Flux RSS

Société

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

1898 documents trouvés, affichage des résultats 911 à 920.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(20/05/2008 12:59:03)

Quand l'informatique est mise à mal par des abeilles tueuses, des enfants turbulents et des chèvres

Installer des systèmes informatiques dans certains villages reculés d'Afrique est louable mais souvent complexe et périlleux. Dans les pays en développement en général, les virus et les bugs ne sont en effet pas les seules sources de pannes. Et Inveneo, société spécialisée dans la fabrication d'ordinateurs et de systèmes de communication, pour de petits villages africains et d'autres zones isolées, en a fait l'expérience. Inveneo est une organisation à but non lucratif issue de la Silicon Valley qui se concentre sur l'informatisation de régions reculées de l'Afrique très en retard dans le domaine, dans des pays comme le Cameroun, au Nigeria et au Burkina Faso par exemple. La plupart de ses projets concernent les écoles, les hôpitaux, les centres communautaires et les camps d'aide. Les équipes rencontrent les mêmes problèmes qu'ailleurs comme l'absence d'accès à l'électricité, aux services Internet ou aux ordinateurs. Mais ce n'est pas tout. Et Inveneo doit beaucoup s'appuyer sur des partenaires locaux parce que l'Afrique réserve des problèmes très spécifiques aux informaticiens. Concours de jet de pierre sur panneaux solaires Ainsi, un jour de grand soleil à Gulu en Ouganda, au mois d'aout, par exemple. Le réseau Wifi installé par Inveneo dans un village a été coupé, privant ainsi d'Internet tous les habitants. Le système comprenait le package classiquement mis en place par l'entreprise : ordinateurs, panneaux solaires et réseau wifi. Le problème ? Une colonie d'abeilles tueuses avait élu domicile dans un boîtier Wifi installé sur une tour télé abandonnée. Résultat : court-circuit. L'informaticien de service n'a, dans de tels cas, pas tout à fait les mêmes compétences que dans le monde développé. En l'occurrence, Norbert Okec connaissait bien, heureusement, l'apiculteur local. Il lui a emprunté un costume protecteur et lui a demandé quelques conseils pour se débarrasser des abeilles. Il a donc attendu la nuit suivante pour grimper sur la tour télé, enfumer les abeilles et récupérer le boîtier Wifi. Inveneo aura ici appris une chose : le miel est un aliment conducteur... Dans un autre village, la société californienne a aussi installé un système dans un immeuble au toit en tôle ondulée. Dessus, il a installé des panneaux solaires. Des panneaux qui n'ont pas fait long feu. Depuis toujours en effet, les gamins du village jetaient des pierres sur ce toit rien que pour entendre le « clong » qui en résultait. Et ils n'ont pas changé leurs habitudes avec les panneaux solaires ! Même sans le « clong ». Plutôt que de poster des gardes jour et nuit devant l'immeuble, Inveneo a demandé à un de ses partenaires d'installer une protection de bois et de grillage à poules sur le toit. Et tout cela, c'est sans compter sur le goût immodéré des chèvres africaines pour les câbles Ethernet. Quand Inveneo l'a compris, elle a du trouver le moyen de cacher et protéger les câbles de façon très efficace pour que les animaux ne soient pas tentés. (...)

(19/05/2008 16:55:03)

DMP : vers une ultime refonte ou sur le chemin du cimetière ?

