Flux RSS
Société
1898 documents trouvés, affichage des résultats 951 à 960.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(30/04/2008 09:12:18)
Plus d'un cybermarchand sur trois en infraction
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) vient de publier le bilan de son réseau de surveillance du Web sur le commerce électronique. Cette activité, considérée par Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à la consommation, comme « une véritable opportunité pour améliorer le pouvoir d'achat des consommateurs » continue de regrouper toujours plus d'acteurs indélicats. En témoignent les 37% de sites contrôlés présentant des anomalies, qu'il s'agisse d'un simple oubli de mentionner une adresse ou de la vente de contrefaçons. Ce taux est légèrement supérieur à celui observé il y a un an : en 2006, la part de cybermarchands en infraction s'élevait à 35,6%. Mais cette augmentation est à analyser à la lumière de l'explosion du nombre de sites marchands (+80%)au cours de la dernière année, les nouveaux venus n'étant pas toujours au fait de la réglementation. C'est pourquoi la grande majorité des anomalies se traduit par un simple rappel à l'ordre. Et seuls 112 procès verbaux (sur 2446 irrégularités) ont été adressés au parquet. Anomalies en hausse, donc, mais proportion de délits en baisse avec 12,5% des infractions, soit une baisse de 3,5 point en un an. Absence de mentions obligatoires et publicité mensongère Parmi les anomalies relevées par la DGCCRF, c'est l'absence de mentions obligatoires qui revient le plus souvent (64,9% des cas), devant la publicité mensongère (9,7%) et le non respect des règles encadrant la publicité de prix (9,1%). Enfin, les cybermarchands exerçant dans les domaines des voyages, des transports et de l'hôtellerie se sont montrés les moins respectueux de la réglementation (44% des sites contrôlés étaient en infraction). Les sites spécialisés dans les transactions immobilières et la vente d'alcool n'ont guère fait mieux (respectivement 43% et 41% de cybervitrines présentent des irrégularités). A l'inverse, le secteur des loteries et des jeux de hasard fait figure de bon élève avec seulement 16% de sites en infraction. En 2008, la DGCCRF entend accentuer ses efforts sur le contrôle des sites proposant des prestations commerciales dans l'alimentaire, les ventes privées, l'immobilier et l'amaigrissement. (...)
(29/04/2008 12:44:49)Second Life change de tête
Philip Rosedale, le fondateur de Linden Labs, éditeur du métaverse Second Life, a passé la main. Il nomme aujourd'hui Mark Kingdon, ancien dirigeant d'une agence de communication numérique, au poste de directeur général. Cette transition sera effective à la mi-mai. « C'est ma décision, » affirme Philip Rosedale. « Je serai président du conseil d'administration et je travaillerai à plein temps pour la société. Mais c'est Mark Kingdon qui sera le patron. Mon expérience, ma passion et mes talents sont tournés vers l'invention, la technologie, la stratégie plutôt que le management des hommes. » Crée en 2003, la société Linden Labs gère Second Life, l'un des plus grands univers virtuels non dédiés aux jeux. Il compte en effet 10 millions d'avatars, dont une petite partie seulement sont actifs, et génère 30 millions d'heures de connexion par mois. A noter qu'en Chine, il devra désormais affronter le tout nouvel univers local HiPiPi, un monde virtuel qui reprend les mêmes principes et le même look que Second Life. (...)
(29/04/2008 12:22:52)Bercy mise sur la dérégulation et la fibre optique pour moderniser l'économie
La ministre de l'Economie, des Finances et de l'Emploi, Christine Lagarde, a présenté hier - 28 avril - les grandes lignes de son projet de loi sur la modernisation de l'économie (LEM), qui s'articule autour de 44 articles mêlant déréglementation et simplification des démarches administratives Le texte accorde une grande place aux TIC. La locataire de Bercy, qui a rappelé que « la France est connue pour son avant-gardisme en matière technologique », mise en particulier sur la modernisation du territoire pour en accroître l'attractivité. La ministre s'est ainsi rapprochée d'Eric Besson, récemment nommé secrétaire d'Etat chargé du développement de l'économie numérique, pour « gagner le pari du très haut débit en étendant l'usage de la fibre optique ». L'objectif : raccorder au moins 4 millions de foyers à l'horizon 2012. Un but qui rappelle celui fixé par le Président de la République à l'occasion de l'ouverture du Cebit 2008. Le chef de l'Etat s'engageait alors à relier 100% des ménages au haut débit d'ici à la fin de son mandat. La promotion de la fibre passera notamment par le pré-câblage des immeubles neufs, le raccordement facilité des immeubles existants et la possibilité laissée aux collectivités d'aménager numériquement leur territoire. Autant de mesures déjà évoquées en février par le comité de pilotage du très haut débit. Au chapitre de la mobilisation des entrepreneurs - un sujet qui intéressera particulièrement les jeunes structures du secteur de l'IT -, Christine Lagarde entend faciliter la création d'entreprise individuelles avec, pour toute formalité requise, un seul document à remplir. De même, l'obligation d'immatriculation pour les activités indépendantes sera supprimée. L'effort de création d'entreprise passe également par des cadeaux fiscaux : les entrepreneurs individuels paieront ainsi leurs impôts et cotisations sociales en une seule fois avec un impôt maximum de 13% pour un chiffre d'affaires inférieur à 76 300 € (pour les activités de commerce) ou de 23% (activités de services et CA inférieur à 27 000 €). Une mesure dont le coût est estimé à 60 M€. Dans le même esprit, le droit de mutation à titre onéreux bénéficiera d'une réduction allant de 3% à 5%. Et dans le cadre d'une transmission d'entreprise à un membre de la famille ou aux salariés, la LME prévoit une exonération de droit jusqu'à 300 000 €. L'enveloppe prévue par l'Etat pour ces avantages s'élevant à 100 M€. Le texte adopté en conseil des ministres répond à la lettre de mission présidentielle fixant l'objectif de « lever les contraintes qui empêchent certains secteurs de se développer, de créer des emplois et de faire baisser les prix ». Rédigé sur la base du rapport Attali, dont il reprend une trentaine de propositions, et en collaboration avec les parlementaires de la majorité. In fine, la ministre estime que son plan est susceptible de générer « au moins 0,3 point de croissance et 50 000 emplois par an » dès 2009. La LME sera examinée par les parlementaires à partir du 27 mai, lesquels devraient procéder à son vote au début du mois de juillet. (...)
(28/04/2008 12:17:42)Les douaniers américains autorisés à copier les disques durs des visiteurs
Les douanes américaines viennent d'obtenir le droit de fouiller les fichiers stockés sur l'ordinateur portable d'un passager entrant sur le sol des Etats-Unis. L'histoire commence en 2005. A l'aéroport de Los Angeles, les douaniers ont demandé à un citoyen américain de retour des Philippines, de faire démarrer son portable. Une opération courante dans les aéroports. Mais les douaniers ont alors découvert que le PC de leur concitoyen contenait des photos pédophiles et l'ont très logiquement arrêté sur le champ. Mais l'affaire n'en est pas restée là. L'individu a en effet porté plainte au motif que la fouille ne se fondait sur aucun soupçon a priori. Et après avoir eu gain de cause en première instance, il vient de perdre en appel. Les juges ont en effet assimilé le portable à un simple contenant comme le sont valises, sacs et autres portefeuilles. Or, ceux-ci peuvent être fouillés selon le bon vouloir des douaniers. Une atteinte flagrante aux libertés individuelles Une telle jurisprudence pourraient avoir des conséquences plutôt fâcheuses. Un disque dur est encore plus fiable qu'une mémoire humaine et garde une trace de tous les faits et gestes personnels et professionnels de son propriétaire. L'Electronic Frontier Foundation (EFF) et l'Asian Law Caucus (ALC), deux associations américaines de défense des libertés individuelles avaient déjà déposé plainte. Elles contestent la légalité de copie arbitraire des annuaires contenus dans les téléphones portables et du contenu des disques durs de passagers. Mais cette possibilité offerte aux fonctionnaires américains de consulter les informations contenues sur les portables devrait aussi faire réfléchir les cadres de grandes sociétés étrangères. Ils devraient songer à protéger étroitement les données confidentielles et vitales pour leurs entreprises qu'ils ne manquent pas de transporter avec eux. (...)
(25/04/2008 16:43:47)Jérôme Kerviel embauché comme expert informatique
Jérôme Kerviel, l'ancien courtier accusé d'avoir entraîné la perte de près de 5 milliards d'euros pour la Société Générale, occupe des fonctions de consultant depuis le début du mois d'avril dans une société d'expertise informatique à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine. Il s'agit de la société LCA a indiqué jeudi à l'AFP son propriétaire, Jean-Raymond Lemaire. LCA est spécialisée dans la sécurisation et le redressement de projets informatiques de développement et d'intégration. La société apporte les différentes compétences : stratégique, juridique, financière, organisationnelle, et opérationnelle. LCA s'emploie à traduire un risque opérationnel en engagement juridique et réciproquement. Parmi ses nombreuses références, LCA ne cite qu'une banque, BNP. L'expérience récente de Jérôme Kerviel à la Société Générale suscitera-t-elle l'intérêt d'autres banquiers ou au contraire son image sulfureuse sera-t-elle un repoussoir ? En attendant, le mot de la fin (provisoire) revient à Jean Veil, l'avocat de la Société Générale, cité par le Monde de ce jour : « Je me réjouis que M. Kerviel ait retrouvé du travail. Ça l'aidera à rembourser la Société Générale. » (...)
(24/04/2008 18:00:28)Le plan 2008-2012 de l'Inria vise l'interaction avec d'autres disciplines
L'Inria (Institut national de la recherche en informatique et automatique) a présenté aujourd'hui son quatrième plan quinquennal stratégique. Ce plan 2008-2012 sert à la fois à présenter la vision que l'Institut porte sur le développement de sa discipline mais aussi sa feuille de route. « Attention, prévient Michel Cosnard, président du conseil d'administration de l'Inria, c'est en toute humilité que nous nous prêtons à cet exercice. Nous ne prétendons pas lire l'avenir des TIC dans une boule de cristal. En revanche, la préparation du plan est un travail sérieux, de longue haleine, mené sur toute la durée de 2006 et 2007. » Plus une seule expérimentation dans aucune discipline (sécurité, environnement, médecine, etc.) n'est réalisée sans expérimentation par la modélisation ou la simulation. « Les TIC sont devenues un instrument universel de la recherche, confirme Malik Ghallab, délégué général à la recherche et au transfert pour l'innovation. Pour cette raison, notre plan stratégique se décline autour des mathématiques appliquées aux TIC mais aussi d'autres disciplines. » Le plan préconise ainsi une implication plus forte de la recherche dans les phénomènes liés à la santé ou à la biologie par exemple. Il vise également une approche plus systémique de la recherche permettant d'étudier des phénomènes qui s'étendent du nanométrique au kilométrique, voire au-delà. Modéliser, programmer, communiquer et interagir Le plan 2008-2012 se donne sept priorités. Elles se déclinent d'abord en quatre axes liés au coeur de métier de l'Inria : - la modélisation (géométrie, phénomènes aléatoires, etc.) ; - la programmation (méthodes formelles) ; - la communication (programmation distribuée sur un grand nombre de processeurs), et - l'interaction (avec l'utilisateur, le citoyen, le scientifique, l'ingénieur, etc.). A ces quatre axes s'ajoutent trois défis que sont l'ingénierie numérique, la science numérique et la médecine numérique. A l'occasion de cette présentation des objectifs de l'Inria, trois responsables scientifiques de projets de recherche ont raconté leur travaux. [[page]] Olivier Temam a ainsi décrit Alchemy (Architecture languages and compilers to harness the end of Moore's law). Ce dernier étudie entre autre les questions de parallélisation du code dans les programmes qui s'exécutent sur des puces multi-coeurs. Ils sont le moyen le plus efficace que les fondeurs aient trouvé pour contourner la loi de Moore (doublement du nombre de transistors sur un processeur tous les dix huit à vingt-quatre mois) et ses conséquences (augmentation de la puissance, mais aussi des problèmes de surchauffe et de court-circuit). Mais pour qu'une application tire parti complètement d'un multi-coeur, elle doit être parallélisée. De la parallélisation des logiciels jusqu'à la modélisation du cerveau Serge Abiteboul s'occupe, lui, de l'intégration de données et de connaissances distribuées sur le Web. Ses travaux cherchent à décrire de nouveaux outils pour mieux se retrouver dans la masse d'informations non structurées qui envahit la Toile. Il développe des logiciels qui permettront de passer d'un Web HTML à un environnement plus structuré avec des métadonnées par exemple. Le système saura extraire les connaissances du texte. Enfin, avec son projet Odyssée, Olivier Faugeras s'attaque à un morceau de taille : le cerveau. Pour commencer, il démythifie : « Non, le cerveau ne fonctionne pas comme un ordinateur ! » Il est bien plus complexe. Et la plus grande difficulté à laquelle se heurtent les travaux pour le modéliser et le simuler est justement la collecte des données le concernant. « C'est une 'terra incognita' dont nous connaissons à peine 1% du fonctionnement », rappelle Olivier Faugeras. La modélisation d'un seul neurone isolé reste un casse-tête. « Encore aujourd'hui, nous utilisons des modèles de fonctionnement de l'axone de calamar géant décrit dans les années 70. » Pour ces travaux, l'Inria se rapproche ainsi forcément de laboratoires de médecine, de biologie, etc. Odyssée illustre parfaitement l'importance actuelle de l'interdisciplinarité dans la recherche en TIC. (...)
(24/04/2008 17:40:38)En informatique, senior rime souvent avec chômeur, confirment la Dares et l'Apec
Dans un contexte de plein emploi, comme l'indique la dernière note de conjoncture publiée par l'Apec, la problématique des informaticiens seniors reste pourtant au coeur des débats lorsqu'on aborde la question du chômage. Dans une note sur les tensions du marché du travail observées au cours du second semestre 2007, la Direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares, ministère du Travail), montrait que le nombre de demandeurs d'emploi en informatique s'élevait à 35 545 en juin 2007, soit un taux de chômage de 7,1%. L'Apec a également décidé de se pencher sur la question, en publiant pour la première fois une étude sur les recrutements des cadres de 50 ans et plus, par secteur, dont l'informatique. Les résultats montrent bien que dans la IT, le chômage frappe davantage que dans d'autres filières : en effet, les embauches des seniors y sont trois fois moins fréquentes que pour l'ensemble de la population des cadres. En 2007, les activités informatiques n'ont recruré que 2% de seniors âgés de 50 ans et plus, tandis que 8% seulement de seniors ont été embauchés dans les études techniques , l'ingénierie et la R & D. Des chiffres peu élevés, malgré une augmentation sensible de l'effectif senior dans l'informatique, par rapport à 2001. 8% d'embauches pour les plus de 15 ans d'expérience [[page]] Ce pourcentage reste cependant très insuffisant, les entreprises de la high-tech ayant tendance à miser sur des jeunes diplômés (34% des embauches en 2007), formés aux dernières technologies du marché, et très peu sur les profils expérimentés (8% des informaticiens ayant plus de 15 ans d'expérience recrutés en 2005, contre 13% en moyenne). Face à ce constat, l'association pour l'emploi des cadres a demandé à un informaticien âgé de 58 ans de témoigner sur sa situation. Patrick Gaudillet, directeur de production, est resté sans emploi pendant plus de trois ans, après avoir été licencié par une SSII située dans le Sud de la France. « L'âge est l'un des facteurs les plus discriminants en France, surtout dans l'informatique, témoigne-t-il. Sur 800 CV envoyés, je n'ai reçu aucune réponse positive. La situation était telle qu'on m'a conseillé de me diriger vers un autre secteur d'activité. Du coup, j'ai eu l'idée de me lancer dans la création d'entreprise. » Son projet à peine bouclé, Trigône, une SSII parisienne, le contacte pour lui proposer un poste. Il laisse son projet de création d'entreprise pour un CDI qu'il signera illico. Quitte à baisser son salaire de 30%, et accepter un trajet de deux heures chaque jour, depuis la ville de Dijon où il réside, jusqu'à Paris, où siège l'entreprise qui a décidé de l'accueillir. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |