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(02/07/2007 10:41:43)

La réforme des brevets américains menacée

Les rangs des acteurs des NTIC qui étaient favorables à une réforme de la législation américaine des brevets viennent de se fendiller. Deux sociétés, Texas Intruments et AmberWave, fabricants de semi-conducteurs, affirment que l'adoption du projet de réforme aurait un impact négatif sur l'innovation et sur la valeur des brevets actuels. Pour Texas Instruments, c'est la valeur financière attachée au brevet qui est menacée. Quant à AmberWave, cette petite société s'émeut du fait que l'on puisse à l'avenir contester le bien-fondé d'un brevet a posteriori. Pour elle, c'est la porte ouverte à des procédures marathon où les grandes entreprises auront tout loisir d'épuiser les petites. Les partisans d'une réforme poussent les arguments inverses. Sous couvert de protéger la propriété intellectuelle, la législation américaine sur les brevets crée une atmosphère délétère pour l'innovation. Elle prévoit en effet que les dommages-intérêts doivent être calculés sur la base de la valeur de l'ensemble du produit qui contient la partie qui viole un brevet et non sur la valeur de cette seule partie. Les procès coûtent 45 M$ par an à Cisco Les acteurs majeurs des NTIC sont plutôt favorables à une réforme. Tant IBM que Microsoft ou Cisco poussent dans ce sens. Cisco, par exemple, a fait ses comptes : cette société consacre chaque année 45 M$ environ à se défendre dans des procès intentés pour violation de la propriété intellectuelle. Aujourd'hui, cette société n'a pas moins d'une douzaine de procès en cours, la plupart intentés par des sociétés qui ne produisent ni ne vendent, qui n'existent que pour profiter de la législation. On se souvient aussi du procès fin 2005 intenté par un "inventeur" à RIM et qui avait tenu en haleine les Etats-Unis tout entiers. Si RIM perdait, des centaines de milliers de BlackBerry auraient pu s'éteindre. Une seule certitude, le dépoussiérage de la législation sur les brevets fait partie des priorités du Congrès américain. Les nouveaux textes auront certainement un impact sur l'Europe où promoteurs et opposants à une brevetabilité du logiciel continuent de s'opposer. (...)

(29/06/2007 16:06:40)

La Chine encore loin d'être une superpuissance technologique, juge l'Ifri

« La Chine est encore loin d'être une superpuissance technologique. » Dans son introduction à une étude pour l'Ifri (Institut français des relations internationales), Frédérique Sachwald, tente de démêler la part du mythe chinois dans l'approche généralement faite par le monde occidental. Elle indique pourtant que la Chine est aujourd'hui le premier exportateur mondial de produits TIC. « Depuis 2000, ces exportations ont augmenté rapidement, et ont dépassé celles des Etats-Unis. Cette forte croissance contraste avec la stabilité des exportations japonaises sur les dix dernières années. L'Allemagne, la Corée du Sud et les Etats-Unis ont également augmenté leurs ventes, mais sans commune mesure avec la Chine, pour qui elles ont plus que triplé depuis 2000. » Premier pays exportateur et premier assembleur de TIC L'étude montre que si on calcule la contribution des industries de haute technologie à la balance commerciale en tenant compte à la fois des exportations et des importations, la Chine paraît clairement dépendante des importations de composants. Ce qui prouve qu'elle doit surtout être considérée comme le « premier exportateur de travail d'assemblage dans les TIC ». A titre de comparaison, au cours de la dernière décennie, le poids des produits de haute technologie dans la balance commerciale a beaucoup varié : en Corée du Sud et au Royaume-Uni par exemple, la spécialisation manufacturière dans les produits de haute technologie a augmenté d'une manière importante, mais elle a diminué au Japon. De son côté, la Chine s'est surtout spécialisée dans des activités de production intensives en travail, répercutant ce dynamisme sur ses exportations de produits TIC, aidée par une monnaie largement sous-évaluée. La Chine absente des autres secteurs de haute technologie En affinant l'analyse, Frédérique Sachwald relève un paradoxe : la Chine demeure absente des autres secteurs de haute technologie, comme l'industrie pharmaceutique ou l'aérospatiale, alors que les taux de croissance des investissements en R&D sur son territoire sont impressionnants. La Chine est en effet le troisième pays au monde pour le volume des dépenses en R&D, juste derrière les Etats-Unis et le Japon et depuis la fin des années 1990, le nombre de chercheurs en Chine a augmenté à tel point qu'il dépasse les effectifs japonais et s'approche du record américain. Toutefois, le nombre de chercheurs rapporté au nombre de Chinois travaillant est très faible, ce qui relativise cette évolution. De plus, la Chine ne se préoccupe que des activités de développement : elle destine seulement 5,7% de ses fonds de R&D en recherche fondamentale, alors que dans le même temps, les Etats-Unis en allouent 18% et la Corée du Sud 13,7 %. Rapporté en PIB, les chiffres montrent un écart plus impressionnant : les Etats-Unis dépensent 0,5% en recherche fondamentale contre 0,1% pour la Chine soit cinq fois moins, alors que l'intensité en R&D de la Chine n'est que la moitié de la capacité américaine. Le rapport indique aussi que la Chine a pris conscience de ce déficit. Elle a mis en place d'importantes réformes du système éducatif avec un budget passant de 2,5 % du PIB en 1997 à 3,3 % en 2002. Avec 19,4 millions d'étudiants en 2004, la Chine forme autant d'étudiants que les Etats-Unis et l'Union européenne et poursuit dans cette voie, puisque le nombre d'inscrits et de diplômés du troisième cycle a été multiplié par 2,6 entre 2000 et 2004. Dans les années qui viennent, son défi va être de former des étudiants et des chercheurs de qualité, pour inverser la tendance et ne plus apparaître comme « l'usine » du monde mais comme son « bureau de recherche ». (...)

(29/06/2007 12:24:38)

La France remonte au classement de Shanghai : Paris Sud - Orsay en 24e position

Le très attendu classement de Shanghai vient de sortir. Etablie par l'« Institute of Higher Education, Shanghai Jiao Tong University », cette publication répertorie les meilleurs établissements de l'enseignement supérieur dans le monde entier, selon des critères précis. Bonne nouvelle pour le monde académique hexagonal : la France remonte. L'an dernier, par exemple, elle avait eu à déplorer une place de 99e pour l'Ecole Normale Supérieure de Paris, alors que cette année, ce ne sont pas moins de 9 établissements français qui sont recensés dans cette compétition, la médaille revenant à l'université Paris XI (Paris Sud, faculté des sciences d'Orsay) qui arrive au 24e rang dans la catégorie « sciences de la terre et mathématiques ». Il faut toutefois préciser que pour la première fois depuis 5 ans, les méthodes de ce classement ont été modifiées, car la liste est désormais divisée en cinq grands domaines : les sciences de la terre et les mathématiques ; les sciences agronomiques ; l'informatique et les sciences de l'ingénieur ; les sciences sociales et les sciences médicales et pharmaceutiques. Mais, en dépit de ce changement, les Etats-Unis trustent, une fois encore, ce classement par un nombre impressionnant d'établissement cités. Le classement des universités françaises par catégorie (avec la place obtenue en 2006, dans le classement général et indifférencié) s'établit comme suit : En sciences de la terre et mathématiques : - université de Paris XI (Paris Sud Orsay) : 24ème (64ème en 2006) - université Paris VI : 31ème (45ème en 2006) - ENS de Paris et université de Strasbourg 1 : ex-aequo entre la 51ème et la 75ème place (respectivement 99ème et 96ème en 2006) - université de Paris VII : ex-aequo entre la 76ème et la 110ème place (ex-aequo entre la 102ème et la 150ème place en 2006) Harvard, Berkeley et Princeton aux 3 premières places. La première garde son titre, les deux autres pointaient respectivement aux 4ème et 8ème rang en 2006. Informatique et les sciences de l'ingénieur : - université de Bordeaux 1, ex-aequo entre la 51ème et la 75ème place (entre la 301ème et la 400ème en 2006). - université de Paris VI, ex-aequo entre la 77ème et la 106ème place (45ème en 2006) MIT, Stanford et Urbana Champaign aux 3 premières places. Elles étaient respectivement classées aux 5ème, 3ème et 25ème rang en 2006. Sciences de la vie et agronomiques : - université de Paris VI, ex-aequo entre la 77ème et la 106ème place (45ème en 2006) Harvard, MIT et California San-Francisco aux 3 premières places. Harvard conserve son titre, les deux autres étaient respectivement classées aux 5ème et 18ème rangs en 2006. Sciences sociales : - L'Insead (Institut européen d'administration des affaires) prend la 42ème place (il n'était pas classé l'an dernier). Harvard, Chicago et Stanford aux 3 premières places. La première garde son titre, les deux autres pointaient respectivement aux 8ème et 3ème rang en 2006. Sciences médicales et pharmaceutiques : Aucun établissement français. Harvard, California San-Francisco et Seattle aux 3 premières places. Harvard conserve son titre, les deux autres étaient respectivement classées aux 18ème et 17ème rang en 2006. (...)

(28/06/2007 16:17:38)

CTS La Baule : la Californie séduit l'Europe par les 'cleantech'

Ouverture ce jeudi 28 juin du California Trade Show à la Baule. Cette manifestation, pour la première fois hébergée en France, dans le cadre du World Investment Conference, vise à rassembler une quarantaine de PME californiennes souhaitant investir, rechercher des partenaires en Europe, tisser des liens avec les investisseurs européens, ou tout simplement tester le marché français. Au programme, tables rondes, partage d'expérience, ateliers, et showroom dans lesquels les start-up américaines viennent exposer leur talent et expliquer combien il est intéressant d'investir pour une société californienne. Parmi les secteurs d'activités, on retrouve les télécoms et la mobilité, le services Web et le Saas (logiciels vendus sous forme de services), le support, le décisionnel, la sécurité, les appareils numériques grand public, les infrastructures réseaux et enfin les technologies « vertes ». Il s'agit d'ailleurs d'un thème qui sert de toile de fond de la World Investment Conference. Une table ronde illustre ce thème central : « comment l'Europe peut-elle transformer le risque environnemental en une opportunité de développement économique ? » Les « cleantech » sont également au coeur du discours d'ouverture, prononcé par Mark Mosher, directeur exécutif de la California commission for job and economic growth (*), dépêché sur place par le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger. Vidéo à l'appui, Mark Mosher dépeint, à un public plutôt clairsemé, les politiques acerbes californiennes en termes de « Cleantech ». Une spécificité de l'Etat soutenu notamment par une législation active du gouverneur en place. Investissement massif, programme de promotion, les technologies écolo représentent le fer de lance de la Californie. « C'est là où se situe l'action », explique Arnold Schwarzenegger dans une vidéo. « Si vous fabriquez des produits clean, les Californiens vont l'acheter », résume Mark Mosher. Sur les 36 PME représentées, 6 en ont fait leur coeur de métier. (*) une organisation indépendante pour la promotion et le développement de sociétés en Californie, qui réunit une trentaine des sociétés les plus influentes de l'Etat. Notons la présence de Terry Semel de Yahoo. (...)

(27/06/2007 16:28:11)

Premières arrestations massives pour phishing en France

Une cinquantaine de personnes ont été interpellées hier mardi 26 juin pour avoir usurper l'identité d'internautes à des fins d'escroquerie bancaire (phishing), selon le site Internet de l'Express. Le préjudice a été évalué à plusieurs centaines de milliers d'euros indique lexpress.fr, citant l'OCLTIC (l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication), qui a mené les arrestations. Comme une classique opération de phishing - mais sans précédent en France -, le modus operandi de l'escroquerie reposait sur l'obtention des données bancaires des internautes en se camouflant derrière des mails usurpant l'identité de banques ou d'organismes postaux. Les opérations ont été menées simultanément dans plusieurs régions de France et des Dom-Tom et ont mobilisé quelque 150 policiers. Selon de sources policières, il s'agirait d'un vaste réseaux international, « ayant des ramifications dans les pays de l'Est ». Les 50 personnes arrêtées sont actuellement en garde à vue. (...)

(27/06/2007 09:31:42)

L'UE précise son projet de MIT européen

Les ministres de la Recherche des 27 états membres de l'Union européenne, réunis lors du Conseil de la compétitivité, viennent d'approuver la proposition de Bruxelles de doter l'UE d'un Institut européen de technologie (IET). Souvent comparé au modèle américain du MIT (Massachusetts institut of technology), l'IET a pour but d'améliorer la compétitivité de l'Europe en réduisant « le fossé d'innovations » qui la sépare de ses concurrents, selon les mots du président de la commission, José Manuel Barroso. L'IET associera universités, organismes de recherche, entreprises, collectivités et cherchera à devenir « l'étendard de l'effort collectif de l'Europe visant à mettre sur pied un espace européen de l'enseignement et de la recherche », explique l'UE. Les 27 ministres ont entériné la décision de doter l'IET de 308,7 M€ pour sa mise en route, qui doit s'étaler entre 2008 et 2013. Pour l'ensemble de cette période, le budget est estimé à 2,4 Md€. La somme doit être prise en charge par les fonds communautaires mais aussi par les états membres, les entreprises et divers legs. A l'horizon 2015, Bruxelles estime que l'IET pourrait regrouper 4 à 5000 scientifiques, 6000 étudiants, 4000 doctorants, et fonctionner sur un budget annuel de 1,5 Md€ à 2 Md€. Les communautés de la connaissance et de l'innovation (CCI) seront le niveau opérationnel de l'institut. Elles seront choisies de façon concurrentielle par un comité directeur et mèneront des recherches sur des thématiques variées. La priorité pourrait être donnée, dans un premier temps, au changement climatique et aux énergies renouvelables. Les premiers travaux pourraient commencer dès l'an prochain. (...)

(22/06/2007 13:02:29)

L'Europe, terre d'élection des défaillances du vote électronique

Au Royaume-Uni, aussi, le vote électronique montre de graves défaillances. Les critiques reposent toujours sur le sacro-saint concept de boîte noire dont la fiabilité des résultats est telle qu'il est impossible de pouvoir la vérifier. C'est la conclusion de l'association The Open Rights Group, qui a remis un rapport à l'administration britannique à la suite des élections de mai dernier. Celle-ci a répondu attendre le 3 août, date à laquelle sa propre commission lui remettra son rapport dans le grand calme politico-estival. Elle n'aura pourtant d'autre choix que de constater les situations ubuesques relevées en Ecosse. Rappelons que l'Italie n'a toujours pas fini de recompter les bulletins des élections législatives d'avril 2006. Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi, est soupçonné d'avoir transformé des bulletins blancs en bleu par l'entremise d'un logiciel utilisé dans la centralisation des résultats. Une certitude, le vote électronique ne fait gagner ni temps, ni confiance. Sur le même sujet - Les machines à voter d'Aulnay-sous-Bois vont planer le doute sur la sincérité du scrutin
- Reportage : les machines à voter perturbent le premier tour de l'élection présidentielle
- Les machines à voter n'ont pas de base légale selon les juristes
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