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Société
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(08/12/2011 16:03:15)
Pétition en ligne pour réhabiliter Alan Turing
Une pétition en ligne a été lancée pour réhabiliter le mathématicien et informaticien anglais Alan Turing. Le document demande l'annulation, à titre posthume, de sa condamnation pour indécence. Le pionnier de la science informatique a été reconnu coupable d'infraction pour homosexualité en 1952, lorsque les actes homosexuels étaient illégaux au Royaume-Uni. Pour éviter la prison, il a été condamné à la castration chimique et a subi de graves effets secondaires. Il est mort deux ans après d'un empoisonnement au cyanure, un suicide selon l'enquête qui s'ensuivit,
Alan Turing, bien que patriote déclaré, s'est plaint d'être harcelé par les services de sécurité suite à sa condamnation. Ces derniers ont supposé que le scientifique pouvait constituer un risque en raison de sa sexualité et de ses voyages à l'étranger. Durant la guerre froide, les homosexuels ayant eu connaissances de secrets d'Etat étaient considérés comme une cible de chantage potentiel pour des puissances étrangères.
Plus de 7 000 signatures
Au cours de la seconde guerre mondiale, le scientifique a dirigé les recherches sur les codes secrets générés par la machine Enigma utilisée par les nazis. Il a ensuite aidé à créer le premier ordinateur moderne, la Manchester Small-Scale Experimental Machine.
L'e-pétition, qui a recueilli plus de 7 000 signatures, affirme que la façon dont on a traité Alan Turing et son décès sont une honte pour le gouvernement britannique et pour l'histoire du Royaume-Uni. En 2009, des milliers de personnes s'étaient déjà mobilisées pour que l'Etat anglais présente des excuses posthumes. Le Premier Ministre d'alors, Gordon Brown, avait répondu qu'il était désolé pour l'épouvantable façon dont Turing avait été traité en raison de son homosexualité.
La date de clôture de la pétition a été fixée à novembre 2012. Si le document parvient à rassembler 100 000 signatures, il deviendra éligible pour une discussion à la Chambre des communes.
(...)
Les jeunes délaissent la télé au profit d'Internet selon BVA
Une nette majorité des Français continue de préférer regarder la télévision (63%), plutôt que de surfer sur internet (37%), mais la tendance s'inverse chez les plus jeunes, qui à une écrasante majorité (70%) préfèrent surfer sur leur ordinateur, téléphone ou tablette que regarder les programmes de télévision.
Cette enquête a été réalisée par téléphone les 28 et 29 octobre 2011 auprès d'un échantillon de 1 009 personnes, représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus.
Ce sondage vient contredire l'étude Junior Connect' de l'institut Ipsos, dévoilés le 14 novembre, qui indiquait que deux tiers (66%) des moins de vingt ans plaçaient la télévision en tête de leurs activités de loisirs préférées, loin devant le surf sur internet (48%).
La Cour de Cassation rappelle la limitation de la géolocalisation des salariés
La cybersurveillance du salarié est à manier avec précautions. Les abus peuvent coûter cher aux employeurs. La Cour de Cassation vient ainsi de confirmer la rupture d'un contrat de travail aux torts exclusifs de l'employeur et sans cause réelle et sérieuse suite à un mauvais usage de la géolocalisation.
En l'occurrence un commercial salarié itinérant était libre de s'organiser comme il l'entendait pour visiter son secteur sous réserve d'effectuer des rapports réguliers. Il était dès lors présumé travailler 35 heures par semaine. Pour optimiser le suivi des tournées, l'entreprise a équipé les véhicules des commerciaux de dispositifs de géolocalisation en informant les salariés concernés de cette seule finalité.
Or un commercial a vu sa rémunération réduite suite à l'utilisation de ce dispositif de géolocalisation. L'entreprise a en effet utilisé celui-ci pour déterminer les heures effectives de travail sans en avoir informé les salariés. Ce commercial a alors notifié la rupture de son contrat de travail à son employeur, contestant la réduction de sa rémunération. Cette dernière est en effet l'un des trois éléments substantiel du contrat de travail avec la tâche et la subordination. Une modification de l'un de ces éléments ne peut pas intervenir sans l'accord express de chaque partie, salarié et employeur.
