Flux RSS
Société
1898 documents trouvés, affichage des résultats 1821 à 1830.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(04/04/2006 12:40:40)
Mobiles : une nouvelle étude fait état d'un risque sanitaire
Selon une nouvelle étude menée par l'institut du travail suédois, l'usage intensif de téléphones mobiles favoriserait l'apparition de tumeurs au cerveau. L'institut a ainsi étudié le comportement de 2200 personnes atteintes d'un cancer et du même nombre de personnes saines. Parmi les malades, 950 avaient une tumeur au cerveau. Un peu moins d'un dixième de ces personnes sont de grandes consommatrices de téléphones cellulaires - plus de 2000 heures soit une heure tous les jours pendant 10 ans - ou des utilisateurs précoces - ayant commencé avant 20 ans. L'emplacement de la tumeur aurait également une corrélation avec l'usage du téléphone mobile. L'étude affirme qu'un utilisateur précoce augmenterait de 240 fois le risque d'avoir une tumeur au cerveau. Cela dit, il suffirait d'utiliser un kit mains libres pour mettre les compteurs à zéro. Cette étude est en totale contradiction avec celle de britannique publiée en janvier dernier. Leur étude, menée pendant quatre ans ne trouvait aucun lien entre cancer et mobile. Une fois de plus les contradictions sur le sujet sont pléthores. Le seul consensus entre ces études semble porter sur les kits mains libres qui seraient inoffensifs. Le principe de précaution voudrait donc qu'on accentue leur usage. (...)
(03/04/2006 17:52:36)Recrutement : des campagnes pour favoriser la formation et l'insertion d'ingénieurs handicapés
La conférence des grandes écoles (une association qui réunit 160 écoles d'ingénieurs et 30 écoles de gestion) lance en partenariat avec IBM , France Télécom et Alcatel entre autres, une opération destinée à accroître le nombre de personnes handicapées dans l'enseignement supérieur (après le baccalauréat). Leur projet, tout juste lancé, est d'aboutir à deux campagnes de communication pour interpeller les écoles, les sociétés et les handicapés eux-mêmes sur ce sujet. L'objectif est notamment de casser le phénomène d'autocensure qui se manifeste au sein de cette population vis à vis des études longues et de favoriser leur embauche au sein des entreprises. La première campagne serait menée par les grandes entreprises afin de faire savoir qu'elles recrutent des personnes handicapées ayant un niveau Bac +5. Comment en effet inciter les jeunes à faire de longues études sans leur montrer qu'ils peuvent trouver un emploi ? La deuxième serait portée par les grandes écoles à l'attention du monde enseignant pour répondre à un double enjeu faciliter l'accueil de cette population et préparer les employeurs de demain à faire de même en intégrant les handicapés aux promotions qui les forment. Pour faire aboutir ce projet, la CGE compte proposer une charte d'engagement aux grandes écoles. Ce document devrait être signé lors de son Assemblée Générale qui a lieu le 13 juin prochain, de telle sorte que les écoles puissent prendre des mesures dès la rentrée 2006. « Je pense que les directions d'écoles se doivent d'être exemplaires dans leurs façons d'appréhender les étudiants handicapés étant donné la responsabilité qu'elles ont pour peser sur leur emploi futur», commente Christian Margaria, président de la CGE et directeur général de l'INT (Institut national des Telecoms) « Elles doivent comprendre qu'il y a des situations multiples de handicaps et que l'on peut accueillir des personnes qui en présentent sans avoir à faire de grands travaux. Il leur faut aussi mener une réflexion transversale sur les enseignements et comment chaque module peut être proposé à des handicapés». Il reste à suivre quelles seront les actions concrètes qui verront le jour, suite à cet éveil constructif, mais tardif. Rappelons que la loi impose aux entreprises d'employer 6% de personnes handicapées déjà depuis près de 20 ans (loi du 10 juillet 1987). L'Etat a toutefois récemment réformé ce texte (loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances) pour rendre cette obligation plus contraignante, ce qui n'est pas sans lien avec les récentes initiatives du secteur en faveur des handicapés. (...)
