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Société
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(09/05/2007 14:58:12)
Galileo : vers un financement totalement public
Le modèle de financement public-privé pour le projet européen Galileo - qui doit concurrencer le système de géolocalisation américain GPS - a vécu. Face à l'incapacité à s'entendre des huit entreprises composant le consortium* choisi pour mener le projet, la Commission européenne semble se diriger vers un financement directement réalisé par les Etats membres, qui assumeraient alors les coûts de mise en oeuvre, estimés à 2,4 Md€. Une position affirmée avant même que n'expire l'ultimatum adressé aux huit entreprises, le 10 mai, pour qu'elles créent une instance unique afin de mener le chantier et se choisissent un dirigeant. « J'ai très peu d'espoir qu'on parvienne à un accord [avec le consortium] », a ainsi confirmé Michele Cercone, porte-parole de Bruxelles. La Commission communiquera sa décision, quant à l'avenir de Galileo, le 16 mai. Dans l'hypothèse d'un recentrage sur les Etats membres, ce seront eux qui financeront la conception et le lancement des satellites, avant qu'un nouvel appel d'offres ne soit lancé pour choisir les entreprises qui se chargeront de l'exploitation. D'ici là, le projet européen continue de prendre du retard et voit les systèmes de positionnement sattellitaire russe et chinois progresser rapidement. Du côté américain, le GPS est en cours d'amélioration. Autant de raison, pour les Européens, de nourrir des craintes quant au succès commercial de Galileo. *Les huit entreprises composant le consortium sont EADS, Thales et Alcatel-Lucent (France), Inmarsat PLC (Grande-Bretagne), Finmeccanica (Italie), AENA et Hispasat (Espagne) et l'association des Allemands Deutsche Telekom et German Aerospace Centre. (...)
(07/05/2007 17:03:39)L'Institut européen de technologie opérationnel dès 2008
Un an pour ouvrir officiellement l'Institut européen de technologie (IET). Le 2 mai, à Strasbourg et à Bruxelles, un nouveau pas conséquent a été franchi vers la concrétisation de ce nouvel instrument de soutien à l'innovation en Europe. Selon le compte rendu de l'audience publique qui s'est tenue mercredi dernier au Parlement européen, le débat sur l'IET progresse du « si » au «comment ». Et pour les ministres présents lors d'une réunion informelle du conseil « Compétitivité », ce 2 mai, les décisions concernant notamment le financement et la gouvernance de cette nouvelle structure devraient être prises d'ici à fin juin, avant la fin de la mandature allemande à la présidence de l'Union. Ce qui impliquerait donc un sérieux coup d'accélérateur, après le flottement entourant ce projet, proposé au printemps 2005 par la Commission et officialisé en octobre 2006 par le président Barroso, après large consultation. L'idée étant, avec ce nouveau support, d'encourager la constitution de communautés de la connaissance et de l'innovation (CCI) regroupant chercheurs, enseignants et professionnels exerçant en entreprises, et de les fédérer ainsi sous la bannière d'Institut européen. Un réseau de réseaux en quelque sorte, fonctionnant sur fond de priorités définies démocratiquement et entérinées par un comité directeur et par des financements communautaires. Un financement de 2,4 Md€ sur 2008-2013 Le concept à la base de cette meta-structure, tout au long de sa gestation, s'est heurté à l'éventualité d'un chevauchement avec d'autres mécanismes de soutien à l'innovation déjà en place qui pourraient en pâtir. Tels que les programmes-cadres (7e PCRD pour la recherche et la R&D, PIC pour l'innovation et la compétitivité), les initiatives technologiques communes (ITC), les plateformes technologiques et autres soutiens au programme d'apprentissage tout au long de la vie. Mais un début de consensus commence à poindre autour d'un financement de l'IET « résultant d'un éventail complet de ressources » qui devrait atteindre 2,4 milliards d'euros pour la période 2008-2013. Dont près du quart escompté venir de financement privé (fondation) et des prêts de la Banque européenne d'investissement. Au delà de ce financement déjà contesté pour son insuffisance, bien des questions restent à régler avant l'officialisation de cet Institut en réseau. Dont la question de l'habilité à décerner des diplômes qui ancrerait un peu plus dans les relations universités-entreprises le bien-fondé de cet institut. A la suite des débats de ce mercredi 2 mai, la ministre allemande de l'Education et de la Recherche, Annette Shavan, a déclaré préférer, pour sa part, que les universités contribuant aux futures Communautés de connaissance et d'innovation (CCI) puissent ajouter le label européen IET à leurs diplômes. (...)