Le litige a été porté devant les Prud'hommes puis la Cour d'Appel et enfin la Cour de Cassation. Cette dernière a confirmé que la rupture devait s'analyser en licenciement sans cause réelle et sérieuse et pas en démission. La juridiction suprême a rappelé qu'il était illicite d'utiliser un dispositif de géolocalisation pour une fin différente de celle déclarée tant aux salariés qu'à la CNIL. L'usage de géolocalisation pour déterminer les heures effectives de travail est, de plus, limité aux seuls cas où c'est le seul moyen possible.
Deux responsables aux questions numériques pour la campagne de François Hollande
Organigramme de campagne ? « Shadow cabinet » ? Quel que soit le terme retenu, François Hollande a précisé le nom des responsables thématiques qui l'entourent. Pour les sujets qui nous intéressent, on retiendra deux noms, celui de Fleur Pellerin, conseillère référendaire à la Cour des Comptes, chargée du numérique et celui plus connu d'Alain Rousset, le Président de la région Aquitaine, pour l'industrie.
Alain Rousset est par ailleurs président de l'ARF, l'Association des régions de France qui a développé une important réflexion autour du numérique et surtout du financement des investissements régionaux (les Régions étant plus particulièrement chargées du développement économique). Deux noms ne figurent pas dans cet organigramme, ceux de Christian Paul, chargé depuis des années du numérique au PS et celui d'Yves Rome, le Président de l'Avicca, dont les positions sur le très haut débit sont marquantes.
François Hollande a donc sélectionné deux responsables. Le pouvoir actuel a longtemps séparé les deux fonctions ministérielles, avant de les réunir dans un seul ministère celui de l'industrie et de l'économie numérique. Rappelons également que quel que soit le schéma retenu tous les départements ministériels ou presque gardent des responsabilités importantes : la e-education dans le ministère du même nom, les multiples sujets informatiques dans celui de la santé (e-santé et informatisation des hôpitaux), sans oublier la réduction des coûts et la mutualisation (des achats ou des développements) ou les e-usages qui concernent chaque ministère. Quant au sujet, ô combien décisif, des infrastructures haut débit, ou celui plus médiatique de l'Internet, ils remontent au plus haut niveau de la décision publique.
Les Français encore sceptiques face aux infos politiques sur Internet
A six mois de l'élection présidentielle, les Français considèrent Internet comme leur troisième source d'information politique, derrière la télévision et la radio mais devant la presse écrite, selon le baromètre Enjeux numériques, réalisé pour Microsoft par Ipsos-Logica Business Consulting, publié le mercredi 16 novembre.
Si la télévision (71%) et la radio (56%) restent les médias privilégiés des Français, un tiers d'entre eux utilisent internet tous les jours pour s'informer sur la vie et l'actualité politique nationale. La presse écrite n'est une source d'information que pour 23% des sondés.
Sceptiques face aux infos en ligne
Les Français demeurent néanmoins dubitatifs face aux informations relayées en ligne : ils sont 87% à estimer qu'internet facilite la propagation de rumeurs et fausses informations. Ils se tournent donc en priorité vers des médias référents en matière d'information politique, à commencer par les grands portails d'actualité (51%) et les sites internet des médias traditionnels (46%). Les réseaux sociaux - comme sources d'information - figurent loin derrière (17%). Quant aux "pure players" (médias présent uniquement en ligne), ils ne sont pour le moment appréciés que par 11% des internautes.
Les Français se disent encore peu enclins à s'impliquer sur le web ou à partager leurs opinions dans le cadre des scrutins à venir : 6% seulement sont par exemple prêts à faire la promotion d'un candidat. Les pratiques plus participatives et sociales devraient rester l'apanage des moins de 35 ans. Ils sont 58% à avoir l'intention d'aller sur les sites et ou les blogs des candidats pour s'informer et 22% de publier des liens sur les réseaux sociaux.
(...)(14/11/2011 15:24:57)Reconnaissance faciale : l'Allemagne s'apprête à poursuivre Facebook
Contestant la fonctionnalité de reconnaissance faciale utilisée pour le marquage des photos sur le réseau social, l'autorité allemande chargée de la protection des données - Hamburgischen Beauftragten für Datenschutz und Informationsfreiheit (HmbBfDI), basée à Hambourg, a entamé des procédures préliminaires en vue d'intenter une action en justice contre Facebook. L'autorité a décidé de mettre fin aux négociations engagées avec le géant des réseaux sociaux, estimant qu'elles étaient inutiles, « dans la mesure où Facebook refuse d'accorder aux utilisateurs un consentement rétroactif. » En Allemagne, les lois sur la protection des données obligent les entreprises à informer clairement les utilisateurs sur la manière dont leurs informations personnelles sont utilisées. L'autorité de Hambourg fait valoir que cela n'a pas été le pas le cas quand Facebook a commencé à utiliser la technologie de reconnaissance faciale pour marquer les photos et suggérer d'autres amis.
En guise de compromis, Facebook a proposé d'ajouter une case à cocher par laquelle les utilisateurs peuvent accepter les termes, les conditions et la manière dont sont utilisées ces données. Mais l'autorité de Hambourg estime que cette solution ne suffit pas à légitimer la collecte et l'usage des données biométriques. Par ailleurs, cette case ne serait disponible que pour les nouveaux utilisateurs, ce qui signifie que ceux qui ont déjà opté pour le service ne pourront pas donner leur consentement a posteriori. Pour Johannes Caspar, Commissaire de Hambourg chargé de la protection des données et de la liberté de l'information, « ces mois de pourparlers avec Facebook ont débouché sur des résultats décevants. » Quant à Maik Möller, le porte-parole du Hamburgischen Beauftragten für Datenschutz und Informationsfreiheit, il a indiqué que l'autorité avait été mandatée par les autres représentations allemandes pour prendre toute action nécessaire, et une procédure judiciaire va être engagée auprès du Tribunal Administratif de Hamburg. « Facebook s'expose à une amende pouvant aller jusqu'à 300 000 euros et à une ordonnance d'interdiction, » a-t-il précisé.
Facebook n'a pas convaincu
L'entreprise de Mark Zuckerberg n'est pas d'accord avec l'autorité allemande. Elle estime que l'action judiciaire est inutile, parce que sa fonctionnalité est conforme aux lois de l'Union Européenne sur la protection des données. « Nous avons donné une explication claire et une information complète à nos utilisateurs en matière de suggestions d'identification sur les photos et nous fournissons à ceux qui veulent désactiver cette fonction des outils très simples pour le faire. Nous avons suggéré plusieurs options pour rendre les utilisateurs encore plus attentifs à notre politique sur la vie privée et nous sommes déçus que l'Autorité de Hambourg ne les ait pas acceptés, » a indiqué l'entreprise dans un communiqué.
Reste cependant une question liée à la compétence du tribunal, puisque le siège européen de Facebook est basé en Irlande. Selon le Professeur Joseph Cannataci, expert-consultant pour le Conseil de l'Europe sur les questions de protection des données dans l'espace européen et coordinateur du projet de recherche « Consent » sur le consentement, financé par l'UE, bien que la Constitution allemande protège le droit de la personne et le concept d'autodétermination informationnelle selon lequel « c'est le pouvoir de l'individu de décider lui-même, sur la base du concept d'autodétermination, quand et dans quelle mesure toute information relevant de sa vie privée peut être communiquée à autrui », les lois fondamentales d'autres pays de l'UE pourraient ne pas aller dans le même sens. Le projet « Consent » se concentre sur les questions de sécurité de la vie privée en relation aux réseaux sociaux en ligne et au contenu généré par l'utilisateur.
Une directive européenne sur la protection des données à revoir
Or « la directive européenne de protection des données de 1995 ne prévoit pas explicitement le droit à l'autodétermination informationnelle, comme la Constitution allemande, » indique le Professeur Cannataci. Par ailleurs, la directive n'est pas transposée dans les législations des États membres de la même manière. Si bien que les différentes autorités européennes de protection des données ne peuvent pas prendre des mesures identiques à celle de l'Autorité allemande contre Facebook. « La Commission européenne ferait bien de lancer et mettre en oeuvre une réforme globale du régime de la protection des données», a déclaré Joseph Cannataci, se référant à l'annonce faite lundi par Viviane Reding, Vice-présidente de la Commission européenne, en charge de la justice, des droits fondamentaux et de la citoyenneté, et par Ilse Aigner, le Ministre fédéral allemand chargé de la protection des consommateurs. Leur proposition de loi pour réformer la directive européenne sur la protection des données sera déposée d'ici la fin janvier 2012.