Michel Gagneux, inspecteur général des affaires sociales, a dirigé une « Mission de relance du projet de Dossier médical personnel » et vient de remettre son rapport à la Ministre de la Santé, Roselyne Bachelot-Narquin. « Observant que les conditions de sa mise en oeuvre avaient cristallisé sur le DMP beaucoup d'attentes mais aussi de controverses, de craintes et de malentendus, le groupe s'est assigné trois objectifs : faire oeuvre pédagogique ; préparer un consensus aussi large que possible sur les objectifs, la stratégie et la méthode ; fournir aux pouvoirs publics un ensemble cohérent d'analyses et de préconisations portant sur les principales dimensions du projet, de nature à permettre l'élaboration d'une « feuille de route » fiable, lisible et partagée » indique le préambule du rapport. Chercher encore aujourd'hui à fixer des objectifs consensuels au DMP suscite quelques interrogations. Le projet de départ le définissait comme un outil collaboratif pour améliorer la prise en charge thérapeutique tout au long de la chaîne de soins. Mais Philippe Douste-Blazy a voulu, lorsqu'il était Ministre de la Santé, le justifier en le transformant en machine à faire des économies. Assez logiquement, certes, mais il aurait fallu l'avouer noir sur blanc : « la construction même du système est stoppée depuis un an ». Enfin du bon sens ? Dans n'importe quelle autre situation, les recommandations du rapport pourraient sembler aller de soi... Concevoir le DMP avant tout comme un outil de partage et de décloisonnement dans un système de santé sous-équipé en système d'information, éclaté et cloisonné, peut sembler une évidence. Sauf pour ceux qui ont eu en charge le sujet jusqu'à présent, et ce, malgré le rapport du professeur Marius Fieschi en 2003... Celui-ci condamne la vision du DMP comme outil de contrôle et de réduction des coûts thérapeutiques directs, tout comme la non-gouvernance du projet. [[page]] Bien que centré sur le patient, le DMP devrait être, selon la Mission, avant tout un outil entre les mains des seuls médecins (comme n'importe quelle GRC est « centrée client » mais pilotée par les commerciaux), ce qui va à l'encontre de la conception de « dossier géré par et pour le patient », délivrant des autorisations d'accès à tel ou tel thérapeute, qui prévalait jusqu'à présent. Autre évidence rabâchée par tous les professionnels depuis des années, le rapport préconise d'aborder le DMP comme un projet en évolution forte, interopérable et interfacé avec de multiples outils tiers, et non pas un outil « clé en mains » global et globalisant. Le DMP pourrait ainsi ne contenir que des index et des pointeurs vers des informations stockées chez des médecins ou des établissements de soins, sans redondance. Le patient n'aurait accès à son propre dossier finalement que dans un second temps, pour sa propre information et la régulation du partage (avec le très controversé problème du masquage d'informations sensibles). La première action du patient serait toutefois d'autoriser le principe du partage et donc d'adhérer à un système de DMP. La mise en place d'un outil collaboratif suppose à la base une collaboration de professionnels. Cela implique des modifications importantes dans les rapports entre médecins et autres thérapeutes libéraux. Le partage lui-même pourrait être opéré via un outil collaboratif au sens strict ou bien via une communication de type point-à-point (messagerie sécurisée ou échange pair-à-pair). La sécurité et la garantie de confidentialité restent bien sûr des éléments essentiels du projet. A commencer par l'identification forte des patients (notamment via un identifiant national de santé distinct du numéro de sécurité sociale). Du passé, faire table rase ? [[page]] Si le rapport se préoccupe de l'intégration du DMP avec les autres outils comme le Dossier cancérologie ou les dossiers hospitaliers, le principal manque concerne la prise en compte des nombreuses expérimentations et préfigurations dans lesquelles de nombreux prestataires ont largement investi, avec un soutien financier public. De l'argent que l'on peut de plus en plus considéré comme dépensé en pure perte. Cependant, la pluralité des acteurs de l'hébergement de DMP ne semble pas remise en cause, pour le meilleur (la rentabilisation des investissements passés) comme pour le pire (complexité de la mise en oeuvre du système). Cela, même si la Mission estime que, « dans un premier temps, la construction d'une solution de base unique exploitée sur une plate-forme nationale apparaît comme une solution appropriée au calendrier de déploiement du DMP. » Le rapport mentionne une piste qui va inquiéter plus d'un éditeur engagé sur le sujet : « Il convient [pour diminuer les coûts initiaux] d'étudier, en concertation avec les industriels, dans quelle mesure la proposition de partager en communauté Open Source tout ou partie des développements du système DMP financés par le GIP-DMP serait un facteur facilitant. » Mais qu'on se rassure : une nouvelle phase pilote visera à valider toutes les recommandations de la Mission. « La phase pilote pourra ainsi croiser les expérimentations territoriales, thématiques et spécifiques à certaines catégories de patients. » A se demander à quoi ont servi tous les travaux déjà réalisés... (...)