(03/04/2006 17:54:41)L'agglomation parisienne va se doter d'un réseau internet sur courants porteurs
Le Syndicat intercommunal de la Périphérie de Paris pour l'électricité et les réseaux de communications (SIPPEREC) vient de lancer l'un des principaux projets mondiaux de raccordement de foyers à l'internet par le réseau électrique. Dans ce cadre, le syndicat a sélectionné la société ardéchoise MECELEC pour jouer le rôle de délégataire de service public. La société aura en charge le raccordement de plus de 7000 transformateurs électriques desservant près de 130 000 immeubles dans la couronne parisienne. Selon son Président, Bruno Estienne, MECELEC devait investir près de 90 ME dans le déploiement d'une architecture CPL massive qui raccordera à terme près de 1,5 millions de foyers. Les travaux devraient s'étaler entre 2007 et 2011 avec l'ouverture des premiers services aux particuliers au premier trimestre 2007. le réseau devrait aussi être utilisé par les villes raccordées pour le transport de flux de visio-surveillance urbaine. Pour Bruno Estienne, "C'est probablement le plus gros déploiement au monde à ce jour. La première partie du projet, courant 2006, devrait permettre de valider le choix de la technologie retenue, avec vraisemblablement un débat entre une technologie européenne de type DS 2 ou une technologie américaine de type HomePlug AV.(...) Le débit à l'abonné sera fonction de la technologie retenue. En l'état actuel de la technologie, nous avons tablé des débits de l'ordre du mégabit par abonné. Mais d'ici au mois de janvier 2007, les technologies devraient avoir évolué pour permettre 4 à 5 fois ce débit". Curieusement, MECELEC n'a pas le profil d'un opérateur mais plutôt celui d'un équipementier, spécialisé dans la boucle locale électrique. La société se présente d'ailleurs comme le spécialiste de l'interface "réseau-client", là où le réseau cesse d'être public pour devenir privé, à la limite entre la rue et la maison, entre l'extérieur et l'intérieur. De l'aveu même de son président, "MECELEC n'est pas un opérateur télécom et c'est un métier qu'il ne connaît pas très bien, même si la société a beaucoup appris au cours des 2 dernières années avec le Sipperec". En fait la société entend créer une structure ad hoc pour gérer le projet Sipperec. C'est cette structure qui construira l'infrastructure et la mettra à disposition des fournisseurs d'accès à Internet pour qu'ils fournissent leurs services aux abonnés finaux. Les premiers services devraient débuter au premier trimestre 2007 et l'intégralité de la couronne parisienne sera raccordée au plus tard à la fin 2011. (...)
(03/04/2006 12:34:01)Antitrust : Microsoft évoque des avancées
Au sortir de ses deux jours d'audition auprès de la Commission européenne, Microsoft s'est dit plutôt confiant et a évoqué des avancées. Ces deux jours étaient la dernière chance pour Microsoft d'échapper aux 2 ME d'amende par jour - depuis le 15 décembre 2005 - exigés par Bruxelles pour cause de retard à son injonction. Le géant de Redmond affirme s'être conformé aux demandes de la commission en fournissant 12 000 pages de documentation et en proposant 500 heures de soutien technique aux développeurs de logiciels. Microsoft, ainsi que certaines entreprises, estiment que cela va au-delà des exigences de la commission. Cependant, les détracteurs de Microsoft - que la commission a entendus vendredi - estiment que c'est bien insuffisant à la conception de produits concurrentiels. Ainsi pour l'association ECIS dont font partie Oracle, IBM ou encore Nokia, le discours des entreprises témoins dans la défense de Microsoft n'est pas pertinent car les éditeurs en question "conçoivent des produits complémentaires aux produits de Microsoft, alors que l'objectif de la Commission est de permettre le développement de produits concurrents". Selon l'ECIS, le discours de Microsoft est toujours le même et le géant devra sans doute régler son amende. Le verdict sera prononcé d'ici quelques semaines. La Commission se donne ainsi le temps de compulser les documents fournis et de peser chaque décision. (...)
