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Société
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(27/11/2008 09:06:30)
Moins d'un PC sur deux entre sur le marché d'occasion
Les PC d'occasion, bons pour la casse, pas pour les pauvres. C'est ce que laisse penser une étude du Gartner, aux termes de laquelle il apparaît que seuls 44% des PC ayant quitté les mains de leur premier propriétaire terminent entre celles d'un second acquéreur. Et ce, en dépit d'une forte demande pour ce type de produits. Parmi les embûches semées sur la route des PC de seconde main, Gartner évoque les frais de douane, les différentes législations nationales relatives à l'environnement et les coûts de transport. Des éléments qui freinent l'émigration des machines des économies développées vers les marchés émergents. Autre facteur limitant la seconde vie des PC, la baisse continue des prix des machines neuves, et notamment l'apparition des netbooks, des PC ultra-portables et presque toujours bon marché. L'occasion, une opportunité pour les professionnels Sans surprise, c'est au Moyen-Orient, en Afrique, en Chine et dans les pays émergents asiatiques que la demande pour les PC d'occasion est la plus élevée. Et devrait encore progresser, note le Gartner, avec la soif de technologies ressentie dans ces régions. Les PC de seconde main répondent en effet aisément à des besoins comme l'accès au Web, l'envoi de courriels ou les tâches bureautiques, qu'expriment les populations les moins favorisées. Pourtant, seul un PC d'occasion sur cinq achève sa course dans un pays émergent. Pour les professionnels, l'opportunité que représentent les machines de seconde main est une chance à saisir, poursuit l'institut d'études. D'une part, pour les vendeurs, qui ont intérêt à constituer leurs stocks en mettant la main sur des lots issus d'entreprises ou d'administration souhaitant renouveler leur parc, plutôt que de récupérer les PC des particuliers. De l'autre, pour les acquéreurs, qui peuvent trouver avec les PC de seconde main des performances largement suffisantes, contribuant ainsi à améliorer leur marge opérationnelle. (...)
(27/11/2008 08:33:46)Les projets étatiques Copernic et Chorus coûteraient deux fois plus cher que prévu
Dans une interview accordée hier à BFM, Eric Woerth, Le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, a reconnu que les budgets alloués à deux des trois grands chantiers informatiques de l'Etat, Copernic (gestion des recettes de l'Etat) et Chorus (futur progiciel unique de gestion des dépenses de l'Etat), dépasseraient largement les budgets initialement alloués, ainsi que le pointe la Cour des comptes, qui critique la réforme de l'Etat. Le ministre explique cela par le nombre de prestataires externes intervenant sur les projets (et dont le coût aurait été prévu mais pas évoqué au départ) et par les délais à rallonge inhérents à tous les grands projets informatiques. LeMondeInformatique.fr reviendra plus largement sur le sujet dans la journée. (...)
(26/11/2008 17:43:00)Internet, future vache à lait de la télévision publique
Les députés voient le Web comme le grand argentier de la télévision publique. Les édiles, qui ont entamé hier l'examen du projet de loi sur le « nouveau service public de la télévision », envisagent de compenser en partie l'arrêt de la publicité sur les chaînes publiques en taxant les acteurs du Web. La problématique de la ministre de la Culture, à l'origine du projet de loi, est simple : comment financer France Télévisions quand les rentrées publicitaires auront disparu ? Le président de la République a rapidement apporté un premier élément de réponse en indiquant que les chaînes privées seraient taxées sur leurs revenus issus de la publicité. Mais il prévoyait aussi de prélever 0,9% du chiffre d'affaires des fournisseurs d'accès à Internet et des opérateurs mobiles. Un taux que les députés pourraient moduler en fonction des revenus des entreprises considérées. La redevance pour les abonnés aux FAI [[page]] L'idée consistant à se reposer sur l'argent généré grâce au Web ne s'arrête cependant pas aux FAI. Plusieurs amendements ont en effet été déposés, qui prévoient de multiplier les sources de financement en provenance d'Internet. Les amendements 660 et 771, concoctés par Jean Dionis du Séjour, suggèrent ainsi d'étendre la redevance audiovisuelle aux internautes qui reçoivent des chaînes de télévision via leur FAI. Le député du Nouveau Centre parle « d'injustice fiscale » et estime qu'il est « anormal que des personnes privées qui ont contracté un abonnement avec un FAI et qui ont accès aux programmes des services nationaux de télévision grâce à leur ordinateur ne soient pas assujettis à la redevance. » La mesure serait susceptible de rapporter quelque 50 M€ à l'Etat et « permettrait de baisser le montant des taxes » touchant les chaînes privées. Proche de Nicolas Sarkozy, le député UMP Frédéric Lefebvre, également porte-parole du gouvernement, y va également de son amendement. Un texte qui n'a pas manqué de susciter aussitôt des levées de boucliers. L'édile propose en effet, via l'amendement 844, de taxer les sites Web proposant des contenus générés par les internautes. Frédéric Lefebvre, qui justifie son idée par un « souci de cohérence et d'équité », estime que « les services qui fournissent, dans un but commercial, des contenus audiovisuels à la demande, même à titre secondaire, soient soumis à une contribution. De même pour les services qui assurent un agencement éditorial de contenus générés par les internautes. » Un projet de loi en contradiction avec le Plan numérique 2012 Face à cette proposition, l'Asic (Association des services Internet communautaires) s'étrangle d'indignation. Giuseppe De Martino, le président de l'association, également directeur juridique et réglementaire de Dailymotion, évoque le « syndrome Asterix » : « Il n'y a qu'en France qu'on demande à Internet de financer la télévision. Comment en 2008, un mois après le Plan numérique 2012, peut-on encore considérer Internet comme une vache à lait plutôt que comme un vivier d'emplois, de développement, etc. ? » Le Pan numérique, présenté le mois dernier par Eric Besson, prévoit 150 mesures destinées à doper la croissance de la France grâce à l'usage des TIC. Il suggère notamment de relier 100% des ménages au haut débit, de mettre en place un référentiel des bonnes pratiques numériques, de réduire la fracture numérique, etc. Le directeur juridique de Dailymotion, abasourdi par tant de contradictions entre le contenu du plan - rédigé à la demande de l'Elysée - et le chemin que s'apprêtent à suivre les députés, brandit la menace, certes rhétorique, de l'exil : « Mon président, qui est Anglais, me demande pourquoi on reste dans un pays qui n'a pas compris, qu'en tant que deuxième site français au monde, on pouvait apporter quelque chose... » L'Asic, qui a fait part de ses récriminations aux cabinets de plusieurs ministères et à nombre de députés, envisage, si la loi finale confirme l'amendement honni, « de mobiliser tout le monde, de faire appel aux internautes pour qu'ils sollicitent leurs députés et leurs sénateurs, et d'en appeler à Bruxelles. » Les portails Internet, autre source de financement de la télé publique [[page]] Enfin, les portails Internet constituent également une source de financement potentielle pour la télévision publique. L'amendement 645, déposé par plusieurs députés de gauche, estime que « les grands bénéficiaires de l'arrêt de la publicité sur les chaînes publiques pourraient être les éditeurs de services de communication au public en ligne, et notamment les grands portails Internet. » Les élus du Palais Bourbon reprennent donc l'argument de l'équité, cher à Frédéric Lefebvre, pour demander la contribution de ces acteurs à l'audiovisuel public. Celle-ci, d'une « hauteur raisonnable », consisterait en une taxe de 3% « applicable au-delà d'un seuil de 10 M€ de recettes publicitaires. » Les débats à l'Assemblée nationale doivent se poursuivre jusqu'au 4 décembre. Le projet de loi, pour lequel le gouvernement à déclaré l'urgence, sera ensuite examiné par le Sénat. Chaque chambre ne procèdera qu'à une seule lecture avant qu'une commission mixte paritaire ne soit, éventuellement, chargée d'élaborer un texte de compromis. (...)
(26/11/2008 11:20:10)Peu d'acteurs TIC au salon des maires
On a connu des années plus fastes pour les TIC au Salon des Maires et des Collectivités Locales (SMCL) ! L'édition 2008 se déroule à Paris Expo, Porte de Versailles à Paris, du 25 au 27 novembre mais l'e-administration était faiblement représentée cette année en proportion des autres secteurs (des fournitures scolaires à la voirie). Et les visiteurs se pressaient moins dans les allées de cette partie du salon qu'ailleurs. Bien entendu, les acteurs traditionnels du secteur étaient présents, comme les éditeurs Berger-Levrault, Ciril et Cerig. Mais des créneaux vedettes des années antérieures sont devenus bien maigrichons, comme la dématérialisation des marchés publics (Achatpublic.com et Marches Online restant les seuls survivants). A l'inverse, les offres destinées aux communes moyennes ou petites en mode SaaS prennent désormais un certain volume sur le SMCL. Le stand de HorizOn-Line, par exemple, est comparable à ceux d'acteurs plus classiques et mieux implantés. En ces temps difficiles, les solutions de gestion et d'optimisation des achats et du patrimoine semblaient également attirer les visiteurs, comme par exemple celle de B.A.Logiciels. (...)
(24/11/2008 13:00:22)Le Cybermonday débarque en France - à la rame
La première édition des Cybermonday a été lancée aujourd'hui en France par Catherine Barba, également fondatrice de cashstore.fr, un site d'achat sur Internet qui regroupe 500 partenaires. Populaire depuis une dizaine d'années aux Etats-Unis, le principe du Cybermonday consiste à regrouper sur un même portail un ensemble de sites proposant des promotions (jusqu'à -75%, mais de manière très anecdotique) juste avant les fêtes de fin d'année. Cybermonday.fr propose également une WebTV avec une série de conseils pour réussir ses achats. L'objectif du site : convaincre les consommateurs de faire leurs achats de Noël sur Internet, en levant les dernières craintes quant à la sécurité des transactions. Un défi qui semble mal parti. Victime de son succès, le site croule sous les demandes. En panne de serveurs capables de répondre au nombre de connexions, le site est difficilement accessible depuis ce matin. Par chance, les promotions doivent durer une semaine alors que cet événement se déroule sur une seule journée aux Etats-Unis. La France encore en retard dans le e-commerce En France, quelque 300 cybermarchands participent à cette première édition, dans des secteurs aussi variés que les produits high-tech, les vêtements, les voyages, le sport ou encore l'automobile. En tout, plus de 1000 promotions (sous forme de réductions, de cadeaux ou de frais de ports gratuits) sont proposées aux internautes. Selon GFK et la Fevad (Fédération des entreprises de vente à distance), Internet devrait générer 10% des ventes de biens techniques à Noël en France. C'est beaucoup moins que les 15% affichés par d'autres pays comme l'Allemagne ou la Grande-Bretagne. Aux Etats-Unis, les Cybermonday font régulièrement exploser les ventes sur Internet et servent également d'indicateur du marché. Selon une enquête réalisée par eHoliday pour le compte de shop.org (le site qui organise les Cybermonday outre-Atlantique), 83,7% des cybermarchands devraient participer à cet événement cette année, contre 72,2% l'an dernier. (...)
(21/11/2008 13:04:02)Google ouvre son moteur de recherche à la personnalisation avec WikiSearch
Il est désormais possible de personnaliser les résultats de recherche de Google, avec SearchWiki. Grâce à un ensemble de nouvelles fonctions, les internautes peuvent ajouter des informations, les trier, voire les supprimer de la page en cliquant sur un simple onglet. Il est également possible de publier une nouvelle URL, des commentaires ou de poser des questions. Ces nouveautés ne sont disponibles que sur google.com, et uniquement pour les utilisateurs connectés à leur compte Gmail. Les changements effectués ne sont visibles que pour la personne qui les a enregistrés (contrairement à Wikia, le moteur de recherche participatif de Wikipedia), mais il est possible de visionner toutes les modifications en cliquant sur le lien « Voir tous les billets pour ce SearchWiki », en bas de page. Le nom de l'internaute apparaît à côté de chaque modification qu'il exécute. Pour le moment Google n'a pas précisé s'il comptait exploiter les contributions des internautes pour améliorer la pertinence des résultats de son moteur de recherche. (...)
(20/11/2008 12:14:26)La taxe sur les FAI et les opérateurs pourrait maigrir pour les petits acteurs
La taxe sur les FAI maigrit mais tous n'en profiteront pas, loin s'en faut. Le prélèvement que le gouvernement prévoit de mettre en place sur le chiffre d'affaires des FAI et opérateurs télécoms pour compenser la suppression de la publicité sur les chaînes de télévision publique pourrait en effet être revu à la baisse. La commission spéciale consacrée à ce dossier (présidée par Jean-François Copé) vient ainsi d'adopter un amendement prévoyant d'indexer la hauteur de cette taxe sur les revenus des entreprises éligibles. Alors que le président de la République avait fixé la taxe à 0,9% du CA, l'amendement présenté par Jean Dionis du Séjour suggère que seuls les FAI et opérateurs réalisant plus de 30 M€ de CA soient ainsi prélevés. La taxe serait ensuite dégressive, avec un plancher de 0,5% pour les entreprises dont les revenus sont compris entre 5 et 10 M€. En deçà, les entreprises ne seraient pas soumises à la taxe. Les MVNO, premiers bénéficiaires Si cela ne changera rien pour les fournisseurs d'accès à Internet ou les trois opérateurs mobiles, dont les CA dépassent tous allègrement la barre du milliard d'euros, les acteurs de moindre importance pourraient en tirer parti. Ce sont essentiellement les opérateurs mobiles virtuels (MVNO) qui devraient profiter de cette mesure. Elle contribuerait ainsi également, du moins selon Jean Dionis du Séjour, à « permettre l'émergence et la montée en puissance des petits acteurs ». Par ailleurs, la commission Copé a également fait un geste en faveur des chaînes de télévision privées. Un amendement adopté par la commission prévoit de fixer à 1,5% de leur CA publicitaire la taxe dont elles devront s'acquitter jusqu'en 2012. Le projet de loi tablait sur une imposition deux fois supérieure. (...)
(20/11/2008 11:25:13)L'acte de décès d'Edvige publié au Journal officiel
Cette fois, c'est officiellement fait : le traitement de données Edvige est supprimé. Le Journal Officiel de ce jour vient en effet de publier le décret n° 2008-1199 du 19 novembre 2008 portant retrait du décret n° 2008-632 du 27 juin 2008 portant création d'un traitement automatisé de données à caractère personnel dénommé « EDVIGE ». Bien entendu, il convient d'attendre la suite, c'est à dire le décret instituant un traitement de remplacement, pour juger de l'efficacité réelle de la mobilisation autour de cette question. (...)
(20/11/2008 10:38:09)Viviane Reding : «L'ambition est de faire d'Europeana un outil interactif»
A l'occasion du lancement de la bibliothèque numérique européenne en ligne Europeana.eu, réponse à l'initiative de Google, Viviane Reding, commissaire européenne à la Société de l'information, précise les contours et les ambitions du projet. Europeana donnera-t-il un jour accès à des oeuvres "récentes" ? Oui, c'est un objectif que nous poursuivons mais que nous ne pourrons atteindre qu'avec la collaboration des éditeurs européens. Ce sera la deuxième période du développement d'Europeana. La Bibliothèque Nationale de France donne d'ailleurs l'exemple avec son programme Gallica 2, qui dirige les internautes vers les éditeurs lorsque l'oeuvre qu'ils cherchent n'est pas libre de droit. Mais il faut aussi régler le point des oeuvres orphelines, celles pour lesquelles il est impossible de retrouver les ayants droit. Cela peut empêcher la diffusion d'une oeuvre. La British Library estime par exemple que cela représente 40% de ses oeuvres sous droit. C'est beaucoup ! Le Web 2.0. est-il présent dans Europeana ? Oui. Modestement au début, mais notre ambition est de permettre les échanges, de faire d'Europeana un outil interactif. Combien cela coûte-t-il ? Nous investirons environ 120 millions d'euros dans les deux ans à venir dans la plateforme et 40 millions d'euros dans les outils de multilinguisme qui est l'un des défis annexes de ce projet. Un système de traduction automatique sera possible en 23 langues. Europeana servira aussi de laboratoire pour tester les nouvelles technologies de traduction automatique. (...)
(20/11/2008 09:17:36)Coup d'envoi d'Europeana, la bibiothèque numérique européenne
Viviane Reding, commissaire européenne à la Société de l'information et des médias, a annoncé au Forum d'Avignon le lancement, ce 20 novembre, d'Europeana, la bibliothèque numérique européenne. Fruit d'une collaboration entre 1 000 instituts issus des 27 pays membres de l'Union, le projet tient en un site, Europeana.eu, pouvant être consulté en 21 langues. En se connectant à Europeana.eu, les internautes pourront consulter plus de deux millions de documents numérisés. Dans un premier temps, seules les oeuvres libres de droits seront accessibles. Le catalogue comprend par exemple les oeuvres de Chopin comme celles de Balzac, de Zola ou même de Rembrandt. Europeana se veut en effet le portail de toute la culture. Littérature, peinture, mais aussi patrimoine, monuments historiques, biographies des grands hommes, tout ce qui constitue une oeuvre culturelle libre de droit pourra être disponible. La France est l'un des plus gros contributeurs d'Europeana. Elle a fourni à elle seule 52% des deux millions d'objets. A ce jour, seulement 1% du contenu européen est numérisé. L'objectif est de passer à 4% d'ici 2012. (...)
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