(19/05/2008 12:58:37)

Les premiers sélectionnés pour la finale Imagine Cup surveillent les aliments périmés

« Et le gagnant est ... SmartCooking ». Nous ne sommes ni aux Césars, ni aux Oscars, encore moins à Cannes, mais à l'Imagine Cup de Microsoft. L'éditeur organise chaque année ce championnat du monde de création numérique pour les étudiants du monde entier. La semaine dernière, à l'occasion d'une cérémonie parisienne, l'équipe qui porte le doux nom de SmartCooking a donc été sélectionnée pour participer à la grande finale qui se tiendra aussi à Paris du 3 au 8 juillet prochain. Ils concourraient dans la catégorie reine, si l'on en croit Microsoft : « la conception logicielle ». L'édition 2008 a pour thème l'environnement et se déroule pour la première fois en France. Plus de 200 000 jeunes du monde entier (360 équipes) ont participé parmi lesquels 13 000 Français. La France est le deuxième pays le mieux représenté derrière la Chine et devant les Etats-Unis et l'Inde. Tous ont déposé un dossier pour un projet en lien avec la thématique 2008 en début d'année dans une des neuf catégories parmi lesquelles la conception logicielle, l'embarqué, le jeu, l'algorithmique, la photo, le design d'interface. Deux jurys composés d'experts en TIC et de spécialistes de l'environnement Pour la conception logicielle, les étudiants ont présenté un dossier en janvier avant de passer devant deux jurys successifs constitués d'un subtil mélange d'experts en TIC et de spécialistes de l'environnement. Les quatre étudiant de SmartCooking (Supinfo Lille, Supinfo Montpellier, les Gobelins) ont mis au point Well K'home pour mieux gérer les stocks d'aliments dans le réfrigérateur et le tri des déchets. Le logiciel récupère les informations idoines (en particulier la date de péremption) principalement via des puces RFID incluses dans le packaging des aliments. Sébastien Warin, étudiant à Supinfo Lille, passionné d'informatique depuis sa plus tendre enfance et membre de l'équipe gagnante, rappelle qu' « un quart de la production de nourriture termine à la poubelle sans avoir été consommée. » L'utilisateur sera donc notifié sur un écran tactile sur son réfrigérateur ou sur son téléphone mobile lorsque certains des produits qu'il conserve approcheront de leur date limite de consommation. Le logiciel lui proposera même une recette en fonction des aliments restants. Son système déclenchera aussi, éventuellement, la commande en ligne des produits qui manquent pour se les faire livrer. « Si on généralise la livraison à domicile, moins de personnes prendront leur véhicule individuel pour aller faire des courses, » ajoute Sébastien Warin. Un autre moyen de moins polluer. Enfin, les puces RFID contiendront les informations concernant le tri approprié des déchets. Toute la logique métier du logiciel est exposée au travers de services Web qui peuvent être exploités au travers de diverses interfaces. Il faut absolument mettre en relation les informaticiens et les écolos [[page]]Le thème du développement durable a sans surprise beaucoup inspiré les étudiants. Les deuxième et troisième prix du concours ont ainsi respectivement été attribués à un système de récompense de l'action en faveur de l'environnement et à un logiciel destiné à augmenter la qualité environnementale de bout en bout des produits industrialisés. Chantal Jouanno, présidente de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), partenaire de l'événement, plaisante à peine lorsqu'elle rappelle qu'on a un peu trop tendance à « considérer les internautes comme de jeunes délinquants et les écolos comme des amoureux de la bougie. Ce sont en réalité deux mondes tournés vers l'avenir. Et il faut donc absolument les mettre en relation ! Bien sur, ce sont deux cultures différentes, comme celles qui se sont rencontrées au sein des jurys ImagineCup. Une culture plus environnementale, bien sûr, très technique, avec une méthode d'analyse du cycle de vie. Une autre, technique également, mais tournée d'abord vers le numérique. Mais là où nous nous retrouvons, c'est sur la créativité ! » (...)