(31/03/2006 17:30:59)Antitrust : le gouvernement américain s'invite à Bruxelles
Les représentants américains ont rendu visite aux collaborateurs de Neelie Kroes, la commissaire à la concurrence. Ils auraient également rencontré le vice-président de la Commission et commissaire aux entreprises et à l'industrie Gunter Verheugen, et Charlie McCreevy, chargé du marché intérieur et des services. Les mandataires américains leur ont remis un document, qui a également été distribué aux ambassades européennes, dans lequel Washington se dit préoccupé par la façon dont Microsoft est traité. L'éditeur s'est en effet fréquemment plaint, au cours des derniers mois, que la Commission lui refusait le droit de se défendre loyalement. Il a, par ailleurs, accusé l'exécutif communautaire d'avoir noué des "contacts secrets" avec ses principaux concurrents tout en niant son droit d'accès à des documents présentés comme essentiels pour la défense. Des concurrents qui devaient d'ailleurs être auditionnés ce 31 mars. Il serait ainsi question qu'Oracle, IBM, Novell ou encore Red Hat viennent expliquer en quoi la documentation technique publiée par le mis en cause ne suffit pas pour assurer l'interopérabilité de leurs produits avec ceux de Microsoft. S'ils indiquent être présents à Bruxelles simplement pour "prendre garde que tout se déroule normalement", le mémo remis par les représentants du gouvernement des Etats-Unis précise : "nous prenons garde de ne pas prendre position sur la véracité des accusations portées par Microsoft, mais si elles étaient avérées cela engendrerait de sérieuses préoccupations". Selon Jonathan Todd, le porte-parole de Neelie Kroes, ce n'est pas la première fois que le gouvernement américain intervient dans l'action antitrust intentée contre Microsoft : "la décision de mars 2004 (NDLR : qui établissait l'amende de 497 M$) a été précédée d'une activité politique frénétique". (...)
(30/03/2006 17:58:58)World Economic Forum : les Etats-Unis de nouveau n°1 dans l'usage des TIC
Selon la dernière étude annuelle du Forum économique mondial sur les TIC, les Etats-Unis ont repris le premier rang mondial en matière d'utilisation et d'adoption des technologies de l'information. L'étude, sponsorisée par Cisco, montre que les Etats-Unis, classés 4e en 2004, ont amélioré leur infrastructure physique en matière d'accès haut débit notamment, et qu'ils restent le premiers pays mondial pour la disponibilité de capital risque et l'utilisation des technologies IT par les entreprises et les administrations. L'étude évalue aussi l'environnement économique et réglementaire des pays, la préparation des entreprises face aux nouvelles technologies de l'information et leur usage réel des TIC. Cette année, elle a porté sur 115 pays. L'an passé, l'île-Etat de Singapour (4,6 millions d'habitants) avait remporté la palme de fait de son environnement réglementaire, de la qualité de son système éducatif et du support des TIC par le gouvernement. Visiblement, le forum économique mondial avait choisi de mettre de côté l'autoritarisme gouvernemental local et sa pratique généralisé de la censure, pour mettre en avant les prouesses économiques de Singapour (dont le PIB a dépassé celui de la France). Cette année Singapour reste classé deuxième. Derrière les Etats-Unis et Singapour viennent le Danemark, l'Islande et la Finlande. La France se classe 22e. Les auteurs de l'étude expliquent que l'une des raisons pour lesquelles les USA sont de nouveau au premier rang est que leurs entreprises semblent bénéficier plus des TIC que les sociétés européennes. Selon John Van Reenen et Raffaella Sadun de la "London School of Economics", deux des auteurs de l'étude, les multinationales US ont une productivité supérieure à celles de leurs homologues européennes du faite de leur meilleur usage des technologies de l'information. Officiellement, les sociétés américaines auraient de meilleures pratiques de management et seraient plus décentralisées que leurs homologues européennes. Rappelons que le Forum économique mondial est une organisation à but non lucratif qui promeut les théories économiques libérales et la dérégulation notamment au travers de l'organisation du Forum annuel de Davos... (...)
(29/03/2006 18:03:44)Antitrust: Bruxelles met en garde Microsoft pour Vista
La Commission européenne vient d'exprimer sa préoccupation de voir Vista, le prochain système d'exploitation de Microsoft, « intégrer des éléments logiciels qui sont disponibles séparément auprès [de l'éditeur] ou d'éditeurs tiers. [...] Il y a également la possibilité que nous ne disposions pas des informations techniques nécessaires à des concurrents pour rendre leurs logiciels interopérables avec Vista. » Ces inquiétudes surviennent alors que Bruxelles continuer de peiner à faire appliquer les dispositions édictées à l'encontre de Microsoft il y a deux. Plus précisément, la Commission s'inquiète de l'intégration annoncée de fonctions de recherche sur Internet, de gestion des droits numériques (DRM) et de création de documents dans un format concurrent du PDF, au sein de Vista. Dans un communiqué, Microsoft a simplement souligné sa « responsabilité » d'améliorer ses produits et de les rendre « plus sûrs tout en respectant les lois et les standards de la concurrence. » (...)
(23/03/2006 18:20:54)Bruxelles veut combler le fossé du haut débit
Parce que "la disponibilité de connexions large bande à Internet est une condition indispensable pour le développement des affaires électroniques et l'emploi dans l'ensemble de l'économie", la Commission européenne souhaite s'investir pour offrir au plus grand nombre un accès haut débit d'ici 2010 et "combler le fossé existant". Si 90 % des entreprises et des ménages en zones urbaines disposaient, en 2005, d'un accès haut débit, bien plus faible était ce taux pour les nouveaux membres de l'Union européenne. Même constat en ce qui concerne le débit de l'accès, plus élevés en zone urbaine qu'en rase campagne. Bruxelles déplore que "la large bande n'a pas encore touché certaines des régions les moins développées de l'UE, en raison du rendement faible et incertain escompté des investisseurs". Au final, 13 % de la population dispose d'un accès à Internet en haut débit, soit environ 60 millions de lignes. Un chiffre que la Commission compte faire progresser en utilisant, notamment, les Fonds structurels de l'UE qui "ont un rôle vital à jouer en stimulant les investissements dans l'infrastructure et les services à large bande". Pour mener à bien son projet, l'exécutif européen prévoit deux volets d'action. En premier lieu, la Commission entend renforcer les stratégies nationales en faveur du haut débit, lesquelles doivent "fixer des objectifs clairs et correspondre aux besoins régionaux, et inclure une approche stratégique pour utiliser les moyens de financement de l'UE et nationaux". La Commission va, ensuite, créer un site Internet permettant aux autorités locales et aux acteurs du secteur d'échanger informations et expérience. Elle organisera, dans cette même optique, une conférence au début de 2007 afin de présenter les avantages du haut débit aux collectivités rurales. (...)
(16/03/2006 18:01:10)DADVSI : haro sur le peer to peer et la copie privée
Amendement Vivendi. C'est ainsi que les députés de gauche et de l'UDF ont surnommé le dispositif adopté par l'Assemblée nationale et sanctionnant les éditeurs de logiciels peer to peer. Outre cet amendement, la nuit du 15 au 16 mars aura également permis aux parlementaires d'ouvrir la voie à l'interdiction de la copie privée. Une séance à l'issue de laquelle les partisans du logiciel libre et thuriféraires des libertés individuelles sont ressortis minés. Une séance qui a contenté les membres du gouvernement, les députés de la majorité et les géants de l'industrie culturelle. Le peer to peer criminalisé " Je ne pensais pas que le ministre oserait, surtout après ses grandes déclarations sur les logiciels libres, donner un avis favorable à cet amendement dit Vivendi Universal et de surcroît, un avis défavorable aux sous-amendements visant à en limiter les dégâts. Je ne pouvais pas imaginer qu'on irait aussi loin dans l'interdiction des logiciels libres, mais sans doute étais-je naïve" déplorait la députée Martine Billard à propos des sanctions prévues contre les éditeurs de logiciels de P2P. Le texte adopté par la chambre basse punit ainsi de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 E d'amende le fait "d'éditer et de mettre sciemment et sous quelque forme que ce soit, un dispositif manifestement destiné à la mise à disposition du public non autorisée d'?uvres ou d'objets protégés". Outre le flou des adverbes "sciemment" et "manifestement", l'amendement expose clairement la préférence du gouvernement pour les offres de téléchargement légales proposées par les majors, à mille lieues de la défunte licence globale. S'il est complété par une précision indiquant qu'il ne s'applique pas aux "logiciels destinés au travail collaboratif, à la recherche ou à l'échange de fichiers ou d'objets non soumis à la rémunération du droit d'auteur", le texte a entraîné de nombreuses réactions indignées : "amendement scélérat", "gravissime", "catastrophique". Le député PS Patrick Bloche rappelait ainsi "ce sont des développeurs français qui ont fabriqué certains des logiciels de P2P parmi les plus performants, capables de fournir à haut débit des contenus à plusieurs millions d'utilisateurs simultanément. Certains souhaitent créer des entreprises et lever des fonds. Seront-ils contraints, comme l'inventeur français du DivX, de s'expatrier en Californie ?" Mêmes levées de boucliers du côté de la ligue Odebi qui se déclare "atterrée" par la décision des députés et " ne comprend pas la logique du gouvernement qui confond l'outil et l'usage dans une mauvaise foi évidente et éclatante". L'organisation rappelle judicieusement que " le P2P est la base même de l'Internet et que tous les logiciels utilisant les protocoles d'échange entre deux ordinateurs distants peuvent être classés dans cette catégorie". Même son de cloche pour