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Société

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(10/04/2007 15:52:08)

Google et l'AFP enterrent la hache de guerre sur les droits d'auteur

Google et l'Agence France Presse ont signé un accord mettant un terme à deux ans de procédures judiciaires. Une entente qui autorise désormais le moteur de recherche à publier sur Google News les actualités ainsi que les photos de l'AFP. Les détails financiers n'ont pas été communiqués. En mars 2005, l'AFP entamait, en France et aux Etats-Unis, des poursuites contre Google pour violation de copyright, pour avoir publié sans autorisation du contenu estampillé AFP sur son outil de recherche d'actualités, Google News (Google Actualités, en français). Dans un communiqué, l'AFP explique que l'accord porte sur la signature d'une licence entre les deux parties. En d'autres termes, Google devra désormais payer les contenus fournis par l'AFP. Ce que le moteur de recherche avait refusé de faire une première fois. L'AFP s'engage par ailleurs à retirer sa plainte. AFP rappelle également qu'elle licencie ses contenus auprès d'AOL, Yahoo et MSN. En août 2006, Google a conclu un même type d'accord avec l'Associated Press, autre agence de presse mondiale. (...)

(10/04/2007 15:39:53)

A la Sorbonne, des économistes s'interrogent sur « la révolution du Web 2.0 »

« L'économie française face à la révolution du Web 2.0 » était le thème choisi par l'Andese (Association nationale des docteurs es sciences économiques et en sciences de gestion) ce 4 avril, pour débattre, à la Sorbonne, d'un phénomène véritablement pris en compte par les entreprises et le secteur public. Et même si les analyses divergent quant au futur, deux idées ont fait l'unanimité : le Web 2.0 est une prise de pouvoir de l'utilisateur et il est urgent de renforcer les investissements français pour ne pas prendre davantage de retard par rapport aux autres puissances. Où sont les nouveaux modèles économiques ? Qui seront les leaders de demain ? Comment l'industrie informatique va-t elle relever ses nouveaux défis ? Comment les pouvoirs publics peuvent-ils réagir ? Quels nouveaux usages vont émerger ? Comment saisir les nouvelles opportunités ? Quels sont les impacts sur les métiers, la recherche et l'éducation ? Ce sont autant de thèmes soulevés par la question du Web 2.0, qui a vu se succéder dans le temple de l'académie que représente la Sorbonne, un intéressant panel de personnalités du monde public et privé, experts ou chefs d'entreprises, visiblement conscients d'une réalité rappelée par les chiffres de l'OCDE : sur 2 964 Md$ représentés par les dépenses en TIC en 2005 (source : perspectives des technologies de l'information, édition 2006), la France ne compte que pour 135 Md$. Derrière le Royaume-Uni (162 Md$), l'Allemagne (170 Md$) ou encore le Japon (342 Md$) ou les Etats-Unis (1 185 Md$). S'il paraît acquis que les entreprises du monde entier sont de plus en plus en concurrence sur le marché mondial des services, l'innovation a été le mot le plus employé pour souligner la nécessité de se positionner efficacement sur un marché en pleine expansion. Les modèles classiques remis en cause Les intervenants ont toutefois fait part de leurs difficultés à quantifier les investissements réels dans le secteur par des méthodes de calcul reconnues, même si la relation entre l'investissement informatique et la croissance économique ne fait, pour eux, aucun doute. Si la bonne volonté semble bien présente, cela ne suffit pas : la faiblesse des investissements dans les entreprises et dans la R&D a été largement dénoncée, l'un des intervenants indiquant « qu'en France, on préfère peut-être le béton et le bâtiment ! » L'assemblée s'est également interrogée sur cette révolution amenée par le Web 2.0. Selon les témoignages de chefs d'entreprises qui développent des nouveaux modèles, cela ouvre un nouveau champ économique : le vecteur Web abolit les classiques « B2B » ou « B2C » (des entreprises aux consommateurs professionnels ou grand public) pour voir triompher le « C2C » ou le « C2B » (le consommateur prenant la place du vendeur, à l'instar des sites de ventes de particulier à particulier). Il pose, entre autres, la question du devenir des vendeurs, des grandes surfaces-dépôts, des journalistes face aux créateurs de contenus et même... des informaticiens, chacun adaptant l'outil 2.0 à son propre modèle. Autre thème abordé : « les legacy » ou usages anciens qui permettraient à de grosses entreprises de conserver à court terme leur prépondérance, pourraient, selon Louis Naugès de Microcost, vivre dans un deuxième temps « un véritable tsunami ». Certes, cette mutation absolue n'est pas pour demain, mais peut-être pour après-demain. Qui peut dire jusqu'où ira cette « prise de pouvoir des utilisateurs » comme l'ont répété à l'envi les acteurs du colloque, pour quels usages et pour quelle économie ? Si la bulle précédente a été évoquée, aucun élément tangible ne semble montrer un rapport entre 2007 et 2000. Côté entreprises enfin, les plus en phase avec le Web 2.0 ont admis qu'elles s'adaptaient en permanence, n'extrapolant pas à plus de quelques semaines et avouant un autre business model : celui de l'écoute des nouveaux usages afin d'« accompagner ce marché de la demande ». (...)

(10/04/2007 15:05:41)

Dadvsi : l'autorité de régulation des mesures techniques voit le jour

C'était au Journal Officiel du 6 avril : l'Autorité de régulation des mesures techniques (ARMT) est officiellement créée. L'institution est une conséquence directe de l'adoption de la loi Dadvsi (droits d'auteur et droits voisins dans la société de l'information), en juillet 2006, et participera à l'applicabilité de la loi, tant décriée au moment de sa discussion. L'une des principales missions de l'ARMT s'attachera à la copie privée. Le texte législatif avait fait grincer des dents en ne prévoyant pas de nombre minimum de copies autorisées par les mesures techniques de protection (MTP). L'autorité sera chargée de combler ce vide en fixant l'étendue et les limites du droit à la copie privée et, de façon plus générale, en en définissant les exceptions. Autre secteur d'intervention de l'ARMT : l'interopérabilité des MTP. L'autorité veillera à sa mise en oeuvre et pourra prononcer des injonctions aux éditeurs ou constructeurs pour les favoriser. En cas de non respect, elle sera en mesure de décider de sanctions pécuniaires à l'encontre des récalcitrants. Enfin, les consommateurs et les associations disposeront d'un droit de saisine dont les modalités restent encore peu claires. L'ARMT se compose de six membres, nommés pour six ans : Tristan d'Albis (président de la Commission de rémunération pour la copie privée), Christian Saguez (président de la Commission des technologies de l'information et de la communication de l'Académie des technologies), Patrick Bouquet (Cour des comptes), Jean Musitelli (conseiller d'Etat), Marie-Françoise Marais (Cour de cassation) et Pierre Sirinelli ( Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique). (...)

(06/04/2007 16:55:36)

Le rapport Rocard recommande un accès ADSL à tarif social

Michel Rocard a remis hier à Ségolène Royal le rapport sur la société de l'information que la candidate lui avait demandé il y a deux semaines. Le rapport, intitulé 'République 2.0' et sous-titré « vers une société de la connaissance ouverte », formule 94 recommandations dessinant, explique son auteur, « les contours d'un véritable programme d'action gouvernemental ». On y lit quelques mesures concrètes, comme la mise en place d'un fonds numérique, afin de financer un « tarif social de l'accès haut débit [...] d'environ 5 € par mois », sur le modèle « du tarif social de l'abonnement au téléphone (6,49 € par mois) ». De même, ce fonds pourrait aider les opérateurs à fournir à la fois accès ADSL et équipement informatique, comme le propose déjà Neuf Telecom (mais pour près de 40 € par mois). « Un niveau cible de 15 à 20 € par mois tout compris semble atteignable dans le cadre du tarif social », écrit Michel Rocard. Dans le même chapitre, le député socialiste européen s'appuie sur les conclusions de l'association Renaissance numérique pour recommander lui aussi d'adapter la fiscalité afin de « faciliter la réutilisation des ordinateurs par donation et recyclage ». Le rapport se fait concret encore lorsqu'il s'agit de tacler des initiatives du gouvernement, comme la mise en place de la carte d'identité électronique, dont « les avantages en matière de sécurité (sur lesquels portent des doutes sérieux) ne justifient pas la constitution d'une base de données biométriques (centralisée, de surcroît) ». De même, Michel Rocard demande instamment de ne pas basculer vers le vote électronique, arguant que son principal argument, « l'augmentation de la participation électorale », « n'a jamais été démontré ». Alors que « l'opacité et la technicité du système rendent impossible son contrôle par les assesseurs et les électeurs présents dans le bureau de vote ». Surtout des principes généraux L'Europe n'est pas laissée pour compte. Ainsi, sur le chapitre consacré à la filière du jeu vidéo, qu'il faut aider plus largement, recommande le rapport, il est écrit: « Un crédit d'impôt a été voté par le Parlement français en janvier 2007 : sa mise en oeuvre est conditionnée à un accord de la Commission de Bruxelles, qui s'interroge gravement depuis plus d'un an sur le sujet. L'Europe semble sur le point de tirer contre son camp : la seule distorsion de concurrence réelle est celle qui oppose l'Europe et le reste du monde. » De même, Michel Rocard invite la candidate socialiste à se prononcer contre les brevets logiciels, et à demander de remettre à plat la directive Dadvsi. [[page]] La plupart des recommandations s'en tiennent toutefois à des principes généraux : « la France doit jouer un rôle actif dans la définition et la promotion de standards ouverts », « faire converger les leviers dont disposent les pouvoirs publics dans le domaine du logiciel », « adapter le dispositif de type Small Business Act prévu dans le pacte présidentiel aux spécificités des entreprises numériques », « encourager les logiques de type 'business angels' », « assurer la sécurité juridique des échanges sur Internet », « faire valoir nos atouts dans la concurrence mondiale », « assurer l'indépendance de la Cnil », « défendre des actions de diffusion en accès libre des contenus culturels européens »... Créer un poste de délégué interministériel aux technologies de l'information Au total, ce rapport de 73 pages « identifie cinq grands chantiers : - reprendre pied dans l'économie numérique - le numérique, une chance pour la culture - faire entrer les services publics dans le XXIe siècle - éducation : changer de logiciel - le progrès numérique pour tous, avec l'objectif de porter de 44% à 75% la part de foyers équipés d'un ordinateur et connectés à Internet ». Pour coordonner les actions à mener dans ces chantiers, le rapport recommande in fine la mise en place d'un « Conseil interministériel présidé par le Premier ministre ». Quant au pilote du programme d'action gouvernemental, Michel Rocard écrit : « l'hypothèse d'un secrétariat d'Etat aux technologies numériques a été envisagé. Par expérience, je suis plutôt réservé devant la multiplication des secrétariats d'Etat sans compétence claire, ni services, ni budget. Toutefois, je suis parvenu à la conclusion qu'un programme de cette ampleur, ancré comme il l'est dans les enjeux d'avenir, justifiait la création d'une Délégation interministérielle. » (...)

(06/04/2007 16:20:20)

Verisign prévoit d'augmenter les tarifs des .com et .net

Verisign a annoncé hier jeudi 5 avril qu'il envisageait d'augmenter les prix d'enregistrement des .com et .net dès octobre, dans le but d'améliorer son infrastructure. Ces hausses tarifaires sont les premières que Verisign, société qui à la charge de gérer les extensions .com et .net, est autorisé à appliquer aux registrars (organismes accrédités pour l'enregistrement des noms de domaine), à travers l'accord qui le lie à l'Icann (Internet corporation for assigned names and numbers) jusqu'en 2012. Un accord passé en février 2006 qui, à l'époque, avait occasionné une levée de bouclier chez les registrars et chez certains membres du congrès américains. Une des clauses de l'accord doit notamment limiter à 7% par an la hausse des prix des extensions. Selon Verisign, le prix d'un .com passera de 6$ à 6,42$ - le maximum autorisé par l'accord avec l'Icann. Celui d'un .net, de 3,50$ à 3,85$ (+10%). Fin 2006, le nombre de .com et de .net s'élevait à 65 millions et augmentait de plus de 2 millions chaque mois, selon les chiffres de Verisign. (...)

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