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Société
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(26/12/2008 13:54:34)
Bilan 2008 : Le plan numérique 2012 prévoit un haut débit universel en 2010
Le 20 octobre, après un report d'annonce dû à la crise économique qui se déclare, Eric Besson, secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique présente 154 mesures susceptibles de transformer la France en champion du numérique d'ici à 2012. Son plan va de l'équipement du grand public à l'aide aux PME, en passant le développement de l'industrie des logiciels. Parmi les idées phares figure le lancement d'un appel d'offres en 2009 pour un haut débit universel dans les zones blanches afin d'en étendre l'accès à tous les Français d'ici à 2010, pour moins de 35 euros par mois en incluant le matériel. Aux tenants du Libre qui s'estiment oubliés, Eric Besson affirme l'importance de l'Open Source quelques jours plus tard, à l'occasion de l'Open World Forum qui se tient à Paris. C'est le 18 mars 2008 que la nécessité de développer l'économie numérique s'impose enfin au gouvernement français, sous la forme d'un secrétariat d'Etat que le président Nicolas Sarkozy attribue à Eric Besson, ex-membre du parti socialiste rallié au candidat de l'UMP avant l'élection présidentielle. Un mois plus tard, le premier ministre demande à Eric Besson d'élaborer un plan de développement permettant d'accroître la place des TIC dans l'économie française d'ici à 2012. Dans sa lettre de mission, François Fillon regrette, notamment, que l'Europe investisse deux fois moins que les Etats-Unis dans le numérique, en proportion du PIB (produit intérieur brut). Le coup d'envoi des « Assises du numérique » est donné le 25 mai à Paris Dauphine par Viviane Reding et Eric Besson. Commence alors un marathon qui voit le secrétaire d'Etat multiplier les rencontres avec les représentants de l'IT. 27 axes de travail sont définis et une centaine d'ateliers couvrant « toutes les dimensions du numérique » sont organisés pendant le mois de juin dans toute la France et sur le Web. Ils réunissent politiques, citoyens, consommateurs, blogueurs et entreprises. De son côté, l'Afdel (association française des éditeurs de logiciels) tient ses Assises du logiciel. De cet ensemble de concertations débouche, à l'automne, le plan numérique 2012. A lire sur le sujet : - le 5 décembre : Déçue par le plan Besson, Renaissance numérique lance son plan d'action contre la fracture numérique - le 3 décembre 08 : Eric Besson épaule le Libre à l'Open World Forum - le 21 octobre : Deux mesures vertes dans le plan France numérique 2012 - le 20 octobre : Plan Besson : premier tour d'horizon des principales mesures - le 20 octobre : Plan Besson : le haut débit universel en 2010 - le 17 octobre : L'April déplore l'absence du Libre du plan Besson - le 13 octobre : La crise économique ajourne la présentation du plan numérique - le 24 septembre : Le bilan des Assises du numérique attendu pour le 15 octobre - le 4 août : Le fruit des assises du logiciel entre les mains d'Eric Besson - le 30 juin : Eric Besson cloture les Assises du logiciel organisées par l'Afdel - le 11 juin : L'Afdel ouvre en ligne ses assises du logiciel - le 4 juin : Un comité pour instaurer le haut débit sur toute la France - le 29 mai : Assises du numérique : 27 pistes de travail pour un budget nul - le 17 avril : Eric Besson à la rencontre des acteurs de l'économie numérique - le 10 avril : Matignon charge Eric Besson de planifier le développement des TIC - le 25 mars : Trois priorités de l'Aful pour le secrétaire d'Etat à l'Economie - le 19 mars : L'économie numérique fait son entrée au gouvernement (...)
(23/12/2008 11:30:10)Bilan 2008 : Hadopi, une loi au service de l'industrie culturelle
La loi Création et Internet sera fondée sur des principes préventifs. C'est le message qu'a martelé tout au long de l'année la ministre de la Culture, Christine Albanel, à l'origine du projet législatif visant à endiguer le téléchargement illégal et à combattre le « pillage grandissant des oeuvres sur les réseaux numériques ».
De fait, si le texte ne prévoit pas de sanction pécuniaire contre les internautes s'adonnant au téléchargement d'oeuvres soumises au droit d'auteur, il met néanmoins en place un mécanisme répressif : la riposte graduée. Celle-ci consiste à punir les téléchargeurs en résiliant leur abonnement à Internet après qu'ils auront reçu plusieurs avertissements. Les sanctions et admonestations seront prononcées par la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet, créée pour l'occasion.
L'Europe adopte un amendement qui étrille le projet français
Rapidement, internautes, classe politique et FAI montent au créneau pour dénoncer un projet de loi liberticide, techniquement irréaliste, et rédigé uniquement pour satisfaire l'industrie culturelle. Avant même que les députés français ne commencent à examiner la loi, les eurodéputés adoptent à une très large majorité un amendement qui étrille indirectement le projet français. Les édiles de Strasbourg dénoncent notamment le recours à une autorité administrative - l'Hadopi - pour priver d'une liberté les internautes condamnés. Nicolas Sarkozy, président de l'Union européenne en exercice, parviendra cependant à faire rejeter cet amendement par le Conseil de l'UE.
Entre temps, les sénateurs français ont procédé à l'examen du texte. Les opposants à ce dernier espéraient que plusieurs amendements déposés par des élus soient adoptés et contribuent, par exemple, à remplacer la suspension de l'abonnement par une limitation du débit, ou à rendre les recours contre les décisions de l'Hadopi suspensifs. Peine perdue, les locataires du Palais du Luxembourg ont suivi la ligne du ministère de la Culture en rendant une copie calquée sur le projet de loi initial.
Les députés examineront la loi Création et Internet au début de l'année 2009. Le texte, pour lequel la procédure d'urgence a été déclarée, ne bénéficiera que d'une seule lecture par chacune des deux chambres. En cas de désaccord, un commission mixte paritaire sera chargée d'élaborer un compromis.
A lire sur ce sujet :
- Le 22 décembre : Sondage flash : les sanctions contre le téléchargement illégal n'ont pas la cote
- Le 28 novembre : Riposte graduée : Paris obtient le retrait de l'amendement 138
- Le 31 octobre : Hadopi : le Sénat conserve le principe de la suspension de l'abonnement à Internet
- Le 29 octobre : Hadopi : Nouvelle salve du Sénat contre la riposte graduée
- Le 27 octobre : Hadopi : le gouvernement décrète l'urgence
- Le 24 octobre : Hadopi : Les sénateurs pour un rééquilibrage du projet de loi
- Le 6 octobre : Riposte graduée : Sarkozy en appelle, en vain, à José Manuel Barroso
- Le 29 septembre : L'Hadopi compte sur les finances publiques... et les FAI
- Le 24 septembre : Les eurodéputés étrillent à nouveau la riposte graduée
- Le 1er juillet : Les fournisseurs d'accès dénoncent prosaïquement la loi Hadopi
- Le 19 juin : L'UFC-Que Choisir étrille la loi Hadopi
- Le 18 juin : La loi Hadopi adoubée par le conseil des ministres
(...)
Pierre Chappaz, fondateur de Kelkoo, lève le pied sur le Web
Le PDG du portail d'information Wikio, Pierre Chappaz, vient d'annoncer sur son blog qu'il allait mettre un terme (provisoire ?) à ses activités Internet, y compris peut-être sur son blog. Le co-créateur en 1999 du site Kelkoo, spécialisé dans la comparaison de prix sur le Web et revendu à Yahoo en 2004, se dit « écoeuré de l'ambiance qui règne sur le Net français ». Il se dit lassé d'être la cible d'attaques, souvent personnelles, en tant que patron de Wikio, ancien dirigeant de Kelkoo et acteur très visible du Web. Yahoo, qui avait acheté Kelkoo pour 475 M€ en 2004, l'a revendu en novembre dernier à un fond d'investissement pour moins de 100 M€. Pierre Chappaz a également investi dès 2005 dans le portail agrégateur de flux RSS Netvibes. Il a co-dirigé l'entreprise avant de quitter l'aventure en juillet 2007 à la suite d'un désaccord avec le fondateur du site, Tariq Krim, sur la stratégie de distribution et de monétisation de la société. Il était néanmoins resté actionnaire de Netvibes, désormais dirigée par Freddy Mini. En janvier 2008, Pierre Chappaz avait par ailleurs pris la direction d'ebuzzing.com, plateforme de mise en relation entre annonceurs et créateurs de contenus en ligne. (...)
(22/12/2008 12:55:21)Bilan 2008 : l'administration Obama adepte des TIC et du green IT
Difficile de ne pas qualifier l'élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis d'événement de l'année 2008. Y compris dans le monde des TIC. Son Blackberry toujours en main, le futur président américain est aussi un adepte du Web 2.0. Son équipe a, certes, mené une campagne classique, avec appels téléphoniques et porte-à-porte, mais elle a aussi exploité tous les recoins des blogs et des réseaux sociaux. Au cours de cette campagne, Barack Obama a également pris conseil auprès des patrons des nouveaux grands de l'IT, qu'il s'agisse de Google ou de Facebook. Parmi ceux qui auront la charge des nouvelles technologies, il a même déjà désigné Sonal Shah, une ancienne responsable de Google.org. En effet, depuis l'élection du 4 novembre, la nouvelle administration prend forme et confirme cet intérêt du futur président pour les TIC. Selon Barack Obama, ces dernières sont même une des clés de la relance économique et il les place au coeur de son « new deal » destiné à sortir les Etats-Unis de la crise. Mais ce n'est pas tout. Pour le futur président, les TIC représentent aussi un des meilleurs moyens de résoudre la question du réchauffement climatique. Pour preuve, la toute récente nomination de Steven Chu, prix Nobel de physique et adepte d'une informatique plus respectueuse de la Planète, pour s'occuper de l'énergie et de l'environnement. A lire sur ce sujet : - le 17 décembre : Un adepte du green IT en charge de l'énergie et de l'environnement pour Obama - Le 8 décembre : Barack Obama compte aussi sur les TIC pour relancer l'emploi aux Etats-Unis - Le 19 novembre : Le patron de Google encourage Barack Obama à miser sur les technologies - Le 17 novembre : Les prémices de la politique Obama 2.0 - Le 6 novembre : Barack Obama choisit ses responsables high-tech - Le 6 novembre : Barack Obama élu président des Etats-Unis - Le 5 novembre : Elections américaines : l'utilisateur de Blackberry le plus célèbre du monde l'emporte (...)
(22/12/2008 12:52:45)Bilan 2008 : la percée du Web 2.0 en entreprise
Comment concilier les nouveaux usages du Web (que l'on nomme abusivement Web 2.0) et les pratiques de l'entreprise ? Le succès des blogs et des réseaux sociaux a mis en évidence l'émergence d'une nouvelle génération, familière des outils, mais pas forcément technique dans l'âme, les « digital natives ». Qu'elles le veuillent ou non, les entreprises doivent prendre en compte ce phénomène. D'une part, parce que quelles que soient les mesures de sécurité mises en place, ses collaborateurs font fi des frontières érigées entre les outils personnels et les outils professionnels, et exigent de ces derniers la même fluidité, la même simplicité. Plutôt que de subir ces nouveaux usages, il vaut donc mieux les encadrer. D'autre part, les entreprises ont tout intérêt à savoir utiliser ces nouveaux outils et ces nouveaux usages à leur propre profit. Le Web 2.0 est en effet un espace où s'instaure un dialogue inédit entre les représentants d'une entreprise et ses clients ou ses partenaires, et où les « digital natives » peuvent au mieux exprimer leur talent. Pourquoi ne pas en tirer parti ? A lire, à regarder et à écouter sur ce sujet : - Le réseau social Viadeo ouvre un espace entreprise pour les PME - Le Cebit invente l'expression « webciety » pour société et Web 2.0 - Tribune libre : les 'digital natives' en coaches technos des managers - Lancement en France de Worketer.com, un réseau social destiné aux informaticiens - Débat vidéo : l'entreprise 2.0, mythe ou réalité - En 2013, selon Forrester Research, le marché des outils du Web 2.0 en entreprise devrait peser 1,8 milliard de dollars - Réseaux sociaux et CV vidéo pertinents ou pas pour se faire recruter ? - Les réseaux sociaux, source d'information pour les entreprises - Google, Microsoft, Facebook et MySpace au Web 2.0 Summit : Microsoft a-t-il perdu la bataille du Web ? - Dossier : comment tirer parti des atouts des 'Digital natives' en entreprise - Les seniors bel et bien compatibles avec le Web 2.0 - Entreprise et Web 2.0 : le nouveau pouvoir des conversations - Etude Jemm Research : quels outils pour le Web 2.0 en entreprise - Etude IBM : comment adapter l'entreprise aux consommateurs 2.0 - Les mashups d'entreprise vedettes de la Web 2.0 Expo - Les entreprises encore très réticentes face au Web 2.0, d'après MessageLabs - Le réseau social, nouveau canal de recherche d'emploi - Micropole-Univers s'intéresse au dialogue social via le Web 2.0 - La conférence Demo montre un Web 2.0 plus professionnel - Les outils du Web 2.0 utilisés par un cinquième des entreprises, selon Changewave (...)
(22/12/2008 12:22:26)Sondage flash : les sanctions contre le téléchargement illégal n'ont pas la cote
Nos lecteurs et le ministère de la Culture n'ont guère de vision commune sur les mesures à mettre en oeuvre pour endiguer le téléchargement illicite. La rue de Valois a passé une partie de l'année 2008 à tenter de convaincre du bienfondé de son projet de loi Création et Internet (dit Hadopi) - qui vise à punir les internautes indélicats en résiliant leur abonnement à Internet. Des efforts qui n'auront pas suffi à persuader nos lecteurs que cette voie est la bonne : seule une minorité d'entre vous estime qu'il faut en passer par des sanctions pour mettre fin au téléchargement illégal. Sur les 1813 suffrages exprimés, 5,4% jugent ainsi favorablement les desseins de Christine Albanel et considèrent qu'il convient de suspendre l'accès à Internet des téléchargeurs compulsifs. De même, vous n'êtes que 5,6% à croire à qu'une amende serait susceptible d'inciter les internautes à respecter le droit d'auteur sur le Web. A l'inverse, vous croyez largement au principe de la licence globale, évoqué lors des discussions sur la loi Dadvsi (Droits d'auteur et droits voisins dans la société de l'information) mais rejeté à l'issu du vote final, en 2006. Ce mécanisme, plébiscité par 46% des lecteurs du MondeInformatique.fr, consiste à autoriser les internautes à télécharger toutes les oeuvres qu'ils désirent moyennant un abonnement forfaitaire qui s'ajouterait, par exemple, à la somme versée mensuellement à leur FAI, et serait ensuite versé aux ayants droit. Enfin, vous êtes 43% à estimer que le téléchargement illégal est une dérive à laquelle nulle mesure ne saurait mettre fin. 780 d'entre vous considèrent ainsi ce phénomène comme une dérive inhérente au Web, à laquelle les mesures préventives, pas davantage que les sanctions répressives, pourraient apporter une réponse efficace. (...)
(19/12/2008 15:24:15)Sun conduit le projet Aegis pour l'accessibilité des handicapés aux contenus numériques
Sun vient d'annoncer être officiellement à la tête du consortium Aegis, un projet soutenu par l'Union européenne destiné à améliorer l'accessibilité des personnes handicapées aux contenus numériques. Sun - et plus exactement Peter Korn, « accessibility architect » chez Sun et directeur technique du projet Aegis - se retrouve ainsi diriger un effort auquel contribuent une vingtaine d'entreprises en Europe et au Canada. En fait, Peter Korn avait déjà annoncé la chose il y a deux mois sur son blog. Et notamment le fait que sur les 12,6 M€ du projet, l'Union européenne fournissait 8,2 M€. Aegis - pour open Accessibility Everywhere : Groundwork, Infrastructure, Standards - vise à développer un standard pour que les ordinateurs, les appareils mobiles sous Java et les « applications Internet riches » (RIA) soient accessibles facilement aux personnes handicapées. Ce standard, baptisé Open Accessibility Framework (OAF), sera basé dans la mesure du possible sur des technologies Open Source, a expliqué Sun. Il existe déjà plusieurs initiatives allant dans ce sens pour divers logiciels, dans la communauté Gnome, dans la communauté OpenOffice, et bien sûr chez Microsoft. Sun précise d'ailleurs à ce propos qu'il ne cherche pas à les concurrencer, mais à fournir un standard sur lequel chacun pourra s'appuyer. (...)
(17/12/2008 16:28:50)Viadeo ouvre un espace entreprise pour les PME
Viadeo, site français de mise en relation entre professionnels, vient d'ouvrir un espace dédié aux PME. Elles disposent ainsi d'une page personnalisable - une sorte de mini-blog dans le site - où elles peuvent décrire leur profil (adresse, métier, équipe dirigeante, forum...). « Jusqu'à présent, nous aidions nos membres à recruter le bon profil ou à trouver un emploi, explique Vanessa Raguin, ingénieur d'affaires chez Viadeo. Aujourd'hui nous allons plus loin dans notre offre de services. Nous leur proposons d'accroître leur visibilité sur notre site, non seulement vis-à-vis de potentiels futurs collaborateurs, mais également de fournisseurs, de partenaires financiers ou encore de clients. » Le nouveau service de Viadeo se décline sous forme de packs, comportant chacun un accès à l'Espace entreprise et un abonnement Premium pendant douze mois. Le premier pack (2000 € pour un an, avec une offre promotionnelle de 1490 € pour tout abonnement souscrit avant la fin de l'année) propose également l'envoi de messages ciblés à 1000 contacts sélectionnés par le moteur de recherche de Viadeo. Pour la deuxième offre (3000 € l'année et une promotion de 1890 € avant le 31 décembre) le nombre de contacts ciblés passe à 2000 et l'entreprise dispose - au choix - d'une place dans la rubrique « Ils recrutent » pendant 15 jours ou d'une annonce de recrutement accompagnée de 100 mails de push. Pour le moment ce service n'est disponible que pour les PME de province. En fonction de l'intérêt qu'il suscitera, Viadeo pourrait l'étendre dans les mois qui viennent à l'Ile-de-France. Le site compte actuellement cinq millions de membres, dont deux millions en France. Son principal concurrent est LinkedIn, qui vient d'ouvrir sa version française. (...)
(17/12/2008 12:56:44)Un adepte du green IT en charge de l'énergie et de l'environnement pour Obama
Le futur président des Etats-Unis Barack Obama a annoncé la composition de son équipe en charge de l'énergie et de l'environnement. Comme cela se murmurait, c'est le prix Nobel de physique Steven Chu qui devient secrétaire à l'énergie. Jusque-là à la tête du Lawrence Berkeley National Laboratory, ce professeur de physique et de biologie cellulaire et moléculaire est un fervent supporter des solutions scientifiques aux problèmes environnementaux, mais aussi un adepte du green IT. Sa nomination traduit la volonté de la prochaine administration américaine de mener une politique énergétique et environnementale qui s'appuie sur la science et la technologie. Un moyen, selon Barack Obama, à la fois de revitaliser l'économie et de s'occuper du changement climatique. Depuis qu'il dirige le laboratoire national de Berkeley, Steven Chu a initié bon nombre de projets destinés à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il a ainsi travaillé sur des carburants alternatifs à partir de plantes non alimentaires, mais aussi sur un nouvel environnement de modélisation du climat planétaire. Cette dernière opération, on le sait, se traduit par d'imposantes quantités de calculs parallèles et nécessite des infrastructures de calcul gigantesques qui consomment des quantités astronomiques d'électricité. Autant de raisons pour que Steven Chu ait étudié toutes les possibilités de réduire l'empreinte carbone du futur supercalculateur de son laboratoire. Steven Chu a travaillé sur un supercalculateur superpuissant mais économe En mai dernier, le Berkeley National Laboratory s'est donc associé avec le Californien Tensilica pour concevoir un centre de calcul 100 à 1000 fois plus puissant que ceux qui existent aujourd'hui mais qui, pour autant, ne consommera pas les 200 Mwatts estimés pour une telle machine. L'idée consiste à exploiter un grand nombre de coeurs de processeurs embarqués connectés entre eux de façon optimisée, plutôt que des puces du marché, gourmandes en électricité et moins efficaces. Résultat : le calculateur issu de ces travaux devrait nécessiter moins de 4 Mwatts et pourrait pourtant atteindre une puissance de 1018 Flops (10 exaflops), soit près de 1000 fois plus que le plus puissant des systèmes actuel au Top 500. C'est donc bel et bien un scientifique sensible au green IT qui sera en charge de l'énergie et de l'environnement pour le gouvernement Obama. (...)
(16/12/2008 17:05:46)Les téléphones portables, premiers terminaux d'accès à Internet en 2020
Les téléphones portables représenteront le principal moyen de connexion à Internet d'ici à 2020, d'après l'Institut Pew Internet & American Life Project. Dans un rapport intitulé « L'avenir d'Internet » (troisième édition), 77% des 578 acteurs interrogés (constructeurs, analystes, opérateurs et membres de l'Icann) estiment en effet que ce sont les terminaux mobiles qui connaîtront le plus grand essor. En 2020, non seulement le portable devrait dominer le marché du Web, mais pour une majorité d'utilisateurs, il devrait même représenter le seul et unique moyen de surfer sur le Web, à des tarifs de plus en plus attrayants. La reconnaissance vocale et les écrans tactiles devraient par ailleurs se généraliser sur ce type d'outils. Pas toujours facile de séparer les navigations professionnelle et personnelle L'étude de Pew Internet révèle également que 55% des personnes interrogées prédisent un bel avenir aux réseaux sociaux. Pour 56% d'entre elles, il sera toutefois difficile de créer une véritable ligne de démarcation entre le temps passé à surfer pour des raisons personnelles et à des fins professionnelles. Certains considèrent ce flou comme un risque de détérioration de la vie familiale. Sur les questions de législation et les problématiques de sécurité, les acteurs interrogés restent pessimistes. Pour 60% d'entre eux, les données personnelles et la propriété intellectuelle ne seront pas mieux protégées qu'aujourd'hui, alors que le volume d'informations qui transitent est en continuelle augmentation. Ils sont également 78% à penser que l'architecture de la Toile telle que nous la connaissons actuellement ne devrait pas subir de grandes modifications. (...)
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