(19/05/2008 09:31:23)

Craig Mundie raconte les actions de Microsoft dans les pays en développement

A l'occasion du Government Leaders Forum Asia 2008 qui s'est tenu à Djakarta en Indonésie, le 9 mai, nos confrères d'IDG News Service (groupe IDG, actionnaire d'IT News Info, éditeur de LeMondeInformatique.fr) ont interviewé Craig Mundie à propos des changements possibles au sein de Unlimited Potential et sur les actions de Microsoft envers le monde en développement. IDGNS : Quels changements votre arrivée à la tête de Unlimited Potential va-t-elle impliquer ? Davantage d'argent, davantage d'intérêt ? Craig Mundie : Non. C'est surtout pour que je puisse y attacher une plus grande attention. D'une certaine façon j'ai participé à la création du Unlimited Potential Group il y a quelques années et nous l'avons hébergé dans une des divisions business. Et un bon nombre de cadres de Microsoft s'en est occupé. L'autre raison, c'est que j'ai désormais la charge de deux nouvelles divisions Microsoft : la santé et l'éducation. Bien sur, Unlimited Potential a pour but de permettre aux gens de devenir plus productifs, mais presque toujours les deux autres piliers du programme sont la santé et l'éducation. Est-ce que votre travail de longue date dans la division non-PC de Microsoft vous aide en cela ? Pas vraiment. Sauf pour le téléphone mobile. Je pense que mon travail sur Windows Mobile et autour du téléphone portable nous donne une bonne base pour adapter ces technologies aux besoins de Unlimited Potential. La télévision Interactive pourrait aussi jouer un rôle. Quelles sont vos stratégies pour Unlimited Potential (UP) ? Sur quelles technologies allez-vous vous concentrer ? Si l'on réfléchit à la façon d'aborder le marché des gens qui ont peu ou pas du tout de revenu, il est très vite évident qu'ils ne vont pas sortir en courant acheter des PC et que nous n'allons pas non plus leur en donner un à tous. Alors nous nous concentrons sur la façon d'exploiter les technologies dérivées des PC de masse pour à la fois fabriquer des machines moins chères et écrire des logiciels mieux adaptés à leurs besoins. L'autre grand sujet d'intérêt pour UP, c'est bien sûr le téléphone mobile. Nous sommes arrivés au moment où il va aller du plus simple au plus sophistiqué. Et nous devons nous concentrer là-dessus pour voir comment donner à cette population pauvre et rurale, en particulier pour les soins médicaux, l'accès à Internet, à quelques-unes de ces technologies, à des services en ligne et à des logiciels plus sophistiqués. Mon rêve, c'est que nous puissions vraiment arriver à une médecine « à pratiquer soi-même » et, jusqu'à un certain point, une éducation « à faire soi-même ». Je ne vois pas comment le monde pourra continuer d'adapter les concepts traditionnels de la santé et de l'éducation pour quatre milliards et demi de personnes en plus. Même les Etats-Unis, la nation la plus riche du monde, n'a toujours pas de plan pour fournir les soins médicaux à ses propres citoyens... alors ne parlons pas des quatre ou cinq milliards d'autres personnes. Les mobiles, les ordinateurs à bas prix, les services Internet, des logiciels ciblant spécifiquement ces défis... Voilà les thèmes sur lesquels nous allons porter notre recherche et développement, et la stratégie par laquelle nous pensons que l'informatique peut aider à apporter une solution à de telles questions. Un PC, trente souris et un projecteur dans chaque classe [[page]] IDGNS : Sur quoi travaillez-vous pour les enfants ? Craig Mundie : Une grande partie de ce que nous faisons au sein de UP consiste à baisser le coût d'accès à l'informatique pour les enfants dans leur classe. Un des projets que je préfère s'appelle Multipoint. Il consiste à donner à une classe un PC et un petit projecteur qui diffuse l'image de l'écran sur le mur, pour que tout le monde le voie. Et on donne une souris à chaque élève, toutes les souris étant connectées au seul et unique PC ! L'élément le moins cher dans un ordinateur, c'est la souris. Avec une souris pour chaque enfant, on invente de nouvelles façons de travailler où ils utilisent tous le PC en même temps. La plupart des gouvernements aujourd'hui ont tendance à mesurer leur réussite au nombre de PC par classe ou par étudiant, mais la plupart du temps, ils n'en ont pas assez pour que l'utilisation de l'informatique soit au programme. Ils disent « nous avons un ordinateur pour 100 étudiants », mais cela signifie en général que chaque enfant a accès au PC 15 minutes par semaine. Et ce n'est pas assez pour que l'ordinateur entre dans la formation. Mais si vous prenez ce PC et que vous le laissez dans une classe et que toute la journée, trente gamins peuvent l'utiliser en même temps pour interagir et apprendre, l'investissement pour le gouvernement n'est pas plus important que celui qu'il est déjà prêt à faire. Et là, l'ordinateur peut faire partie intégrante de l'enseignement. Voilà le genre d'initiatives que le groupe UP mène et les autres groupes non. Mais les enfants ne vont-ils pas se battre pour le PC ? Comment ça marche ? Chaque souris produit un curseur unique sur l'écran sur lequel chaque élève peut avoir son nom. Le programme d'éducation est donc construit autour de ce système. On peut répartir les enfants dans des groupes et leur demander de résoudre des problèmes ensemble. Notre R&D n'a pas seulement réfléchi à la façon de connecter 20 souris dans un PC. Il a aussi fallu écrire le logiciel pour que d'autres créent les applications pour l'éducation qui bénéficient de ces dizaines de curseurs sur l'écran. Notre travail concerne donc tout autant la façon de former des gens sur ordinateur de cette façon que l'informatique proprement dite. Même à 200$ la machine, on ne pourra pas donner un portable à chaque enfant [[page]]IDGNS : Vous ne dites pas grand chose des portables 'ultra low cost'. Est-ce que ce n'est pas important pour les pays en développement ? Craig Mundie : C'est important et Microsoft aura des offres. Nous avons déjà des produits pour le Classmate et même l'OLPC pour lesquels nous allons fournir du logiciel. Nous aimerions vraiment un monde dans lequel chaque enfant a son propre portable, et c'est clairement le résultat à long terme pour lequel on veut se battre. Mais nous sommes aussi réalistes. Même à 200$ la machine, étant donné le nombre d'enfants qui n'ont rien aujourd'hui, ce serait un casse-tête pour les gouvernements rien que pour savoir comment acheter un de ces PC pour chaque enfant. C'est pour cela que je mets l'accent sur des projets comme Multipoint. Prenons une classe de trente élèves, avec des PC à 200$, cela revient à 6000$. Avec Multipoint, on achète un PC standard à 300$ et 30 souris à 3$, cela ne revient qu'à 400$. Bien sûr, ce n'est pas aussi bien que si chacun avait son portable, et pouvait le rapporter à la maison, mais au moins ils peuvent commencer à travailler avec de l'informatique. Comment peut-on comprendre les besoins d'un petit pêcheur indien quand on navigue sur un yacht ? Vous aimez naviguer, et vous avez un yacht de 21 mètres. Dans son discours de ce matin, le secrétaire général de l'Asean (Association des nations de l'Asie du sud-est) a rappelé que sur les eaux de l'économie mondiale, tous les bateaux ne naviguaient pas à la même vitesse. Les yachts vont plus vite que les petits radeaux de pêche en bambou. Avec votre expérience et votre yacht, comment pourriez-vous savoir ce dont un habitant d'un pays pauvre a besoin en termes de technologie ? Vous savez, je voyage beaucoup dans le monde. Ma femme et moi avons navigué en Inde il y a quelques mois. Nous étions sur un bateau avec un capitaine, un cuisinier et un matelot, et tous les trois avaient des téléphones mobiles. Et tout le temps où nous avons navigué dans les eaux de cette Inde rurale, ces gars ont tout simplement appelé et conclu des arrangements pour savoir où prendre le prochain gars, ou bien où accoster pour la prochaine escale, etc. Je pense qu'il y a des tas d'histoires de pêcheurs qui ont des mobiles et qui améliorent leur productivité à la fois en recevant des indications sur la localisation des poissons et sur les prix des marchés. Alors je maintiens que même ces pêcheurs, aussi petits que soient leurs bateaux, bénéficient vraiment de l'accès aux nouvelles technologies. Et tout cela est cohérent avec ce que j'essaie de faire : trouver des moyens économiques pour fournir des services sur Internet et proposer l'accès à ces services sur un environment informatique à bas prix avec des logiciels adaptés. Je crois que la dernière partie importante de notre travail, c'est de créer ce que l'on appelle un écosystème logiciel dans chacune de ces régions afin de bâtir les applications que veulent les gens. Microsoft ne va pas écrire l'application de gestion des prix et des marchés pour le pêcheur. Mais si nous pouvons donner les outils pour le faire, alors dans le sud de l'Inde par exemple, quelqu'un peur écrire cette application de pêche et la rendre disponible. Vous savez, nous avons toujours fait ça sur le PC et nous le faisons de plus en plus sur les smartphones. Et comme les services sur Internet émergent, Microsoft s'est engagé à fournir une plate-forme avec un modèle de programmation pour que les développeurs construisent et déploient les composants Internet de leurs futures applications. (...)

(19/05/2008 09:31:25)

16% d'actifs hyperconnectés, bientôt 40%, selon IDC

On peut les voir dans les aéroports, le notebook dans une main, leur Blackberry dans l'autre pour répondre à un courriel, tout en conversant grâce à leur oreillette Bluetooth sur l'oreille. Restés au bureau, leurs collègues zappent entre les multiples applications ouvertes sur leur PC, alertés tout à la fois par leur messagerie instantanée, une enchère en cours sur eBay et la sonnerie de leur iPhone. IDC les appelle les « hyperconnectés ». D'après l'enquête du cabinet d'études, menée en mars 2008, auprès de quelque 2 400 personnes dans dix-sept pays, 16% des actifs utilisent ainsi, au minimum, sept équipements différents (du PC au téléphone portable en passant par l'assistant numérique) et neuf applications de communication (messagerie instantanée, voix sur IP, réseaux sociaux...) Ce faisant, ils mêlent allègrement activités professionnelles et personnelles. Les utilisateurs sondés par Internet pour cette enquête, réalisée pour le compte de Nortel, se répartissent sur divers secteurs d'activités, tailles d'entreprises et classes d'âge. 16%, bientôt 40% selon IDC S'il est encore restreint, ce groupe pourrait grossir rapidement (jusqu'à 40% prédit IDC), en absorbant une partie du deuxième groupe identifié par le cabinet d'études, celui des utilisateurs « de plus en plus » connectés. Ceux-là représentent actuellement 36% de l'échantillon sondé et avouent recourir à quatre équipements et six applications. Il reste deux autres groupes, moins impliqués dans ces usages : 20% jugés « en ligne » mais connectés moins souvent et 28% dont les connexions sont réduites « à l'essentiel ». IDC note que la progression des hyperconnectés, réclamant de communiquer en toutes circonstances, s'apprête à poser de sérieux problèmes aux entreprises. Pressées d'assurer la mise à disposition de moyens de communication efficaces, elles vont être aussi confrontées à des problématiques de sécurité de plus en plus complexes. Il faudra y faire face sous peine de perdre le contrôle, à la fois de certaines données et de leurs collaborateurs en vadrouille, et de ne plus pouvoir recruter les profils les mieux adaptés. Un délicat mélange de genres [[page]]Plus compliqué encore, ces modes de fonctionnement rendent leurs adeptes dépendants et le matériel fourni par l'entreprise sera immanquablement utilisé aussi de façon personnelle. Quant aux utilisateurs, les voilà pris dans un mélange des genres : 35% des accros de la connexion estiment que les solutions fournies par leur employeur leur permettent de maintenir un bon équilibre entre vie privée et travail. Mais 21% reconnaissent avoir plus de mal à y parvenir. IDC a trouvé des hyperconnectés dans tous les pays et tous les secteurs d'activités. L'étude note toutefois qu'ils sont plus nombreux aux Etats-Unis et en Chine, ainsi que dans le monde bancaire et les industries high-tech. Plus de la moitié (60%) sont des hommes et 60% ont moins de 35 ans. Ils vivent en ville et occupent diverses fonctions, mais les informaticiens, développeurs et chercheurs sont plus nombreux que les commerciaux et les cadres dirigeants sont aussi mieux représentés. Favorisée bien sûr par la qualité de l'infrastructure de télécommunication, la connectivité poussée à son extrême est également liée à d'autres facteurs. Les économies émergentes, par exemple, ont une force de travail plus jeune. La taille de l'entreprise compte aussi, les moins de 100 salariés et les plus de 2 500 étant ici moins dynamiques. (...)

(16/05/2008 16:47:03)

Facebook bloque Friend Connect

Trois jours à peine après son lancement, le service Friend Connect de Google vient de subir son premier revers. En effet, sur le blog des développeurs de Facebook, le réseau annonce qu'il suspend sa participation à ce système d'aggrégation sociale sur les sites Web. Officiellement, il ne s'agit nullement d'une question de concurrence avec son propre aggrégateur, Facebook Connect, mais du respect de la vie privée de ses membres. Parlant de Friend Connect, le blog précise ainsi : « Nous avons constaté qu'elle distribue les informations des utilisateurs de Facebook vers des développeurs sans leur consentement. Nous avons décidé de suspendre ainsi l'accès a FriendConnect tant que ce service ne s'adapte pas à nos standards. » Le respect de la vie privée reste un sujet sensible chez Facebook, depuis le tollé suscité par Beacon, sa plate-forme publicitaire transmettant des données des utilisateurs aux annonceurs. Sans réelle amélioration sur ce front, le réseau social fuit comme la peste toute nouvelle accusation potentielle de manquement au respect de la vie privée de ses membres. Facebook affirme avoir déjà contacté Google à plusieurs reprises pour qu'ils modifient leur agrégateur. Mais David Glazer, directeur ingénierie de Google, ne comprend pas bien ce qui doit être fait se conformer aux demandes de Facebook : « Nous pensons que les utilisateurs devraient avoir le contrôle sur leurs données. Quand nous avons conçu Friend Connect, nous avons fait très attention à leur permettre de contrôler leurs informations à chaque étape de la procédure.» Il semblerait au final que le problème vienne de Facebook lui-même, ou plutôt d'une de ses API qui empêche de signaler aux réseaux que des données ont été transmises à un tiers. (...)

(16/05/2008 12:56:44)

Annuels Risc Group : un chiffre d'affaires porté par les dernières acquisitions

Risc Group, fournisseur français de solutions de sécurité informatique, publie les résultats de ses douze derniers mois d'exercice fiscal. Exceptionnellement celui-ci n'est pas annuel, mais durera 15 mois pour s'achever fin juin 2008. Risc Group achève donc ces douze mois sur un chiffre d'affaires en hausse de 63%, à 64 M€ (+25% à périmètre constant). Le secteur des PME est particulièrement dynamique en France : en 12 mois, il a pratiquement été multiplié par dix, en générant un chiffre d'affaires de 14,71 M€, contre 1,45 M€ un an plus tôt. Cette montée en puissance est notamment le fruit des acquisitions de Backup Avenue, spécialisée dans la sauvegarde, en juillet 2007, puis d'Ornis (un opérateur de services informatiques) deux mois plus tard ainsi que d'Itemos (toujours dans le secteur de la sauvegarde en ligne). A elles trois, ces sociétés ont généré un chiffre d'affaires de 6,5 M€, uniquement en France. En France, Risc Group a enregistré une croissance de 70%. L'activité de la SSII se divise en deux pôles : un pôle historique TPE (regroupant Risc Security et Itemos) et un nouveau pôle dédié aux PME et aux grands comptes, piloté par Ornis et Back Avenue. A l'international, la progression est légèrement plus modeste, mais reste très forte (+51%), sauf en Allemagne, en repli de 8%. La SSII possède également des filiales en Belgique, Italie, Espagne et Suisse. Le groupe envisage d'étendre sa couverture internationale, notamment en Europe de l'Ouest et de l'Est. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >