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Société
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(24/06/2008 16:45:24)
Roselyne Bachelot croit toujours au DMP
Dans le cadre de la relance du dossier médical personnalisé (DMP), Roselyne Bachelot, ministre de la santé, s'est rendue à l'hôpital Georges Pompidou (Paris 15ème), le lundi 23 juin. Elle s'est exprimée afin de donner une nouvelle gouvernance au projet et d'annoncer plusieurs modifications substantielles à celui-ci. Elle est également intervenue au niveau des organisations qui travaillent dans le domaine de l'informatisation de la médecine en créant l'Agence des Systèmes d'Information de santé Partagée, l'ASIP. Comme beaucoup d'hôpitaux aujourd'hui, Pompidou dispose d'un dossier patient numérique pour lequel il a été un pionnier. La ministre de la santé aura pu en souligner l'intérêt. Reste que la véritable difficulté du DMP sera de faire communiquer entre eux ces différents dossiers patients numériques qui existent un peu partout dans les hôpitaux, y compris dans les cabinets médicaux. La ministre a rappelé que «le DMP peut être exploité par l'ensemble du corps médical. Il permet de conserver et d'échanger des données liées à la santé des patients : vaccins, traitements, hospitalisations, examens biologiques...» afin d'arrêter de doublonner certains actes coûteux. Ce partage d'information doit aussi favoriser la coopération entre les professionnels de santé pour une prise en charge des patients plus efficace, au meilleur coût. C'est sur la base du volontariat que ce DMP est censé repartir alors qu'il piétine depuis des années. Un premier socle en 2009 [[page]] Un premier socle du DMP devra être prêt pour 2009, avec des services de base d'accès aux médicaments délivrés au patient, ses résultats de radiologie et d'analyses. En parallèle, des pilotes expérimenteront des services comme les rappels automatiques de vaccins, le dépistage et pour les professionnels de santé, il sera possible d'obtenir une vision du parcours du patient. Evolution importante par rapport aux projets précédents, ce « socle » sera hébergé au niveau national, point qui n'avait jamais été précisé explicitement jusqu'alors. Il bénéficiera par ailleurs du très attendu identifiant national de santé. Cet identifiant nouveau est différent du numéro INSEE, utilisé par la sécurité sociale. En outre, un Conseil national des systèmes d'information de santé sera créé. Et les maîtrises d'ouvrage des projets de systèmes d'information partagée seront fusionnées au sein de l'ASIP. Le GIP DMP, le GIP CPS et la partie « interopérabilité » du GMSIH donneront naissance à l'agence des systèmes d'information de santé partagée, l'ASIP. Un budget de 100 millions d'euros Le DMP bénéficiera d'un budget de l'ordre de 100 millions d'euros par an, avec un effort légèrement supérieur en phase de lancement. Enfin, une nouvelle version, appuyée sur le portail d'accès et l'identifiant de santé est attendue à partir de 2011 ou 2012. Il semblerait que les services actuellement expérimentés un peu partout sur le territoire devraient s'appuyer sur la plate-forme nationale, au même titre que les dossiers patients numériques hospitaliers, des cliniques et des médecins libéraux. L'un des rôles des nouvelles organisations mises en place sera de définir les normes d'interopérabilité entre tous ces outils. (...)
(24/06/2008 15:51:03)Chatel et Besson veulent dresser le bilan de la LCEN
Trois ans après l'adoption de la loi pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN), Luc Chatel et Eric Besson, respectivement secrétaires d'Etat à la Consommation et à l'Economie numérique, veulent en établir un bilan et lister ses perspectives d'évolution. Le tout dans le cadre des Assises du numérique. Il y a deux mois, les députés Jean Dionis du Séjour et Corinne Erhel présentaient un rapport poursuivant le même but. De fait, le constat sur lequel reposent les réflexions des édiles et des membres du gouvernement est le même : Internet a largement évolué depuis la création de la LCEN, notamment en raison de l'irruption du Web 2.0. Ce changement du paysage numérique a entraîné une modification des rapports économiques et juridiques entre les différents acteurs. Jean Dionis du Séjour estime ainsi que les statuts d'hébergeur et d'éditeur ne peuvent plus se contenter d'être vus à la seule lumière de la LCEN et doivent être redéfinis. Des Dailymotion et autres Youtube ne peuvent par exemple plus se réfugier derrière leur rôle d'hébergeur pour être exonérés de toute responsabilité quant au contenu publié sur leur plateforme. Mais, là où les députés réclament que le législateur se remette au travail et accouche d'une LCEN 2, les secrétaires d'Etat se font moins revendicatifs. Leur action vise en effet uniquement à « recueillir les perceptions de tous les acteurs afin d'éclairer les pouvoirs publics sur les acquis de la loi et tracer les perspectives d'éventuelles évolutions ». « Il faut plus d'audace et de courage de la part du gouvernement », rétorque Jean Dionis. Le parlementaire regrette que les acteurs de l'économie numérique - résolument opposés à toute modification législative potentiellement attentatoire à leur prospérité - se satisfassent de l'instabilité juridique ambiante et fassent pression sur Eric Besson. Ce même Eric Besson qui, à l'issue de sa visite des locaux de Dailymotion, assurait ses hôtes qu'il ne serait pas « le ministre de la castration d'Internet », rappelant ainsi son opposition à une nouvelle législation. (...)
