Flux RSS
Société
1898 documents trouvés, affichage des résultats 1211 à 1220.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(28/11/2007 17:04:19)
Greenpeace épingle Nintendo dans son classement des sociétés eco-responsables
Nintendo au pilori, Nokia dégringole. Dans la 6e édition de son classement trimestriel des constructeurs informatiques les plus verts, qui accueille les constructeurs de consoles de jeux et de téléviseurs, Greenpeace épingle le constructeur de la console Wii. « Un zéro pointé » - le premier dans l'histoire du barème - dans tous les critères, indique Greenpeace dans un communiqué. Tous les nouveaux arrivants dans le classement, Microsoft, Sharp, Philips et Nintendo, se placent en dernière position, récoltant des notes (sur 10), s'étalant de 0 pour Nintendo à 4,7 pour Sharp. Microsoft obtient 2,7 et Philips 2. Quelques points prometteurs sont toutefois soulevés par Yannick Vicaire, chargé de campagne Toxiques à Greenpeace International : « Il est encourageant que Sharp et Microsoft aient déjà fourni des échéances pour l'élimination complète du PVC et des retardateurs de flamme bromés (RFB) de leur gamme de produits. » Samsung qui rit, Nokia qui pleure Le classement des sociétés déjà présentes dans le guide Greenpeace a connu un profond bouleversement. L'ONG pointe ainsi du doigt Nokia et Motorola, respectivement 1er et 9e du précédent barème. Si le Finlandais se distingue dans l'élimination des composants chimiques, il est sanctionné pour sa « mauvaise conduite concernant la mise en oeuvre de son programme de reprise et de recyclage ». Nokia dégringole à la 9e place. Motorola, de son côté, connaît les mêmes troubles et tombe à la 14e position. « Les entreprises ne doivent pas s'imaginer que nous nous contenterons de professions de foi vertes sans vérification de leur réalité sur le terrain », avertit alors Yannick Vicaire dans un communiqué. Si Samsung connaît la plus belle progression (de la 8e à la 2e place), la palme d'or revient à Sony Ericsson qui « affiche [notamment, ndlr] un soutien affirmé au Principe de précaution et à la responsabilité individuelle du producteur ». Troisième du classement, Sony gagne 3 places, suivi par Dell et Lenovo (-1 place) et par Toshiba et LGE (ex-aequo à la 6e place). Apple, pointé récemment du doigt par Greenpeace pour les matériaux polluant embarqués dans l'iPhone, gagne une place (11e) « pour avoir publié sur son site de nouvelles informations sur son offre en produits plus verts ». Globalement, « les entreprises qui progressent dans le Guide sont celles dont les nouveaux produits - ou leurs composants majoritaires - sont entièrement exempts de certains ingrédients dangereux. Les entreprises qui se contentent de leur engagement à éliminer dans le futur ces substances chimiques stagnent dans le classement », résume Greenpeace. (...)
(28/11/2007 17:01:37)Les entreprises autorisées à donner leurs vieux PC à leurs salariés
Dans le cadre de la loi des finances 2008, les sénateurs ont voté un amendement qui devrait élargir le taux d'équipement des ménages français en matériel informatique. Proposé par Bruno Retailleau, sénateur de la Vendée (Pays de la Loire), l'amendement n°I-158 autorise les entreprises à remettre à titre gratuit à leurs salariés les matériels informatiques et les logiciels nécessaires à leur utilisation Le texte prévoit en effet que « les avantages résultant de la remise gratuite par l'employeur de matériels informatiques - et de logiciels nécessaires à leur utilisation - entièrement amortis et pouvant permettre l'accès à des services de communication électronique et de communication au public en ligne [...] ne sont pas considérés comme une rémunération ». Cette mesure vient compléter le dispositif permettant aux entreprises d'effectuer des dons de matériels informatiques au bénéfice des associations. (...)
(28/11/2007 12:37:23)82% des jeunes français se connectent quotidiennement à Internet
Dans sa dernière étude européenne concernant les grandes tendances Internet, Forrester Research révèle que les jeunes sont en avance dans l'adoption des nouvelles technologies. 89% d'entre eux ont par exemple élu le mail comme moyen de communication privilégié. Mention spéciale pour la France, qui se situe en deuxième place pour le nombre de jeunes qui se connectent quotidiennement à Internet (82%), talonnant ainsi la Suède (88%). La moyenne européenne se situe à 79%. Le « blogging », sport favori des 12-17 ans Dans le détail, ce sont les blogs qui rencontrent le plus de succès, en particulier chez les 12-17 ans. 72% des jeunes français les lisent (ce qui correspond à la meilleure audience européenne), 37% les publient (contre 34% en Europe) et 51% y laissent des commentaires. Viennent ensuite les moteurs de recherche (69%), les portails (57%) et la recherche d'information sur des produits (55%). L'étude note également une percée de la participation à des chats ou à des forums (27%) et des incontournables réseaux sociaux (24%). L'utilisation d'Internet varie également en fonction de l'âge. « Au fur et à mesure qu'ils grandissent, les jeunes internautes passent d'une activité de loisirs et de communication à une activité de recherche et d'achat ». 56% des 12-17 ans s'intéressent ainsi aux jeux en ligne et aux blogs, alors que 53% des 18-24 ans franchissent le cap de l'achat en ligne. Forrester souligne toutefois que 69% des personnes interrogées accordent toujours plus d'importance aux conseils venant de leurs amis ou de leur famille avant de procéder à l'acte d'achat. L'étude de Forrester s'est également penchée sur le niveau d'équipement IT de la jeunesse, qui paraît impressionnant : 95% d'entre eux possèdent leur propre téléphone portable, 82% un ordinateur, 69% une console de jeux de salon, 53% un lecteur de musique MP3 et 51% une console de jeux portable. L'étude trimestrielle de Forrester Research a été réalisée auprès de 7000 jeunes européens (dont 1000 en France), âgés de 12 à 24 ans. (...)
(28/11/2007 09:44:00)Le gouvernement inaugure Isis, son intranet sécurisé
Laurent Wauquiez (secrétaire d'Etat porte-parole du gouvernement), Francis Delon (Secrétaire Général de la Défense Nationale auprès du Premier Ministre) et Didier Lombard (PDG de France Télécom) ont annoncé le 27 novembre 2007, l'inauguration officielle de l'Intranet sécurisé interministériel pour la synergie gouvernementale (Isis). Son objectif est de permettre le transfert des informations à haute confidentialité dans toutes les circonstances, y compris en cas de crise grave où les infrastructures civiles seraient inopérantes, mais aussi au quotidien. La maîtrise d'oeuvre est assurée par le groupe France Télécom (Orange Business Services notamment) et la maîtrise d'ouvrage par le SGDN (Secrétariat Général de la Défense Nationale) dans le cadre d'un contrat classé (sans véritable appel d'offres pour des raisons de secret défense). Le budget du projet est de 12 M€ pour la création d'Isis et de 1,5 M€ par an pour sa maintenance. Issu d'un projet concernant uniquement la gestion des crises et datant de 2004, Isis a été mis en place ces derniers mois et est aujourd'hui opérationnel auprès de 200 postes, soit 400 utilisateurs répartis sur 10 sites parisiens ou en proche banlieue. A terme, plusieurs milliers d'utilisateurs sont concernés dans toute la France, tous devant traiter des informations classifiées (par exemple : « secret défense ») ou très sensibles : hautes autorités, gouvernement, centres opérationnels militaires... Isis a été testé avec la création du livre blanc sur la Défense Nationale. Pour en savoir plus, lire l'article sur www.cio-online.com (...)
(27/11/2007 17:34:13)Les données livrées sur les réseaux sociaux pourraient nuire à la carrière des jeunes
Les millions de jeunes qui fréquentent les réseaux sociaux ont rarement conscience que les informations qu'ils diffusent pourraient un jour leur porter préjudice, notamment lors de la recherche d'un emploi ou d'une école. C'est ce que révèle une étude publiée par l'ICO (Information Commissioner's Office), une autorité indépendante britannique équivalente de la CNIL en France. Plus de la moitié des adolescents interrogés (2 000 en tout, âgés de 14 à 21 ans) déclarent partager des données personnelles sur Internet, sans se poser de questions. Paradoxalement, 71% d'entre eux admettent qu'ils n'apprécieraient pas que leur futur employeur ou directeur d'école se procurent des informations à leur sujet à travers une simple recherche sur Internet. « Le prix à payer pour le futur professionnel d'un individu peut être très lourd si des éléments négatifs sont retrouvés, d'autant que de plus en plus d'institutions ont recours à ce type de pratiques pour sélectionner un candidat », a commenté David Smith, membre de l'ICO. Des actions de prévention Pire encore, l'excès de confiance des adolescents peut les mettre en danger. La Commission souligne en effet que deux tiers des jeunes acceptent de nouveaux « amis » dans leur réseau sans même les connaître, 54% d'entre eux ignorent que leurs informations peuvent être exploitées à des fins publicitaires, 60% laissent leur date de naissance, 25% font mention de leur parcours scolaire ou familial et 10% fournissent même leur adresse postale ! L'ICO pointe du doigt un réel manque d'information et de prévention. La plupart des jeunes ignorent en effet que certains de leurs passages sur Internet laissent des traces. « Internet n'est pas l'univers sécurisé et amusant qu'ils imaginent, et nous nous devons de mener des actions de prévention auprès d'eux », a encore déclaré David Smith. L'ICO a d'ailleurs annoncé le lancement d'un site Internet pour aider la jeunesse à comprendre ses droits, mais surtout à mieux se protéger contre les dangers du Web. (...)
(27/11/2007 16:48:35)Pointblog ferme, Le Monde du blog apparaît
Pointblog ferme de nouveau ses portes, et cela semble définitif cette fois. Ce blog qui suit depuis 2003 l'actualité des blogs - et plus généralement des médias et du Web 2.0 - n'a jamais réussi à élaborer un modèle économique viable. Ou plutôt, précise Gille Klein, collaborateur de la première heure et rédacteur en chef du site depuis un an et demi, « Pointblog n'est pas mort parce qu'il n'était pas viable, mais à cause d'une mauvaise gestion, ce qui laisse un sentiment de frustration de gâchis ». Gilles Klein a d'ailleurs décidé de continuer l'aventure sous un autre nom : LeMondeDuBlog.com, qui héberge ses anciens billets (« près de 2800 sur les 3849 billets que comptait Pointblog »), et sur lequel il publie de nouveau tous les jours. L'aventure Pointblog aura fait couler beaucoup d'encre (virtuelle), et se règle aujourd'hui à coups d'assignations en justice. Le site a été lancé en 2003 par Cyril Fiévet et Emily Turretini. Cyril Fiévet tient la rédaction jusqu'en début 2005, date à laquelle il décide de s'associer avec Christophe Ginisty, par ailleurs cofondateur et directeur d'une agence de relations presse spécialisée dans les nouvelles technologies. Christophe Ginisty explique sur son blog que l'accord est signé en février 2005 : la SARL Pointblog est créée. Elle s'associe rapidement à un imprimeur et éditeur marseillais, Astrolabe, afin de lancer un magazine papier, Netizen. Les premières dissensions entre les responsables de l'aventure apparaissent rapidement. La soirée de lancement de Netizen, transformée en grande fête des blogueurs, est ainsi mal vécue par Gilles Klein. Quant au PDG d'Astrolabe, il doit avoir peu goûté la soirée puisque Christophe Ginisty, qui avance qu'un budget de 20 000 euros aurait été alloué pour la soirée, explique n'avoir pas été réglé par son associé. C'est le début des histoires d'argent, « Cyril et ses collaborateurs ne sont pas payés ou en retard », explique Gilles Klein, qui prend alors la rédaction en chef du site. L'hébergeur prononce la fermeture définitive Netizen ferme ses portes après trois numéros, faute d'annonceurs et de ventes en quantité suffisante, et Cyril Fiévet quitte la société - tout en restant actionnaire. Quelques mois après, excédé, il coupe l'accès au site Pointblog, expliquant alors : « Toute l'année 2005, l'ensemble des collaborateurs de Pointblog ont dû se battre pour être payés, moi compris. Des dizaines de mails en attestent. En moyenne, les collaborateurs de la société ont été payés avec 2 à 3 mois de retard, quand ils ont été payés. » Gilles Klein avance de l'argent afin de régler quelques factures, et le site reprend. Christophe Ginisty explique alors qu'il veut arrêter les frais, mais qu'il accède à la demande de Gilles Klein de continuer l'aventure. Pointblog survit donc. L'autre coup de semonce vient il y a quelques jours de l'hébergeur. « Il m'a dit ne pas avoir été payé depuis avril 2006, et avoir engagé une procédure, raconte Gilles Klein. J'ai alors acheté le nom de domaine LeMondeDuBlog à tout hasard. » Aujourd'hui, le créateur du site dit n'avoir aucune intention « à mon âge, de me transformer en patron de presse ». « Pour le moment, je n'attends pas de revenus au titre du blog », dit-il. Christophe Ginisty, qui s'est depuis engagé dans une autre aventure (Internet sans frontières), ne dit pas sur son blog s'il compte donner une suite à Pointblog, et nous n'avons pas réussi à le joindre à l'heure de la publication de cet article. Mise à jour du 28 novembre 2007 : Christophe Ginisty, que nous avons joint au téléphone, estime de son côté que la viabilité du site dépend en grande partie de son design. « Une des raisons pour lesquelles nous n'avons pas eu de ressources tient au fait que je n'ai jamais réussi à changer le site profondément, dit-il. Il avait un look épouvantable et une ergonomie qui ne correspond pas à ce qu'on peut trouver aujourd'hui sur un site d'informations. » Or, dit-il, Cyril Fiévet a fait en sorte qu'il ne puisse toucher au domaine (lorsque la crise a éclaté au grand jour, Cyril Fiévet a en effet expliqué qu'il en était arrivé là en dernier recours pour obtenir des arriérés de salaire). C'est la raison pour laquelle il a annoncé à Gilles Klein, il y a environ un an, vouloir fermer le site. « Même si le contenu était de qualité, je ne voulais pas alimenter [pécuniairement, NDLR] quelque chose qui ne ressemblait à rien. » Le cofondateur de Rumeur Publique dit encore se battre actuellement, via des moyens judiciaires, pour recouvrer ses droits. (...)
(27/11/2007 16:34:56)En France, 63% enseignants déplorent le manque d'équipement IT
Malgré un taux d'équipement jugé plutôt faible dans les établissements français, enseignants et élèves ont pleinement conscience de l'intérêt de l'utilisation des technologies dans le cadre scolaire. Une étude menée par Smart Technologies, spécialiste d'outils interactifs, avec l'institut de sondage Opinionway, auprès de 1 600 enseignants et élèves, montre qu'elles sont devenues quasiment incontournables dans l'enseignement actuel : 84% des professeurs estiment que les technologies augmentent la motivation des élèves. Quant à ces derniers, ils sont 89% à déclarer que les technologies participent à rendre les cours plus intéressants et 80% à estimer qu'elles les aident à apprendre plus facilement. Pourtant, même si tout le monde s'accorde à dire que les technologies sont des outils nécessaires dans l'école d'aujourd'hui, la France reste l'un des pays européens où les technologies n'ont pas encore une place de choix dans le quotidien des enseignants et des élèves : 63% des enseignants estiment que leur établissement n'est pas bien équipé et 67% des élèves déclarent que leur établissement scolaire tarde à les adopter. Si les professeurs semblent dans leur grande majorité très intéressés par les technologies, ils semblent manquer d'information et de formation. 54% affirment ne pas être personnellement informés et 67% déclarent ne pas être bien formés à l'utilisation des technologies. (...)
