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Société
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(25/01/2010 12:18:27)
Interview exclusive du PDG fondateur de Cincom, Tom Nies
LeMondeInformatique.fr a pu rencontrer en exclusivité Tom Nies, qui a fondé l'éditeur de logiciels Cincom en 1968 et est aujourd'hui encore à sa tête. Déjà atypique par sa longévité, cette entreprise l'est à plusieurs autres égards : elle est ainsi restée localisée à Cincinatti, dans l'Ohio, et n'a jamais fait appel à du financement externe. Patron que l'on pourrait appeler 'à l'ancienne', tant la Silicon Valley et le Nasdaq règlent désormais le tempo de l'industrie informatique, Tom Nies estime en effet que le but de son entreprise est de servir au mieux ses clients, de prendre soin de ses 800 collaborateurs, et de rendre à la société ce qu'elle a contribué à lui apporter, en formant par exemple ses employés. Pour lui, seule une vision à long terme permet d'aboutir à ce résultat, et une telle vision est impossible s'il faut contenter chaque trimestre des actionnaires qui, pour leur part, ne visent qu'à s'enrichir à court terme. Ce regard décalé explique sans doute pourquoi Tom Nies est loin d'être aussi connu - et aussi riche - que d'autres grands noms du secteur, comme Bill Gates, Steve Jobs ou Larry Ellison. Témoignage portant sur plus de 40 ans de l'histoire informatique, à lire sur le Blog Ingénierie logicielle. (...)
(20/01/2010 09:55:00)Microsoft réduit à 6 mois le stockage des données privées
Pour se distinguer de son concurrent Google particulièrement attaqué sur le sujet, Microsoft a annoncé qu'il effacera désormais après six mois l'intégralité des données privées liées aux recherches sur Internet, contre dix-huit mois auparavant. Une mesure très attendue par les instances européennes et les organismes de protections des données. Désormais, les internautes qui utilisent les services de recherche de Microsoft (notamment le moteur de recherche Bing.fr), verront leurs données privées sauvegardées pendant une durée de six mois par l'éditeur américain, contre dix-huit mois jusque-là. Ces données concernent notamment l'adresse IP de l'utilisateur, une information qui permet généralement d'être réutilisée par des annonceurs tiers afin de mieux connaître les habitudes de navigation et les centres d'intérêt des internautes. Sous la pression de Bruxelles et de plusieurs organismes, dont la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) en France, le portail Yahoo! et le moteur de recherche Google avait également consenti de réduire la période de stockage des données privées. Le premier avait abaissé fin 2008 le temps de conservation de ces données à 90 jours contre 13 mois au préalable, tandis que le second avait annoncé quelques mois plus tôt une durée limite de stockage de 9 mois. (...)
(19/01/2010 15:39:31)Voeux de NKM : l'action publique dispose de 2,5 Mds pour orienter les usages du numérique
Si l'actualité numérique de 2010 sera considérable, pour reprendre les propos de Nathalie Kosciusko-Morizet, les voeux de la Secrétaire d'Etat à la Prospective et au développement de l'Economie numérique, prononcés ce mardi midi à La Conciergerie, n'ont eux pas regorgé d'informations. De fait, le Premier ministre avait monopolisé l'attention la veille avec le lancement d'un plan pour le très haut débit, et le montant du Grand emprunt alloué au numérique était déjà connu depuis mi-décembre. Devant un parterre de politiciens, de journalistes, de blogueurs, de représentants des opérateurs et autres acteurs de l'économie numérique - une sorte de « biodiversité », a plaisanté la ministre, très attachée au développement durable - Nathalie Kosciusko-Morizet a d'abord tenu à rappeler que pour elle, « la technologie n'emporte pas de valeur morale en tant que telle, elle n'a rien de diabolique, rien d'angélique non plus ». Manière d'affirmer que pour sa part elle n'accuse pas Internet de tous les maux, mais qu'elle prend d'abord en compte les usages. On aura donc compris que, au grand dam des opposants à la loi Loppsi et au mouchard qu'il instituerait dans les PC (des mots qui n'ont bien sûr pas été évoqués), ces usages peuvent être criminels... et on imagine mal la secrétaire générale adjointe de l'UMP ne pas soutenir ce type de loi. L'essentiel du discours, par ailleurs relativement court, de Nathalie Kosciusko-Morizet a cependant porté sur la répartition de l'Emprunt national. Remerciant l'écosystème d'avoir appuyé son action en convainquant la commission Rocard-Juppé, elle s'est sincèrement réjouie : « Je ne boude pas mon plaisir, avoir les moyens de ses ambitions, c'est énorme. » Ce sont 4,5 Md€ qui seront en effet alloués au numérique, soit « plus de 15% du Grand emprunt ». Pour la secrétaire d'Etat, ce montant constitue « une reconnaissance en soi de l'importance du numérique ». La répartition de ce montant est également un motif de fierté. NKM, qui s'était plainte d'être chargée de l'Economie numérique alors qu'elle aurait préféré l'appellation Société numérique, y voit « une autre victoire ». « En plus des 2 milliards pour l'infrastructure, il y a 2,5 milliards pour les usages, les pratiques et les contenus dans un fonds pour la société numérique. » C'est, pour elle, « la reconnaissance que l'action publique ne doit pas se limiter aux tuyaux ». Nul doute que les adversaires d'Hadopi et de la Loppsi ne seront pas tout à fait d'accord. Et ils auront du mal à se faire entendre, car depuis que le montant est connu, a indiqué NKM, le secrétariat d'Etat est très courtisé. « On dit que l'argent rend les hommes sexy, il rend aussi les femmes sexy ! » (...)
(13/01/2010 12:06:49)Google engage un bras de fer tardif avec Pékin
Google vient de découvrir que la liberté d'expression est menacée en Chine. Dans un billet de blog indigné, David Drummond, vice-président senior de Google chargé du développement et des affaires juridiques, explique que suite aux attaques ayant visé des comptes d'utilisateurs chinois de Gmail, le moteur de recherche a décidé de ne plus censurer ses résultats sur Google et, s'il ne parvient pas à s'entendre avec le gouvernement chinois, il pourrait même fermer ses bureaux. Google s'était installé en Chine en janvier 2006, après avoir promis aux autorités chinoises de se plier à leur censure. Les dirigeants de Google, qui arborent un « Don't be evil » en devise ('ne sois pas méchant'), expliquaient alors qu'il valait mieux jouer selon ces règles pour donner plus d'information et d'ouverture aux Chinois, que de ne pas y être du tout. Une attitude qui faisait régulièrement débat ; ainsi, lors d'une assemblée générale en mai 2008, interpelé sur le sujet, Sergey Brin, cofondateur de Google, répétait cet argument en ajoutant qu'il n'était pas allé en Chine pour y faire de l'argent. « Nous pourrions abandonner notre site demain sans que cela n'ait aucun effet sur nos résultats », disait-il alors. Ce changement de politique vis-à-vis de la Chine intervient après une série d'attaques menées le mois dernier contre Google et « une vingtaine d'autres grandes entreprises ». Selon l'enquête du moteur de recherches, il apparaîtrait qu' « un des objectifs principaux des pirates était d'accéder aux comptes Gmail de militants chinois des droits de l'Homme ». Soucieux de rassurer tous ses utilisateurs à travers le monde - et de réaffirmer la sécurité du modèle cloud -, David Drummond ajoute : « Nous pensons que leur but n'a pas été atteint. Ils seraient parvenus à atteindre seulement deux comptes Gmail, et n'auraient eu accès qu'aux informations liées aux comptes (comme leur date de création) et aux sujets des courriels, et non à leur contenu. » Une excuse pour s'éclipser d'un marché où Google est à la peine ? David Drummond estime que la Chine a fait d'énormes efforts en matière de développement économique, mais que dans le même temps, les restrictions de la liberté d'expression se sont renforcées, conduisant le moteur de recherches à revoir sa position. Ces attaques, dont David Drummond prend bien soin de ne pas accuser directement les autorités chinoises tout en sous-entendant ses soupçons, seraient en quelque sorte la goutte d'eau ayant fait déborder le vase. Selon le New York Times, Google compterait aujourd'hui environ 700 employés en Chine, pour un chiffre d'affaires de 300 M$. Ce n'est pas négligeable, mais Google est là-bas loin derrière son concurrent principal, le Chinois Baidu, qui aurait deux tiers du marché, contre un tiers environ pour Google. Comme d'autres entreprises l'ont expérimenté avant, il faut, pour faire du business en Chine, accepter de coopérer avec les autorités et les entreprises locales. Il serait donc étonnant que le gouvernement chinois soit impressionné par cette nouvelle politique de Google. Pour beaucoup d'analystes, il est fort probable que Pékin (Beijing) voie cela comme une excuse du moteur de recherches pour sortir d'un marché où il est à la peine, et ne bloque tout simplement l'accès à Google.cn comme il l'a fait pour Google.com. (...)
(31/12/2009 12:39:35)Très bonne et heureuse année 2010
LeMondeInformatique.fr vous souhaite une très bonne et heureuse année 2010. Et surtout beaucoup de réussite dans vos projets informatiques ! (...)
(29/12/2009 15:55:04)Steve Jobs CEO le plus performant pour la Harvard Business Review
Voilà qui plaira aux thuriféraires de Steve Jobs : le patron prodigue d'Apple est bien le CEO le plus performant de la planète. La distinction a été décernée par la prestigieuse revue Harvard Business Review, qui a examiné à la loupe quelque 1 999 dirigeants d'entreprises cotées. Ces CEO devaient avoir pris leur poste au plus tard en décembre 2007, et l'avoir conservé au moins jusqu'en septembre 2009. Les professeurs d'économie et de management de UC Berkeley et de l'Insead ont ensuite évalué la performance financière des entreprises, par rapport à celle de l'économie globale, et noté la progression de la capitalisation boursière durant la présidence des CEO notés. A cette aune, Steve Jobs est donc numéro un, notamment grâce à la capitalisation boursière d'Apple qui a progressé, entre son retour en 1997 et septembre 2009, de 150 Md$ ! Globalement, le top 10 est squatté par une majorité de patrons de l'industrie high-tech : on trouve ainsi Yun Jong-Yong, CEO de Samsung Electronics (+127 Md$), à la 2e place, John Chambers, CEO de Cisco (+152 Md$) à la 4e place, Jeff Bezos, CEO d'Amazon (+37 Md$) à la 7e place, Margaret Whitman, CEO d'eBay (+20 Md$), première femme du classement, à la 8e place, et Eric Schmidt, CEO de Google (+101 Md$), à la 9e place. Bonnes performances des patrons des télécoms Chose étonnante, notent les auteurs de l'étude, ce classement n'a que peu de points communs avec celui des patrons les plus médiatiques et celui des CEO les mieux payés. Ainsi, le CEO d'Oracle Larry Ellison, patron le mieux payé des Etats-Unis en 2008, ne figure pas dans le top 100 établi par la Harvard Business Review. A dire vrai, en-dehors du top 10, la high-tech est moyennement représentée, et surtout au travers des opérateurs télécoms. Parmi les 40 suivants, John Thompson, CEO de Symantec, est 19e, Paul Chisholm, PDG de Colt Telecom, 26e, Tomeo Kanbayashi, CEO de NTT Data, 28e, Juan Villalonga Navarro, CEO de Telefonica, 33e, Fujio Mitarai, CEO de Canon, 38e, Wang Jianzhou, CEO de China Mobile, 41e, Adrianus Johannes Scheepbouwer, CEO de Royal KPN, 48e. Le patron de France Telecom de 2002 à 2005 Thierry Breton figure pour sa part en 62e position. Pour information, le premier patron français du classement, Antoine Zacharias, PDG de Vinci, est 32e. (...)
(28/12/2009 14:43:40)Comment calculer sa taxe carbone sur Internet
Pour aider les particuliers à calculer le montant de la taxe carbone qu'ils paieront en 2010, ainsi que le montant de la compensation, l'association de consommateurs CLCV (Consommation, logement et cadre de vie) met à leur disposition un outil en ligne. Lors de l'annonce des modalités d'application de la taxe carbone, en septembre dernier, Nicolas Sarkozy avait expliqué, par exemple, qu'un foyer urbain avec un enfant bénéficierait d'une baisse d'impôt de 112 euros ou d'un chèque-vert d'un même montant. Ce montant passe à 142 euros pour une famille habitant en zone rurale. En effet, le montant de la taxe et de sa compensation varieront en fonction du lieu d'habitation (ville ou campagne), du nombre de personnes dans la famille et de la desserte en transport en commun du lieu d'habitation. La taxe, d'un montant de 17 euros la tonne de CO2, entrera en vigueur en janvier prochain. Elle sera applicable sur le pétrole, le gaz et le charbon. Les bénéfices de la taxe doivent être entièrement reversés aux ménages par le biais d'une réduction d'impôt ou d'un chèque-vert pour les Français non-imposables. Site : www.taxe-carbone.clcv.org Mise à jour du 30/12/09 : la taxe carbone n'entrera finalement pas en vigueur ces prochains jours : elle a été retoquée par le Conseil constitutionnel le 29 décembre. (...)
(23/12/2009 09:42:52)L'Agence des SI partagés de santé poursuit sa restructuration
Le Journal Officiel vient de publier un arrêté continuant la réorganisation de l'ASIP Santé, l'Agence des systèmes d'information partagés de santé. Celle-ci a succédé au GIP-DMP (Groupement d'intérêt public Dossier médical personnel) et repris en novembre dernier les missions du GIP-CPS (carte de professionnel de santé) qui gère les cartes à puce permettant aux médecins de s'authentifier dans les systèmes de type Sesam-Vitale. La Caisse des Dépôts et Consignation se retire au profit d'un régime d'assurance sociale qui manquait jusqu'à présent, la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). Ce changement est significatif de la réorientation du projet DMP vers une gouvernance plus forte de la part des organismes d'assurances sociales. Dans le prolongement de l'information « froide » du futur DMP, l'ASIP Santé se voit confiée l'information « chaude » des alertes sanitaires et la communication plus ou moins temps réel de la télésanté. Les systèmes mis en oeuvre seront sans doute assez différents pour chacune de ces missions. (...)
(21/12/2009 18:38:55)« Il faut développer la prise de risque vis-à-vis de l'innovation » (Interview de la députée Laure de la Raudière)
A l'initiative de l'éditeur de Blu-Age Netfective, une quinzaine de DSI et de dirigeants d'entreprises ont déjeuné avec Jacques Attali et Laure de la Raudière, Députée d'Eure-et-Loir, Vice-Présidente de la commission des affaires économiques à l'Assemblée Nationale, autour du sujet du financement des entreprises innovantes en général et des éditeurs de logiciels en particulier.
Cette ingénieur télécoms et ancienne chef d'entreprise s'est récemment lancée en politique. Si elle constate la fracture entre le monde politique et celui des chefs d'entreprises, elle veut le combattre afin, notamment, de permettre aux entreprises françaises innovantes de réussir sur le marché national et international.
Co-présidente du groupe d'étude UMP du Grand Emprunt, elle s'est réjouie que le Grand Emprunt apportera 4,5 milliards d'euros pour le numérique (dont deux milliards pour les infrastructures et 700 millions pour la numérisation du patrimoine culturel) et 6 milliards d'euros pour les PME innovantes, dont les PME du numérique.
Elle nous a accordé une interview exclusive en vidéo.
L'interview de Laure de la Raudière en vidéo
La députée concède qu'il y a un risque à financer sur fonds publics des PME qui pourront, demain, être rachetées par des grands groupes internationaux mais précise qu'il y a des possibilités de contrôle. Surtout, il est aussi possible que des entreprises françaises rachètent des firmes étrangères, à condition qu'elles disposent des fonds propres nécessaires.
L'un des problèmes majeurs rencontrés par les entreprises françaises, c'est de ne pas pouvoir se battre à armes égales avec les entreprises américaines. L'exemple le plus criant est celui des éditeurs de distributions Linux, comme Mandriva, qui se heurte à la vente liée PC-Microsoft Windows. Laure de la Raudière considère que le parlement est désormais davantage sensibilisé à ce genre de problèmes mais que ce n'est pas là le plus grave problème. Pour elle, le premier coupable est l'absence de la culture du risque en France : choisir une entreprise innovante française est rarement envisagé face à un mastodonte américain, même si les innovations sont porteuses de valeur ajoutée ou de moindre coût.
L'Etat peut bien sûr jouer son rôle dans le soutien aux entreprises innovantes, comme cela a été dit lors du déjeuner Netfective. Même si les élus ne peuvent pas intervenir dans l'attribution de marchés publics, ils doivent agir pour que certaines mauvaises habitudes changent, par exemple le fait d'exiger les bilans de trois exercices comptables pour admettre un candidat à un marché public, ce qui est évidemment impossible pour une jeune entreprise innovante. Cette réflexion est très lente et l'Etat devrait montrer l'exemple aux collectivités locales, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
L'interview de Laure de la Raudière en vidéo (...)
Numérisation de livres : La Martinière souhaite que Google négocie avec les éditeurs français
Le PDG du groupe d'édition français La Martinière aimerait trouver un terrain d'entente avec Google dans le dossier qui l'oppose à la société américaine sur la numérisation de livres sous droit d'auteur et leur diffusion sur Internet [sur son service Google Books]. Il y a trois jours, Google a été condamné par le Tribunal de grande instance de Paris à verser 300 000 euros de dommages et intérêts à La Martinière (groupe qui chapeaute notamment les éditions du Seuil) pour contrefaçon de droits d'auteur. Le TGI interdit à l'Américain de continuer à numériser et à afficher sans autorisation les ouvrages du groupe français. Google dispose d'un mois pour se conformer à ce jugement, avec une astreinte de 10 000 euros par jour de retard. « Je préfère ne rien toucher sur ces 10 000 euros et que l'on trouve un accord avec Google, a reconnu Hervé de la Martinière, PDG du groupe français, ce matin, lundi 21 décembre, lors d'un point presse, rapporte l'AFP. Google, lui, a prévu de faire appel du jugement du TGI. Pour le responsable juridique de Google France, l'interdiction de numériser qui lui a été faite s'applique uniquement aux ouvrages de La Martinière. Au contraire, rapporte l'AFP, pour l'avocat de La Martinière, « le jugement fait très clairement une interdiction générale », sans distinction « entre ce qui relève du Seuil et des autres éditeurs français ». L'emprunt national prévoit 750 M€ pour numériser le patrimoine culturel Au cours des derniers mois, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer les conditions dans lesquelles le projet Google Books (Google Livres) se mettait en place. Plusieurs pays européens se sont notamment opposés à « l'accord de règlement » que la société de Sergey Brin et Larry Page cherchait à passer avec les auteurs de livres et éditeurs dans le cadre de son service Google Book Search (Google Recherche de Livres). Ce projet d'accord définit notamment le mode de rémunération des livres publiés sur Google Livres. L'an dernier, la Ville de Lyon a confié à Google la numérisation de 500 000 documents du fonds ancien de sa Bibliothèque municipale. Cet été, c'est la Bibliothèque nationale de France qui avait reconnu être en discussion avec Google pour la numérisation d'ouvrages. Dans les priorités de l'emprunt national, communiquées lundi dernier 14 décembre par le président de la République Nicolas Sarkozy, figurent 2,5 Md€ pour les contenus et usages innovants. Dans ce montant, il est prévu 750 M€ pour numériser le patrimoine culturel. (...)
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