(23/06/2008 17:39:30)Seesmic lève 6 millions de dollars pour la deuxième fois
Quatre mois après sa première levée de fonds, Seesmic, le site français de partage et de conversation vidéo créé en octobre 2007 par Loïc Le Meur au sein de la Silicon Valley, vient d'empocher 6 M$. Cette levée a été réalisée auprès des fonds d'investissement Omidyar Network, créé en juin 2004 par Pierre Omidyar, fondateur d'eBay, et Wellington Partners, dont Loïc Le Meur est lui-même partenaire depuis le mois de mars. Un premier tour de table (également d'un montant de 6 M$) avait été conclu avec Atomico (autre bébé des créateurs de Skype, Niklas Zennström et Janus Friis), accompagné d'une douzaine de Business angels. Seesmic devrait se servir de ces 12 M$ pour étendre sa couverture internationale et développer sa plateforme vidéo, notamment en terme de mobilité. Où qu'il soit, l'internaute peut se connecter à Seesmic et communiquer en direct par la voix et par l'image avec ses amis, ou enregistrer une séquence consultable sur le site. Chez les internautes, les avis sont partagés sur l'usage de Seesmic. Loïc Le Meur a beau clamer que « le contenu était le roi des anciens médias, la conversation est la reine du Web », Seesmic ne convainc pas tous les utilisateurs. Seesmic permet en effet de poster des commentaires sur un blog ou un site, non plus sous format texte, mais au format vidéo. Ludique en apparence, le concept est parfaitement adapté à certains usages. Si l'on en abuse, en revanche, il peut finir par lasser ceux qui préfèrent lire en diagonale un texte plutôt que de devoir visionner une vidéo dans sa totalité. Par ailleurs, tout le monde n'aime être filmé, et certains internautes souhaitent rester anonymes quand ils postent un commentaire. (...)
(23/06/2008 13:08:56)La déferlante Facebook compte plus de 3 millions de membres en France
Facebook a enregistré une croissance vertigineuse en France en un an : selon le cabinet ComScore Media Metrix, le nombre de visiteurs uniques est passé de 106 000 à 3,161 millions entre avril 2007 et 2008, soit une hausse de 2 877%. Cette performance propulse Facebook à la deuxième place des sites communautaires préférés des Français, grillant ainsi la politesse à MySpace (racheté en juillet 2005 par le milliardaire Rupert Murdoch), qui ne progresse « que » de 45% (3 millions de visiteurs).
Les raisons de ce succès sont multiples. Facebook a bénéficié d'une grande publicité depuis que Microsoft a injecté 240 M$ dans la société, la valorisant ainsi à 15 Md$. Le passage de Facebook en version française en mars dernier a également favorisé l'adoption du réseau social dans l'Hexagone. Juste après sa mise en service, la popularité du réseau a enregistré un bond, avec 600 000 visiteurs uniques supplémentaires en un mois. Même Beacon, l'outil de ciblage publicitaire qui avait entraîné une vaste polémique autour de la protection des données personnelles, a sûrement contribué à faire connaître - indirectement - le site fondé par Mark Zuckerberg.
Devant Facebook, Skyrock Network conserve sa place de leader, avec 11,5 millions de visiteurs uniques. Il enregistre même 34% de croissance par rapport à l'année dernière. Skyrock pourrait néanmoins être détrôné si Facebook poursuit sur une lancée aussi fulgurante.
16,6 millions de Français fréquentent les réseaux sociaux
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Toujours selon ComScore, trois autres sites communautaires affichent une croissance à deux chiffres. Il s'agit de Trombi, Flickr, le site de partage de photos appartenant à Yahoo (+ 68% chacun) et du Français Viadeo (+ 66 %), concurrent direct du réseau social professionnel LinkedIn. Les quatre autres sites (Hi5, Netlog, Lexode et Badoo) sont en baisse d'audience (entre - 22% et -28%).
ComScore souligne par ailleurs que de manière générale les Français sont de plus en plus friands de réseaux sociaux. Ils sont 16,6 millions à fréquenter un site communautaire, soit 36% de plus que l'an dernier. Le temps qu'ils y passent est également en recrudescence, avec un total de 450 millions d'heures passés sur ces sites. Skyrock rafle la mise, avec 73,4% de l'audience, suivi encore une fois de Facebook (12,4%) et de MySpace (3,5%). Orkut se positionne seulement en 8ème position, mais c'est lui qui affiche le nombre de minutes passées par visiteur le plus important (181 minutes en un mois), devant Skyrock (163 minutes) et Facebook (106 minutes).
Classement des réseaux communautaires en France en fonction du temps passé par les internautes sur ces sites
Source : comscore Media Metrix (...)
Icahn dénonce les aberrations de gouvernance sur son blog, mais évite le thème Yahoo
A 72 ans, le milliardaire Carl Icahn fait ses premiers pas dans la blogosphère, en lançant son propre blog, baptisé The Icahn Report. La mise en page est sobre, et le titre est modestement suivi d'une autocitation datant de janvier 1988 : « de nombreuses personnes périssent en combattant la tyrannie, le moins que je puisse faire c'est de me prononcer contre ». Carl Icahn a commencé à alimenter son blog le 12 juin, mais il n'est consultable que depuis aujourd'hui. Le milliardaire se propose de dénoncer les absurdités de gestion dans les entreprises, à l'aide d'anecdotes imagées. Il épingle par exemple la « pilule empoisonnée », un procédé qui consiste à offrir aux actionnaires la possibilité d'acheter des actions à un cours inférieur à celui du marché, d'augmenter ainsi le nombre d'actions en circulation et de rendre le tarif de la société prohibitif en cas d'OPA inamicale. Le blog contient pour le moment sept billets. Une question brûle les lèvres, Carl Icahn a-t-il épluché et condamné la stratégie de Yahoo (dont il est actionnaire) sur son blog, comme il l'a fait lors des échanges épistolaires salés qu'il a eus avec la direction du portail ? Ceux qui attendaient du croustillant de ce côté là seront déçus, du moins pour le moment : pas un mot n'évoque Yahoo. Dans une lettre adressée à Roy Bostock, président du groupe, ce même Carl Icahn accusait pourtant Jerry Yang, PDG de Yahoo de concocter une pilule empoisonnée pour contrer Microsoft ! L'occasion rêvée pour le milliardaire d'illustrer son billet anti pilule. Mais Carl Icahn préfère ne pas mentionner Yahoo, sans doute histoire de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. Après s'être clairement positionné aux côtés de Microsoft, le milliardaire s'est en effet légèrement rétracté, en déclarant que l'accord entre Yahoo et Google « pouvait présenter un certain intérêt », sans pour autant retirer officiellement son soutien à Microsoft. (...)
(20/06/2008 16:32:46)Débâcle des cerveaux chez Yahoo
Les annonces de départs se succèdent chez Yahoo. Jeff Weiner, vice-président de la division réseau de la société, a également quitté son poste après sept ans de service. Il rejoindra en septembre prochain les capitaux-risqueurs Accel Partners et Greylock Partners. Avec ce départ, Yahoo perd encore une pointure de son équipe dirigeante. Jeff Weiner chaperonnait en effet une équipe de 3000 personnes, supervisant ainsi la gestion de produits et de services pour 500 millions d'internautes. Sa division génère un chiffre d'affaires de 3 Md$ chaque année. Il a également participé à de nombreux projets de développement stratégiques pour Yahoo, comme Yahoo Mail, Messenger, News, Answers... Sans compter le projet de réseau social ouvert, qu'il a lui-même mené à bien, ainsi que sa précieuse contribution dans l'acquisition de sociétés comme les moteurs de recherche Inktomi et AltaVista (en juillet 2003), Del.icio.us (un service de marque-pages, en décembre 2005) ou encore Flickr (site de partage de photos, en mars 2005 pour un montant de 35 M$). Ces différents rachats avaient permis à Yahoo de créer et d'enrichir son propre moteur de recherche, Yahoo Search Engine, sur lequel Microsoft a d'ailleurs tenté de mettre la main. Des départs en pagaille et un PDG sur la brèche Pour Yahoo, la pilule sera dure à avaler, d'autant que le pionnier de la recherche en ligne doit déjà digérer la fuite d'autres cerveaux. Simple hasard du calendrier, ou conséquence directe de l'obstination de Jerry Yang, PDG de Yahoo, à rejeter l'offre de Microsoft pour s'accoquiner avec Google ? Les départs sont trop nombreux pour croire à une pure coïncidence. Avant-hier, les deux fondateurs de Flickr, le Canadien Stewart Butterfield et l'Américaine Caterina Fake, ont quitté la société « pour des raisons personnelles ». Avant eux, Usama Fayyad, vice-président des solutions de données stratégiques, Matthew Berardo, chargé de l'international, ainsi que Jeremy Zawodny, responsable du développement, ont abandonné le navire. L'édition du New York Times datée d'hier rapporte également les départs de Qi Lu, vice-président exécutif en charge de la recherche et de la technologie publicitaire, de Vish Makhijani, encore une fois dans la recherche, et de Brad Brad Garlinghouse, vice-président sénior responsable de certains outils de communication comme le mail. Ce dernier est par ailleurs l'auteur du manifeste du beurre de cacahuète , qui dénonçait les erreurs de stratégie du PDG de l'époque, Terry Semel. Jerry Yang souffle sa première bougie de PDG dans un climat morose [[page]] Un an presque jour pour jour après avoir pris la place de Terry Semel, Jerry Yang semble se trouver dans une position de plus en plus précaire. Lors de la prochaine assemblée générale (en août), il devra rendre des comptes aux actionnaires de la société. Certains d'entre eux réclament carrément sa tête, furieux d'avoir vu une offre en or leur passer sous le nez en vertu des ressentiments personnels du PDG de Yahoo envers Microsoft. Jerry Yang devrait également remplacer les postes vacants, et surtout juguler l'hémorragie cérébrale qui semble avoir frappé Yahoo. Selon le Wall Street Journal, Yahoo envisage une modification drastique de l'organisation de ses activités afin de centraliser certains types de services au sein d'une même entité. Susan Decker, présidente de Yahoo, chapeautera cette restructuration, dont le but officiel est d'améliorer la communication en interne et favoriser les synergies. Les salariés de Yahoo craignent, quant à eux, que derrière ces termes se cache en réalité une réduction d'effectifs. (...)
(20/06/2008 15:20:32)PAI Partners s'empare de 18% d'Atos Origin
Décidément, Atos Origin est très convoité. Au cours de ces derniers mois, l'avenir de la société de services franco-hollandaise a fait l'objet de plusieurs spéculations : vente, adossement à un autre acteur du marché ou même démantèlement complet. Aujourd'hui, la société française de capital investissement PAI Partners, connue sur le marché européen des services informatiques, met la main sur 17,9% du capital d'Atos, à la suite d'achat de titres sur le marché. PAI devient ainsi le plus gros actionnaire de la SSII, bousculant au passage le fragile équilibre auquel Atos était parvenu. Fin mai, la SSII avait en effet trouvé un accord avec les fonds Centaurus Capital et Pardus Capital (qui contrôlent ensemble plus de 23% du capital de la société), au terme d'un conflit ouvert qui avait duré plusieurs mois. Centaurus et Pardus exigeaient notamment le renouvellement du conseil de surveillance, ainsi que le départ de Didier Cherpitel. Ils avaient obtenu gain de cause dans les deux cas. Le sort de la SSII à nouveau incertain Avec l'arrivée surprise de PAI Partners, la composition du conseil de surveillance mis en place début juin est donc remise en question. Plus inquiétant, c'est l'indépendance même de la SSII qui est à nouveau ébranlée. Le conseil passe de 9 à 11 membres, en comptant ceux de PAI. Depuis ce matin, tous les regards se tournent donc avec attention vers ce nouvel actionnaire, car tout dépend du camp qu'il choisira. «Tout est possible. Si les deux membres de PAI rejoignent la stratégie du management, ils seront majoritaires (soit six membres sur onze) pour bloquer la vente prévue de la SSII. A l'inverse, si ils décident de s'allier aux autres fonds, la vente pourra se faire », détaille un analyste financier d'une grande banque. Atos reste très fragilisée puisque son capital est détenu à 41% par ses trois principaux actionnaires. L'avenir dira si PAI tiendra sa promesse de « réaliser des investissements à long terme. » (...)
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