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Société
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(23/09/2008 11:57:56)
Le statut juridique de l'adresse IP toujours pas à l'ordre du jour
A l'heure où les députés européens s'apprêtent à dépoussiérer le paysage des télécoms sur le Vieux Continent, une question importante risque de ne pas être abordée : une adresse IP doit-elle être considérée comme une donnée personnelle ? Les eurodéputés examineront en novembre le paquet télécoms avec, en point de mire, la révision de la directive régulant les activités de télécommunications en Europe. Au programme, notamment, les sanctions infligées aux opérateurs qui ne jouent pas le jeu de la concurrence - notamment sur la fibre - ou les garanties à apporter aux données personnelles des citoyens. Mais un élément important risque d'être laissé de côté : la définition juridique de l'adresse IP. Pas de statut de l'adresse IP au grand dam des régulateurs « Le paquet télécoms ne prévoit pas de se pencher sur cette question, explique Malcolm Harbour, député britannique au Parlement européen. Nous devons d'abord savoir précisément ce qu'est une adresse IP. Selon moi, elle peut être considérée comme une donnée personnelle si d'autres informations personnelles y apparaissent. » Et d'expliquer que de nombreuses adresses IP n'ont aucun lien avec l'usage individuel d'ordinateurs, comme avec les étiquettes RFID ou les webcams installées dans des lieux publics. Un statu quo qui risque de mécontenter les Cnil européennes [[page]]De même, les internautes se voient parfois attribuer des adresses IP par leurs FAI qui changent d'une connexion à l'autre. Dans ces conditions, selon l'édile, il serait vain de vouloir faire de l'adresse IP une donnée personnelle car rien ne permet d'identifier directement l'individu qui en a l'usage. Le maintien du statut de l'adresse IP hors du paquet télécoms risque de mécontenter les Cnil européennes. Celles-ci, réunies au sein du Groupe de l'Article 29, s'étaient en effet penchées sur la question au début de l'année. Leur conclusion plaidait pour une intervention normative européenne. « Si une personne peut être identifiée par son adresse IP, à ce titre elle est privée et son utilisation par les sociétés de l'Internet doit être réglementée », expliquait ainsi Peter Schaar, le président de l'Article 29. (...)
(22/09/2008 17:11:56)Bonus-malus écologique : Nicolas Sarkozy demande un groupe de travail
Le bonus-malus écologique n'est pas mort. Son extension à d'autres produits que l'automobile n'est pas non plus annulée, mais simplement reportée. Après une série d'annonces visiblement mal contrôlées par le ministre de l'Ecologie, Nicolas Sarkozy a convoqué vendredi soir Jean-Louis Borloo et sa secrétaire d'Etat, Nathalie Kosciusko-Morizet. Le ministre du Budget, Eric Woerth, était également convié. Le succès du bonus-malus automobile pèse sur les finances publiques, et le ministre s'oppose à des taxes supplémentaires. A l'issue de ce rendez-vous, Nicolas Sarkozy a finalement confirmé son soutien au principe du bonus-malus écologique, tout en s'opposant à la mise en place de nouvelles taxes. Un communiqué de l'Elysée précise ainsi que : "Compte tenu de la situation économique et des tensions actuelles sur le pouvoir d'achat, le président de la République réaffirme son opposition à la mise en place de toute nouvelle fiscalité sur des produits de grande consommation". La contradiction subsiste donc. Réunir les parlementaires, les associations de consommateurs, les ONG environnementales et les représentants des industriels Mais selon l'AFP, le président de la République a aussi demandé la mise en place d'un groupe de travail sur l'extension du dispositif à d'autres familles de produits que l'automobile. Il devra réunir notamment les parlementaires, les associations de consommateurs, les ONG environnementales, les représentants des industriels, etc. Il est à noter que, parmi d'autres, Jean-Louis Borloo avait évoqué les produits électroniques et informatiques comme cible de son bonus-malus. La cacophonie continue de plus belle. La réunion de vendredi a tout autant inquiété les tenants du Grenelle de l'environnement que les adeptes de la diminution de l'impôt. Même Nicolas Hulot s'apprêterait à revenir dans le débat, selon l'AFP, pour « défendre la croissance verte et rappeler ses engagements au chef de l'Etat. » (...)
(22/09/2008 16:18:25)Toshiba ampute ses objectifs de moitié pour 2008/2009
Touché par le ralentissement économique qui frappe le marché des semi-conducteurs ainsi que par l'âpreté de la concurrence, Toshiba revoit ses prévisions semestrielles et annuelles drastiquement à la baisse. Alors qu'il tablait sur un revenu d'exploitation de 70 Md¥, le fabricant japonais devra finalement éponger une perte de 30 Md¥ pour le premier semestre de l'année, dont l'exercice fiscal se clôture le 30 septembre. Le résultat net devrait subir le même sort, en basculant dans le rouge à -50 Md¥ contre un bénéfice de 15 Md¥ attendu. L'avertissement est sévère, et Toshiba ne prévoit pas d'amélioration pour l'ensemble de l'année. Le groupe nippon devra se contenter d'un bénéfice net de 70 milliards de yens contre les 130 milliards initialement pronostiqués et les 127,7 milliards engrangés un an plus tôt. En un an, le chiffre d'affaires devrait quant à lui se maintenir avec peine, en passant de 7 668 à 7 700 milliards de yens. C'est également moins bien que les 8000 milliards prévus par les analystes. Toshiba explique ce revers de fortune par « l'érosion des prix des mémoires flash NAND », dont la production est en inadéquation avec la demande réelle, en particulier pour les produits grand public. Le constructeur japonais a d'ailleurs récemment décidé de délaisser ce type de mémoires pour se consacrer au développement des mémoires 3D, en association avec SanDisk - qui vient de rejeter l'OPA de Samsung, numéro un des mémoires flash, devant Toshiba. (...)
(19/09/2008 17:32:46)Cisco s'empare du concepteur de messagerie instantanée Jabber
Cisco a annoncé aujourd'hui qu'il allait procéder à l'acquisition de Jabber, créateur d'un protocole ouvert de messagerie instantanée (également connu sous le nom de XMPP), concurrent direct de MSN Messenger. La transaction, dont le montant n'a pas été divulgué, devrait permettre à Cisco de se renforcer sur le marché de la communication en entreprise, et de marcher sur les plates-bandes de Microsoft. Cisco s'est d'ailleurs offert en août dernier la messagerie PostPath, concurrent direct d'Exchange Server, qu'il a intégré dans Webex Connect, sa plateforme collaborative à la demande. Basé à Denver, Jabber a développé une plateforme de communication basée sur des standards ouverts, capable de fonctionner sur divers systèmes de messagerie (AOL Instant Messenger, Google Talk, Yahoo Messenger ou encore Office Communications Server). Avec ce rachat, Cisco a l'intention de se présenter comme une « référence de l'interopérabilité dans les espaces collaboratifs », a déclaré Doug Dennerline, vice-président sénior de Cisco. A l'issue de l'opération, les salariés de Jabber intégreront le pôle CSG (Collaboration Software Group) de Cisco. (...)
(19/09/2008 16:21:48)Google impatient de mettre en application son accord avec Yahoo
Après Hal Varian, économiste en chef de Google, c'est au tour d'Eric Schmidt, son PDG, de défendre mordicus l'accord publicitaire conclu avec Yahoo. Estimant avoir suffisamment fait preuve de patience, Eric Schmidt n'entend plus ronger son frein à attendre le feu vert des organismes gouvernementaux chargés d'examiner la légalité de cette alliance. « Le temps, c'est de l'argent pour notre business », a-t-il déclaré, avant de préciser que Google maintenait le 11 octobre comme date butoir pour concrétiser son partenariat avec Yahoo, et ce quelle que soit l'avancée des enquêtes menées par les commissions antitrust américaine et européenne. Lors de la signature du contrat, les deux parties avaient en effet convenu de laisser passer trois mois avant de l'appliquer, afin de permettre aux autorités de se pencher sur le dossier. L'accord conclu en juin dernier par les deux géants d'Internet avait soulevé les protestions de certains acteurs du Web - Microsoft en tête -, qui craignaient l'émergence d'un mastodonte défiant toute concurrence sur le marché de la publicité en ligne. Sous la pression de ces sociétés ainsi que de l'Association of National Advertisers (qui regroupe les principaux annonceurs américains), le DoJ (équivalent américain du ministère de la Justice) a récemment fait appel à Sanford Litvack, un expert des questions antitrust, chargé de décortiquer les conséquences de l'accord Google/Yahoo. Lundi dernier, Bruxelles a également annoncé qu'il allait éplucher le dossier, même si l'accord ne concerne que les Etats-Unis et le Canada - du moins pour le moment. Dans son allocution, Eric Schmidt n'a pas manqué de dénoncer les agissements de Microsoft. Il accuse le géant de Redmond de vouloir saborder l'accord signé avec Yahoo. (...)
(19/09/2008 15:52:49)Bill Gates reprend la première place des fortunes américaines
Avec 57 milliards de dollars, Bill Gates repasse devant Warren Buffet au classement Forbes des plus grandes fortunes américaines. Mais, quand bien même Warren Buffet était désigné il y a quelques mois comme l'homme le plus riche du monde, Bill Gates n'hérite pas forcément du titre : le classement mondial ne sera connu qu'au printemps prochain. Bill Gates pourrait alors être de nouveau détrôné par Carlos Slim, qui a fait fortune dans la téléphonie au Mexique, ou Lakshmi Mittal, patron du géant indien éponyme de la sidérurgie. 30 milliards plus bas que Bill Gates et à la troisième place, on trouve Larry Ellison, patron d'Oracle et accessoirement patron le mieux payé des Etats-Unis, suivi de l'indétrônable famille Walton, propriétaire de la chaîne de magasins Wal Mart. Les patrons d'Amazon, SAS, eBay et Google entre la 33e et la 59e place Les places 11 à 14 sont trustées par les technologies informatiques avec, dans l'ordre : Michael Dell (17,3 milliards de dollars), Paul Allen (16 milliards, co-fondateur de Microsoft), Sergey Brin et Larry Page (Google, respectivement 15,8 et 15 milliards de dollars). Le quinzième ex-aequo est Steve Ballmer (actuel dirigeant de Microsoft, 15 milliards). [[page]] Toujours dans les TIC, plusieurs grandes figures sont dans des places très honorables : les ex-aequo à la 33ème place avec 8,7 milliards de dollars sont Jeffrey Bezos (Amazon) et James Goodnight (SAS Institute) ; le 54ème Pierre Omidyar (6,3 milliards, E-Bay) ; le troisième larron de Google, Eric Schmidt, émarge à la 59ème place avec 5,9 milliards de dollars... Steve Jobs 61e, Mark Zuckerberg 321e D'autres ont des rangs décevant au regard de leur ancienneté et de leur notoriété, comme Steve Jobs (Apple, Pixar) qui n'est que 61ème avec seulement 5,7 milliards de dollars ou Gordon Moore (Intel, 84ème, 4,4 milliards). Martha Ingram et sa famille, propriétaires du distributeur Ingram, sont 147ème avec 2,8 milliards de dollars. Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, est déjà dans le classement, à la 321ème place, avec 1,5 milliard de dollars. Juste après, Richard Egan, co-fondateur d'EMC, est 355ème avec 1,4 milliards de dollars, au même rang que Vinod Khosla, fondateur de Daisy Systems en 1980 et l'un des cofondateurs de Sun. Peter Thiel, impliqué dans Paypal et Facebook, n'est que 377ème avec 1,3 milliards de dollars. Patrick McGovern, dirigeant de IDG (propriétaire de la marque CIO), est 89ème avec 4,1 milliards de dollars, juste devant le cinéaste George Lucas (4 milliards de dollars). (...)
(17/09/2008 15:31:23)Edvige coupé en trois mais peu de changement sur le fond
Ecarteler Edvige pour calmer ses détracteurs et suivre les consignes du Président de la République. C'est ce à quoi s'atèle Michèle Alliot-Marie, la ministre de l'Intérieur. Le fichier - susceptible jusqu'alors de rassembler des informations aussi variées que les préférences sexuelles, les engagements militants ou les risques qu'un individu présente de porter atteinte à l'ordre public - devrait ainsi être scindé en trois parties. Une première listera les délinquants réels et potentiels ; une autre se concentrera sur les enquêtes administratives ; la dernière s'attachera aux informations relatives aux personnalités. Et pour dissiper les critiques axées sur le spectre d'un fichier pantagruélique, les trois entités seront gérées indépendamment, évitant ainsi la création de fiches nominatives qui rassembleraient des données couvrant toutes les facettes de la vie privée. Les préférences sexuelles et religieuses ainsi que l'état de santé disparaissent Certaines informations, pointées du doigt tout au long de la polémique, devraient néanmoins disparaître des bases de données. Ce sera le cas des préférences sexuelles er religieuses, et de l'état de santé des individus. En revanche, les mineurs continueront à faire l'objet d'un fichage, dès lors qu'ils atteignent l'âge de treize ans, soit l'âge de la majorité pénale. Après un délai encore inconnu, les mineurs qui « ont commis des fautes pas très importantes », selon Michèle Alliot-Marie, bénéficieront d'un droit à l'oubli et sortiront du fichier. Ces modifications « ne changent pas beaucoup de choses sur le fond », indique la ministre, qui explique que les retouches apportées au décret du 27 juin portant création d'Edvige, ont pour but principal de dissiper « les craintes infondées et les inquiétudes réelles ». Nicolas Sarkozy semblait pourtant désireux de changements dépassant le cadre du simple maquillage quand il affirmait la semaine dernière : « Tout ce qui est nécessaire à la sécurité des Français, il faut le garder. Tout ce qui n'est pas indispensable à la sécurité des Français, il faut l'enlever, je précise, bien sûr, dans le cadre de ce fichier. » (...)
(17/09/2008 09:31:44)Greenpeace : encore trop de retardateurs de flamme bromés
Dans la neuvième édition de son 'Guide to Greener Electronics', Greenpeace explique que les constructeurs de PC ne sont toujours pas parvenus à concevoir une machine dénuée de PVC (polychlorure de vinyle) et d'agents ignifuges bromés (des additifs aux plastiques destinés à résister au feu), deux catégories de substances particulièrement polluantes. Pourtant, certains acteurs de l'électronique grand public sont désormais capables de produire de petits appareils sans ces substances toxiques. Au sommet du classement trône Nokia, une place que le constructeur retrouve après un an passé loin des premières places. Pourtant, le Finlandais n'a pas modifié les substances utilisées dans ses produits : le fabricant profite en réalité de l'amélioration apportée à son programme de collecte des appareils usagés, notamment en Inde. De plus, le classement récompense Nokia pour la faible consommation d'énergie de plusieurs produits, un nouveau critère retenu par Greenpeace. Sur ce terrain de l'économie énergétique, Apple, Sony Ericsson et Samsung sont également félicités par l'organisation. L'institution de défense de l'environnement s'inquiète en revanche de ce que les constructeurs continuent d'utiliser des retardateurs de flamme bromés et d'isolants à base de PVC. Aucun constructeur, indique Greenpeace, ne s'est montré en mesure de produire un ordinateur exempt de ces substances, même si certains tendent à en réduire l'usage. Des constructeurs, tels Dell ou HP, se défendent en arguant de l'absence d'une alternative non polluante qui soit suffisamment efficace pour empêcher la surchauffe. Nintendo abonné à la dernière position Fujitsu-Siemens passe ainsi de la 15e à la 3e position après avoir promis de cesser toute utilisation du PVC ou de brome dans la fabrication de ses produits d'ici à 2010. Même engagement du côté d'Apple : la marque à la pomme promet que sa nouvelle ligne d'iPod ne contient ni PVC, ni brome, ni mercure. Carton rouge en revanche pour le groupe de Steve Jobs, qui rend toujours aussi difficile et onéreux le changement de batterie dans ses baladeurs, ce qui incite les consommateurs à acquérir un nouvel appareil plutôt qu'à simplement remplacer la batterie. En queue de peloton, Nintendo fait figure de mauvais élève et semble abonné de cette dernière place. Les seuls points sur lesquels le constructeur japonais redore partiellement son blason concernent sa gestion des produits chimiques, ses projets pour réduire les substances polluantes (PVC et brome non compris), ses engagements à réduire les émissions de gaz à effet de serre et la publication de son empreinte carbone. (...)
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