(07/05/2007 09:37:14)Fronde contre les machines à voter après la victoire de Nicolas Sarkozy ?
L'élection présidentielle du 6 mai ayant vu la victoire de Nicolas Sarkozy avec 53,1% des suffrages exprimés, la démarche d'Ordinateurs de vote.org, qui lutte contre les machines à voter, n'a guère de chances d'aboutir. Néanmoins, Pierre Muller, président de cette ONG, a lancé hier soir un appel aux présidents de région « pour leur demander d'encourager les représentants de l'Etat à transmettre effectivement au Conseil Constitutionnel toutes les réclamations électorales impliquant les machines à voter ». D'après lui, « plus d'une dizaine de villes sont d'ores et déjà concernées par des réclamations en contentieux électoral sur les machines à voter au second tour ». (...)
(04/05/2007 17:22:07)Second Life : presque deux utilisateurs actifs sur trois sont européens, selon Comscore
Selon Comscore, l'univers virtuel Second Life aurait connu 1,3 million d'utilisateurs actifs en mars 2007, enregistrant une progression fulgurante de 46% en un mois. Par utilisateurs actifs, on qualifie les personnes possédant un avatar et se connectant à la « grille » régulièrement. Et non pas les seuls inscrits recensés dans la base de données de Linden Labs, éditeur de la plateforme. L'Europe reste, avec quelque 777 000 inscrits, le continent le plus représenté dans Second Life, en progression de 32% depuis février 2007. A elle seule, elle totalise 61% du total de résidents actifs. L'Allemagne, avec 209 000 utilisateurs (+70% de progression) va jusqu'à dépasser le nombre de résidents américains (207 000) d'une courte tête. Les résidents français, deuxième nationalité européenne la plus représentée, sont 104 000 à se connecter régulièrement à Second Life. Devant le Royaume-Uni avec 72 000 résidents. Ces chiffres mondiaux sont publiés alors que Linden Labs a récemment sorti ses premières statistiques d'audience qui révélaient que son univers hébergeait quelque quatre millions de résidents. Des chiffres contestés par d'autres publiés sur Internet, qui, plus officieux, mentionnaient au final que seules 200 000 personnes utilisaient régulièrement Second Life. (...)
(03/05/2007 17:34:58)Apple entend Greenpeace et devient éco-responsable
Dans une lettre ouverte publiée sur le site Web d'Apple, Steve Jobs, le patron du groupe, prend à contre-pied les récentes critiques formulées par Greenpeace à l'encontre du constructeur. Steve Jobs explique ainsi que se dessine un « Apple plus vert ». Début avril, Greenpeace publiait son classement de la IT verte, dans lequel Apple s'arrogeait la dernière place avec une note de 2,5/10, quand Lenovo obtenait 8/10. « Apple est notre grosse déception, expliquait Zeina Alhajj, une porte-parole de l'organisation. Depuis la première version de notre rapport (...) ils ne se sont pas améliorés d'un pouce ce qui est réellement choquant sachant qu'ils sont leaders en termes de design et ont une image « cool » ». Greenpeace reprochait notamment à Apple de ne pas s'engager suffisamment pour réduire les produits toxiques de ses processus de production. Un constat que Greenpeace ne fera plus à l'avenir, selon Steve Jobs. Le patron d'Apple estime ainsi que la société « sera bientôt devant la plupart de ses concurrents dans ce domaine ». L'une des voies suivies par le constructeur consistera en l'élimination de toute trace de produits polluants dans ses appareils et notamment de mercure dans la fabrication de ses périphériques d'affichage. Après avoir abandonné les écrans CRT, Apple va en effet adopter la technologie LED dès cette année et tourner le dos aux moniteurs LCD, dont le fonctionnement réclame des lampes fluorescentes polluantes. Apple s'engage par ailleurs sur le terrain du recyclage. Steve Jobs explique que son groupe met actuellement en place des programmes de recyclage dans les pays où il écoule plus de 82% de tous les Mac et iPods. Un chiffre qui devrait atteindre 93% d'ici à la fin 2007. A l'horizon 2010, Apple prévoit de recycler 30% de l'ensemble des produits vendus au cours des sept années précédentes, contre 9,5% en 2006. Le groupe se félicite de constater que l'ensemble des e-déchets issus de l'Amérique du Nord soit traité aux Etats-Unis et pas envoyé à l'étranger, dans des pays émergents par exemple. Les iPods usagés récupérés dans tous les Apple Stores L'engagement écologique concerne également les iPods. Le groupe à la pomme prévoit ainsi d'étendre le programme de reprise des baladeurs en fin de vie à l'ensemble de la planète, et plus aux seuls Etats-Unis comme c'était le cas jusqu'à présent. Les possesseurs d'iPods pourront alors ramener leur appareil dans n'importe quel Apple Store et les Américains auront même la possibilité de l'expédier gratuitement. Greenpeace regrette que cette mesure ne concerne pas le monde entier et que, partout sur la planète sauf aux Etats-Unis, les produits Apple pourront continuer à se transformer en e-dechets. Néanmoins, l'organisation écologique loue les intentions d'Apple et félicite les consommateurs qui, à travers les messages qu'ils sont adressés au constructeur, ont contribué à en faire évoluer la politique : « écoutez un morceau gai sur votre iPod et entamez une danse joyeuse. Vous avez prouvé que vous pouvez faire la différence ». (...)
(02/05/2007 17:22:34)Les TIC aussi polluantes que l'aviation, selon Gartner
Vaut-il mieux faire un vol transatlantique pour assister à une réunion ou organiser une vidéo-conférence pour polluer moins ? Si à l'échelle locale, la deuxième solution semble préférable, sur le plan global, c'est loin d'être le cas. En effet, selon une étude du Gartner group, les TIC seraient responsables de 2 % des émissions globales de gaz carbonique dans l'atmosphère, soit autant que le transport aérien, considéré comme l'un des plus polluants. Ce chiffre recouvre la consommation énergétique de tous les PC, serveurs, systèmes de refroidissement, téléphones fixes et mobiles, réseaux locaux, imprimantes. Il englobe également l'ensemble des usages administratifs et professionnels des TIC, mais ne prend pas en compte pour le grand public d'autres appareils électroniques que les PC et les téléphones. Les baladeurs MP3, écrans plats et autres lecteurs-enregistreurs sont tenus à l'écart de l'étude, malgré leur fréquent maintien en veille et en charge. Même si pour l'instant, l'impact écologique n'est pas le premier centre d'intérêt des entreprises, cela pourrait changer rapidement : « Durant les cinq prochaines années, les pressions financières, environnementales, légales et liées aux risques vont forcer les sociétés high-tech à devenir plus 'vertes', soit plus respectueuses de l'environnement, » affirme Simon Mingay, vice-président de Gartner. « Face à la pression des clients, être le 'moins mauvais » ne sera plus du tout suffisant. Dans certaines régions géographiques, dont l'Europe, ce point sera atteint rapidement en 2007 ou en 2008. » A tel point que, pour le Gartner, les grandes entreprises auront un ou deux points de compatibilité environnementale dans leurs six critères d'achat IT principaux d'ici à 2010. La réduction de la consommation électrique, mais également l'usage de matériaux moins agressifs pour l'environnement seront des atouts commerciaux majeurs à cette date. (...)
(02/05/2007 17:23:28)Google incite ses actionnaires à rejeter une proposition anti-censure
Le comité de direction de Google a fait pression sur ses actionnaires afin qu'ils rejettent une proposition qui obligerait la société à résister à la censure ou à signaler aux utilisateurs à quel moment les résultats d'une recherche ont été bridés par la censure d'un gouvernement. La proposition, soumise par l'Office of the Comptroller de New York qui représente quelques fonds de pension, vise à garantir la liberté d'accès à l'information, comme indiqué dans le Déclaration universelle des droits de l'Homme. Dans les termes, elle propose six concepts que Google pourrait inclure dans sa charte : ne pas héberger les données des utilisateurs dans les pays où le débat politique est considéré comme un crime ; ne pas s'engager dans une censure proactive, user de méthodes légales pour combattre la censure et seulement censurer l'information quand quelque procédures légales le stipulent ; informer les utilisateurs quand un accord de censure a été scellé avec un gouvernement ; informer les utilisateurs sur les méthodes de conservation de données de Google ; rendre publiques les informations spécifiant que Google a dû se plier à la censure. Pour l'heure, le comité directeur n'a pas fourni d'explication aux actionnaires, son action se limitant à les inviter à voter contre la proposition. Rappelons que pour s'imposer sur le marché chinois, Google s'était plié à la censure de Pékin. A l'époque, Eric Schmidt, PDG de Google, avait expliqué qu'"en dépit de toutes les restrictions imposées par le gouvernement chinois, il était encore plus néfaste de ne pas essayer de satisfaire les utilisateurs" de l'Empire du Milieu. Google.cn filtre les résultats de certaines requêtes, mais indique quand l'information est bloquée. (...)
(30/04/2007 15:05:36)La justice contraint Europ Assistance à traduire un logiciel de comptabilité en français
Le 27 avril, le tribunal de grande instance de Nanterre a condamné la direction d'Europ Assistance à traduire en français « Everest Interco », le logiciel avec lequel le groupe Generali, la maison mère, assure la consolidation comptable de toutes ses filiales. Un délai de trois mois est accordé pour localiser la solution, faute de quoi une astreinte de 5 000 € par jour et par utilisateur - ils sont une dizaine - s'appliquera. La direction peut faire appel mais ce jugement de première instance reste exécutoire. C'est la section CFTC d'Europ Assistance qui a porté l'affaire en justice en s'appuyant sur la loi Toubon du 4 août 1994, article L122-39-1 du code du travail, qui stipule bien que « tout document comportant des obligations pour le salarié ou des dispositions dont la connaissance est nécessaire à celui-ci pour l'exécution de son travail doit être rédigé en français ». De son coté, la direction refusait de traduire l'application au motif que son utilisation n'était pas quotidienne mais circonscrite aux périodes de consolidation des états financiers. Une direction qui pour s'éviter une action en justice avait néanmoins accepté de traduire le guide d'utilisation papier et de proposer des formations linguistiques aux utilisateurs. Cela n'a pas suffi. (...)
(27/04/2007 12:21:19)L'OLPC relève le prix de son ordinateur à 175$
L'organisation OLPC (One laptop per child) débutera la commercialisation de son ordinateur, initialement prévu à 100$ , au prix de 175$. Une hausse qui pourtant ne doit pas diminuer le volume des commandes, a déclaré, confiant, Nicholas Negroponte, fondateur de l'OLPC, à l'occasion d'une conférence à Cambridge (Massachusetts). L'organisation a pour l'heure commandé 2,5 millions d'unités, mais doit atteindre la barre fatidique des 3 millions en mai, pour débuter la production prévue en septembre. Rappelons que la construction est assurée par le Taiwanais Quanta Computer. "Nous sommes à un moment critique dans la vie de l'OLPC. Il y a un an et demi, nous vendions du rêve et il est facile de vendre du rêve [...], mais maintenant, nous avons à le lancer [l'ordinateur, NDLR]", admet Nicholas Negroponte. S'il a confirmé que certaines commandes provenaient notamment du Brésil, de l'Argentine, de l'Uruguay, de la Libye, du Pakistan et de la Thaïlande, rien n'a été communiqué sur les éventuelles adhésions de la Russie et du Pérou au programme. En revanche, Negroponte a ouvert la porte quant à une possible commercialisation aux Etats-Unis, après avoir longtemps rejeté l'idée. Selon lui, 19 états américains, dont la Floride et le Massachusetts, seraient intéressés. (...)
(27/04/2007 11:21:48)La Poste espagnole expérimente le RFID
Correios España (la Poste espagnole) teste l'usage des puces RFID sur le courrier pour détecter des congestions éventuelles dans les bureaux de poste et améliorer la qualité du service. Le système, qui a coûté un peu plus d'un million d'euros, a été mis en place par Sybase, Symbol et Aida Centre, le spécialiste espagnol des technologies RFID. Pour son expérimentation, la Poste a acquis 5 000 étiquettes RFID autocollantes réutilisables, 330 lecteurs et 1 900 antennes fixes. Le test porte sur 10 000 envois qui ne comporteront pas de données d'identifications personnelles mais un simple numéro, ceci afin de couper court à toute polémique. En effet plusieurs associations s'inquiètent des atteintes à la vie privée des acheteurs, le système RFID permettant leur « pistage ». Correios a également précisé qu'il s'agissait de balises passives qui n'émettent qu'à proximité d'une antenne. Notons que la Poste allemande envisage également l'usage de puces RFID à affichage bistable (D-RFID) pour minimiser le taux d'erreur dans le routage des lettres. Rechargeables à chaque lecture, les puces d'Outre-Rhin seraient capables de résister pendant 4 à 5 ans à toutes les conditions climatiques. (...)
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