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Société
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(05/11/2008 15:33:21)
Syntec Informatique table sur une croissance de 2% à 4% dans les logiciels et les services au premier semestre 2009
En France, le marché des logiciels et des services informatiques devrait enregistrer une croissance comprise entre 2% et 4% et peser 42 Md€ au cours du premier semestre 2009, contre 6% au quatrième trimestre de cette année. C'est ce qu'a annoncé Syntec Informatique aujourd'hui, à l'occasion de sa conférence semestrielle. Pas question pour autant de comparer ce ralentissement à celui observé en 2001 : « Les circonstances sont très différentes. En 2001, les entreprises sortaient de quatre années fastes, avec une croissance annuelle moyenne de leur budget IT de 18%, portée par de nombreux projets (passage à l'an 2000 et à l'euro, arrivée massive d'Internet dans les sociétés, début de l'avènement de la téléphonie mobile...) », nuance Jean Mounet, président du syndicat professionnel. Le moral des dirigeants reste positif, à 116 selon l'indicateur de confiance du syndicat, mais il est en repli par rapport au mois de février (124). Reste que la crise financière risque d'avoir des conséquences sur la politique de recrutement des SSII et des éditeurs de logiciels, lesquels seront les plus touchés. Plutôt que d'évoquer un gel des embauches, Jean Mounet préfère parler de « stabilisation » et de prudence en raison du manque de visibilité, en rappelant que le secteur informatique reste le plus gros recruteur de cadres (entre 40 000 et 45 0000 recrutements en 2008, dont 15 000 à 20 000 créations de postes) et un taux de chômage faible (1,7%). Le Syntec observe par ailleurs un regain d'intérêt des jeunes ingénieurs pour le secteur IT, surtout chez les stagiaires, alors qu'ils privilégiaient auparavant le secteur de la banque et de la finance. Des évolutions contrastées en fonction des domaines applicatifs Malgré la crise, Syntec Informatique reste optimiste. Le syndicat a identifié quatre moteurs de croissance qui devraient assurer aux SSII une activité « relativement stable ». Il s'agit par exemple de la multiplication des contrats d'infogérance dans les administrations, les PME et les grands comptes, domaine dans lequel la France accuse encore un certain retard. Autre facteur de croissance, la déferlante des nouvelles réglementations (système d'immatriculation des véhicules, dérégulation d'EDF et de gaz de France, mise en place du bonus / malus écologique...), autant de chantiers que les entreprises et les administrations sont obligées de mettre en oeuvre, et ce quel que soit le contexte économique. [[page]] La rationalisation des systèmes d'information dans le cadre de fusions / acquisitions est également un levier de croissance. Enfin après une période d'attentisme et de scepticisme liée à la crise, les entreprises et les administrations devraient relancer des projets métiers. L'Etat est particulièrement actif, avec la dématérialisation des documents, la mise en place de télé-procédures ou encore l'élaboration du dossier médical personnel. « On n'a jamais vu autant d'appels d'offres dans le secteur public qu'en ce début de mois de novembre », note Jean Mounet. A contrario et sans surprise, la banque devrait réduire la cadence de ses dépenses IT pour une période d'un an, peut-être moins estime Syntec Informatique. Au-delà de cette période d'immobilisme, les contraintes réglementaires devraient reprendre le dessus. Dans l'édition, les outils d'analyse et de pilotage de l'information (décisionnel, CRM) restent des segments porteurs alors que le conseil et l'assistance technique commencent à souffrir du report de certains projets. Le système d'information enfin vécu comme un atout productif par les entreprises Toujours selon la fédération professionnelle, le secteur des logiciels et des services informatiques pourra résister à la crise grâce à un changement de mentalité dans les entreprises clientes. Le système informatique n'est plus uniquement perçu comme une source de coûts, mais également comme un « outil majeur de compétitivité, de flexibilité et d'innovation ». Syntec Informatique salue également diverses initiatives du gouvernement qui a enfin pris conscience que « les technologies de l'information sont un élément vital pour le développement de la France ». Il s'agit par exemple de la mission e-Educ confiée à Jean Mounet par Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, en mai dernier, ou encore du plan « France Numérique 2012 » présenté par Eric Besson, secrétaire d'Etat chargé du Développement de l'économie numérique. A propos de ce plan, Syntec déplore toutefois l'absence d'un projet mentionnant l'équipement logiciel des PME, seul l'aspect matériel y est évoqué. A propos du logiciel, neuf syndicats européens se sont récemment réunis sous la houlette du Syntec afin de plancher sur les moyens de défendre les éditeurs. Le 22 octobre dernier, l'association (dont on ignore encore le nom) a présenté à Viviane Reding, commissaire européenne à la Société de l'information, un rapport en neuf volets. Ce document sera officiellement dévoilé le 13 novembre prochain. (...)
(05/11/2008 12:30:35)Pédopornographie : le FDI abat la carte du filtrage des contenus
Le Forum des droits sur Internet (FDI) vient de lancer le chantier du filtrage des contenus pédopornographiques sur Internet. A travers sa recommandation 'Les enfants du Net III', le FDI suggère ainsi une batterie de mesures visant à renforcer la protection des mineurs sur le Web, en rendant techniquement impossible la consultation de sites à caractère pédopornographique, y compris ceux hébergés à l'étranger. L'idée du FDI est « d'empêcher les accès involontaires et complexifier les accès volontaires » à ces contenus, tout en garantissant le respect de la liberté d'expression. Le Forum se défend d'agir dans un but répressif : au contraire, l'objet de ses recommandations est purement préventif puisqu'elles visent à « la préservation de l'ordre public pour faire cesser un trouble existant ». Le mécanisme imaginé par le FDI est constitué de quatre étapes. En premier lieu, les services de police et de gendarmerie sont chargés d'identifier les sites proposant du contenu pédopornographique, éventuellement après signalement par les internautes. A partir de ces données, une liste noire est ensuite constituée par l'OCLTIC (Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication), et remise à jour quotidiennement. Troisième étape, cette liste est chiffrée puis transmise, pour validation, à une autorité spécialement créée pour l'occasion. Laquelle se charge alors de la communiquer aux FAI, qui prendront les mesures techniques de leur choix pour filtrer les contenus précédemment mis en lumière. Le filtrage inefficace et dangereux pour la démocratie, dénonce La quadrature du Net [[page]] En plein débat sur le téléchargement de contenu illégal, l'apparition de la notion de filtrage risque de faire se dresser de nombreux cheveux sur les têtes des tenants des libertés individuelles. Car quand bien même son objectif est parfaitement légitime, le dispositif technique préconisé par le Forum des droits sur Internet pourrait tout aussi bien satisfaire les ayants droit, soucieux de protéger leurs oeuvres. Le FDI semble avoir conscience du risque de débordements que ses propositions peuvent entraîner : il propose en effet d'encadrer la mise en place de ce filtrage par une loi, afin d'en limiter la portée aux seuls sites pédopornographiques « sans extension du périmètre à d'autres contenus ». Reste à déterminer les méthodes de filtrage qui pourront être retenues. Le FDI, qui précise que les FAI pourront opter pour le dispositif de leur choix, rappelle qu'aucun mécanisme « ne se montre totalement imperméable par rapport à un éventuel contournement ». Pour Jérémie Zimmermann, co-fondateur de la Quadrature du Net, le filtrage est non seulement inefficace mais aussi « contre-productif et dangereux. Il entraînera obligatoirement des faux positifs, on va se retrouver à surfiltrer le Web, c'est un véritable danger démocratique. » A ses yeux, la solution la plus efficace consisterait à « faire en sorte que les accords de coopération internationale entre services judiciaires soient mis en oeuvre afin que soient retirés les contenus. » D'une façon plus générale, La quadrature du Net pointe du doigt la pertinence de la mission confiée au FDI : « Il est permis de s'interroger sur l'efficacité du Forum des droits sur Internet. S'il n'est qu'un instrument servant à légitimer une politique de contrôle et à cautionner la mise en place d'un dispositif répressif, on peut alors se questionner sur le bien-fondé de son existence. » (...)
(05/11/2008 09:09:51)Elections américaines : l'utilisateur de Blackberry le plus célèbre du monde l'emporte
Du point de vue de la société de l'information, l'élection de Barack Obama au poste de 44e président des Etats-Unis d'Amérique représente une certaine victoire. Le candidat démocrate est en effet crédité d'être un utilisateur patenté des moyens modernes de technologies de l'information et de la communication. On le dit inséparable de son Blackberry, à l'aise avec les ordinateurs, et son équipe a réussi à mobiliser des soutiens partout dans le pays grâce à Internet. Sans oublier que le patron de Google, Eric Schmidt, était un de ses conseillers économiques durant la campagne électorale. Le candidat Obama avait promis plus de moyens à la FTC pour lutter contre le spam et le phishing Son opinion sur le secteur des NTIC est quant à elle exposée dans la section Technology de son site BarackObama.com. Les trois points mis en avant concernent la neutralité d'Internet, l'accès des Américains au haut débit et la protection des entreprises et des chercheurs opérant sur ce secteur. Le prochain président des Etats-Unis (qui prendra ses fonctions en janvier) voudrait par ailleurs que les agences de régulation trouvent « des façons plus intelligentes, plus efficaces et plus imaginatives » d'utiliser les spectres de fréquences radio qu'elles gèrent, que l'agence de régulation du commerce (FTC, Federal trade commission) édicte des règles plus strictes en matière d'utilisation des données personnelles et combatte davantage le pollupostage (spam), le hameçonnage (phishing) et autres cybercrimes (ses moyens seraient alors réévalués). Barack Obama envisage aussi de supprimer les allègements fiscaux aux entreprises externalisant leurs emplois hors des Etats-Unis. Le nombre de ses partisans sur Facebook avoisine les deux millions et demi. Le site de campagne, myBarackObama.com, aurait de son côté attiré plus d'un million et demi d'inscrits, et suscité 600 M$ de dons. (...)
(04/11/2008 17:24:28)Les seniors bel et bien compatibles avec le Web 2.0
Alors que certains réfléchissent déjà à repousser l'âge de la retraite à 70 ans, les entreprises ont encore du mal à embaucher des seniors . En France, seuls 38,3 % des 55-64 ans sont encore actifs, et en Europe ce taux atteint tout juste 44,7 %. La Commission européenne a donc lancé un projet, eSangathan, pour vérifier si ces populations étaient toujours adaptées aux technologies actuelles. L'étude qu'ils ont mené durant deux ans a montré que oui. Les chercheurs ont observé durant deux ans des groupes de travail mélangeant toutes les tranches d'âges, d'une part dans la région de l'Oresund, entre Suède et Danemark, et d'autre part, dans l'entreprise indienne Mahindra & Mahindra. Au sein de ces groupes, les seniors (50 ans et plus) n'avaient au départ qu'une compétence basique en informatique (bureautique et navigation simple). A la fin de l'expérience, ils avaient à 95 % intégré tous les outils de travail collaboratifs proposés (Wiki, VoIP et messagerie instantanée, blog, espace de travail collaboratif, fils RSS, etc) comme s'il s'agissait d'une seconde nature, les 5 % restant ayant assimilé le fonctionnement des outils mais de façon moins intuitives. Un langage commun pour gommer les différences d'âge [[page]]Selon Nicole Turbé-Suetens, coordinatrice du projet : « sur le lieu de travail, les TIC favorisent les relations intergénérationnelles. Les seniors ne les rejettent pas. Au contraire, ils ont la volonté d'apprendre et de partager leurs savoirs. » Elle dénonce au contraire le management des entreprises qui n'investit pas assez dans des plans de formation pour les plus de 40 ans et l'absence de réelle politique de partage de compétence : « Les seniors ne sont pas des handicapés ! Ils n'ont pas besoin d'outils adaptés. N'importe qui peut se servir du matériel informatique et des outils actuels, à condition qu'on lui laisse le temps d'apprendre. » Au contraire, elle constate que l'utilisation d'outils de travail communs, et le fait de développer ainsi des usages et un langage commun gomme les différences d'âge à l'intérieur d'un même projet. Elle signale également qu'il ne faut pas se focaliser sur la division seniors/juniors. La génération X (ndlr : ceux nés entre 1964 et 1977) sont les seniors de demain, et certains d'entre eux ont aussi des difficultés à utiliser les nouveaux outils. (...)
(04/11/2008 09:41:36)Elections américaines : 9 Etats épinglés pour leur gestion des machines à voter
Forcément, certaines des machines à voter utilisées aux Etats-Unis lors de l'élection présidentielle auront des problèmes, comme cela s'est passé « pour tous les scrutins nationaux depuis 2000 ». Or, tous les Etats ne sont pas préparés à surmonter ou contourner ces problèmes. Le Brennan Center for Justice, organisation américaine de défense du droit en général et de la démocratie en particulier, a publié une enquête sur l'état de préparation des systèmes de vote des Etats américains. Si la conclusion n'est pas alarmiste (les enquêteurs pensant que les différences de voix entre John McCain et Barack Obama seront assez importantes pour éviter les psychodrames), elle pointe tout de même du doigt de possibles défaillances qui pourraient « causer la perte de milliers de votes, ou miner la confiance des gens dans la sincérité du scrutin ». Aidés de plusieurs cabinets juridiques et organisations de surveillance (notamment la Fondation Verified Voting), les enquêteurs du Brennan Center ont passé au peigne fin les procédures mises en place dans tous les Etats, et épinglé neuf d'entre eux : Caroline du Sud, Colorado, Kentucky, Louisiane, New Jersey, Tennessee, Texas, Utah et Virginie (Etats en rouge sur l'image). Quatre critères sont passés en revue au long de cette enquête, résumée en un document de 188 pages : Les mesures pour assurer la continuité du scrutin en cas de souci technique. Comme le souligne le rapport, 24 des 50 Etats proposent des machines à voter ne recourant pas au papier, les autres offrant des systèmes scannant les bulletins des électeurs. En cas de panne d'un scanner, lit-on dans le rapport, les bulletins peuvent être déposés et lus plus tard par la machine. En cas de panne d'une machine à voter, il faut soit la réparer sur place - au risque de voir s'allonger des files d'électeurs pour un temps indéterminé - soit pouvoir la remplacer par une machine fonctionnelle. Les enquêteurs ont étudié si de tels plans de continuité d'activité existaient. Et préconisent, pour les Etats dont les procédures sont jugées insuffisantes, de prévoir des urnes traditionnelles en plan de secours. Les méthodes pour recompter les votes et mesurer les écarts éventuels. Les auteurs de l'enquête précisent en effet qu'on a vu, par le passé, des différences notables entre le nombre d'électeurs qui se sont présentés au bureau et le nombre de votes enregistrés par les machines. Ils vérifient donc que des « meilleures pratiques » soient recommandées et suivies dans les différents Etats. Le recours à des récépissés papier. Dix-neuf Etats ne donnent aucun reçu aux électeurs, note le rapport. Qui indique qu'ainsi il n'y a aucun moyen, en cas de litige, de vérifier qu'il n'y ait pas eu de bug logiciel ou autre erreur de programmation. Le Brennan Center demande instamment que toutes les machines délivrent des reçus. La conduite d'audits a posteriori. Vérifier un pourcentage des récépissés papier avec ce qui a été enregistré par la machine constitue, selon les enquêteurs du Brennan Center, « un des meilleurs moyens de s'assurer de la précision des totaux fournis par les machines à voter ». Dans tous les cas, les responsables locaux des élections ont été interrogés et informés. Le rapport souligne d'ailleurs qu'ils ont effectué un immense travail d'amélioration de leurs procédures, ces dernières années. Toutefois, « comme le démontre ce rapport, il y a encore beaucoup de travail à faire », dans les quatre catégories. (...)
(31/10/2008 13:01:42)Hadopi : le Sénat conserve le principe de la suspension de l'abonnement à Internet
Le Sénat voulait rééquilibrer le projet de loi dit Création et Internet : à l'issue des débats, les élus de la chambre haute ont adopté un texte finalement très proche de celui présenté par la ministre de la Culture, Christine Albanel. Exit donc l'idée de sanctionner les actes de téléchargement illégal par une amende, le principe de la suspension de l'abonnement a en effet été largement adopté par les édiles. En résumé, la loi prévoit la création d'une Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi), composée d'un collège de neuf membres et d'une commission chargée de prendre des mesures réprimant le téléchargement illégal. Les internautes récalcitrants recevront un avertissement par courriel, suivi, si récidive dans les six mois, d'une seconde recommandation, éventuellement sous forme de lettre recommandée. Enfin, en cas de nouveau manquement dans l'année suivant le premier avis, la commission de l'Hadopi pourra suspendre l'abonnement à Internet pour une durée allant d'un mois à un an. C'est ce mécanisme qu'on désigne sous l'appellation de riposte graduée. Les accords de l'Elysée, un canevas fidèlement respecté Sur la question de la suspension de l'abonnement, les amendements déposés en préalable aux débats laissaient penser que les Sénateurs auraient pu préférer la mise en place d'une amende administrative, présentée par ses partisans comme moins discriminatoire qu'une coupure de l'accès à Internet. Cette hypothèse aura finalement fait long feu, les élus choisissant de se ranger massivement derrière les accords de l'Elysée, signés en décembre 2007 par de nombreux représentants de l'industrie culturelle, et prévoyant la mise en place de la riposte graduée ainsi que le développement de l'offre de téléchargement légal. Et de fait, ce texte sans portée juridique a servi de phare aux Sénateurs, gauche et droite confondues. « L'amende est injuste : soit elle est insignifiante, donc inefficace ; soit elle est sensible et l'on crée une inégalité selon la situation de fortune », a souligné Christine Albanel, présente lors des débats pour défendre son texte. Au final, 297 élus ont rejeté l'idée d'une sanction pécuniaire, contre 15 seulement qui se sont prononcés en faveur de cette mesure. Les FAI jugent la suspension de l'abonnement inapplicable [[page]] Parmi les objections à la suspension de l'abonnement, figurait notamment le risque de priver les internautes sanctionnés de téléphone et de télévision. Une crainte balayée par la ministre : « je redis qu'il est possible d'interrompre le seul accès à Internet dans le cadre des offres triple play ». Une certitude que ne partagent toutefois pas les FAI, comme nous l'a expliqué Dahlia Kownator, la déléguée générale de l'AFA (Association des fournisseurs d'accès et de services Internet) : « Certains FAI ne sont pas sûrs du tout de pouvoir mettre en oeuvre cette distinction entre accès au Web, téléphonie et télévision. Cela impliquerait de revoir toute l'architecture des réseaux. D'autres fournisseurs d'accès affirment que cela est possible sous réserve de développements longs et coûteux, de l'ordre de plusieurs dizaines de millions d'euros. Les FAI de l'AFA [DartyBox, SFR, Orange, Numericable, Telecom Italia (racheté par Free), NDLR] soulignent donc que la suspension de l'abonnement pose des problèmes techniques, qui contribueront par ailleurs à des traitements différents selon les internautes : au sein d'un même parc d'abonnés, ceux habitant dans une zone pourront être suspendus alors que d'autres, résidant ailleurs, resteront à l'abri. » Parmi les autres points de la loi examinée par les Sénateurs, la question du sursis à exécution en cas de recours revêtait également une grande importance. Mais, là encore, les Sénateurs ont suivi l'avis de Christine Albanel, qui estimait que « le caractère systématiquement suspensif affaiblirait l'autorité de l'Hadopi ». Même position pour le rapporteur du projet de loi au Sénat, Michel Thiollière : « si le recours est suspensif, quelle valeur pédagogique aura la procédure suivie ? » (...)
(30/10/2008 16:41:40)Open Wide recherche une vingtaine d'ingénieurs Open Source
Pour accompagner les entreprises dans la mise en oeuvre de solutions en environnements libres, la SSLL Open Wide envisage de recruter une vingtaine de spécialistes du monde Open Source. Les postes à pourvoir sont basés dans les agences lyonnaise et parisienne du groupe et répondront aux besoins des trois entités du groupe. Pour le pôle systèmes d'information de la SSLL, des chefs de projet Java/ J2EE, des ingénieurs expérimentés en développement Java J2EE, des ingénieurs Java junior et des spécialistes du développement sont recherchés. La division OS4I d'Openwide (produits et services destinés aux industriels) recrute des ingénieurs Linux bas niveau, développement Kernel temps réel et Linux embarqué. Enfin Accelance, l'activité infogérance de la SSLL, sera renforcée par des ingénieurs systèmes et réseaux spécialistes des environnements Linux et Open Source. Des postes sont également ouverts aux stagiaires. Rappelons qu'actuellement, il est difficile de recruter dans l'univers très spécifique de l'Open Source. Dans un dossier sur l'emploi dans les logiciels libres, le site Lemondeinformatique.fr pointait les tensions actuelles du marché de l'emploi dans l'Open Source, en particulier sur les technologies PHP et les compétences multiples. (...)
(30/10/2008 16:20:12)Trimestriels : Bull se maintient grâce à ses activités Services et solutions
Bull a publié un chiffre d'affaires de 240,7 M€ au troisième trimestre de l'année, en retrait de 1,1% par rapport à la même période en 2007. L'activité Services et Solutions est la plus rentable (46% du revenu global), en hausse de 7,5%. Le matériel et les solutions systèmes (28% du CA) progressent de 5,4 points alors que les activités de maintenance et les produits tiers dégringolent (respectivement -7,1% et -39,2%). Les prises de commandes ont augmenté de 3,3% en un an. Quant au bénéfice net et à la marge opérationnelle, Bull ne souhaite pas fournir de détails en dehors des résultats semestriels et annuels. Au premier semestre de l'année, le résultat net s'établissait à 4,5 M€, en hausse de 15% par rapport à 2007. Par zones géographiques, la France génère toujours plus de la moitié des revenus de Bull (58%), en hausse de 6% par rapport à l'année dernière. L'Europe Centrale et de l'Est enregistre une belle percée (+24,2%) mais sa part dans le CA de Bull reste minime (7%). Dans le reste du monde en revanche, les compteurs sont dans le rouge : -12,6% pour l'Europe occidentale et -5,7% aux Etats-Unis et en Amérique du sud. Le calcul haute performance et le Green IT, deux priorités pour Bull Bull a l'intention de se renforcer sur certains secteurs, comme le stockage, la sécurité et le calcul haute performance, les énergies vertes, et d'en abandonner d'autres (il a récemment cédé Medicaid, sa filiale spécialisée dans les solutions médicales, à Ingenix). Le groupe a racheté s+c (science + computing), une société allemande spécialisée dans le calcul intensif. Le premier centre de simulation numérique haute performance d'Allemagne (le Forschungszentrum Jülich) a choisi Bull pour fournir l'un des supercalculateurs les plus puissants en Europe. Il sera utilisé dans plusieurs domaines scientifiques, comme la recherche de nouvelles molécules et de nouveaux médicaments, l'origine de l'Univers et la physique des hautes énergies, ainsi que le développement de technologies pour lutter contre le réchauffement climatique. Le Green IT est un autre axe que Bull souhaite développer, notamment avec son offre « Bio data center ». A cet effet, le groupe français a allié son pôle R&D avec celui de SAP, afin d'améliorer l'efficacité de leurs environnements. Bull s'est également rapproché d'APC Schneider Electric pour proposer aux entreprises des audits énergétiques de leurs datacenters et les aider à optimiser leurs performances globales. Pour 2008, le groupe reste optimiste et espère réaliser un bénéfice opérationnel compris entre 25 et 27 M€, et ce malgré les remous financiers qui agitent la sphère IT. (...)
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