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(17/06/2011 10:23:05)

Les partis politiques à l'heure des réseaux sociaux

Si les premières expériences d'outils sociaux en ligne à des fins politiques datent de la fin du vingtième siècle (notamment par le mouvement Attac), le développement de ces outils a été progressif au cours des dix dernières années. Certains leaders politiques en ont même fait un différenciateur, comme Howard Dean et Barack Obama aux Etats-Unis ou Ségolène Royal en France. Le cabinet Useo, spécialisé dans l'étude et le conseil autour des outils sociaux, vient de publier une étude sur les Réseaux Sociaux des Mouvements Politiques (RSMP). Ceux-ci sont, selon Useo, appelés à jouer un rôle prépondérant pour la campagne des élections présidentielles de 2012. A l'inverse, la diffusion d'informations avec des outils comme Facebook ou Twitter n'a pas été spécialement étudiée.

Constatant que les hommes politiques doivent profondément revoir leurs pratiques à cause des impacts des RSMP sur les organisations, le cabinet parle d'une « acculturation de nos démocraties modernes ». Au même titre que les entreprises face aux Réseaux Sociaux d'Entreprises (RSE), les mouvements politiques se trouvent en effet confrontés, par exemple, à l'aplatissement des hiérarchies et à la collaboration en ligne généralisée. Pour les auteurs, les mouvements politiques ont largement adopté ces outils (malgré des échecs retentissants comme à l'UMP) et ont, de ce point de vue, une plus grande maturité que les entreprises privées.

Plusieurs RSMP sont étudiés en détail par le cabinet Useo dans sa publication. Les fonctionnalités de ceux-ci sont ainsi détaillées selon leur capacité à permettre l'organisation d'activités, à partager de l'information, à développer des liens entre militants, à débattre, etc. Le cabinet a veillé à équilibrer son étude entre la droite (Epicentre, Les Démocrates, Villepincom.net), les écologistes (Europe Ecologie) et la gauche (L'Autre Gauche, Désirs d'Avenir, La Coopol). Les « créateurs de possibles » de l'UMP avait fermé avant le lancement de l'étude mais a été positionné dans les graphes autant que possible, montrant ainsi que les raisons de l'échec pouvaient être liées à ses fonctionnalités mêmes.

(...)

(07/06/2011 11:46:46)

L'Avicca dénonce les obligations de couverture des licences 4G

L'Avicca (Association des villes et collectivités pour les communications Électroniques et l'audiovisuel) regrette le recul des obligations de couverture du territoire par les opérateurs pour les futures licences « 4G ». Elle rappelle que les associations de collectivités et d'élus avaient demandé sur plusieurs points une amélioration de la prise en compte de l'aménagement numérique du territoire. « Or, dans le projet de décision publié en mai 2011, les exigences minimales sont, au contraire, en retrait par rapport au texte précédent : le délai global est rallongé d'un quart (de 12 à 15 ans) et la « zone prioritaire » est amputée de 30 % de sa population » déclare Yves Rome, président de l'Avicca.

L'Avicca détaille ainsi un ensemble de points en retrait par rapport à ce qu'elle estimait souhaitable. Le taux de couverture finale de la population proposé (99,6%) par l'Arcep correspond pratiquement aux meilleures couvertures constatées sur la 2G en 2009 et ne constitue pas le minimum (99,8 %) que les opérateurs peuvent atteindre avec de simples mesures de mutualisation, estime-t-elle. « Ces écarts de deux dixièmes de points peuvent sembler infimes, mais signifient concrètement que la population ainsi exclue varie du simple au double » regrette l'association. Elle poursuit « le minimum départemental s'apparente, quant à lui, à un minimum minimorum, tant il a  été fixé bas (90%) ».

Une vision étroitement concurrentielle

Pour l'association, « les critères fixés correspondent à une logique de concurrence par les infrastructures, et poussent ainsi à la hausse, par compétition, le montant des licences. La presse a fait état des divergences de vue entre l'Arcep et le gouvernement sur l'aménagement numérique du territoire. Les arbitrages finaux ne sont pas en faveur de cet aménagement, mais contribuent au budget de l'Etat en 2011. Cependant, les effets négatifs de ces choix se feront sentir pendant longtemps ».

L'Avicca estime que cette concurrence fondée sur les infrastructures n'est pas un objectif en soi et propose « la promotion d'une concurrence fondée sur une infrastructure neutre et ouverte ». (...)

(03/06/2011 12:08:18)

UFC-Que choisir pointe un projet de loi insuffisant sur Internet et la téléphonie

Trois ans et demi après la loi Chatel qui renforçait les droits des consommateurs en matière de relations commerciales, d'assurances et de téléphonie, le Gouvernement envisage de compléter le dispositif avec une série de mesures, qui concerne cette fois plusieurs aspects de la vie quotidienne dont la téléphonie, l'Internet, l'énergie, la dépendance, et les produits manufacturés.

En s'appuyant sur les réclamations reçues par la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF), le texte proposé par Frédéric Lefebvre, secrétaire d'Etat à la Consommation, contient 25 mesures dont certaines sur la téléphonie et l'Internet, révèle Le Parisien/Aujourd'hui en France. Le texte pourrait entrer en vigueur dès le 1er janvier 2012.

Indiquer une fois par an une offre plus avantageuse

En matière de téléphonie mobile, Frédéric Lefebvre propose que les opérateurs présentent au moins une offre sans durée d'engagement. « Les opérateurs de téléphonie mobile devront indiquer au consommateur au moins une fois par an si une autre offre serait plus avantageuse pour lui compte tenu de sa consommation », ajoute le secrétaire d'Etat à la Consommation, interviewé par Le Parisien/Aujourd'hui en France. L'Association UFC-Que choisir critique cette mesure: elle ne stimule pas assez la concurrence, vitale dans ce secteur. L'UFC réclame en effet qu'un plafonnement à 12 mois des durées d'engagement soit inscrit dans le projet de loi.

Autre mesure proposée en matière en matière d'Internet : la présentation d'un tarif social pour les offres triple play (télphone fixe, télévision, Internet). Les deux millions de foyers vivant avec le RSA pourraient profiter d'un tarif à 20 euros par mois, au lieu de 32 euros en moyenne.

Une entrée en vigueur début 2012 ?

Ce projet de loi n'est « pas à la hauteur du contexte économique et juridique, défavorable aux consommateurs », déclare l'UFC-Que choisir. Le texte pourrait être publié, au Journal officiel avant la fin de l'année, pour une entrée en vigueur au 1er janvier 2012.

D'autres dispositions figurent dans le texte. En particulier, en matière d'immobilier, les locataires de logements sociaux devraient être mieux protégés. A propos de la restitution du dépôt de garantie, il s'agit d'appliquer le même principe que connaissent les locataires du parc privé. Ainsi, les bailleurs devront payer une pénalité équivalente à 10% du loyer par mois de retard au locataire.

Photo :
le secrétaire d'Etat à la Consommation, Frédéric Lefebvre (D.R). (...)

(01/06/2011 09:24:06)

Les téléphones mobiles potentiellement cancérigènes selon l'OMS

Un groupe de travail de plus de trente scientifiques s'est réuni entre le 24 et le 31 mai 2011 pour déterminer les dangers potentiels liés à l'exposition aux champs de radiofréquences électromagnétiques. Résultat de cette semaine de travail : le CIRC a décidé de classé ces champs électromagnétiques comme "potentiellement cancérigènes pour les hommes".

"Les preuves, qui continuent à s'accumuler, sont suffisamment solides pour déterminer une conclusion et la classification 2B. Nos conclusions signifient qu'il pourrait y avoir certains risques, et donc nous devons surveiller de près le lien entre les téléphones cellulaires et le risque de cancer", explique le Dr Jonathan Samet, président général du groupe de travail.

Le CIRC précise néanmoins qu'il est important de mener des recherches supplémentaires pour évaluer les dangers liés à une utilisation intensive des téléphones sans fil. Dans l'attente de ces résultats, le Centre recommande de prendre des mesures pour réduire l'exposition à certains dispositifs.

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(27/05/2011 10:15:59)

Facebook : Un réseau social envahi par la vulgarité

"La prédominance de la grossièreté sur les murs Facebook est un problème de plus en plus important car les profils Facebook sont de plus en plus surveillés, particulièrement par les employeurs potentiels qui envisagent une embauche", explique l'entreprise Reppler sur son blog.

Même si vous n'écrivez jamais d'obscénités, vous n'êtes pas à l'abri de ce genre de dérapages sur votre mur car 56% des propos vulgaires apparaissant sur les profils des utilisateurs de Facebook ont été postés par leurs amis.

Des messages trop "natures"

80% des utilisateurs de Facebook aux murs ainsi souillés ont au moins un post ou un commentaire ordurier provenant d'un ami, ce qui suggère que si vous êtes vulgaire sur votre profil, vos amis le seront aussi. L'étude s'est intéressée à 30.000 profils Facebook d'utilisateurs anglophones et a démontré que les dérivés de "fuck" sont les plus utilisés sur les murs, suivis par "shit" et "bitch".

Selon une étude menée en 2009 par CareerBuilder, 45% des employeurs utilisent les réseaux sociaux comme Twitter et Facebook pour sélectionner des employés potentiels.

(...)

(24/05/2011 16:20:48)

eG8 Forum : Sarkozy manie la brosse et le bâton

Le Jardin des Tuileries à Paris accueille pendant deux jours le Forum eG8 et la plupart des acteurs de l'Internet sur le plan mondial (Mark Zuckerberg de Facebook, Eric Schmidt de Google, etc.). Au menu, des débats entre spécialistes et, cerise sur le gâteau, une délégation de ce forum sera entendue par les chefs d'Etat lors de la réunion du G8 à Deauville le 26 et 27 mai prochain. Le eG8 a été inauguré par Nicolas Sarkozy qui, pour l'occasion, a prononcé un discours et s'est même prêté au jeu des questions réponses.

Toute la première partie de son discours a été orientée vers la reconnaissance de la puissance « inédite » des acteurs de l'Internet. Les qualifiant à la fois d'artisans de la 3ème mondialisation, les plaçant au niveau de Newton, Galilée, Copernic et Edison comme vecteurs de la révolution, le chef de l'Etat a été laudatif sur la réussite des entrepreneurs du Net en demandant aux administrations publiques de s'en inspirer. Il admet aussi leur influence économique ce qui leur vaut l'oreille attentive des puissants de ce monde.

De l'Internet civilisé à l'Internet responsable


Si le Président de la République a pris garde de flatter suffisamment son auditoire choisi pour leur imposer dans sa deuxième partie de discours la notion de responsabilité. « Si la technologie est neutre et doit le rester, on voit bien que les usages d'internet ne le sont pas », précise Nicolas Sarkozy et d'ajouter que « penser l'Internet relève d'une responsabilité historique, qui doit être partagée entre les acteurs de l'Internet et nous, les chefs d'État ». La régulation de l'Internet, car si le mot n'est pas prononcé il est pourtant dans toutes les pensées, doit permettre d'édicter « des valeurs minimums, des règles minimums ». Il cite plusieurs axes de collaboration : « Ne laissez pas la technologie que vous avez forgée porter atteinte aux droits élémentaires des enfants... Ne laissez pas la révolution que vous avez lancée devenir un instrument aux mains de ceux qui veulent porter atteinte à notre sécurité et donc à notre intégrité ».

Il a terminé son discours par ces propos « Je pense qu'on a beaucoup à faire ensemble. Nous avons besoin d'entendre vos aspirations et vos besoins. Et vous avez besoin d'entendre nos limites et nos lignes rouges. » Certains craignent déjà un verrouillage supplémentaire de l'Internet en mettant en avant plusieurs initiatives : Hadopi, la LOPPSI 1 et 2, la suppression du Forum des droits de l'Internet,  la récente volonté de l'Union européenne de filtrer le Net, les discussions sur l'ACTA (Anti-Counterfeiting Trade Agreement) dans le cadre de l'OMC...

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(18/05/2011 15:58:52)

Les 10 ans des Apple Store sous haute surveillance

Lundi prochain, Apple fêtera la naissance il y a une décennie de son premier Apple Store. Si l'on se rèfère à Wikipedia, les premières boutiques d'Apple en Virginie à Tyson Corner et en Californie à Glendale ont été ouvertes le 19 mai 2001. Mais un week-end sera nécessaire pour les préparatifs des festivités. Et sur ces dernières, le mystère reste entier.

Certains sites mieux informés que d'autres expliquent que les employés des Apple Store seraient réquisitionnés pour le week-end. Des tentures noires seront installées, du matériel a déjà été envoyé aux différentes boutiques, des kits d'informations verrouillés par mot de passe ont été envoyés par email. Culte du secret oblige, les employés ont signé un accord de confidentialité et ils devront consigner leur portable dans un bureau pour éviter toutes fuites d'informations.

Le lot des rumeurs


Avec ce halo de mystère les rumeurs vont bon train, présentation de la technologie NFC pour pouvoir payer au sein des Apple Store, lancement d'un nouveau produit (cette rumeur ne semble pas tenir la corde à quelques semaines du WWDC), des promotions exceptionnelles. Bref, autant de supputations qui sont le terreau de la communication d'Apple. Et comme d'habitude, il reste à attendre le jour J pour découvrir ce que la firme de Cupertino a si jalousement protégé.

 

Illustration: Apple Store de Tyson Corner, 1er à avoir été inauguré le 19 mai 2001.

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(17/05/2011 10:12:20)

Déjà 10 000 utilisateurs pour le DMP

Objet de moqueries durant des années, l'Arlésienne a finalement pris corps. Le Dossier Médical Personnel (DMP), repris en mains par l'ASIP-Santé en 2009, aurait désormais 10 000 utilisateurs dans quatre régions-tests, Alsace, Aquitaine, Franche-Comté et Picardie.

L'objectif du DMP est de centraliser certaines informations sur chaque patient le souhaitant afin de les partager entre tous les professionnels de santé. Il s'agit notamment de faire un lien efficace entre les médecins dits « de ville » et l'hôpital mais aussi d'assurer une bonne disponibilité des informations les plus importantes en cas d'urgence.

Un accès direct à son dossier médical

Le site officiel du DMP permet à chaque patient en possédant un de le consulter, ce depuis le 21 avril 2011. « Cette étape concrétise le droit des patients à accéder directement à leurs données de santé » se réjouit l'ASIP-Santé dans un communiqué. Par contre, il n'est pas encore possible d'initier un dossier en ligne.

La prochaine étape sera sans doute la plus cruciale. Il s'agit en effet de permettre l'interopérabilité entre d'une part les SI hospitalier et les logiciels des médecins de ville avec, d'autre part, le DMP. L'ASIP-Santé indique travailler avec les éditeurs sur le sujet. Le succès du projet implique en effet que la part de travail administratif des médecins ne s'accroisse pas.

Le déploiement sera progressif sur l'ensemble du territoire d'ici la fin de l'année. Enfin, en 2012, une campagne de communication menée par l'ASIP-Santé sensibilisera l'ensemble de la population.
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