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Société
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(23/04/2008 16:02:29)
Michèle Alliot-Marie suspend le déploiement du logiciel Ardoise de la police
Sous la pression, Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, a suspendu l'expérimentation du logiciel de police Ardoise *. Plusieurs associations avaient saisi la Haute autorité de lutte contre les discriminations et l'égalité (Halde) et la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil). Le logiciel comporte des zones à renseigner concernant la vie sociale des personnes fichées parmi lesquelles peuvent figurer de simples témoins. Parmi les intitulés des cases à cocher, on trouve "mineur en fugue", "sans domicile fixe", "personne âgée", "permanent syndical", "membre d'une secte", "transsexuel", "homosexuel"... Plus de 90 000 personnes devaient être formées Le déploiement d'Ardoise a été suspendu le temps d'évaluer "la pertinence des critères retenus". Ardoise est destiné à succéder au logiciel de rédaction des procédures (LRP) et au STIC (Système de traitement des infractions constatées). En phase de test depuis plusieurs années, le logiciel doit entrer en phase opérationnelle en 2008. Plus de 90 000 personnes devraient être formées à son utilisation. * Ardoise : Application de recueil de la documentation opérationnelle et d'informations statistiques sur les enquêtes (...)
(22/04/2008 17:28:45)Trois entreprises françaises sur dix sous-traitent leur TIC
« En 2006, 29% des entreprises françaises d'au moins dix salariés ont confié à des prestataires extérieurs des fonctions requérant des personnels spécialisés dans les technologies de l'information et de la communication (TIC). » C'est ce qui ressort d'une enquête conduite par l'Insee auprès de 14 600 entreprises. Selon l'Institut national de la statistique et des études économiques, ce taux de près de 30% place la France parmi les pays de la Communauté européenne où l'appel à la sous-traitance informatique est le moins utilisé. La moyenne de l'Union européenne se situe à 44% des entreprises qui sous-traitent, avec le Danemark en tête (76%) et la Hongrie en queue de peloton (20%). Seulement 3% de la sous-traitance effectuée hors de l'UE L'Insee constate que la propension à la sous-traitance augmente avec la taille des entreprises. En effet, 72% des entreprises de 250 salariés ou plus ont sous-traité des fonctions requérant des spécialistes en TIC alors que ce n'est le cas que dans une entreprise de 10 à 19 salariés sur cinq. Les sous-traitants auxquels il est fait appel sont aussi basés en France. Seulement 8% des entreprises qui sous-traitent s'adressent à un prestataire basé à l'étranger, dont seulement 3% hors de l'espace européen. Il est intéressant de noter que nombre d'entreprises qui font appel à de la sous-traitance en dehors de nos frontières sont elles-mêmes actives sur le secteur des TIC. Le management de SI concerné dans un cas de sous-traitance sur cinq [[page]] Parmi les entreprises ayant sous-traité des fonctions requérant des spécialistes en TIC, 85% ont sous-traité les opérations courantes et 78% des fonctions de développement (logiciels, sites Web, etc.), sachant qu'une entreprise peut avoir sous-traité à la fois plusieurs types de tâches (développement, opérations courantes, management). Seulement 22% ont confié à l'extérieur des fonctions de management des systèmes d'information. Les deux secteurs qui font le plus appel à la sous-traitance pour les TIC sont les entreprises du secteur de l'énergie (74%) et des activités financières (69%). Enfin, l'Insee relève que c'est le dynamisme des activités liées aux technologies de l'information et de la communication (TIC) qui soutient la croissance de l'économie française. « La bonne santé des services marchands en 2006 est due en grande partie à la forte progression des activités de services informatiques et de télécommunications (+ 6 % de progression de la production en volume en 2006). » (...)