(26/11/2007 17:30:49)Rapport Olivennes : les FAI rassurés
Les fournisseurs d'accès à Internet se réjouissent du contenu du rapport Olivennes, qui ne les place pas en première ligne - comme ils le redoutaient - dans le processus de sanctions adressées aux internautes. « On a été entendus, explique Dahlia Kownator, la déléguée générale de l'AFA (Association des fournisseurs d'accès et de services Internet). Les FAI sont désireux de participer à la lutte contre la piraterie sans qu'on leur fasse assumer un rôle de gendarme qui n'est pas le leur et contraire aux principes fondateurs du droit français. » De nombreux observateurs craignaient en effet que les conclusions du rapport prêtent lieu à une privatisation de la justice en faisant reposer sur les FAI le soin de constater les infractions auxquelles s'adonnent certains internautes. « Nous avions mis en garde sur ces éventuelles dérives, poursuit Dahlia Kownator, nous sommes des personnes privées, ce n'est pas à nous à faire appliquer la justice. » De fait, ce rôle incombera à une instance issue de l'Autorité de régulation des mesures techniques (créée dans le cadre de la DADVSI), qui disposera de pouvoirs de sanction pouvant aller jusqu'à la résiliation des abonnements aux FAI. Une mesure à laquelle n'est guère favorable l'AFA : « la suspension ou la résiliation nous semblent un peu extrêmes, nous avions plutôt proposé la mise en place d'une contravention ». Avant d'en arriver à cette mesure, les internautes seront avertis. Des messages « pédagogiques » leur seront adressés via les FAI afin qu'ils cessent leurs agissements. « Nous avons toujours soutenu la mise en place de ces messages. Aux Etats-Unis, 70% des internautes abandonnent leur pratique [délictueuse] après le premier avertissement », souligne la déléguée générale de l'AFA. En ce qui concerne le filtrage des réseaux pair à pair, en revanche, la voix des FAI se fait discordante. Alors que le rapport Olivennes prévoit la mise en place, à titre expérimental, d'une solution de flitrage, les fournisseurs d'accès jugent cette proposition inapplicable. « Elle pose d'abord de gros problèmes de compatibilité avec le droit français et européen, notamment la CEDH (Convention européenne des droits de l'homme). Surtout, dès qu'il y a chiffrement de paquets, on ne peut opérer de filtrage sur les réseaux P2P », précise Dahlia Kownator. Des limites légales et techniques rendraient donc délicate la mise en place du filtrage, pourtant réclamé par les ayants droit. « Le rapport évoque une expérimentation sur deux ans. Ce sera suffisant pour démontrer aux ayant droits que c'est impossible », conclut la délégué générale de l'AFA. (...)
(26/11/2007 16:42:36)Bruxelles trouve un accord sur le financement de Galileo
Galileo, le projet européen qui devrait concurrencer le GPS américain, semble enfin sortir de l'ornière dans laquelle il s'engluait depuis des années. Les députés européens et la Commission sont en effet parvenu à un accord, le 23 novembre, sur les modalités de financement du programme. Initialement prévu pour être supporté par un consortium public-privé, Galileo avait souffert de l'impossible entente des acteurs réunis au sein de cet hydre. En juin dernier, pour redonner une impulsion au projet, Bruxelles décidait que le financement des infrastructures de Galileo - prépondérant pour la réussite de l'initiative en ce qu'il permet de réellement démarrer les opérations - serait intégralement supporté par les Etats membres. Restait à en définir les modalités. Deux écoles s'opposaient sur ce point. D'un côté, l'Allemagne plaidait pour que les pays participant au projet y contribuent directement en versant une cotisation à l'Agence spatiale européenne. De l'autre, la Commission militait pour un financement basé sur le budget européen. A l'issue des débats du 23 novembre, c'est vers cette dernière solution que s'oriente Galileo. En dépit du vote négatif de Berlin et de l'abstention de l'Espagne, les députés européens et la Commission se sont entendus pour financer le projet sur le budget de l'Union européenne. Concrètement, sur les 2,4 Md€ nécessaires, 800 M€ seront puisés sur le budget 2008, notamment les programmes de recherche. La partie restante, 1,6 Md€, proviendra des sommes allouées à la politique agricole commune en 2007 et non dépensées. Bruxelles a tenu à préciser - notamment pour rassurer Berlin, particulièrement opposé à cette solution - qu'il s'agissait là d'un mesure exceptionnelle, qui n'a pas vocation à être réitérée dans les prochaines années. Reste maintenant à l'UE à plancher sur la mise en place industrielle de Galileo. Là encore, des divergences entre les Etats se font sentir, auxquelles les ministres des Transports des 27 tenteront d'apporter des réponses lors d'une réunion le 29 novembre. Pour tenter de désamorcer un éventuel futur conflit entre les protagonistes, Jacques Barrot, le commissaire aux Transports, a d'ores et déjà proposé de diviser le projet en six parties, chacune étant attribuable sur appel d'offres. Et pour éviter de laisser aux grands groupes l'apanage de ces marchés, une règle de non cumul serait instaurée, interdisant à un même acteur d'obtenir plus d'un seul lot. De plus, les groupes retenus seront obligés de sous-traiter une partie du marché qu'ils auront obtenue. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |