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(25/09/2008 13:41:03)

Christine Albanel sereine face au non des eurodéputés à la riposte graduée

Christine Albanel est sereine et le fait savoir. Quelques heures après que les députés européens ont largement adopté un amendement qui torpille le principe de la riposte graduée, le ministère de la Culture s'est ainsi fendu d'un communiqué acéré pour faire taire ses détracteurs. Selon les termes employés par la rue de Valois, Guy Bono, l'un des eurodéputés à l'origine de l'amendement (et membre des instances dirigeantes du PS), ferait preuve d'« acharnement » contre le projet français. « En avril, cet élu avait déjà présenté un amendement poursuivant le même but, explique Olivier Henrard, conseiller juridique de Christine Albanel. Il avait également tenté d'introduire cet amendement en juin dans un vote en commission, mais s'était fait retoquer. Son objectif est très clair : il entend s'opposer au projet de loi français sur la riposte graduée. Il utilise les instances européennes pour mener un combat franco-français. » Un amendement qui ne remet rien en cause Rappelons que l'amendement adopté hier par les édiles de Strasbourg précise qu'aucune « restriction aux droits et libertés fondamentales des utilisateurs finaux ne doit être prise sans décision préalable de l'autorité judiciaire ». Une façon de souligner que le projet français ne prévoit pas d'intervention du juge judiciaire dans le mécanisme de riposte graduée - aboutissant in fine à la résiliation des contrats des internautes coupables de téléchargement illégal - mais uniquement la justice administrative. Le texte soutenu par Guy Bono « se contente de rappeler un principe général du droit qui n'apporte aucun élément nouveau », commente Olivier Henrard. Et le conseiller juridique de la ministre de souligner qu'« emprunter le parcours tortueux du paquet télécom, loin du discours politique national, est une façon étrange de procéder ». La voie empruntée par l'eurodéputé est même qualifiée d'« ésotérique » et choisie à dessein pour « entretenir une confusion préjudiciable au bon déroulement du débat démocratique que les Français attendent ». Au final, alors que Guy Bono clame que « l'Europe interdit la copie privée », le ministère de la Culture affiche sa sérénité. « Pas un Etat en Europe ne soutiendra cet amendement, pas plus que la Commission, assure Olivier Henrard. Et, à supposer que la procédure parvienne à son terme, ça ne remet en rien en cause ce qu'on prépare. » (...)

(25/09/2008 12:03:04)

Digg lève 28,7 millions de dollars

Digg, site communautaire sur lequel les internautes peuvent publier et noter des articles dans différentes catégories (technologies, politique, loisirs..), vient de réaliser une troisième levée de fonds, d'un montant de 28,7 M$, auprès de quatre sociétés d'investissement. Les levées précédentes datent d'octobre 2005 (2,8 M$) et de décembre 2006 (8,5 M$), le site ayant été créé en 2004. Digg se servira de ces fonds pour doubler ses effectifs, en passant de 75 à 150 salariés, pour s'étendre à l'international en déclinant le site dans d'autres langues que l'anglais, ou encore pour améliorer l'ergonomie du site. Le réseau communautaire poursuit donc son chemin en préservant son indépendance, et semble démentir les rumeurs de rapprochement avec Microsoft ou Google, qui avaient inquiété les membres du site en mars dernier. Digg affirme que son trafic a doublé en un an et qu'il attire 30 millions de visiteurs uniques chaque mois. En raison de son succès, Digg a été copié à maintes reprises par d'autres sites, baptisés des Digg-like. Même Yahoo s'y est mis, en ouvrant son service Buzz à tous les internautes. (...)

(25/09/2008 10:13:33)

Semestriels : le CA de Neurones progresse de 19%

La SSII Neurones a enregistré un chiffre d'affaires de 89,4 M€ au premier semestre de l'année, soit une hausse de 19%, dont 16,5% en organique. Le résultat opérationnel gagne 30%, à 7,3M€, ce qui représente 8,2% du CA de la société. Le premier semestre de Neurones a été marqué par le rachat de RS2I, qui lui a permis d'enrichir son pôle applicatif (SOA, intégration SAP et BPM, projets Web Java et .Net, décisionnel...) ainsi que d'étendre sa couverture clientèle à des grands comptes dans les secteurs de la banque, de l'assurance et des médias. Neurones a d'ailleurs créé l'an dernier Finaxys, une filiale spécialisée dans le conseil pour le secteur financier. Les cinquante salariés de RS2I viennent donc renforcer cette filiale avec leur expertise. RS2I a réalisé un chiffre d'affaires de 7 M€ en 2007, pour un résultat opérationnel de l'ordre de 15%. Neurones emploie actuellement 2300 personnes, et compte passer le cap des 2500 salariés d'ici la fin de l'année. Luc de Chammard, PDG de la société, déplore d'ailleurs que l'embauche constitue un frein de taille à la croissance, en raison du turn-over et de la pénurie de cadres. La SSII confirme ses objectifs annuels, à savoir atteindre les 179 M€ de chiffre d'affaires, pour un taux de résultat opérationnel oscillant entre 8 et 9%. (...)

(24/09/2008 17:50:00)

Les eurodéputés étrillent à nouveau la riposte graduée

Pour la deuxième fois, le Parlement européen vient de retoquer le principe de la riposte graduée, élément majeur du projet de loi Création et Internet défendu par la ministre de la Culture, Christine Albanel. Le texte prévoit la suspension ou la résiliation de l'abonnement à Internet en répression du téléchargement illégal, en dehors de tout contrôle de l'autorité judiciaire. Alors qu'en avril dernier, les eurodéputés s'étaient contentés d'adresser un carton jaune en se prononçant dans le cadre de l'examen d'un rapport, ils passent cette fois la vitesse supérieure. C'est en effet dans le cadre du 'paquet télécom' (ensemble de règles encadrant les télécoms) que les édiles de Strasbourg viennent de tacler la riposte graduée, en soutenant à une écrasante majorité un amendement présenté par Guy Bono et Daniel Cohn-Bendit. Avec 573 voix pour et 74 contre, les parlementaires estiment qu'aucune restriction à la liberté d'expression et d'information d'un citoyen ne soit prise sans décision préalable de l'autorité judiciaire. « Le gouvernement français doit revoir sa copie » Selon Guy Bono, « cet amendement garantit que le projet de loi français sur la riposte graduée qui évacue l'autorité judiciaire au profit d'une autorité administrative ne pourra pas voir le jour en Europe ». Si le député va un peu vite en besogne - le texte a encore un long chemin à parcourir avant d'être adopté par la Commission européenne - il ne fait guère de doute que le projet français devra être adapté. Alors qu'il n'autorise les internautes sanctionnés qu'à se tourner vers la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) pour contester la résiliation de leur abonnement, le projet de loi devra prévoir un recours devant les juges judiciaires. « Aujourd'hui l'Europe apparaît comme le dernier rempart contre les velléités liberticides de certains Etats membres », se félicite Guy Bono. Et de conclure : « On ne joue pas comme ça avec les libertés individuelles. Le gouvernement français doit revoir sa copie ! » (...)

(24/09/2008 16:30:47)

Yahoo reprend les pourparlers avec Time Warner

Fraîchement élu, le conseil d'administration de Yahoo - qui compte désormais le milliardaire Carl Icahn dans ses rangs - aurait entamé hier de nouvelles discussions avec Time Warner, propriétaire d'AOL, selon le Financial Times. Les deux groupes s'étaient déjà rapprochés en avril dernier, alors que Yahoo bataillait ferme pour échapper aux griffes de Microsoft. Le géant de Redmond avait fini par retirer son offre, et le duo Yahoo/AOL n'avait rien donné. Pour le moment les négociations ne sont pas actives, modère le Financial Times, mais si elles devaient aboutir, elles permettraient à Time Warner de se débarrasser d'une filiale aux allures de gouffre financier. Depuis quelques mois, le PDG du groupe Jeffrey Bewkes ne cache pas son impatience de régler le cas AOL. Il avait déclaré lors de la 21e édition de la Bear Sterns Media Conference (qui réunit les grands noms des médias américains) que la société souhaitait se défaire d'AOL. (...)

(24/09/2008 14:46:41)

Le bilan des Assises du numérique attendu pour le 15 octobre

Juillet, septembre, puis finalement octobre. La présentation du rapport synthétisant les travaux menés à l'occasion des Assises du numérique ne cesse d'être repoussée. Mais cette fois c'est sûr, promet Eric Besson, le secrétaire d'Etat chargé du Développement de l'économie numérique, le plan Numérique 2012 sera exposé au plus tard à la mi-octobre. Et c'est le président de la République en personne qui se chargera d'en dévoiler les grands axes. Le rapport préliminaire rédigé par Eric Besson est, pour l'heure, examiné par Nicolas Sarkozy et François Fillon. « Les arbitrages sont en cours », précise le secrétaire d'Etat, qui assure que le plan sera « ambitieux ». Sur son blog, il confie même avoir croisé Al Gore lors d'une visite du siège de Google : l'ancien vice-président américain attendrait le programme français « avec intérêt ». Rappelons que l'objectif fixé par Nicolas Sarkozy est de « faire de la France une très grande puissance numérique, à l'égal des économies les plus dynamiques de notre planète. » A cette fin, les Assises du numérique ont proposé, tout au long du mois de juin, une centaine d'ateliers de travail permettant aux professionnels de l'IT, aux représentants des collectivités ou aux citoyens d'exprimer leurs propositions et de débattre sur les pistes évoquées. Parmi celles-ci, retenons l'accès aux réseaux, avec notamment la volonté présidentielle de connecter 100% des ménages au haut débit d'ici à 2012, le développement de la TNT ou une meilleure prise en compte des contenus numériques dans les politiques publiques. (...)

(24/09/2008 13:53:22)

Le coup de froid se confirme dans les SSII indiennes

Les SSII indiennes sont touchées par la crise financière qui sévit Outre-Atlantique. Ce n'est pas un scoop, en avril dernier quelques grandes sociétés de services revoyaient déjà leurs prévisions à la baisse, et le syndicat indien des entreprises du logiciel et des services informatiques (Nasscom) avait anticipé un ralentissement de la croissance à l'automne. Les SSII indiennes sont toutefois prises de court par l'ampleur des retombées négatives sur leur business. Certaines d'entre elles réalisent jusqu'aux deux tiers de leur chiffre d'affaires aux Etats-Unis, dans les secteurs des banques, de la finance et des assurances, de surcroît. Pas étonnant donc que les remous financiers américains les atteignent de plein fouet. Les dernières catastrophes bancaires (faillite de Lehman Brothers, rachat de Merrill Lynch) ont précipité les événements. Légère réduction des effectifs Accentuée par la chute du dollar, qui gèle les exportations indiennes, ainsi que par la hausse des salaires en Inde, la crise conduit les SSII à se délester d'une partie de leur masse salariale. Après Wipro et Tata Consulting Services, c'est Satyam, quatrième SSII indienne, qui a récemment annoncé la suppression de 4 500 emplois, soit 9% de ses effectifs. Les résultats financiers publiés par ces SSII restent dans le vert, mais ils sont moins exceptionnels que les années précédentes. Sur le site du Nasscom, le président du syndicat indien Som Mittal ne cache pas son inquiétude. «Les incertitudes mondiales ont atteint leur paroxysme, [avec la combinaison de plusieurs facteurs] : la fluctuation des monnaies, la hausse sans précédent des tarifs du pétrole, la crise alimentaire et l'approche des élections américaines », écrit-il dans un message. Cap sur l'Europe continentale Si les SSII indiennes souhaitent se sortir de la crise, elles ont tout intérêt à ne pas mettre tous leurs oeufs dans le même panier. Il y a près d'un an, avant même que la crise américaine ne fasse autant de ravages, le cabinet Forrester désignait la France comme futur Eldorado de l'offshore indien. Certaines SSII indiennes commencent d'ailleurs à lorgner vers l'Europe, qui ne représente « que » 30,1% de leurs exportations (dont 17,8% en Grande-Bretagne). Infosys a, par exemple, racheté Axon, le spécialiste britannique de l'univers SAP. (...)

(24/09/2008 10:55:18)

La FFII décrète une journée mondiale contre les brevets logiciels

« Une coalition mondiale de plus de 80 sociétés informatiques, associations et développeurs a déclaré le 24 septembre "Journée mondiale contre les brevets logiciels". » Adversaire résolu de la brevetabilité des logiciels, la FFII (Fondation pour une infrastructure informationnelle libre) a décidé de relancer sa croisade aujourd'hui, en mémoire d'une décision adoptée par le Parlement européen il y a 5 ans. Ce jour-là, précise la FFII dans un communiqué, les eurodéputés adoptaient « une série d'amendements pour limiter la portée du droit des brevets et ainsi protéger les petites et moyennes entreprises (PME) du secteur informatique contre les effets dévastateurs de brevets logiciels multiples et triviaux ». A noter aussi qu'aujourd'hui débute la manifestation « Paris, capitale du Libre », où seront décernés les désormais traditionnels Lutèce d'Or. Le but : éradiquer les « patent trolls » Si les brevets permettent de protéger des inventions, ils sont souvent utilisés dans le seul but de verrouiller un marché (par le biais de menaces, telles que celles formulées par le patron de Microsoft à l'encontre des utilisateurs de Linux) ou de récolter des royalties. Certaines sociétés ont fait une spécialité d'amasser des brevets et de lancer des procédures contre des éditeurs ; on se souvient dernièrement de JuxtaComm, dans le domaine de l'ETL, qui a attaqué BO, Ascential, Microsoft, IBM, Intersystems, etc. En anglais, ces sociétés sont qualifiées de « patent-trolls », qui reprend le terme péjoratif désignant les éléments perturbateurs des forums en ligne. Pour Benjamin Henrion, initiateur de l'effort de coalition StopSoftwarePatents, exclure les logiciels du champ de la brevetabilité est « la meilleure solution pour se débarrasser des 'trolls' et des risques juridiques incontrôlables engendrés par les brevets logiciels ». L'OIN rachète des brevets pour protéger les développeurs et utilisateurs d'Open Source [[page]] Keith Bergelt, patron de l'Open Invention Network, prône de son côté une démarche opposée. Le but de l'OIN est en effet d'accumuler le plus grand nombre de brevets liés à l'Open Source en général et à Linux en particulier afin d'en protéger les utilisateurs. Cette entreprise, soutenue par plusieurs géants du secteur (IBM, Novell, Red Hat, HP, Intel, Sun, Dell, AMD, Fujitsu...) rachète à tour de bras des brevets logiciels qu'elle propose gratuitement sous licence à qui en fait la demande. La seule condition : s'engager à ne jamais attaquer Linux. Eduquer les fonds d'investissement pour éviter qu'ils financent les trolls Spécialiste de la finance et des problèmes de propriété intellectuelle, Keith Bergelt, arrivé récemment à la tête de l'OIN, estime que le problème vient d'un manque d'éducation sur le sujet. « Je crois moins dans une réforme du système des brevets que dans une prise de conscience de l'importance de l'Open Source », nous a-t-il déclaré. Il considère que son rôle est d'informer les fonds d'investissement sur le potentiel lié à Linux, afin d'éviter que ces derniers n'apportent leur argent à des « patent trolls ». Un bon premier pas, dit-il, serait que les fabricants d'appareils mobiles clament haut et fort que leurs produits fonctionnent sous Linux. Dans tous les cas, explique Keith Bergelt, « l'OIN n'attaquera pas unilatéralement sur la base des brevets qu'elle détient ». En revanche, l'entreprise se réserve le droit de contre-attaquer, si jamais un développeur, un éditeur ou un utilisateur d'Open Source était la cible d'une attaque en justice. En cela, l'OIN se veut une deuxième ligne de défense, venant après les conseils juridiques prodigués par le SFLC (Software freedom law center). (...)

(23/09/2008 13:55:39)

Baisse de 46% des investissements liés à Internet en Europe

Pour le premier semestre 2008, la somme totale investie par les capitaux-risqueurs français atteint en Europe 470 M€, contre 397 M€ l'an dernier. C'est toutefois inférieur de 17% aux chiffres du deuxième semestre 2007 : 367 M€ avaient été injectés par 51 sociétés de capital-risque dans 312 entreprises. Chausson Finance relativise ce ralentissement en précisant que les premiers semestres sont toujours plus modestes que les seconds. Pour le cabinet de conseil, ces résultats prouvent par ailleurs que les investissements des capitaux-risqueurs ne suivent pas le même cycle de vie que les fluctuations boursières. Les énergies renouvelables explosent, Internet dégringole Par secteur d'activité, Internet et le e-commerce périclitent littéralement, en perdant 46%, à seulement 49,5 M€, soit 11% des sommes investies. Ce segment, ainsi que celui des éditeurs de logiciels, est par ailleurs éjecté du top 10 des tours de table les plus importants. Après quelques semestres difficiles, les télécoms renouent enfin avec la croissance, en doublant quasiment le montant des investissements en un an (61,7 M€ contre 33 M€). La santé remporte la palme pour le quatrième semestre consécutif, avec 120,6 M€, soit 26% des investissements. Les éditeurs de logiciel arrivent en deuxième position, avec 73,7 M€, mais ils sont en légère perte de vitesse, en passant de 23% à 16% des investissements. La catégorie Cleantech, qui a fait son apparition dans le classement il y a seulement six mois, passe directement à la troisième place avec 67,6 M€ (14% du total). Elle regroupe des entreprises développant des technologies dans le domaine des énergies renouvelables (éoliennes, biomasse, photovoltaïque...). 67% des investissements concernent des deuxièmes tours de table, mais les « seeds » (phase d'amorçage ou de mise au point du produit) raflent tout de même 9% des fonds. Ce semestre, 47 sociétés ont ainsi bénéficié de la confiance quasiment aveugle des capitaux-risqueurs, soit 26 de plus que l'an dernier. Du côté des investisseurs, Chausson Finance note également des modifications. Six fonds quittent le peloton, comme Iris Capital ou CDC Innovation. Ces sorties ne sont pas surprenantes, ces sociétés étant fortement positionnées sur le secteur des technologies de l'information et d'Internet. La somme moyenne des investissements subit également un gros bouleversement, en passant de 18 à 12 M€. Sofinnova reste indétrônable, avec un montant de 41,1 M€ investi. Otc Am le dépasse en revanche pour le nombre d'opérations réalisées (27 contre 23). (...)

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