(22/04/2008 17:28:04)Téléchargement illicite : Michel Rocard répond à Christine Albanel
Michel Rocard a réagi, pour LeMondeInformatique.fr, aux récents propos de Christine Albanel. La ministre de la Culture reprochait aux eurodéputés d'avoir approuvé un amendement - notamment déposé par le ci-devant Premier ministre français - condamnant « l'interruption de l'accès à Internet » prévu par le rapport Olivennes pour les internautes qui s'adonneraient au téléchargement illicite. « Le Parlement européen n'a pas une bonne compréhension de ce que nous allons faire », a ainsi déclaré la ministre. « Je trouve étonnante la réaction de madame Albanel », indique Michel Rocard, co-dépositaire de l'amendement au rapport du Français Guy Bono ayant suscité l'ire de la ministre. Le texte assimilait la suspension de l'abonnement à Internet à une « mesure allant à l'encontre des droits de l'Homme, des droits civiques et des principes de proportionnalité ». Michel Rocard persiste et signe, en nous déclarant : « Pour moi, la coupure éventuelle de l'Internet est une punition collective, principe interdit par tous nos systèmes de droit. La lettre des textes est claire et il n'y a aucun problème sophistiqué de compréhension là derrière. ». Le député européen conclut par une pointe d'ironie adressée à la locataire de la rue de Valois : « Nous savons lire et cela suffit. » (...)
(21/04/2008 16:12:26)France Télécom coupe 10% de ses effectifs en R&D
L'opérateur historique annonce la suppression de 325 emplois, pour 2008, sur ses activités de recherche et développement (R&D). Déclinaisons du plan de restructuration Next, qui prévoit 22 000 suppressions de postes entre 2006 et 2008, ces coupes concernent 10% des effectifs R&D du groupe. Selon les syndicats, les activités de recherche seraient les plus touchées (-120 postes), suivies par le développement (-100 emplois) et d'autres comme le soutien (-95). De quoi inquiéter les ingénieurs qui travaillent en Bretagne, puisque les deux sites de Rennes et Lannion emploient environ 50% de la R&D du groupe. La CFDT estime que le projet de réduction d'effectifs toucherait déjà environ 7% des 1 144 Lannionais « soit au moins 80 salariés dans un premier temps, avec également des conséquences sur les thésards et les sous-traitants ». D'où la mobilisation de quelque 1 000 salariés France Télécom à Lannion et à Rennes, ainsi que dans d'autres sites comme Issy-les-Moulineaux, Grenoble ou Sophia Antipolis, notamment. « Le 12 Avril, à Morlaix, 500 salariés de toute la région Bretagne ont manifesté pour dire stop aux fermetures de services et exiger le maintien des activités sur toute la région », signale Daniel Guillot, délégué syndical central CFDT. Des assemblées générales se sont également succédées en Haute Garonne, à Montpellier, à Perpignan, et sur les sites de FT en Aveyron et dans le Vaucluse. Motions adressées à Didier Lombard En attendant le prochain CE extraordinaire, qui se déroulera avant la fin du mois, les salariés de Sophia-La Turbie de France Telecom R&D et ceux du site de Rennes ont adopté une motion qu'ils ont adressée à Didier Lombard, PDG de France Telecom. Dans ce courrier, ils réclament l'arrêt des suppressions de postes, considérant que «la politique gouvernementale s'oriente vers un soutien plus fort de la recherche par les entreprises, que France Télécom a un rôle à jouer dans ce contexte, et ne doit pas se désengager de recherches à long terme dans le secteur des télécommunications ». Ils notent, par ailleurs, que « France Télécom n'a pas été épinglé pour un surinvestissement global en R&D, et que la montée en croissance vers les services devrait conduire à accorder des investissements R&D qui se rapprochent des industries IT (rapport de 1/10 par rapport à IBM). » (...)
(21/04/2008 14:39:27)Microsoft parraine des start-up à Lille
Martine Aubry, Maire de Lille et Présidente de la communauté urbaine de Lille, et Jean-Philippe Courtois, Président de Microsoft International (Microsoft EMEA), ont paraphé ce matin 21 avril 2008 un accord de partenariat pour soutenir le nouveau pôle d'excellence nordiste, situé entre Lille et Lomme, Euratechnologies. Ce dernier devrait être inauguré officiellement dans les mois à venir. Un autre accord est prévu avec Picom, le pôle de compétitivité des industries du commerce, présidé par Arnaud Mulliez, président du conseil de surveillance d'Auchan France. Si on retrouve dans l'accord avec Euratechnologies des composantes déjà vues dans les conventions passées avec Lyon ou Paris (soutien en nature aux entreprises innovantes dans le cadre du Programme Idees, participation au reclassement de chômeurs par la formation...), Microsoft s'engage pour la première à ouvrir un site sur place. Pour rappel, Idées (Initiative pour le développement économique des éditeurs de logiciels et des start-up) est une initiative lancée en février 2006 par la filiale hexagonale de Microsoft. Elle a pour objectif de soutenir des éditeurs novateurs, tous domaines confondus (sécurité, applications d'entreprise, mobilité, jeux vidéos...). Devant le succès rencontré par le programme en France, Microsoft a d'ailleurs décidé de l'exporter dans d'autres pays, en le rebaptisant « Microsoft Startup Accelerator Program » au niveau international. (...)
(21/04/2008 11:45:48)Lutte antipiratage : Christine Albanel répond au Parlement européen
La tension monte entre le ministère français de la Culture et le Parlement européen. Alors que ce dernier a taclé - sans le désigner spécifiquement - le projet de riposte gradué à la française la semaine dernière, Christine Albanel a fermement réagi quelques jours après. « Le Parlement européen n'a pas une bonne compréhension de ce que nous allons faire et nous allons le leur expliquer. Le système n'est pas basé sur la répression », a-t-elle déclaré. Le 10 avril, les eurodéputés adoptaient un amendement, déposé notamment par Michel Rocard, à un rapport sur les industries numériques en Europe. Le texte enjoint l'exécutif européen à « éviter l'adoption de mesures allant à l'encontre des droits de l'Homme, des droits civiques et des principes de proportionnalité, d'efficacité et d'effet dissuasif, telles que l'interruption de l'accès à Internet ». C'est précisément ce que prône le rapport Olivennes à l'encontre des internautes s'adonnant au téléchargement illicite. Soucieuse de ne pas laisser sans réponse cette pique dirigée contre les desseins de Paris, la ministre de la Culture a donc rapidement réagi. La ministre a encore précisé que le projet de loi censé contenir la mesure décriée par Strasbourg devait idéalement être présenté aux députés français avant l'été. (...)
(18/04/2008 18:01:38)L'avenir d'Atos Origin suspendu à l'AG du 22 mai
Le sort d'Atos Origin devrait se décider le 22 mai prochain, lors d'une assemblée générale. Le bras de fer qui oppose la SSII française à ses deux principaux actionnaires, Pardus Capital Management et Centaurus Capital, prend en effet une tournure inquiétante pour Atos. Les deux fonds d'investissements exigent le départ de l'actuel président du conseil de surveillance, ainsi que la nomination de cinq membres au sein du conseil de surveillance de la société (deux venant de Pardus et Centaurus, et trois indépendants). Atos Origin refuse catégoriquement de céder à la pression, en indiquant dans un communiqué : « il est à priori légitime qu'un actionnaire stable majeur demande à être représenté en son sein, sauf en présence d'agissements déloyaux ou de tentatives de déstabilisation ». Les deux fonds sont en conflit ouvert avec la direction. Ils estiment qu'Atos devrait s'adosser à un autre acteur, voire être vendue, vu le climat de consolidation du secteur des services informatiques. La réponse des deux fonds à l'obstination d'Atos ne s'est pas fait attendre, ils ont augmenté leur participation commune dans le capital de la SSII, en la faisant passer de 21,67% à 22,34%. Le conseil de surveillance a appelé ses actionnaires à voter en bloc contre la requête de Pardus et Centaurus. La séance du 22 mai s'annonce donc musclée. Atos a clos son dernier exercice fiscal sur un chiffre d'affaires de 5,855 Md€, en hausse 8,5%, ce qui la place en troisième position des SSII en France (derrière IBM et Capgemini). A noter que Capgemini vient de son côté de renoncer à son dispositif anti-OPA. (...)
(18/04/2008 16:12:45)Yahoo et Google prolongent leur accord
Yahoo envisage de prolonger son partenariat avec Google, initialement prévu pour une durée de deux semaines, selon le Wall Street Journal. Yahoo teste depuis le 9 avril dernier le service AdSense de Google. Les publicités contextuelles du moteur de recherche s'affichent dans 3% des pages de résultats générées par Yahoo, et ce uniquement aux Etats-Unis. Si Yahoo avait précisé que ces essais ne mèneraient pas forcément à une relation commerciale entre les deux sociétés, le test paraît être concluant. Ce prolongement de partenariat est surtout une manière pour Yahoo de signifier clairement à Microsoft qu'il refuse encore et toujours son offre de rachat jugé inamicale, et sous-estimant la valeur de la société (44,6 Md$). Microsoft a qualifié ce partenariat « d'anticoncurrentiel sur le marché de la publicité en ligne ». Google et Yahoo pourrait contourner ce problème, en limitant leur collaboration à des groupes spécifiques de recherche. Microsoft prêt à débourser plus pour retenir les cerveaux Microsoft n'entend pas lâcher le morceau si facilement. Selon le New York Times, le géant de Redmond serait prêt à débourser un ou deux milliards de plus pour convaincre les cerveaux de Yahoo de ne pas quitter le navire en cas de réussite de l'OPA. Microsoft n'en serait pas à son coup d'essai dans cette pratique. En mai 2007, l'éditeur a racheté Tellme Networks, qui conçoit des logiciels de reconnaissance vocale, pour un montant de 800 M$. Il a mis sur la table 100 M$ supplémentaires pour retenir 330 salariés, soit plus de 300 000 $ par personne. Toujours selon le NYT, 95% d'entre eux sont toujours dans l'entreprise à ce jour. En février dernier, Yahoo avait confectionné un parachute doré à ses salariés, en modifiant leurs conditions de départ au cas où l'OPA de Microsoft aboutirait. Jerry Yang, PDG de Yahoo, avait annoncé qu'en cas de rachat, le montant des indemnités de départ serait revu à la hausse et que la couverture santé serait maintenue. La bagarre qui oppose Microsoft et Yahoo se déroule dans un contexte où la fuite des cerveaux devient une vraie problématique pour les grandes entreprises. Douglas Merrill, ancien DSI et vice-président chargé de l'ingénierie chez Google, a récemment quitté son poste pour devenir président de la maison de disques EMI. (...)
(18/04/2008 12:49:18)Capgemini renonce à son dispositif anti-OPA
Lors de l'assemblée générale qui s'est déroulée hier à Paris, Capgemini a finalement décidé de ne pas soumettre au vote des actionnaires l'adoption du dispositif anti-OPA dont il était question en mars dernier. Cette résolution, qualifiée de « pilule empoisonnée » ou encore de bons Breton, aurait autorisé le conseil d'administration à émettre des bons de souscription d'actions gratuits en cas d'offre publique hostile. Après avoir recalculé les conséquences financières de ce dispositif, la SSII française a estimé qu'elle ne serait pas acceptable par les fonds d'investissements, et qu'elle serait finalement néfaste pour les actionnaires. « Le consensus de marché s'oriente vers une acceptabilité des bons Breton dès lors que le total des dispositions entraînant une dilution au moment d'une offre publique d'achat ne dépasse pas les 25%, explique Nicolas Dufourcq, directeur général adjoint en charge des finances du Groupe Capgemini. Notre résolution, conjuguée avec un dispositif ancien permettant d'exercer les stocks options en cas d'OPA, conduisait à franchir ce seuil. Nous avons donc pris l'option de retirer la résolution du vote. » La pilule empoisonnée est une clause de protection destinée à repousser une prise de contrôle inamicale. Son principe : elle donne le droit aux actionnaires d'acheter un nombre supplémentaire d'actions à un cours inférieur à celui du marché, ce qui a pour effet d'augmenter le nombre d'actions en circulation et de rendre le prix de la société inabordable. L'effet est toutefois à double tranchant, car cette opération dilue le taux de l'action. Capgemini a préféré opter pour la prudence. Pour rappel, Capgemini a fait l'objet ces derniers temps de nombreuses rumeurs de rachats par des SSII indiennes, comme Wipro, Infosys ou encore Reliance. (...)
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