l'initiative EUCD.info qui dénonce "un texte liberticide rédigé par les lobbies et voté par des godillots" et qualifie l'amendement de "texte surréaliste qu'aucune démocratie dans le monde n'a encore jamais adopté". La copie privée remise en question Les critiques n'ont guère été plus tendres à propos de la porte ouverte par les députés à l'interdiction globale de l'exception à la copie privée. Une ouverture rendue possible par le retrait par l'UMP Christian Vanneste, le rapporteur du projet, d'un amendement prévoyant que le nombre de copie privée doit être au moins égal à un. L'amendement remanié ne précise plus de quantité et laisse par conséquent le champ libre au "droit à zéro copie", selon l'expression du député Alain Suguenot, trublion UMP défavorable au projet de sa majorité. A la base du retrait de l'amendement originel, un récent arrêt de la Cour de Cassation, dit arrêt Mulholland Drive. La juridiction suprême y avait estimé que la copie privée du DVD éponyme était de nature à porter atteinte à l'exploitation normale de l'?uvre. Une position qui a conduit à de vifs débats au sein de l'hémicycle, les députés de gauche reprochant à leurs adversaires d'être inféodés aux intérêts des éditeurs de contenus. " Le rapporteur nous a expliqué que la Cour de cassation avait souhaité placer le droit d'auteur au-dessus de tout. Cela est faux, ce qu'elle a placé au-dessus de tout, ce sont les intérêts du marché ; les éditeurs de vidéos ne s'y sont d'ailleurs pas trompés qui ont salué sa décision. Ne trompez pas plus longtemps les Français, Monsieur le rapporteur. Admettez une fois pour toutes que vous servez les intérêts financiers et commerciaux, non ceux des auteurs", scandait ainsi le député PC Frédéric Dutoit. Le socialiste Didier Mathus rappelait, quant à lui, que les supports d'enregistrement vierges, comme les DVD, étaient soumis à une taxe pour la copie privée. Une taxe qui pourrait alors constituer un paradoxe si la dite copie venait à être déclarée illégale. La décision finale incombera à un Collège des médiateurs, une autorité administrative indépendante qui sera chargée de "réguler les mesures techniques de protection pour garantir le bénéfice de l'exception pour copie privée". Là encore, l'idée divise : les députés de l'opposition y voient un organe à la fois juge et partie et le symbole de l'abdication de la responsabilité législative dans le domaine de l'Internet. Renaud Donnedieu de Vabres, le ministre de la culture et initiateur du projet, présent tout au long des débats, regarde ce Collège différemment. Selon lui, il constitue le "point d'équilibre" entre le droit à l'exception pour copie privée et les intérêts des industries musicales ou cinématographiques. (...)
(14/03/2006 00:00:00)Recrutement : Fixer une rémunération par enchères inversées en ligne est déclaré hors la loi.
Tout contrat de travail stipulant un salaire fixé à l'issue d'une procédure d'enchères électroniques inversées sera nul. Voilà ce que dit désormais la loi concernant cette pratique. Le texte de loi qui y fait référence a été adopté par le parlement le 8 mars dernier, dans le cadre de la loi sur l'égalité des chances. Il condamne une pratique dénoncée comme étant de nature à « déshumaniser la proposition d'embauche » par la députée UMP de l'Essonne Nathalie Kosciusko-Morizet, qui avait déposé un amendement le 30 janvier dernier pour l'enrayer. Ce texte avait été adopté par l'Assemblée Nationale suivant la procédure de l'article 49-3, puis examiné au Sénat. La parlement a finalement tranché en interdisant les procédures d'enchères électroniques « pour la fixation du salaire ». Toutefois, il faudra une grande vigilance si l'on souhaite s'assurer qu'elles ne se poursuivent pas. Toutefois, il faudra une grande vigilance si l'on souhaite s'assurer qu'elles ne se poursuivent pas. Comment éviter qu'une pression à la baisse des rémunérations ne soit exercée par des propositions tarifaires qui se succèdent en ligne pour un poste donné ? En France, le site web concerné, jobdealer.net, reconnaît la condamnation du principe d'enchères inversées. Il ajoute qu'il pourrait être amené à cacher les tarifs proposés par les candidats, si la pression s'accentue autour de cette question, afin que ceux-ci ne puissent enchérir en ligne. Il rétorque toutefois que cette pratique existe déjà et que le marché cherche à se voiler la face sur ce sujet. Il cite l'exemple des appels d'offre qui permettent aux entreprises de choisir les sociétés de services qui proposent les prestations au prix le plus bas. Il rappelle aussi qu'il permet à un employeur de choisir parmi plusieurs offres de compétences, sans que ni l'enchère, ni le fait d'indiquer une proposition salariale pour le candidat, ne soient obligatoires (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |