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Société
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(23/02/2010 11:55:19)
Un organisme européen émet des réserves sur l'ACTA
Le CEPD s'est rappelé aux bons souvenirs de la Commission européenne en regrettant de ne pas avoir été consulté sur l'ACTA. Cet accord commercial en discussion secrète depuis 2007 entre plusieurs pays, dont les Européens et les Américains, comprend plusieurs volets pour prévenir des actes de contrefaçons matérielles et immatérielles. Pour ces dernières, une fuite récente d'un document de travail dévoilait les éléments de la position américaine, soit une riposte graduée en trois temps ou la responsabilité civile des fournisseurs d'accès atténuée en cas de « coopération ». Peter Hustinx, président du contrôleur européen a indiqué que « s'il ne fait pas de doute que la propriété intellectuelle est importante pour la société et doit être protégée, elle ne doit cependant pas être placée au-dessus du droit fondamental à la vie privée et à la protection des données ». Dans son rapport, l'organisme indépendant émet des réserves sur la compatibilité des moyens proposés par l'ACTA avec le cadre réglementaire européen en matière de protection des données. On se souvient de la passe d'arme entre le Parlement européen et la France sur un article d'une directive, risquant d'entrer en conflit avec la mise en place de la loi Hadopi. Des recommandations consultatives Disposant d'un pouvoir purement consultatif, le CEPD a émis quelques recommandations qui serviront aux débats prévus au mois de mars au Parlement européen. Parmi ces conseils, l'autorité indépendante demande d'envisager des moyens moins intrusifs pour lutter contre le piratage sur Internet en estimant que le régime de riposte graduée n'est pas nécessaire. Il milite pour des surveillances ciblées. Les transferts de données entre les Etats ou les organisations privées doivent comprendre des garanties spécifiques inscrites dans l'accord. Le refus des eurodéputés sur l'échange de données bancaires Swift avec les Etats-Unis doit apporter un éclairage particulier sur ce sujet. Enfin, le CEPD appelle à la mise en place d'un dialogue public et transparent sur l'ACTA. Hermétiques, secrètes, les informations ne filtrent pas sur les négociations et les principales personnes concernées, les citoyens in fine ne sont pas associés à la réflexion. Plusieurs associations en France s'inquiète des nouvelles négociations qui vont débuter au mois d'avril en Nouvelle-Zélande. (...)
(19/02/2010 17:21:40)Annuels : Dell un exercice a minima
Le fabricant d'ordinateur a terminé son exercice fiscal annuel le 29 janvier (il s'agit de l'exercice 2010 pour la société). Le chiffre d'affaires s'élève à 52,9 milliards de dollars, contre 61,1 milliards lors du précédent exercice, soit une baisse de 13%. Le bénéfice opérationnel (Gaap) chute de 32% à 2,17 milliards de dollars, le bénéfice net (Gaap) subit une dégradation de 42% à 1,4 milliard de dollars. Derrière ces chiffres, les commentaires de Dell restent à minima. Michael Dell a souligné que le dernier exercice avait débuté lentement pour aboutir à plus de croissance au fur et à mesure que l'année avançait, il s'attend à un redémarrage pour les ventes en entreprises, avec un nouveau cycle en 2011 (l'exercice 2011 ayant débuté au 1er février 2010 chez Dell). L'activité entreprise représente la moitié de l'activité du constructeur. Elle a progressé de 9% sur le dernier exercice. Les ventes de serveurs repartent à la hausse a précisé le directeur financier, Brian Gladden, les entreprises commandent également des ordinateurs portables. Le grand public aussi s'arrache ces notebooks, mais en privilégiant les produits à faible coût donc à faible marge. (...)
(19/02/2010 16:23:09)Christine Albanel, bientôt en poste à France Telecom ?
On connaît au moins un nom de l'équipe qui entourera, Stéphane Richard, futur patron de France Telecom, à partir du 1er mars prochain. En effet, le Figaro.fr a indiqué que Christine Albanel, l'ancienne ministre de la Culture, devrait prochainement rejoindre le groupe. Selon le site d'information, son poste devrait être « vaste et important autour de la communication et des contenus ». Voilà qui devrait rassurer après les propos récents de Stéphane Richard sur une réévaluation de la stratégie vers les contenus. Elle travaillera avec Xavier Couture, qui avait été recruté en 2008 pour s'occuper de l'activité contenu d'Orange. Christine Albanel est actuellement chargée par le Premier Ministre d'une mission sur la numérisation des livres et la lutte contre le piratage des contenus dans l'édition, dont les conclusions sont attendues le 1er avril. L'équipe de Stéphane Richard, directeur général, sera présentée la semaine prochaine. Elle devrait être rénovée, après plusieurs départs du top management du groupe. Outre Louis-Pierre Wenes, directeur exécutif d'Orange France, parti à la fin 2009 pour désamorcer la crise sociale en raison de plusieurs suicides d'employés, Barbara Dalibard, directrice de l'activité entreprises est partie à la SNCF et enfin, plus récemment, la responsable de la communication, Caroline Mille a également annoncé son départ. Didier Lombard, quant à lui, deviendra Président non exécutif, en charge des grandes orientations, en attendant la retraite prévue pour février 2011. (...)
(10/02/2010 11:45:48)Loppsi II : les points clefs du texte
Cybercriminalité, délits routiers, sécurité intérieure... Les débats sur le projet de loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure, dite Loppsi II, commencent ce mardi 9 février à l'Assemblée Nationale. Il s'agit de dégager les grands axes des moyens à mettre en place pour lutter contre différentes formes de délinquance. Voici les principales dispositions de ce texte qui pourrait s'appliquer sur la période 2009-2013. Cybercriminalité - Création du délit d'usurpation d'identité sur Internet (peine d'un an de prison et de 15.000 euros d'amende) - Délits de contrefaçon : sanction de dix ans de prison et d'un million d'euros d'amende pour les infractions concernant les chèques et les cartes de paiement - Obligation des Fournisseurs d'accès à Internet (FAI) de bloquer l'accès à des images pédopornographiques Vidéo protection - "Il s'agit de favoriser la réalisation du plan de triplement des caméras installées sur le territoire" explique Loppsi II - Possibilité pour les "personnes privées" d'installer des systèmes de vidéoprotection filmant les abords de leurs bâtiments Sécurité intérieure - L'interdiction de stade pour les personnes ayant commis des infractions pourrait être allongée à six mois au lieu de trois, "voire à douze mois en cas de réitération intervenue dans les trois années précédentes". - Expérimentation des scanners corporels - Le préfet peut instaurer un couvre-feu entre 23h et 6h pour les mineurs de 13 ans non accompagnés - Création d'un délit de distribution d'argent à des fins publicitaires sur la voie publique Insécurité routière - Création d'une peine complémentaire pour confisquer le véhicule d'un conducteur condamné à la conduite sans permis, ou sous influence d'alcool, de stupéfiants - Interdiction de conduire pendant cinq ans au maximum une voiture si celle-ci n'est pas équipée d'un dispositif homologué d'anti démarrage par éthylotest électronique. - Création d'une sanction de six mois de prison et d'une amende de 15.000 euros en cas d'achat ou de vente de points du permis de conduire (...)
(08/02/2010 16:00:43)Les Européens hyperconnectés deviennent un problème pour les opérateurs
« L'arrivée des smartphones a créé une certaine accoutumance au tout-connecté » explique Jacques Rame, le président de Motorola France. En effet, huit consommateurs européens sur dix (77 %) confirment que les technologies mobiles font partie intégrante de leur vie privée et professionnelle, et les deux tiers (66 %) pensent qu'elles contribuent à trouver un équilibre dans leur vie. 74% des Français affirment qu'être connecté en permanence à Internet est même devenu un besoin émotionnel. Pour preuve, 59 % confient se sentir en paix lorsqu'ils sont connectés alors que 31% d'entre eux se disent frustrés lorsqu'ils n'ont pas accès à un point de connexion. Jacques Rames explique aussi ce sentiment par l'essor des réseaux sociaux : « aujourd'hui, pouvoir être en relation permanente avec ses amis et sa famille est quelque chose d'extrêmement rassurant. ». Il ressort aussi des résultats de l'enquête qu'indépendamment des générations, les consommateurs utilisant les réseaux sociaux aimeraient avoir la possibilité d'utiliser leur poste de télévision pour recommander des programmes à des personnes de même sensibilité. Partager en temps réel ses émotions Cette demande croissante de connectivité a donc montré que même si elles vont de pair, la demande d'offres et de services l'emporte sur celle de l'avancée technique. «Il y a un autre besoin naissant qui se fait sentir, c'est celui de pouvoir partager les mêmes contenus sur différents écrans. » affirme Jacques Rames, « synchroniser les informations de la vie extérieure et celles de la vie à la maison est devenue un enjeu majeur ». Cette possibilité de gérer différents supports à partir de chez soi s'appelle le 'Home Networking' et c'est ce dans quoi Motorola prévoit d'axer ses futurs projets, en proposant des interfaces de TV et VoD (Video on Demand) simplifiés, notamment en collaboration avec la Livebox d'Orange. Un avenir incertain pour les opérateurs télécoms « Aujourd'hui tout ce qui n'est pas monétisable pour les opérateurs explose » annonce Roland Montagne le directeur business du cabinet d'étude Idate en parlant des offres Internet mobiles illimitées. « De plus, le marché des mobiles semble de plus en plus saturé ». En Europe, les ventes de terminaux ont effectivement baissé de 1,5% en 2009 bien qu'il ait connu une hausse d'1% en France avec 23,6 millions de téléphones. Ces problèmes obligent donc les opérateurs à proposer plus de services, mieux personnalisés. En première ligne pour que les opérateurs regagnent des bénéfices : les services de vidéo. Selon l'enquête de Motorola, les Européens sont de plus en plus nombreux à accéder à des contenus vidéo par d'autres moyens que leur TV : 32 % regardent de la vidéo en streaming sur Internet, 5 % utilisent la télévision à la demande et 13 % téléchargent des films sur le Net au moins une fois par semaine. Les consommateurs recherchent en fait la possibilité de consommer des vidéos comme bon leur semble. Les services de télévision mobile et de TV 3D seraient donc des solutions prioritairement étudiées par les opérateurs. Autre champs de bataille pour ces derniers, le développement de la fibre optique et le passage de la 3G à la quatrième génération de réseaux mobiles: la LTE. (...)
(02/02/2010 17:22:34)Annuels Amazon : l'activité de cloud computing reste très diluée
Le site de vente en ligne Amazon a enregistré 42% de progression sur son chiffre d'affaires au quatrième trimestre 2009, engrangeant 9,52 milliards de dollars d'octobre à décembre. Sa marge opérationnelle (5% du chiffre d'affaires) a progressé de 75%, à 476 M$. Aux Etats-Unis (52% du chiffre d'affaires total), les achats de livres, CD, DVD ont représenté 42% de l'ensemble des ventes, contre 54% pour les autres produits vendus sur le site, dont l'électronique grand public. Quant aux autres activités d'Amazon, parmi lesquelles on trouve notamment les services de cloud computing (Amazon Web Services), elles tournent autour de 4% du chiffre d'affaires trimestriel total outre-Atlantique. Sur l'année entière, cela représente tout de même 550 M$. Cette proportion est plus réduite à l'international où ces 'autres' activités pèsent 0,8% chiffre d'affaires trimestriel et 0,9% sur l'année (103 M$). Sur le dernier trimestre, les ventes de produits (livres, CD, DVD, électronique...) ont davantage progressé à l'international -constitué des sites britannique, allemand, japonais, français et chinois- qu'en Amérique du Nord : +49%, à 4,53 Md$, contre +36%, à 4,761 Md$. Des millions de personnes possèdent maintenant des Kindle [lecteur de livres électroniques], s'est félicité Jeff Bezos, le PDG fondateur d'Amazon. Et les utilisateurs de Kindle lisent beaucoup. » Quand Amazon propose un livre sous ses deux versions, numérique et papier, il se vend six éditions électroniques pour dix versions classiques. La boutique américaine, Kindle Store, propose plus de 410 000 livres et les éditions de grands magazines et quotidiens tels que le New York Times et le Wall Street Journal, mais aussi Le Monde et The Times. Sur les douze mois de l'année 2009, Amazon a enregistré une augmentation de 28% de son chiffre d'affaires à 24,51 Md$. Sa marge opérationnelle a progressé de 34% à 1,13 Md$ (4,6% du CA) et son bénéfice net de 40% à 645 M$. La société prévoit un chiffre d'affaires situé entre 6,45 et 7 Md$ pour le premier trimestre 2010 (par rapport au premier trimestre 2009), soit une fourchette de 32 à 43% de progression. (...)
(02/02/2010 17:03:16)IDéNum, l'authentification unique en attendant la carte d'identité électronique
C'est a priori une bonne idée : un label créant un système de certificat électronique remplaçant les mots de passe requis pour accéder aux divers services de l'Etat sur le Web, aux sites des banques, des e-commerçants, etc. Tel est l'objet d'IDéNum, présenté hier par Nathalie Kosciusko-Morizet. Selon la secrétaire d'Etat à la Prospective et au développement de l'Economie numérique, cela devrait simplifier la vie des internautes, et leur apporter davantage de sécurité dans leurs transactions en ligne. Le principe d'IDéNum est d'instituer une authentification forte unique en associant un support physique (carte à puce, clé USB, téléphone mobile) à un code PIN. Les sites labellisés accepteront cette méthode d'authentification en lieu et place de leur système d'origine. Les services administratifs seront les premiers à proposer ce service, mais le gouvernement espère que tous les acteurs de la vie numérique en France, mais aussi en Europe, se rallieront à cette solution. Il sera possible de révoquer le certificat en cas de perte ou de vol Dans la mesure où il s'agit d'initier une démarche volontaire, IDéNum donne la possibilité aux entreprises partenaires, La Poste ou des banques par exemple, de délivrer les supports de certificat selon leurs propres conditions, notamment tarifaires. Le choix sera important, car le certificat devrait avoir une durée de vie limitée, et en cas de vol, précise Anne Murgier, de Keynectis (opérateur de service de confiance, habilité à délivrer des certificats), il faudra se retourner auprès de l'organisme émetteur pour révoquer le certificat, « exactement comme cela se passe pour les cartes bancaires ». Le dossier élaboré par l'équipe ministérielle explique que « 35 % des internautes interrogés doivent se connecter à plus de 11 portails nécessitant une authentification par login et mot de passe, et 19 % des internautes à plus de 15 portails. 33% des internautes utilisent plusieurs fois le même mot de passe ; 50% des internautes les écrivent quelque part ou les enregistrent ». En outre, est-il écrit, « 24,6% des 212 000 usurpations d'identité relevées en 2008 en France avaient pour origine le piratage de l'ordinateur ». A l'aune de ces chiffres, on ne peut qu'approuver la mise en place d'un tel dispositif. De multiples questions en suspens [[page]] IDéNum laisse toutefois plusieurs questions en suspens. Celle de l'homonymie, notamment, puisque, à en croire la foire aux questions mise en place par le ministère, seuls le nom et le prénom seront échangés. Pour Anne Nurgier, il s'agit effectivement d'un « problème à traiter ». Qui pourrait se résoudre, dit-elle, par l'ajout d'informations sur la puce (pour le téléphone ou la carte) ou dans le coffre-fort électronique (espace crypté d'une clé USB lié à l'identifiant matériel de la clé). L'autre question concerne les dispositifs de lecture, qui risquent, du moins dans un premier temps, d'exclure les amateurs de logiciels libres. IDéNum exclut aussi des protocoles (comme OpenID) et des solutions (comme Windows CardSpace) qui existent déjà, sont reconnus à un niveau international, et permettent de jouer avec plusieurs identités numériques. N'aurait-il pas été plus simple de s'en inspirer ? « Ces protocoles ne sont pas forcément basés sur des certificats, explique Anne Murgier, or le niveau de sécurité recherché par IDéNum demandait un certificat. » Jean-Michel Planche, PDG de Witbe et grand défenseur de la neutralité du Net, regrette de son côté qu'IDéNum fixe de telles directives, sans « structurer un champ des possibles », qui aurait permis d'innover et de proposer des solutions compatibles, interopérables. Qui dit eID dit aussi traçabilité complète de l'internaute En fait, IDéNum pourrait bien amorcer le virage vers une eID, carte d'identité électronique. Il s'agirait donc d'une solution temporaire. « Comme l'a expliqué la ministre, indique Anne Murgier, la carte d'identité électronique sera délivrée par l'Etat, et le processus devrait être assez long... L'idée est d'aller plus vite. Mais à terme, IDéNum devrait y être rattaché. » Une perspective qui fait grincer quelques dents. « IDéNum est un premier pas, qui n'est pas si mal, juge Jean-Michel Planche. Mais je suis très circonspect si cela aboutit à imposer une solution unique. Une carte d'identité électronique, c'est très bien pour les services administratifs, mais s'il faut l'avoir pour la Poste, EdF, SFR, etc., on passe à une autre dimension, proche de l'exemple coréen. Sera-t-on au ban de la vie numérique si on n'a pas son eID ? » De fait, la généralisation de l'usage d'un eID pour tous les services numériques simplifierait grandement la traçabilité des actions des internautes : une aubaine pour les Hadopi et autres Loppsi ou lois en i à venir. Pour Jean-Michel Planche, une autre solution est possible, et elle ne passe pas par la technique - bien que « nous ayons besoin d'outils simples, pour des humains normaux » - mais par l'éducation. « La question est bien posée, mais la réponse est technique alors que le problème est humain. Il faut éduquer, de façon à ce qu'on puisse appréhender notre vie numérique. » (...)
(02/02/2010 15:18:26)Facebook, Twitter : trois fois plus d'attaques en 2009
Alors que de plus en plus d'entreprises autorisent l'utilisation de réseaux sociaux comme Facebook et Twitter au travail, les attaques de cybercriminels contre ces réseaux ont explosé. C'est ce que révèle une enquête publiée par l'éditeur de logiciels de sécurité Sophos, qui constate que le nombre de logiciels malveillants et de spams a augmenté de 70% sur ces réseaux au cours des 12 derniers mois. 57% des utilisateurs ont été 'spammés' et 36% se plaignent d'avoir reçu des logiciels malveillants via les sites de réseautage social. La manière la plus courante de se faire piéger est détaillée dans le chapitre « Cinq arnaques et plus à éviter sur Facebook et Twitter ». Selon Graham Cluley, consultant senior chez Sophos, « les utilisateurs passent plus de temps sur les réseaux sociaux, partageant des informations personnelles sensibles et précieuses, et les pirates ont flairé où se faire de l'argent. » Pour lui, la hausse spectaculaire des attaques constatée cette année est une alerte. « Les réseaux sociaux et leurs millions d'utilisateurs doivent mieux se protéger contre la cybercriminalité organisée, au risque de devenir la proie de voleurs d'identité, d'être victimes d'escroqueries, et de servir de cible pour les logiciels malveillants. » Facebook en première ligne Sur les 500 entreprises interrogées par Sophos, 72% se disent préoccupées par le comportement de leurs salariés sur les réseaux sociaux, et se demandent même s'ils ne mettent pas leur activité en péril. Parmi elles, près de la moitié (49 %) autorisent à tout leur personnel un accès sans contrôle à Facebook et aux autres sites de réseautage social. «Alors que les entreprises sont plus tolérantes quant à l'accès de leurs salariés aux réseaux sociaux, la menace des logiciels malveillants, le spaming, le phishing et le vol d'identité ne cessent d'augmenter sur Facebook », déclare Graham Cluley. Paradoxalement, à la question « selon vous, quel est le réseau social qui présente le plus de risques ? », 60% des personnes interrogées ont cité Facebook. « Nous ne devons pas oublier que Facebook est de loin le plus grand réseau social - et on trouve des pommes pourries dans le plus grand des vergers», explique Graham Cluley. « La vérité est que l'équipe de sécurité de Facebook travaille dur pour contrer les menaces sur leur site. Il faut juste reconnaître que surveiller 350 millions d'utilisateurs n'est pas une tâche facile. Mais il n'y a pas de doute non plus que de simples changements de comportement pourraient renforcer la sécurité des utilisateurs. Par exemple, l'an dernier, les recommandations publiées par Facebook sur la manière de configurer les paramètres de vie privée pour mieux se protéger a eu un effet inverse, puisque cela a encouragé de nombreux utilisateurs à partager leurs informations avec tout le monde », rappelle-t-il. Linkedln, moins menacé mais pas à l'abri Le rapport souligne également les problèmes de sécurité inhérents à LinkedIn, un réseau social ciblé vers les professionnels, qui permet de créer entre eux, entre autres choses, un réseau de compétences et de recherche d'emplois. Bien que LinkedIn soit considéré de loin comme le moins menacé des réseaux, Sophos estime qu'il peut tout de même offrir aux pirates une source importante d'informations. « Les attaques ciblées contre certaines entreprises font beaucoup l'actualité en ce moment, et plus le cybercriminel dispose d'informations sur la structure de l'entreprise, plus il lui sera facile de cibler l'ordinateur de la personne à laquelle il veut précisément envoyer une pièce jointe infectée », explique Graham Cluley. « Des sites comme LinkedIn fournissent aux pirates un annuaire d'entreprise complet, listant les noms du personnel et leurs fonctions. Remonter jusqu'aux victimes potentielles à partir de leurs adresses électroniques est ensuite un jeu d'enfant ! » (...)
(29/01/2010 16:26:19)La Loppsi pourrait paradoxalement profiter aux réseaux pédophiles
Et si les barrages que les lois Hadopi et Loppsi voulaient ériger sur les autoroutes de l'information n'aboutissaient qu'à renforcer les réseaux criminels, à l'instar de ce qui s'est passé pour la prohibition ? Tel est le point de vue que défend Fabrice Epelboin, entrepreneur, blogueur et désormais voix française de ReadWriteWeb, dans une étude d'une trentaine de pages. Rédigé dans un langage très compréhensible, bien qu'abordant des sujets techniques, le document s'appuie sur la confession d'un technicien ayant oeuvré dans et pour les réseaux pédophiles. En effet, après Hadopi censé défendre le droit d'auteur, mais qui est en retard d'un métro sur les technologies, Loppsi est censée mettre un frein, sinon un terme, à la pédopornographie sur Internet. Or, Fabrice Epelboin décrit minutieusement comment les distributeurs de contenu pédophile se sont déjà organisés pour échapper à toute menace de ce type. Les moins compétents techniquement se feront sans doute prendre, ce qui pourrait légitimer la loi aux yeux des politiques et des médias, mais le noeud du problème restera. Car le véritable problème, soutient l'auteur, est celui de l'argent. Ceux qui distribuent ce contenu illégal ne le font pas par idéologie (nauséabonde), mais parce que cela rapporte de l'argent, et que des banques acceptent de fermer les yeux sur les transactions en ligne effectuées dans ce cadre. S'attaquer au circuit financier serait dès lors plus profitable. Et cela éviterait peut-être que des adolescents cherchant à contourner Hadopi ne se retrouvent sur des serveurs mafieux tenus par des réseaux pédophiles... (...)
(26/01/2010 11:25:42)Les Français ont réalisé 250 millions de transactions en ligne en 2009
Elaboré avec Pricewaterhouse Coopers, le Baromètre de l'ACSEL s'appuie sur les données fournies par les intermédiaires de paiement en ligne. Selon cette étude, les e-commerçants français ont enregistré un chiffre d'affaires de 6,6 milliards d'euros au quatrième trimestre 2009, en progression de 28% par rapport à la même période en 2008, et un total de 74,2 millions de transactions en ligne (+26%). Sur l'ensemble de l'année 2009, 250 millions de transactions (+33% par rapport à 2008) ont été enregistrées par ce baromètre, pour un chiffre d'affaires de 22,49 milliards d'euros (+31%). Le nombre de paiements par carte bancaire sur les sites d'e-commerce en 2009 s'est élevé à 209,4 millions de transactions en 2009, pour un montant de 16,8 milliards d'euros (+20%). 10% de ce chiffre d'affaires ont été réalisés chez les e-commerçants par des porteurs étrangers, contre 9,3% en 2008. En matière de tendances, les catégories "Vêtements et Accessoires", "Maison, Jardin, Bricolage" et "Informatique" sont celles qui ont généré le plus de chiffre d'affaires en ligne au quatrième trimestre 2009. Les meilleurs taux de vente sur cette période ont été réalisés par la catégorie "Vins, Gastronomie", devant "Jeux vidéos, Consoles" et "Jeux, Jouets". "La croissance accélérée observée au 4ème trimestre par rapport à l'ensemble de l'année est un signe très positif et laisse présager une très bonne année 2010 pour le e-commerce français", a déclaré dans un communiqué Pierre Kosciuko-Morizet, président de l'ACSEL. Le Baromètre de l'ACSEL est réalisé à partir des données issues des intermédiaires financiers (ATOS WorldLine, Credit mutuel, Caisse d'Epargne, Paybox, PayPal, etc.). Il est enrichi par un panel des e-commerçants (Voyages-sncf.com, Price Minister, Aquarelle, Accor Hotels, Meilleur Mobile, etc.), ainsi que différents indicateurs (indicateur TPE-PME Powerboutique, tendances des ventes Neteven-Terapeak, trafic Web Ip-Label, etc.). (...)
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