait suscité chez ses utilisateurs et chez l'association MoveOn.org, Facebook a décidé de modérer son outil. Désormais, Beacon appliquera le principe de l' « opt-in », c'est-à-dire qu'il faudra que le membre de Facebook donne explicitement son accord pour que ses achats soient pistés et réutilisés par le site. Pour ceux qui auront donné leur accord, ils pourront à tout moment décider qu'un achat en particulier ne sera pas enregistré, et ne fera donc pas l'objet de publicité en direction de leur réseau personnel. L'installation de Beacon, une sorte de plug-in, a pour mission de pister les transactions effectuées par les membres de Facebook sur plus d'une quarantaine de sites marchands. Ces sites - à moins que le client ne le refuse explicitement - reportait l'historique de ces achats à Facebook, qui s'en servait ensuite pour enrichir le profil de son utilisateur et proposer des publicités ciblées à l'ensemble du réseau d'« amis » de l'internaute. (...)

(29/11/2007 15:04:14)

Un catalogue en ligne de matériels high-tech écolos

Le Climate Savers Computing Initiative, un consortium créé cet été, qui réunit notamment Microsoft, HP, Intel, Google et Lenovo, vient de publier un catalogue en ligne référençant les équipements et matériels high-tech répondant aux critères écolos du groupement. Le catalogue liste 300 produits, indique Climate Savers dans un communiqué. «Le nouveau catalogue de Climate Saver offre aux particuliers et aux entreprises une liste compréhensive de desktops, d'ordinateurs portables, de serveurs, d'alimentations et composants, de cartes mères et d'application de gestion de consommation d'énergie conformes aux règles de Climate Savers Computing. » Les produits y sont indexés par type (serveur, desktop...), par constructeur et par zone géographique (Asie, Europe...). Par exemple, on retrouve dans la catégorie Portable en EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique) la gamme Compaq d'HP. Et pour les desktops, quatre Dell Precision et une série d'OptiPlex. Le Climate Savers Computing Initiative s'est fixé la mission de réduire de 50% la consommation d'électricité des équipements high-tech d'ici à 2010, en encourageant notamment les constructeurs à adopter le label EnergyStar. (...)

(29/11/2007 12:32:11)

Les entretiens du nouveau monde industriel : à quoi ressemblera le design numérique de demain

Si les sciences dures - telles que les mathématiques ou la physique - sont communément associées à l'informatique et aux nouvelles technologies, ce ne sont pas les seules à avoir un rôle à jouer dans leur évolution. A l'occasion des premiers entretiens du nouveau monde industriel, Cap Digital, l'ENSI et le centre Georges Pompidou ont réuni les 27 et 28 novembre derniers, représentants des sciences humaines et industriels pour débattre sur la façon dont les nouveaux objets et services numériques doivent être pensés. Ainsi pour conceptualiser l'interface d'un objet, il faut travailler sur trois aspects : la façon dont l'utilisateur va agir avec l'objet, la façon dont il va s'en servir pour agir avec d'autres et la façon dont il va s'en servir pour agir sur lui-même. Ainsi Charles Lenay, directeur du COSTECH de l'Université technologique de Compiègne, souligne que la valeur émotionnelle que l'on accorde à nos sensations est importante pour accepter de nouvelles interfaces. « À chaque modalité perceptive correspond une esthétique. Elle se constitue entre autres par le partage d'un monde commun avec d'autres individus, explique-t-il. Il faut un équivalent technique du « croisement de regards ». » Ce que son équipe recrée en travaillant sur des téléphones tactiles et des serveurs d'Internet tactiles pour aveugles. Jean-Louis Fréchin, fondateur de NoDesign et professeur à l'ENSI, plaide lui pour que le design ne soit pas traité en bout de chaîne « pour rendre beau le produit fini. « Le design doit être en scène dès le début aux côtés de la R&D, affirme-t-il. D'autant que désormais, l'interface est le produit et l'objet est l'interface. » Prenant pour exemple le téléphone portable - et surtout l'iPhone - où l'objet change la façon dont on s'en sert et les services auxquels on accède. De l'interface, la conversation dériva vite sur la façon dont les avancées technologiques ont changé le processus d'innovation. Miguel Aubouy, responsable des activités créativité du CEA (Commissariat à l'Energie Atomique) raconte que « depuis les années 90, nous ne sommes plus passifs avec nos objets et nous les réinventons en permanence, en faisant alors de nouveaux produits. » C'est la créativité d'intégration qui côtoie désormais la créativité d'anticipation, où classiquement les avancées technologiques créent de nouveaux produits. Une innovation sera donc un succès si le cadre technique (c'est à dire l'avancée des sciences) et le cadre social (c'est à dire le désir collectif de la population visée) y sont propices. (...)

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