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Société
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(09/01/2009 16:01:09)
Le plan de relance d'Obama s'appuie sur les technologies
Barack Obama, qui prêtera serment comme président des Etats-Unis le 20 janvier, a dévoilé un ambitieux plan de relance pour son pays qui devrait coûter près de 1 000 milliards de dollars. Comme évoqué par le candidat démocrate durant sa campagne électorale, ce programme s'appuie pour une bonne part sur le renforcement des TIC dans la société : dossier médical informatisé, écoles high-tech, réseau électrique intelligent. La santé et l'école sont deux domaines auxquels la prochaine administration américaine a en effet décidé de donner une orientation résolument high-tech. « Pour améliorer la qualité de notre système de santé tout en réduisant ses coûts, a déclaré Barack Obama, nous allons faire des investissements immédiats pour s'assurer que, dans les cinq ans à venir, l'ensemble des dossiers médicaux d'Amérique soient informatisés. Cela réduira le gâchis, éliminera la paperasserie et diminuera le besoin de refaire certains tests médicaux coûteux. » Après avoir évoqué ses projets pour la santé, Barack Obama a évoqué ceux qu'il destine à l'enseignement. « Pour donner à nos enfants la chance de vivre leurs rêves dans un monde qui n'a jamais été plus compétitif, nous équiperons des dizaines de milliers d'écoles, d'universités publiques et privées avec des classes, des laboratoires et des bibliothèques du 21e siècle. Nous fournirons de nouveaux ordinateurs et de nouvelles technologies, et nous donnerons de nouvelles formations aux enseignants pour que les étudiants de Chicago et de Boston puissent rivaliser avec les enfants de Pékin dans les métiers high-tech et bien payés du futur. » Un réseau électrique intelligent pour économiser l'énergie [[page]] Mais Barack Obama a aussi demandé au Congrès américain d'approuver le financement du déploiement du haut-débit dans les zones non desservies, sans donner davantage de détails. Plusieurs entreprises du secteur ont ainsi réclamé des mesures complémentaires telles que des crédits d'impôt et des prêts pour les fournisseurs qui amèneront le haut débit jusque dans ces régions. Cette démarche a aussi pour but de mettre en oeuvre une politique énergétique plus efficace. Le futur président n'oublie pas, en effet, que la technologie peut aussi aider à économiser l'énergie. Il préconise ainsi un réseau électrique intelligent. Nous allons « faire évoluer notre façon de produire de l'électricité en commençant par construire une 'grille' intelligente pour économiser de l'argent, protéger nos sources d'énergie des black-out et des attaques, et fournir des formes alternatives et propres d'électricité dans tout le pays. Cela veut dire qu'il va falloir étendre les lignes à haut-débit partout en Amérique de façon à ce qu'une petite commune rurale puisse se connecter et concurrencer ses homologues partout dans le monde.» Sans surprise, l'industrie high-tech se réjouit du plan Obama Le réseau électrique intelligent permettrait de surveiller en temps réel la consommation électrique de chacun via Internet. Cela devrait aussi réduire cette consommation, si l'on en croit les partisans de la mesure. Cela permettrait aux fournisseurs d'énergie de la distribuer plus efficacement et d'encourager les propriétaires à installer chez eux des générateurs d'énergies alternatives comme les panneaux solaires puis de revendre l'énergie excédentaire pour la réintégrer dans le réseau. Sans surprise, l'industrie high-tech se réjouit de ces annonces. L'Information Technology Industry Council (ITI), qui regroupe des grands du secteur, s'est félicité du plan Obama. C'est un "excellent point de départ" a déclaré son président, Dean Garfield. "Nos entreprises savent que les investissements technologiques constituent le moyen le plus rapide de remettre l'économie sur la bonne voie. » Toutes les propositions du plan de relance qui y font appel sont « des moyens intelligents de garder une Amérique compétitive tout en créant de l'emploi et de la dépense. » (...)
(09/01/2009 13:04:38)OLPC sacrifie 50% de ses effectifs pour l'avenir du XO
Début d'année difficile pour la Fondation OLPC (One laptop per child), dont l'objectif est de concevoir, fabriquer et distribuer aux enfants des pays pauvres le XO, longtemps présenté comme le PC à 100 $. Frappée de plein fouet par la crise économique, l'organisation vient d'annoncer la réduction de moitié de ses effectifs, soit 32 postes supprimés. « Certaines personnes concernées sont des permanents de la fondation, d'autres travaillent sur des missions ponctuelles, ces deux catégories étant touchées à parts égales », explique Lionel Laské, le président de la branche française d'OLPC.
Les difficultés de la fondation s'expliquent en grande partie par celles des entreprises qui la financent. « Google, AMD, Qanta, Marvell et Red Hat, qui siègent au conseil d'administration, ont apporté de l'argent au démarrage du projet et continuent de nous aider en mettant, par exemple, à notre disposition leurs lignes de production (pour Qanta) ou en nous vendant des composants à prix coûtant (pour AMD) », poursuit Lionel Laské. Las les bienfaiteurs d'OLPC, à l'image de Google ou d'AMD, pâtissent de la crise et répercutent ces difficultés sur l'ampleur du soutien qu'ils accordent à la fondation.
Sugar repose désormais sur la communauté
Malgré ces coupes claires dans les effectifs, « le projet reste viable car il est surtout porté par la communauté de volontaires », assure le président d'OLPC France. Illustration avec le système d'exploitation Sugar : la fondation ne s'en préoccupera plus, laissant la communauté prendre en charge l'intégralité des développements et du support aux utilisateurs.
OLPC entend par ailleurs recentrer ses priorités en termes de modèle de déploiement et de zones géographiques visées. Les pays d'Afrique et du Moyen-Orient, considérés comme les plus pauvres, devraient ainsi être la cible de l'attention de la fondation. Ce focus répond à deux difficultés : d'un côté, l'objectif initial d'1 million de machines produites par mois n'a jamais pu être atteint, le total des XO distribués atteignant 600 000 exemplaires ; de l'autre, les gouvernements, qui devaient acquérir les XO pour les distribuer aux populations, n'ont pas adhéré au projet, limitant alors son succès. Pour rebondir, OLPC s'oriente vers un modèle de financement différent, fondé sur la générosité de mécènes et censé aboutir sur une machine totalement subventionnée. On parlait du PC à 100 $ (en réalité plus proche de 180 $), voici donc l'heure du XO à 0 $.
'Give One Get One' n'a pas trouvé son public
Enfin, la fondation souhaite réorganiser ses activités pour que soient relancés des projets qui ont sommeillé au cours des derniers mois, comme le développement du XO 2. Les travaux autour de la machine ont pâti de la priorité accordée à d'autres chantiers, comme le programme Give One Get One (G1G1, les consommateurs occidentaux payent deux machines, l'une étant offerte dans un pays pauvre). « Il s'agit d'un programme très consommateur de ressources pour la fondation, dont le succès est très mitigé. S'il a permis le déploiement de 80 000 XO l'an passé, le total atteint pour 2008 sera nettement moindre (les chiffres précis ne sont pas encore disponibles) », détaille Lionel Laské. La faute à la crise, aux netbooks - des concurrents redoutables pour le XO -, et à un déficit de communication autour de G1G1. (...)
MAM part en guerre contre l'escroquerie sur le Web
Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'Intérieur, tient à protéger ses concitoyens contre les escrocs. Elle vient ainsi de lancer une vaste campagne d'information visant à prévenir les escroqueries, une large part étant consacrée à celles réalisées sur le Web. Au cours d'une conférence de presse, la ministre a souligné que si la délinquance de proximité « a diminué dans de fortes proportions », les escroqueries « notamment sur Internet » sont en forte progression. Pour endiguer ces filouteries, la Place Beauvau a édité une plaquette compilant quelques conseils de prudence élémentaire (« je ne confie pas d'argent à un inconnu », « je ne réponds jamais à un courriel qui me demande de transmettre mes coordonnées bancaires », « l'appât du gain ne doit pas me détourner du bon sens », etc.). Le plan du ministère de l'Intérieur inclut également la mise en place d'une plateforme de signalement accessible par téléphone (0 811 02 02 17) ou sur Internet. Nous avions publié, en novembre 2008, un article présentant le site Web chargé de recevoir les signalements d'escroqueries par les internautes. (...)
(06/01/2009 16:06:25)Pour la Cnil, la RATP aime un peu trop les données personnelles
A quelques jours de l'arrêt définitif de la vente du coupon magnétique Carte Orange, la Cnil a procédé à une opération de test auprès de la RATP pour vérifier les possibilités de voyager anonymement. Et la Commission nationale de l'Informatique et des Libertés « constate que plusieurs incertitudes demeurent quant au respect, par la RATP, du droit de tous les usagers à la protection de leur vie privée et de leurs données personnelles ». Le « forfait mois » de la Carte Orange cessera d'exister le 20 janvier, et le « forfait semaine » le 30 janvier. Les usagers devront, s'ils souhaitent souscrire un abonnement, se tourner vers l'offre Navigo ou l'offre Navigo Découverte. Cette dernière, qui existe depuis septembre 2007, a été proposée par la RATP suite à un premier avis de la Cnil émis en 2004 : « Les usagers des transports publics ont le droit de voyager, de manière anonyme, sans avoir à payer un surcoût par rapport à ceux ayant choisi le passe nominatif 'Navigo'. En effet, dans le passe 'Navigo', les données de validation (dates, heure et lieu de passage) sont associées au numéro d'abonné ce qui le rend nominatif. Les données sont conservées durant 48 heures à des fins de lutte contre la fraude. » Le Stif (Syndicat des transports d'Ile-de-France) et la RATP avaient donc fait un geste, en proposant 'Navigo Découverte', un passe accompagné d'une carte nominative avec photo, mais, souligne la Cnil, « dont les données de validation ne sont pas associées à un numéro d'abonné (ce qui le rend anonyme) ». L'argument technique pour exclure les bénéficiaires de la tarification « solidarité transport » ne tient pas Toutefois, ce passe anonyme est soumis à un paiement forfaitaire de 5 euros alors que le Navigo est gratuit pour les Franciliens, et il n'est pas remplacé en cas de perte ou de vol alors que le Navigo l'est. En outre, la variante anonyme de ce titre de transport n'est pas franchement mise en avant dans la documentation de la RATP ou aux guichets. Désirant s'assurer de la mise en place concrète du dispositif, « la Cnil a procédé une opération de 'testing' auprès de 20 stations du métro parisien ». Afin de peser davantage sur les décisions de la RATP, la Cnil a décidé de rendre ses conclusions publiques : « Il en résulte que les conditions d'information et d'obtention du passe 'Navigo découverte' sont particulièrement médiocres, voire dissuasives (manque de sensibilisation du personnel concernant la vente de ce passe, absence régulière de documentation commerciale et difficultés pratiques à l'obtenir au guichet). » La Cnil souligne en outre que la RATP se cache derrière un argument technique qui n'a pas lieu d'être quand elle prétend avoir besoin des données personnelles des bénéficiaires de la tarification « solidarité transport » applicable aux titulaires du RMI ou de l'allocation spécifique de solidarité. L'organisme dit avoir reçu plusieurs plaintes : « Ces derniers protestaient contre la décision du STIF de leur imposer de souscrire au seul passe nominatif 'Navigo', donc à l'exclusion du passe 'Navigo découverte' anonyme, pour bénéficier de la tarification spéciale. La CNIL considère pourtant que rien ne justifie, sur le plan technique, une telle exigence. » (...)
(06/01/2009 12:54:40)Frédéric Lefebvre pourrait succéder à Eric Besson à l'Economie numérique
Il a « passé quelques bouts de nuits dans certaines caves du 18e arrondissement pour mettre en route des serveurs », il connaît « sans doute plus que d'autres le monde d'Internet », il a « commencé à communiquer sur Internet avant même la création de Wanadoo, parce que [son] frère qui vit aux Etats-Unis en est l'un des pionniers ». Frédéric Lefebvre, actuellement député et porte-parole de l'UMP, est pressenti pour remplacer Eric Besson au poste de secrétaire d'Etat chargé du développement de l'Economie numérique à la faveur du prochain remaniement gouvernemental. L'ancien socialiste prendrait alors la place de Brice Hortefeux au ministère de l'Immigration, lequel succèderait à Xavier Bertrand au Travail, parti diriger l'UMP. Si rien n'est pour l'heure officiel - Frédéric Lefebvre précise qu'aucune proposition ne lui a été formulée - la perspective de voir ce proche de Nicolas Sarkozy plancher sur les questions relatives à l'IT a de quoi susciter des inquiétudes. Fondateur et actionnaire de Pic conseil, une entreprise de lobbying qui compte notamment comme clients Alcatel et Bouygues, Frédéric Lefebvre s'est récemment illustré lors des débats parlementaires sur Hadopi et le nouveau service public de la télévision. Et les interventions de l'édile permettent de discerner une certaine logique dans sa probable entrée au gouvernement, dont beaucoup de ministres - de Nadine Morano à Michèle Alliot-Marie - ont montré combien ils étaient prompts à dégainer contre les périls du Web. Ainsi, selon Frédéric Lefebvre (débats parlementaires du 15 décembre 2008), Internet serait un « mode de communication moderne envahi par toutes les mafias du monde. » Le héraut de l'UMP s'est fait une spécialité de réclamer une régulation du Web, indispensable à ses yeux pour endiguer les fléaux portés par la Toile : « Combien faudra-t-il de jeunes filles violées pour que les autorités réagissent ? Combien faudra-t-il de morts suite à l'absorption de faux médicaments ? Combien faudra-t-il d'adolescents manipulés ? Combien faudra-t-il de créateurs ruinés par le pillage de leurs oeuvres ? », s'interroge celui qui se targue de connaître « parfaitement Internet ». L'homme, à l'origine d'un amendement - finalement rejeté - visant à taxer les sites collaboratifs pour financer France Télévisions, et partisan de la régulation du Web par le CSA, a beau faire étalage de sa culture Web, il n'en reste pas moins interdit quand on lui demande, sur BFM TV, ce qu'est le Web 2.0 (voir vidéo ci-dessous). Heureusement, il reste encore quelques jours à Frédéric Lefebvre pour réviser ses fondamentaux avant son éventuelle entrée au gouvernement. (...)
(26/12/2008 16:19:43)La plus jeune certifiée Microsoft est une enfant de 9 ans
Une certification professionnelle Microsoft, l'une des fameuses MCP (Microsoft's certified professional), vient d'être obtenue par une jeune demoiselle de 9 ans habitant dans la région de Tamil Nadu, en Inde, rapporte le magazine américain PC World. Jusque-là, ce record était détenu par une Pakistanaise de 10 ans. La nouvelle diplômée explique son histoire dans une vidéo diffusée sur Youtube. (...)
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