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(13/11/2008 13:50:09)

L'action de Google passe sous la barre des 300 $

Pour la première fois depuis trois ans, le prix de l'action de Google est inférieur à 300 $. Il est passé de 311 $ à 288 $ en l'espace d'une journée, perdant ainsi 6,6% de sa valeur. Le titre Google n'a jamais été aussi bas depuis octobre 2005, lorsqu'il est tombé à 294 $. En novembre 2007, l'action de Google effleurait les 750 $, après une hausse de 30% en un mois. Comme d'autres acteurs IT, Google souffre de la révision du plan Paulson. L'actuel secrétaire d'Etat au Trésor américain Henry Paulson a en effet annoncé que les 700 Md$ d'aides financières votées par le Congrès américain seraient distribués au compte-gouttes. Ils serviront essentiellement à recapitaliser les institutions financières, le gouvernement n'entendant pas injecter de sommes pharaoniques dans des secteurs financiers à haut risque. La sanction de Wall Street ne s'est pas fait attendre : Yahoo a perdu 9,8% de sa valeur et flirte désormais avec les 10 $ (alors que Jerry Yang réclamait 37 $ par action à Microsoft), Sun chute de 10 % à 3,6 $, Microsoft perd 4,25%... A la veille de Noël, les investisseurs sont inquiets pour le marché de la publicité en ligne Ce sont également les estimations de grands groupes bancaires qui ont fait chuter l'action de Google. Malgré de bons résultats trimestriels (chiffre d'affaires en hausse de 31%, bénéfice net de 1,35 Md$, soit une progression de 20,7% par rapport au troisième trimestre 2007), Citigroup estime par exemple que le ralentissement économique finira par avoir un impact sur Google et sur le marché de la publicité en ligne, et ce malgré l'approche des fêtes de fin d'année. Il y a quelques mois IDC tablait pourtant sur un doublement de la publicité en ligne sur Internet d'ici à 2012. Mark Mahaney, analyste chez Citigroup, a déclaré « nous avons effectué plus d'une vingtaine de contrôles avec des acteurs du SEM (Search engine marketing, processus d'optimisation des liens sponsorisés sur Internet), avec des agences de publicité en ligne et des sites de vente en ligne. Nous sommes parvenus à la conclusion qu'au quatrième trimestre la croissance du marché de la publicité en ligne serait la plus faible jamais observée. » Toujours d'après Citigroup, la tendance ne devrait pas s'inverser avant 2010. Même son de cloche chez Best Buy, une chaîne de produits informatiques. Pour eux, le climat économique ambiant est « le pire jamais rencontré depuis 42 ans ». (...)

(12/11/2008 17:27:15)

Le XO d'OLPC arrive en Europe le 17 novembre

Les Européens vont - enfin - pouvoir mettre la main sur le XO, le fameux 'PC à 100$' de la fondation OLPC. A partir du 17 novembre, le Vieux Continent bénéficiera en effet du programme 'Give One Get One', francisé pour l'occasion en 'Un chez toi, un chez moi'. Cette initiative, qui a séduit quelque 80 000 Américains depuis l'an passé, consiste, pour les consommateurs, à payer deux machines : la première devient leur propriété, l'autre est offerte à un enfant d'un pays émergent. « Il n'y a pas de raison pour qu'il n'y ait pas au moins autant de demande en Europe », qu'aux Etats-Unis, précise Lionel Laské, président d'OLPC France. Amazon UK se chargera de distribuer les XO pour les 27 pays de l'UE participant au programme, ainsi que pour la Suisse et la Turquie. « Le défi, explique Lionel Laské, consistait à ne pas reproduire en Europe les problèmes de logistiques apparus avec le programme G1G1 aux Etats-Unis. Les délais de livraison y étaient beaucoup trop long, il fallait parfois attendre la machine plusieurs mois après avoir passé commande. C'est pour cela que nous nous sommes tournés vers Amazon. » Le cyber-marchand assurera également le service après-vente. Un clavier qwerty pour tous les pays Les XO destinés à l'Europe présenteront tous les mêmes caractéristiques. Malheureusement pour les Français, la machine sera donc livrée avec un clavier qwerty, les volumes commandés au constructeur taïwanais Qanta étant trop faibles pour que la production de claviers francisés soit envisagée pour l'instant. En revanche, l'ensemble de l'environnement applicatif est adapté au public français, avec Sugar, le système d'exploitation, et une vingtaine d'applications traduits par la communauté d'OLPC France. La branche française de la fondation s'attachera à enrichir le contenu disponible pour le XO. Elle organise à cette fin un grand raout technique le 15 novembre (CodeCamp, à La Cantine, Paris 2e). Au programme : découverte de Sugar et du XO, réalisation d'activités en Python, traductions, etc. OLPC France se chargera également de la promotion du programme G1G1, en s'appuyant notamment sur un partenariat avec Dailymotion. Elle compte aussi sur les entreprises privées pour appuyer le succès du XO dans l'Hexagone en incitant les salariés à participer à l'initiative G1G1, voire en finançant elles-mêmes une machine. Les consommateurs français pourront prendre part au programme 'Un chez toi, un chez moi' à partir du 17 novembre, et devront débourser 312 € pour cela. L'offre court jusqu'à la fin de l'année, et pourrait être prolongée en cas de succès. (...)

(12/11/2008 16:47:23)

Trimestriels : GFI Informatique peu affecté par la crise

GFI Informatique a publié des résultats trimestriels conformes aux attentes : le chiffre d'affaires est en progression de 13,5% à 180,6 M€. La SSII française affirme être capable de traverser la crise grâce à la mise en place d'un plan de « développement durable et profitable » dès le mois d'avril, à l'issue d'un premier trimestre difficile. GFI Informatique avait alors dû faire face à des frais inattendus (5 M€) pour contrer l'OPA hostile de Fujitsu Services lancée en mai 2007. Pour accompagner sa croissance, GFI recrute 200 collaborateurs qui iront renforcer les agences du grand Sud (Lyon, Grenoble, Aix-en-Provence, Montpellier) et de l'Est de la France (Belfort, Metz, Nancy, Strasbourg). Les profils recherchés sont variés. Pour le pôle Intégration de systèmes (nouvelles technologies J2EE, .Net, PHP, Java, grands systèmes, ERP), GFI recrute des chefs de projets, des consultants SAP et Business Objects, des développeurs, des ingénieurs études et développement, des techniciens helpdesk... En Infrastructure et production (dans les environnements Windows, Unix, Linux et Oracle), GFI recherche des analystes programmeurs, des architectes et des analystes fonctionnels. Deux sessions de recrutement sont organisées au sein du siège social de GFI Informatique, dans le 8e arrondissement de Paris, les 14 et 28 novembre prochains. Le groupe compte actuellement 10 051 salariés contre 9 484 il y a un an. En France, GFI Informatique emploie 6 096 collaborateurs, soit 204 personnes de plus qu'en septembre 2007. (...)

(12/11/2008 16:25:17)

L'entrée dans la vie active bouleverse les modes de communication

Dans la cinquième édition de son étude sur le comportement des internautes en termes de communication, l'Idate (Institut de l'audiovisuel et des télécommunications en Europe) note une rupture lors du passage à la vie active. Une fois qu'ils entrent dans le monde du travail, les internautes basculent vers des outils asynchrones (courriel, sms) au détriment des outils synchrones (messagerie instantanée, chat, blogs, réseaux sociaux) qu'ils privilégiaient auparavant. Ainsi, 50% des jeunes actifs indiquent avoir accru leur usage des mails et 29% davantage de sms. Ce changement est lié à plusieurs facteurs : ils ont moins de temps, leur budget a augmenté, ils rencontrent moins souvent leurs amis, leur rythme de travail n'est pas forcément le même que celui de leurs proches... Ils restent en contact avec leurs communautés par la messagerie instantanée et les sites communautaires, mais leur moyen de communication préféré reste la voix. L'Idate a relevé une progression régulière de la téléphonie de 4% par an depuis 2004, avec un net glissement du fixe vers le mobile. Plus de la moitié des jeunes actifs (53%) déclarent avoir augmenté le temps passé au téléphone depuis qu'ils travaillent. La fréquentation des messageries instantanées classiques a également baissé car certains réseaux sociaux - comme Facebook, en mars dernier - ont intégré une application d'IM à leur site. Les fonctionnalités ouvertes des messageries instantanées classiques leur permettent tout de même de garder une longueur d'avance. L'avènement du micro-blogging Côté équipement, la plupart des jeunes internautes européens disposent d'un PC et d'une connexion Internet haut débit. Les nouveaux terminaux, comme les téléphones mobiles à écran tactile et les mini-PC, rencontrent beaucoup de succès (respectivement 16% et 4% des jeunes internautes en sont équipés). L'Idate a également noté l'apparition de nouvelles formes de communication, comme le « mur à mur » développé par Facebook ou le micro-blogging. Lancé en 2007, ce dernier connaît un succès grandissant. Alias du blog, il permet de publier des brèves (moins de 140 caractères) sans titre depuis une messagerie instantanée, par SMS, par mail ou encore via d'autres sites comme Netvibes ou Facebook. En ce qui concerne la mobilité, l'Idate observe une évolution contrastée en fonction des outils de communication. Les mails par portables devraient se développer et converger avec les SMS, comme c'est déjà le cas au Japon. Les usages de la messagerie instantanée, des réseaux sociaux et de la visiophonie resteront limités pour des raisons d'interopérabilité et de manque d'ergonomie (taille de l'écran et du clavier). L'étude a été réalisée auprès de 1500 internautes européens âgés de 18 à 25 ans. (...)

(12/11/2008 14:37:45)

Le ministère de l'Education veille sur Internet et inquiète les enseignants

Les ministères de l'Education nationale et de l'Enseignement supérieur veulent « repérer les leaders d'opinion » sur Internet. A cette fin, les deux institutions lancent un appel d'offres intitulé 'Veille de l'opinion'. La ou les entreprises retenues devront, pendant un an, scruter les canaux d'informations - « en particulier Internet », précise l'appel d'offres - afin de fournir aux ministres concernés des « informations signifiantes pertinentes qui préfigurent un débat, un 'risque d'opinion' potentiel, une crise ou tout temps fort à venir ». Ce marché, attribué actuellement à la société I&E -spécialisée dans les 'stratégies d'opinion' - vise notamment à « décrypter les sources de débats et leur mode de propagation », « anticiper les risques de contagion et de crise » et « analyser le potentiel d'influence et la capacité à se constituer en réseau » des leaders d'opinion et des « lanceurs d'alertes ». Le tout portant sur une multitude de sources : sites de syndicats, de partis politiques, d'associations, forums de discussion, blogs, pages personnelles, réseaux sociaux, plateformes vidéos, etc. Syndrome Big Brother ou simple revue de presse ? Les enseignants n'ont pas manqué de réagir à cet appel d'offres, qui par voie de blog, qui par communiqué, souvent en stigmatisant la volonté de surveillance générale qu'ils reprochent au gouvernement. « C'est dans la lignée d'Edvige et du fichier base-élèves, s'insurge Nestor Maquenot, instituteur et membre de SUD éducation Paris. C'est le symbole d'une société Big Brother dans laquelle on entre petit à petit. Certes, le fait que l'Etat nous surveille n'est pas une nouveauté. Ici, le problème c'est la privatisation et la marchandisation de cette surveillance, avec les risques de perméabilité qui en découlent. » Ces craintes n'émeuvent pas le ministère de l'Education, qui rappelle que la veille de l'opinion existe depuis 2006 et que « tous les grands ministères ont un service de veille ». Les services de Xavier Darcos se défendent de vouloir ficher les enseignants : « le travail réalisé par I&E n'est qu'une analyse qualitative, une sorte de revue de presse visant à savoir comment est perçue la politique du ministre. Il ne s'agit pas de récolter des données nominatives. » Si le ministère reconnaît que la dimension Internet peut inquiéter, il précise que « les blogs et forums sont des choses publiques : il n'y a rien de scandaleux à ce que le ministre y relève ce que pensent les gens qui dépendent de lui. » (...)

(07/11/2008 17:52:46)

Microsoft reste de marbre face aux supplications de Jerry Yang

Les prières de Jerry Yang implorant Microsoft de reconsidérer une acquisition de Yahoo n'ont pas été entendues. Lassé par les manoeuvres de Jerry Yang pour échapper à une offre qu'il estimait « juste » (44,6 Md$, soit 33 $ par action), Steve Ballmer a clairement fait savoir hier qu'il n'entendait pas remettre l'affaire Yahoo sur le tapis des négociations. « Nous avons fait une [première] offre, nous avons refait une autre offre... Nous avons essayé de nouer un partenariat autour de la recherche sur Internet... tentative qui a également échoué. Nous ne souhaitons pas revenir en arrière. Franchement, je ne vois pas comment il pourrait en être autrement », rapporte le Dow Jones Newswires. Steve Ballmer a toutefois ajouté qu'il était encore envisageable de trouver une manière de collaborer autour de la recherche en ligne avec Yahoo, mais pas sous forme d'acquisition. Google ne veut pas s'encombrer d'un coûteux procès ... ni d'une société en perte de vitesse De son côté, Google a expliqué au New York Times pourquoi il a renoncé à l'accord publicitaire qui le liait à Yahoo depuis le mois de juin dernier, alors que peu de temps auparavant la société clamait haut et fort que rien ne l'empêcherait d'entériner l'alliance avec Yahoo à la date convenue, pas même le DoJ (ministère de la Justice américain). [[page]]« Nous avons annulé le contrat une heure à peine avant qu'une demande de procès ne soit déposée contre notre alliance, a déclaré Eric Schmidt, PDG de Google. Après mûre réflexion, nous sommes parvenus à la conclusion qu'il n'était pas de notre intérêt de passer par un long et coûteux procès que, selon nous, Google aurait fini par gagner. » C'est du moins la version officielle. Dans les faits, Google - qui a publié des résultats trimestriels flamboyants - a également pu être refroidi par les derniers chiffres de Yahoo : CA qui stagne, bénéfice en chute de 64%. Bien lancé, le géant ne souhaite sans doute pas voir sa course ralentie par une société en perte de vitesse et où les vagues de suppression de postes se succèdent (20% des effectifs en janvier dernier et 10% en octobre). Jerry Yang ne peut que se mordre les doigts d'avoir ainsi obstinément refusé l'offre de Microsoft, un entêtement qui lui a déjà valu la colère des actionnaires de Yahoo, le milliardaire Carl Icahn en tête. En quelques mois, le cours de l'action s'est effondré jusqu'à atteindre 14 $, alors que le PDG de Yahoo en réclamait 37 $ à Microsoft. Délaissé par Google et repoussé par Microsoft, Jerry Yang devrait s'empresser de trouver une alternative pour sauver le navire s'il ne veut pas faire ses valises, à l'instar de Terry Semel, son prédécesseur. (...)

(07/11/2008 15:00:30)

Trimestriels Sopra: Les activités ISS France et Axway tirent la croissance

Sopra Group annonce un chiffre d'affaires consolidé de 258,5 M€ au troisième trimestre 2008, soit une croissance totale de 12,5%, dont 10,7% en organique par rapport à la même période de l'année dernière. Mesurée sur neuf mois, le CA s'élève à 808,1 M€, en hausse de 13,3% dont 11,8% en organique. Ces résultats reflètent les bonnes performances des activités ISS (Intégration de systèmes et solutions) en France ainsi que celles d'Axway, la division spécialisée dans l'intégration et le transfert de données de la SSII. ISS France a réalisé un chiffre d'affaires de 160,5 M€ au cours du troisième trimestre (+16,6%, dont 14,6% en organique). Le chiffre d'affaires d'Axway s'établit quant à lui à 38,5 M€, soit une croissance totale de 21,1%, dont 13,2% en organique. Le rachat de l'éditeur Californien Tumbleweed en juin dernier pour 40 M€ a permis à Axway de renforcer sa présence outre-Atlantique. Axway dispose déjà de bureaux à Phoenix (Arizona) et Atlanta (Géorgie). Tumbleweed apporte également au groupe son expertise en termes de solutions de sécurisation des échanges sur Internet et réseaux privés IP. Les résultats de l'activité conseil (Orga Consultants) de Sopra sont en léger repli sur le troisième trimestre, avec un chiffre d'affaires s'élevant à 9,1 M€ (-1,1%). La croissance organique sur l'ensemble de l'année devrait être de l'ordre de 4% à 5% sur cette activité. Sopra Group publiera l'ensemble de ses résultats annuels le 12 février prochain. (...)

(06/11/2008 18:31:53)

Barack Obama choisit ses responsables high-tech

Barack Obama a déjà choisi ceux qui seront en charge des nouvelles technologies dans son équipe de transition. Cette dernière accompagne le président des Etats-Unis d'Amérique fraîchement élu en attendant son entrée en fonction officielle le 20 janvier et la constitution de son gouvernement. La première des deux responsables high-tech, Sonal Shah, est une ancienne vice-présidente de Goldman Sachs. Elle travaille actuellement pour l'équipe de développement global de Google.org, la division « philanthropique » du géant du moteur de recherche. C'est cette entité qui a établi pour le candidat Obama un plan de migration des Etats-Unis vers les énergies renouvelables. Sonal Shah a expliqué à la publication indienne Rediff.com qu'elle s'occuperait entre autres de l'innovation technologique : « Nous parlons d'un gouvernement du 21e siècle, mais il faut réfléchir à la façon de le créer. » Un vétéran d'Internet aux côtés du président Selon le Washington Post, le second chargé des technologies de Barack Obama est Julius Genachowski, vétéran de longue date de l'économie Internet et de la politique technologique de Washington. Il a fait partie de ceux qui ont mis l'accent sur la high-tech dans la campagne démocrate, selon le Washington Post, et devrait aider le futur président à choisir les membres de son gouvernement. Les deux hommes se connaissent depuis les bancs de Harvard. Enfin, les équipes de Barack Obama s'attèlent déjà à la construction d'un nouveau site web appelé Change.gov. [mise à jour]Le site change.gov est déjà en ligne. (...)

(06/11/2008 11:30:18)

Yahoo à Microsoft : "au secours, revenez nous acheter !"

Le feuilleton Microsoft-Yahoo entamé au premier semestre de l'année a pris des allures de soap opera. Le premier a poursuivi le second afin de le racheter pour un montant de 44,6 Md$, se heurtant à des fins de non-recevoir, avant de voir partir Yahoo dans les bras d'un rival, Google en l'occurrence, pour un accord publicitaire. On croyait donc le scenario bel et bien conclu. Mais c'était sans compter sur un rebondissement post-crise économique : abandonné par Google, Jerry Yang, patron de Yahoo, a ravalé hier sa fierté pour pleurer sous le balcon du géant de Redmond. Comme il l'avait déjà fait entendre il a quelques jours, Google a fait savoir hier, 5 novembre, qu'il mettait fin à son accord de publicité avec Yahoo, suite à l'enquête du DoJ (Department of Justice, ministère de la justice américain), qui a décidé d'imposer des conditions décourageantes aux deux acteurs. Dans un communiqué, Yahoo déplore la décision de Google, estimant qu'il aurait pu choisir de défendre cet accord plutôt que de s'en retirer. Délaissé, Jerry Yang s'est empressé de se retourner vers celui qu'il a snobé durant tout le premier semestre, Steve Ballmer, patron de Microsoft. Pas à une contradiction près, Yang compte bien expliquer au géant du logiciel pourquoi il faut absolument qu'il rachète la société. A priori, Steve Ballmer n'aurait qu'un mot à dire pour que Yahoo revienne à la table des négociations. Reste à savoir si Microsoft veut remettre le couvert... Jerry Yang est moins regardant sur la somme que Microsoft pourrait proposer « A ce jour, la meilleure chose à faire pour Microsoft serait de racheter Yahoo, » a tout simplement déclaré Jerry Yang à l'occasion de la conférence Web 2.0 Summit de San Francisco. Interrogé sur le prix qu'il demanderait, le patron de Yahoo a précisé qu'il ne s'en tenait plus à ses exigences du mois de mai. Jerry Yang s'est dit prêt à vendre tout ou une partie de son activité. Microsoft avait proposé avant l'été de récupérer uniquement le moteur de recherche, puisque Yahoo ne voulait pas se vendre en totalité. [[page]] Il faut reconnaître que ces paroles désespérées correspondent à une période noire pour Yahoo. Le pionnier du Web est embarqué dans une deuxième vague de suppressions de postes, qui devrait concerner cette fois 10% des effectifs (contre 20% en janvier dernier), et affiche des résultats dans le rouge (bénéfice net en baisse de 64%). Il accuse par ailleurs un important retard dans les médias sociaux, loin derrière Facebook ou MySpace. Il y a un an, le prix de l'action Yahoo clôturait à 27 $. Aujourd'hui, le titre reste sous la barre des 14 $, ne laissant plus aucun doute sur l'intérêt financier que représentait la dernière offre de Microsoft à 33 $. Steve Ballmer a poursuivi Yahoo durant plus de trois mois, entre février et mai, alors que Jerry Yang n'a eu de cesse de repousser ses avances, trouvant les meilleurs prétextes du monde. Il a évoqué la possibilité d'un rapprochement avec MySpace, il a rencontré Time Warner pour une éventuelle fusion avec AOL , il a expliqué à ses actionnaires la dangerosité de Microsoft (la fameuse 'pilule empoisonnée'), puis il a concocté un parachute doré à ses salariés en cas de réussite de l'OPA avant de s'acoquiner avec Google, ennemi juré de Microsoft. C'est d'ailleurs cette démarche qui a fini par dégouter Microsoft d'une éventuelle acquisition. Pour le moment, le géant de Redmond n'a pas répondu aux avances de Jerry Yang. (...)

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