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Société

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(19/11/2008 16:35:34)

Le Fafiec dévoile les nouveaux axes de la formation professionnelle dans la branche IT

Promouvoir les dispositifs de formation actuels, développer l'accompagnement des TPE/PME et améliorer sa couverture territoriale. Telles sont les priorités de formation définies par le Fafiec (un organisme assurant le financement de la formation professionnelle dans les métiers de l'informatique, de l'ingénierie, des services informatiques, des études et du conseil) avec les partenaires sociaux, d'ici trois ans. La première des mesures consiste à promouvoir les dispositifs prioritaires, à savoir la professionnalisation et le DIF (droit individuel à la formation). La branche souhaite dans un deuxième temps renforcer l'aide, le conseil et l'accompagnement des TPE/PME dans la mise en oeuvre de leurs actions de formation professionnelle. La couverture territoriale du Fafiec sera donc étendue en région grâce à la création de quatre nouveaux bureaux de liaison (à Lille, Strasbourg, Aix-en-Provence, Sophia-Antipolis). Déploiement de 70 actions collectives à partir de 2009 En plus de ces évolutions, des axes d'action permettront d'accompagner les grandes familles de métiers, chacune de ses filières ayant fait l'objet d'une étude particulière de ses besoins prioritaires en formation. Dans l'informatique, des actions collectives (des programmes de formation clés en main, les coûts pédagogiques étant financés à 100 % par le Fafiec) seront lancées pour répondre aux évolutions technologiques, aux nouvelles exigences du marché, aux besoins d'accompagner l'évolution des collaborateurs et également pour répondre aux spécificités régionales. Au final, près de 70 actions collectives (50 actions collectives nationales déployées en Régions, et 20 actions collectives régionales) seront proposées à partir de 2009. Des formations spécifiques autour des technologies seront également mises sur pied. Elles auront pour thèmes les langages, les outils, les réseaux, la sécurité... De plus, les Certificats de Qualification Professionnelle (CQP) seront élargis : aux CQP « Administrateur Réseaux » (dont option Web) et « Administrateur Systèmes » viendront s'ajouter en 2009 trois nouveaux CQP, celui de développeur nouvelles technologies, d'administrateur base de données, et d'architecte technique. Les instances paritaires de la Branche souhaitent que les fonds du Fafiec soient à 85% affectés aux priorités ainsi définies. (...)

(19/11/2008 16:09:53)

Les réseaux sociaux, une mine d'informations pour les entreprises

Les sites communautaires ne sont pas seulement un moyen pour les professionnels ou les internautes de rester en contact, mais également une source d'informations et de business pour les entreprises elles-mêmes, d'après Anderson Analytics. Le cabinet a décortiqué les profils des utilisateurs du LinkedIn, en se basant sur un questionnaire envoyé à un panel de membres. 53 000 personnes ont répondu, sur les 30 millions de membres que compte le site. Anderson Analytics fait un premier constat intéressant. 60% des membres du réseau social jouissent de revenus relativement confortables et 66% disposent d'un pouvoir de décision au sein de l'entreprise. Selon le cabinet, les décideurs et les prescripteurs sont plus enclins à partager leurs points de vue et vont volontiers les exposer sur les réseaux sociaux. Si les entreprises veulent mieux cibler leurs clients potentiels, elles auraient donc tout intérêt à se servir des données qu'elles peuvent récolter sur les sites communautaires. « Il serait tout à fait naïf de croire que les gens viennent au fournisseur, c'est à lui d'aller dénicher le consommateur afin de lui proposer des offres correspondant à son profil », souligne Tom Anderson, fondateur et associé d'Anderson Analytics. D'après lui, les réseaux sociaux constituent un moyen pratique et économique de toucher des millions de consommateurs qui n'auraient jamais été trouvés dans des panels de recherche classique. Cette information n'a pas échappé à LinkedIn, qui envisage de proposer un service d'enquêtes pour les entreprises afin de mieux cibler leurs campagnes publicitaires. Anderson Analytics conseille enfin aux entreprises de suivre de la même manière les 'Digital natives', mais sur Facebook ou MySpace cette fois. Quatre profils d'utilisateurs de LinkedIn [[page]] Pour illustrer son propos, Anderson Analytics a segmenté les utilisateurs de LinkedIn en quatre catégories, en se basant sur des critères comportementaux comme le nombre de connexions, le mode d'utilisation ou encore les centres d'intérêt. Les « pros du réseau » (9 millions de personnes) ont généralement commencé à se servir des réseaux sociaux plus tôt que les autres, ils ont un profil relativement technique, participent à plusieurs sites communautaires, se connectent en moyenne 61 fois par mois et n'utilisent pas LinkedIn uniquement pour trouver un emploi. Leurs revenus sont élevés et dans la description de leur poste on retrouve fréquemment le terme de Consultant. Viennent ensuite les « cadres supérieurs » (8,4 millions). Moins technophiles, moins assidus (31 connexions par mois), ils ont des postes à responsabilité et leurs salaires sont les plus élevés du panel. Ils utilisent LinkedIn pour se connecter à la communauté de leur entreprise. D'ailleurs en général leur première connexion fait suite à une invitation reçue de la part d'un collègue. Les « adeptes tardifs » (6,6 millions) sont les moins enclins à adopter les réseaux sociaux. Ils s'inscrivent après de multiples sollicitations d'amis et de collaborateurs. Peu techniques, ils sont aussi craintifs et ne se servent de LinkedIn que pour communiquer avec des personnes dont ils connaissent l'identité. D'ailleurs ce sont eux qui sont le moins souvent connectés (23 fois par mois en moyenne). Ils travaillent dans des secteurs comme l'enseignement, la santé ou le droit. Enfin, dernière catégorie, les « explorateurs ». Même s'ils sont déjà en poste, ils surfent volontiers sur LinkedIn, mais pas uniquement. Leur profil est assez technique et ils utilisent les réseaux sociaux à des fins à la fois professionnelles et personnelles. (...)

(19/11/2008 12:30:31)

Le patron de Google encourage Barack Obama à miser sur les technologies

Energies renouvelables, aides aux entreprises innovantes, développement du haut débit, etc. Eric Schmidt, patron de Google et l'un des conseillers économiques du candidat Barack Obama, s'est fendu d'un discours, mardi à Washington, qui s'apparente à un programme politique. Mais inutile d'y voir les velléités d'appartenance à la future administration Obama : Eric Schmidt a clairement indiqué qu'il entendait continuer à diriger Google et n'ambitionnait pas devenir le prochain CTO du futur président des Etats-Unis. Pour autant, Eric Schmidt ne manque pas d'idées sur la politique que devra mener le 'président élu', notamment pour combattre la crise. « Pour régler nos problèmes économiques et créer des emplois, nous devons miser sur l'innovation », a-t-il expliqué. Et, dans cette optique, les pouvoirs publics doivent faire montre d'interventionnisme, contrairement aux huit années d'administration Bush au cours desquelles, selon lui, le secteur privé a été considéré comme le seul remède à de nombreux maux. 10 Md$ pour les énergies vertes Les initiatives publiques pourraient, en premier lieu, prendre la forme de mesures fiscales visant à inciter au développement d'énergies renouvelables et à réduire la dépendance américaine aux énergies fossiles. Un premier effort de 10 Md$ pourrait, assure Eric Schmidt, aider les producteurs d'énergies alternatives et encourager les constructeurs automobiles à développer des véhicules hybrides. Et le patron de Google de rappeler que son groupe a présenté, il y a quelques semaines, un plan pour sauver la planète, ou tout du moins pour défaire l'addiction des Etats-Unis au pétrole d'ici à 2030. « Nous pouvons réduire nos dépenses en énergie, créer des emplois et dégager d'énormes avantages économiques pour les générations à venir, a résumé Eric Schmidt. Le volontarisme politique était, jusqu'à présent, l'élément qui manquait pour y parvenir. » Relier 45% d'Américains à Internet [[page]] Au-delà des questions environnementales, le PDG de Google a également fait part de ses idées pour le numérique. L'une des priorités des Etats-Unis doit résider, selon lui, dans le développement du haut débit. Là aussi, des investissements sont nécessaires pour étendre le réseau large bande à l'ensemble du pays et offrir aux 45% d'Américains non connectés l'opportunité d'accéder au Web. « Nous avons inventé cette technologie et maintenant nous pointons à la 15e place mondiale », a déploré Eric Schmidt. Sur ce sujet, ses préoccupations rejoignent celles de Barack Obama. Le futur président a en effet évoqué, au cours de sa campagne, la nécessité d'étendre l'accès à Internet à l'ensemble du pays. L'outil, en plus d'ouvrir une porte sur la connaissance, est vu par les deux hommes comme une opportunité d'impliquer les citoyens dans les choix politiques, à travers une démarche participative. Barack Obama n'a d'ailleurs pas manqué d'utiliser la plateforme de partage de vidéos de Google, Youtube, pour soumettre ses discours au débat. Eric Schmidt est pressé de voir se généraliser cette adoption des technologies par les dirigeants : « Les pouvoirs publics n'ont, en règle générale, pas adopté les outils que nous utilisons tous les jours. Il est temps que cela change. » (...)

(19/11/2008 10:48:17)

Le Libre se généralise dans les entreprises, selon Gartner

Seules 15% des entreprises n'utilisent pas encore de logiciels libres dans le monde, mais toutes prévoient de le faire d'ici un an. Les logiciels libres ont donc complètement investi les systèmes d'information des entreprises, tel est le résultat sans appel d'un sondage conduit par Gartner Group au début de l'été dernier auprès de quelque 300 entreprises réparties dans le monde. Pour autant, le cabinet est avare de précisions sur l'ampleur de cette présence au sein des DSI. Il garde pour ses clients les détails concrets. Il indique toutefois que, si le Libre est surtout utilisé au niveau des couches d'infrastructure, il étend son emprise aux couches applicatives. Pour l'avenir, les entreprises devraient opter pour le Libre autant dans des projets stratégiques que dans des chantiers de moindre importance. Gartner précise même que le nombre de projets Libres concernant la couche applicative est en croissance. Ces projets visent de plus en plus à remplacer une application propriétaire. Cette tendance est encore plus nette dans les domaines applicatifs qui manquent de maturité, là où l'effort de développement que réclame le Libre n'est pas plus lourd que celui pour paramétrer une application propriétaire complexe et coûteuse. Il s'agit des services à la clientèle qui regroupent le plus de projets Libres, suivi par l'intégration, la finance, l'administration et le décisionnel. Réduction des coûts et facilité de déploiement sont les moteurs de l'adoption du Libre Les motivations qui poussent à l'adoption du Libre relèvent à la fois des domaines économique et technique. Juste derrière le fameux TCO (coût total de possession), où la modicité relative des coûts de développement pèse de tout son poids, se profile la facilité d'entamer un nouveau projet avec du libre. Une souplesse renforcée par la possibilité de contourner la lourdeur des procédures internes qu'impose le choix d'un produit commercial. Gartner souligne que, malgré son adoption massive, les spécificités du logiciel libre ne sont toujours pas appréhendées comme telles par les entreprises utilisatrices. 69% d'entre elles n'ont pas développé de politique formelle pour sa gestion. Faute de pratiques rigoureuses en matière d'évaluation et de référencement, Gartner craint que les entreprises ne s'exposent à des risques d'ordre principalement juridique, un écueil encore aggravé par la profusion des licences. C'est d'ailleurs dans ce domaine que Gartner peut aider les entreprises. Ce cabinet, qui n'a rien d'une entreprise philanthropique, publie en plein tsunami économique le résumé de ce sondage qui remonte à cinq mois. Montrer les attraits du Libre et le besoin d'accompagnement qu'il réclame peut permettre d'échapper aux coupes budgétaires qui visent en priorité des postes comme le conseil. (...)

(17/11/2008 17:34:57)

Les prémices de la politique Obama 2.0

La démocratie participative version Obama est en marche. Après une campagne électorale high tech, le futur président continue de s'appuyer sur les nouvelles technologies durant la période de transition qui va le mener jusqu'à son entrée en fonction officielle en janvier. Sur le site Web du futur gouvernement, il est déjà possible pour tout un chacun de raconter sa propre « histoire » de la campagne électorale ou de donner sa vision de la politique de la future administration. « De partout dans le pays, les gens nous écrivent pour donner leur avis sur l'administration Obama », peut-on lire sur le blog de change.gov. Ainsi Nina, mère célibataire à Pittsburgh en Pennsylvanie, qui passe un doctorat tout en exerçant un travail à temps plein, aimerait que le nouveau gouvernement encourage les entreprises à laisser leurs employés télétravailler. D'autres internautes demandent au futur président de mener à bien une politique durable d'indépendance énergétique du pays. Bientôt un CTO, en charge du Web 2.0 et de la politique participative [[page]] Bientôt un CTO, en charge du Web 2.0 et de la politique participative Barack Obama devrait bientôt choisir son CTO (Chief technology officer). Celui-ci s'occupera aussi bien des retransmissions vidéos en ligne des réunions officielles et des discours sur Youtube que de la mise à disposition des membres du gouvernement et des commissions d'outils de blog et de wiki. Il définira également la politique de commentaires en ligne des actions de la nouvelle administration. Là encore, les citoyens américains sont consultés en ligne pour mieux définir le rôle du futur CTO depuis l'accès généralisé à Internet jusqu'au respect de la vie privée en ligne. Outre la mise à disposition d'outils du Web 2.0 pour interagir avec les citoyens, le « président élu » a en effet déjà, comme le note l'International Herald Tribune, défini une politique high tech. Le quotidien américain rappelle néanmoins que, quand on évoque le pourcentage de citoyens connectés à Internet dans les pays industrialisés, les Etats-Unis ne se placent que 15e sur 30. Le candidat Obama avait ainsi promis des accès à Internet en haut débit pour tous, dans les grandes villes comme dans les petits villages, mais aussi des moyens de défense plus efficaces face à la cybercriminalité. Wait and see... (...)

(17/11/2008 16:27:29)

Le gouvernement prêche la dénonciation pour le salut du Web

'La dénonciation pour les nuls'. C'est le sous-titre que le gouvernement pourrait apposer sur la page d'accueil du site qu'il vient de mettre en ligne pour offrir aux internautes la possibilité de signaler les « contenus ou comportements illicites » sur Internet. Le portail Internet-signalement.gouv.fr propose ainsi un moyen simplissime aux citoyens français pour rapporter ce qu'ils auront repéré sur le Web, et qui présenterait un caractère illégal. Un bouton 'Signaler', qui reste accessible en permanence, donne accès au formulaire de dénonciation. Il est alors possible de faire état d'un contenu ou d'un comportement « interdit et puni par une loi française ». Le gouvernement reste flou sur la description des contenus susceptibles d'être signalés : de fait, il les définit en précisant ce qu'ils ne sont pas. Il précise ainsi qu'il ne s'agit pas de mettre en lumière des propos « immoraux ou nuisibles », de régler une affaire privée ni de traiter une urgence nécessitant un appel au 17. Pour le reste, tous les contenus vraisemblablement illégaux sont les bienvenus, qu'ils aient été repérés sur un « site Internet, blog, forum », ou qu'ils prennent la forme « d'un propos sur un 'tchat' ou d'un agissement d'un 'rôdeur' anonyme sur une messagerie ». De l'escroquerie à la diffamation, en passant par la pédopornographie et le trafic d'organes, le champ des possibles est vaste. A l'issue du signalement, les informations sont traitées par la plateforme Pharos (Plateforme d'harmonisation, d'analyse, de recoupement et d'orientation des signalements) par des policiers et des gendarmes qui vérifient le caractère illégal du signalement. Ils font alors suivre le dossier aux services concernés : police ou gendarmerie nationale, DGCCRF, Interpol, etc., qui décideront éventuellement de transmettre au Parquet pour l'ouverture d'enquêtes. L'anonymat, refuge des dénonciateurs [[page]] Si le principe d'associer les internautes à la lutte contre les crimes comme la pédopornographie peut paraître légitime, la généralisation à toutes les activités illégales risque de faire grincer des dents. D'abord parce que les pouvoirs publics se déchargent d'une partie de leur mission - la constatation des infractions - sur les citoyens. Ensuite, et surtout, parce que le portail fait la part belle aux dénonciations anonymes : l'identification n'est qu'une « possibilité », « pas obligatoire » ; les signalements sont traités avec la même importance, qu'ils émanent d'une source anonyme ou nommée. Paradoxe quand, dans la rubrique 'Internet prudent', le site précise que « la prudence sur Internet, c'est aussi [...] se méfier du sentiment d'anonymat ». Une piqûre de rappel contre le téléchargement illégal Parmi les autres bons conseils distillés par le site, signalons également quelques allusions faites au téléchargement illégal. Toujours dans un souci de prudence, il est donc recommandé de « résister aux tentations du téléchargement ». Il convient aussi de se méfier du 'peer to peer', un protocole sur lequel « la plupart des films et des musiques téléchargeables sont protégés par des droits d'auteur ». Un système qui « prive les artistes du juste revenu de leur travail et nuit à la diversité de la création artistique ». Ultime conseil, adressé aux enfants : « Supprime, sans les ouvrir, les mails que tu n'as pas demandés ou qui te sont envoyés par des personnes en qui tu n'as pas confiance. » Rappelons que le mécanisme de la riposte graduée prévoit l'envoi de courriels destinés à encourager les 'pirates' à mettre fin au téléchargement illicite. Des courriels justement non sollicités... (...)

(14/11/2008 12:58:06)

CA acquiert Eurekify et ses solutions de contrôle d'accès

L'éditeur américain CA rachète Eurekify, éditeur israélien de solutions de gestion d'identités et de contrôle d'accès reposant sur des rôles d'utilisateurs. L'acquisition, dont le montant n'a pas été précisé, devrait être effective à la fin de ce mois. Depuis mai dernier, CA et Eurekify sont déjà partenaires, le premier revendant l'offre ERM (Enterprise Role Manager) du second. Combinée à la solution Identity Manager de CA, l'offre Eurekify ERM permettait d'améliorer la gestion du cycle de vie des identités. Le rachat conduira à une meilleure intégration des deux produits. Le contrôle d'accès basé sur les rôles, que les analystes voient comme la deuxième vague de solutions de gestion d'identité, permet de mieux sécuriser le système d'information sans pour autant réduire la productivité des utilisateurs. En octobre, CA avait déjà renforcé son portefeuille de solutions de sécurité avec le rachat d'IDFocus, éditeur de solutions de contrôle d'accès aux ressources IT. (...)

(14/11/2008 11:08:29)

IDC révise à la baisse ses prévisions de dépenses IT pour 2009

Nouveau coup de bambou sur l'industrie IT mondiale. Selon IDC, les dépenses en high tech sur l'ensemble de la planète ne progresseront que de 2,6% en 2009. L'institut révise donc ses prévisions précédentes à la baisse et vient confirmer que la crise, un temps financière, est sans conteste systémique et affecte tous les secteurs économiques. Une nouvelle peu surprenante pour les observateurs, qui pouvaient légitimement douter que les 5,9% de croissance des dépenses IT avancés en août par IDC soient finalement atteints. La dépense des pays émergents moins affectée que celle des pays développés L'évolution des dépenses IT sera plus largement positive dans les pays émergents et les économies les moins développées (Europe centrale et orientale, Moyen-Orient, Afrique, Amérique Latine) mais ne parviendra pas aux taux de croissance à deux chiffres jusqu'alors pronostiqués. En queue de peloton, les grandes puissances - Etats-Unis, Europe de l'Ouest, Japon - atteindront tout juste une croissance de 1%. Au-delà de ses expectatives pour l'an prochain, IDC se lance dans des prophéties en prédisant l'évolution des dépenses IT à plus long terme. Ainsi, estime-t-il que les effets de l'actuelle crise ne seront qu'un mauvais souvenir dans trois ans. En 2012, la croissance du secteur devrait en effet approcher 6%. Néanmoins, les revenus de l'industrie auront, entre temps, été amputés de 300 Md$ en raison du séisme qui bouscule l'économie mondiale. (...)

(13/11/2008 16:50:53)

L'April recrute des adhérents pour asseoir son influence

Objectif : doubler le nombre d'adhérents d'ici à la fin de l'année. L'April vient de lancer une campagne visant à attirer dans ses rangs un maximum de partisans du Libre. De 2 600 membres aujourd'hui, l'Association pour la promotion et la recherche en informatique Libre entend dépasser la barre des 5 000 adhérents avant 2009. Particuliers, entreprises de toutes tailles et de tous secteurs, collectivités sont donc invités à rejoindre l'April. Cette volonté d'augmenter le nombre des membres vise deux objectifs, explique Benoît Sibaud, le président de l'association : « D'une part, nous ne sommes ni perçus ni écoutés de la même façon avec 200 adhérents qu'avec dix fois plus. On a vu quels contacts nous pouvions avoir lorsque nous n'étions que 400, on constate la différence aujourd'hui. Il est maintenant beaucoup plus facile de décrocher des rendez-vous dans les cabinets ministériels, par exemple. Et ce sera encore plus simple avec davantage de membres. D'autre part, l'augmentation du nombre d'adhérents nous permet d'accroître le revenu issu des cotisations et donc de financer l'équipe de permanents. C'est le seul moyen dont nous disposons pour suivre dans la durée un grand nombre de dossiers. » L'April emploie aujourd'hui trois permanents et repose sur un budget d'environ 150 000 €. Un montant « issu pour plus de la moitié des cotisations, précise Benoît Sibaud, et qui est en augmentation. » Si le reste du financement provient de conventions passées avec des structures publiques ou privées, le président de l'association insiste sur l'importance des cotisations pour l'indépendance de l'association : « Quand on veut, par exemple, critiquer un projet de loi, il est difficile de reposer sur un financement public. » Tristan Nitot après Richard Stallman En 2007, la précédente campagne d'adhésion, alors parrainée par le gourou du Libre Richard Stallman, avait permis à l'April de quadrupler le nombre de ses membres. Celle qui vient d'être lancée bénéficie du soutien de Tristan Nitot, le président de Mozilla Europe qui, sur son blog, souligne que le Libre « permet à l'utilisateur de rester maître de son destin numérique ». Les grands chantiers auxquels s'attèlera l'association en 2009 mettront le cap sur l'Europe. « Nous allons relancer Candidats.fr [un site mis en place pendant la campagne présidentielle de 2007 pour recueillir les positions des candidats sur la question du Libre, ndlr] pour les élections européennes, détaille le président de l'April ; nous comptons également aider le Parlement européen à migrer vers les logiciels libres. » A côté de ces grands dossiers, les chevaux de bataille habituels de l'association ne seront pas délaissés : « nous continuerons à nous battre contre les brevets logiciels, la vente liée, etc. » (...)

(13/11/2008 16:37:36)

Microsoft lifte sa plateforme Windows Live à la sauce Facebook

Microsoft veut donner un coup de jeune à sa plateforme Windows Live, dont la version bêta a été lancée il y a un an. A partir du mois de décembre, elle intégrera une quinzaine de nouveaux services sur une même page, comme la messagerie instantanée, les courriels, un diaporama, un agenda partagé, la possibilité de publier des photos ou des vidéos, ou encore de télécharger des applications. Microsoft a également revu l'interface graphique de sa plateforme. Moins encombrée, elle se présente sous la forme de blocs de contenu personnalisables. Ces services comprennent également la mise à jour d'Hotmail (qui offre depuis peu de temps un espace de stockage illimité et un filtre anti-spam amélioré) et de SkyDrive, son service de stockage en ligne, dont la capacité passe de 5 Go à 25 Go. Microsoft a par ailleurs noué des partenariats avec une cinquantaine de sites comme Digg, FlickR, Pandora, Twitter ou encore Wordpress afin de créer le « Quoi de neuf », un service qui permet aux utilisateurs de Windows Live de partager des documents avec des groupes d'amis. Dès qu'une modification est publiée sur l'un des sites partenaires, la mise à jour se fait automatiquement sur Windows Live sans que l'internaute soit obligé d'intervenir manuellement. Google, AOL, Facebook et MySpace ne font pas partie des sites partenaires de Microsoft - qui a pourtant investi 240 M$ dans Facebook en octobre 2007. Seul le partage de contacts est possible avec Facebook. Les nouveaux services comprennent Windows Live Profile (qui devrait être la page d'accueil du site), Windows Live Photo, Windows Live People (contacts et carnet d'adresses), Windows Live Groupe et Windows Live FrameIT (affichage des flux RSS). Ces améliorations propulsent Microsoft en concurrence directe avec des sites communautaires comme MySpace ou Facebook (120 millions de membres). (...)

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