Aux États-Unis, Facebook doit également faire face à des procédures judiciaires liées à des questions de protection de la vie privée. La Federal Trade Commission (FTC) pourrait accuser le réseau social de pratiques commerciales trompeuses. La FTC a enquêté sur Facebook suite à la publication, en décembre 2009, de détails concernant certains utilisateurs après des changements dans les paramétrages de confidentialité du réseau social. Pour mettre fin à cette procédure, Facebook serait sur le point d'accepter de revoir sa politique de gestion des données personnelles, et de se soumettre à un audit sur la vie privée chaque année.
(...)(26/10/2011 09:39:36)Les patrons de PME ont le moral qui flanche selon Sage
Au plan mondial, les patrons de PME ont le moral qui flanche. Le précédent index (février 2011) était de 52,13, celui-ci de 44,47. Il faut interpréter cet index de la manière suivante : au dessus de 50%, c'est plutôt optimiste, en dessous, plutôt le pessimisme qui l'emporte. De toute évidence, cet été, les patrons de PME (en moyenne mondiale) sont passés au rouge. Les allemands ont vraiment flanché, passant de 60 à moins de 50, américains, anglais et français ont aggravé leur dépression au cours de l'été. Ils étaient déjà pessimistes, ils le sont encore un peu plus. Les TPE, moins de 25 salariés, sont les plus pessimistes.
La même question, celle de la confiance dans l'économie, est ensuite posée au plan national. Globalement, l'indice est là aussi en chute, passant de 57 à 47. Les patrons de PME françaises, étaient déjà pessimistes et le sont un peu plus. Les allemands se poussent du col, seuls à rester optimistes avec les canadiens. Les allemands perdent tout de même 20 points de confiance.
35% des PME françaises plus optimistes pour elles-mêmes
Il faut attendre le troisième item pour retrouver des couleurs. Pour leur propre busines, et sur les six derniers mois, les français sont 35% à être plus optimistes, 31% à rester dans le même état, 21% seulement à se montrer pessimistes, 12% à ne pas pouvoir se prononcer. On trouve 40% de plus optimistes en Allemagne, 46% en Autriche, 54% en Malaisie et à Singapour, 42% en Afrique du sud, 30% au Canada. Ils ne sont que 28% au Royaume-Uni et 20% en Espagne.
Dernier aperçu, les perspectives pour les mois à venir et les grands défis à traverser. Pour les PME, les coûts de l'énergie sont le 1er obstacle, suivi de la préservation du chiffre d'affaires et en troisième position de la conquête des clients. Il y a six mois, beaucoup de PME misaient sur la technologie pour se développer, cette fois, la crise est bien là, ce thème est peu cité, sauf par les américains qui le mettent en deuxième position.
Faute de fonds, Wikileaks suspend ses publications
Le site Wikileaks, spécialisé dans la publication de documents et de notes diplomatiques et financières secrètes, annonce ne plus pouvoir poursuivre son activité après un blocage de ses ressources par les plus grandes institutions financières et moyens de paiement en ligne. Le site en appelle désormais aux dons alternatifs.
Julian Assange et ses collaborateurs accusent ouvertement VISA, MasterCard, PayPal, Western Union et Bank of America de bloquer jusqu'à 95% de leurs dons, ce qui représenterait un préjudice de plusieurs millions de dollars. Pour le site, il n'y a aucun doute que la manoeuvre est politique, et résulte des révélations chocs de ces derniers mois.
En attendant une éventuelle reprise, le site laisse en ligne ce message d'accueil laconique : "Nous sommes forcés de suspendre temporairement les publications, le temps d'assurer notre survie financière. Pendant presque un an, nous avons combattu un blocage financier illégal. On ne peut pas autoriser de grandes entreprises financières américaines décider comment le monde entier utilise son porte-monnaie. Notre combat est coûteux. Nous avons besoin de votre support pour nous battre. Faites un don. Maintenant."
Crédit photo : IDGNS London
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