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Société
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(17/04/2008 15:57:35)
Inauguration du Musée français de l'informatique
L'informatique dispose enfin de son musée ! Prenant la suite d'une exposition temporaire, le Musée de l'Informatique a été inauguré le 15 avril au soir sur le Toit de la Grande Arche, à Paris la Défense, par Philippe Nieuwbourg, son directeur. Il s'agit du premier musée permanent ouvert au public en Europe - en dehors de collections privées d'entreprises comme chez Bull en région parisienne ou Unisys à Bruxelles, à accès restreint.

Six Apart crée une application pour Facebook
Six Apart a créé un outil permettant de publier des messages sur son (ou ses) blog(s) depuis Facebook. Baptisée BlogIt, cette application est compatible avec les plateformes de Blogger, LiveJournal, Pownce, Tumblr, Twitter, Vox et WordPress. L'avantage pour l'internaute : il n'a plus besoin de se connecter à chacun de ses blogs pour envoyer un post, tout est centralisé depuis Facebook. BlogIt n'est cependant pas parfait, et pêche un peu du côté des fonctionnalités. Il est par exemple impossible de publier du texte enrichi ou de télécharger des photos. Les utilisateurs qui installeront l'application doivent en outre fournir leur login et leur mot de passe pour chacun de leurs blogs... ce qui ne manquera pas de refroidir certains internautes, et de soulever encore une fois la problématique de la protection des données personnelles. Pour le moment, BlogIt n'est disponible que sur Facebook. Six Apart fait toutefois partie d'OpenSocial, une plateforme de gadgets et autres services Web ouverte aux développeurs d'applications tierces, lancée en octobre dernier par Google. Il paraît donc fort probable que BlogIt soit proposé par d'autres réseaux sociaux dans les semaines à venir. Six Apart est déjà en pourparlers avec le site communautaire Plaxo. (...)
(17/04/2008 09:33:14)RGI : Bercy voudrait imposer Microsoft Office aux administrations
La nouvelle a fait le tour des administrations d'Etat durant la journée du 16 avril 2008 : le Référentiel Général d'Interopérabilité (RGI), bloqué depuis le 12 octobre 2007, devient brutalement une urgence pour la DGME (Direction générale de la modernisation de l'Etat). Le RGI, mis au point par une large collaboration de toutes les administrations sous l'égide de la DGME, définit précisément les règles de bonne gouvernance des systèmes d'information des administrations, tant en termes de méthodes que de technologies, notamment de formats de fichiers. Marc Meyer, chef de service « Développement de l'Administration Electronique » de la DGME, a reconnu dans une communication interne le 16 avril 2008 que le blocage était directement lié à un gros défaut de conception du RGI : le seul format bureautique accepté était OpenDocument (ODF, norme ISO 26300). Exit Microsoft et sa suite Office 2007, utilisant le format Office OpenXML. Inacceptable pour l'éditeur américain... qui finance et multiplie les partenariats para-publics (notamment dans l'Education nationale et la Recherche). Marche arrière toute : désormais, les formats OpenDocument et Office OpenXML seront traités à égalité dans le RGI. Le prétexte du changement de politique est la récente normalisation du format OpenXML défendu par Microsoft dans les conditions que l'on sait sous la référence ISO 29500. [[page]] Mais l'égalité suppose que toutes les administrations soient en mesure de traiter (en entrée, en sortie et en interne) les deux formats bureautiques au lieu du seul OpenDocument, ce qui est aujourd'hui impossible sans acquérir Microsoft Office 2007. Cela sans oublier que le véritable format ISO 29500 est aujourd'hui une vue de l'esprit puisque Microsoft Office 2007 n'implémente qu'une version d'OOXML préalable à celle qui a été normalisée, Microsoft ayant accepté d'amender sa copie. Pas de confirmation officielle à la DGME Si la modification du RGI n'est pas encore actée, le sujet devant être traité par des réunions interministérielles et tranché aux très prochaines Assises du Numérique, elle est évidemment le fruit d'une grande bataille d'influence entre les différents acteurs du marché informatique (Microsoft et quelques rares alliés d'un côté ; IBM, Google, Sun et les acteurs du logiciel libre de l'autre). Le point semble donc a priori marqué par Microsoft. A noter que, pour des raisons juridiques, le RGI ne pourrait pas être imposé aux collectivités locales et territoriales, dont l'autonomie est garantie par la Constitution. Il en résulte que celles-ci ne pourraient qu'opter volontairement (même incitées fortement) pour le respect des règles de bonne conduite du RGI. Mise à jour Contactée par mail avant l'écriture de l'article (service communication et sous-direction concernée), la DGME n'a pas répondu à nos questions. Relancés par téléphone, les opérationnels ont refusé de commenter nos informations et la direction de la communication très sèchement de même. Selon des sources proches du dossier, l'ambiance interne de la DGME serait pour le moins animée suite aux fuites à la base du présent article. (...)
(16/04/2008 14:56:13)Craig Mundie prend la tête de la division UPG de Microsoft
Créée il y a un peu plus d'un an et dirigée par le directeur général adjoint de Microsoft, Kevin Turner, la division Unlimited Potential Group (UPG) tente de combler le fossé numérique dans les pays en voie de développement. Craig Mundie, responsable recherche et stratégie, vient d'en prendre le contrôle. Selon Microsoft, la mission de l'UPG serait plus dans les attributions de Craig Mundie puisque ce dernier a en charge la stratégie et la recherche de Microsoft. Il serait donc mieux placé pour trouver de nouveaux modèles afin de poursuivre les efforts de Microsoft dans l'expansion de ses technologies dans les pays en voie de développement. Cette réorganisation annoncée mardi dernier prévoit également le départ au début l'automne de Will Poole, co-leader de la division. Il sera remplacé par Anoop Gupta qui échangera son poste actuel de vice président du groupe de collaboration en temps réel de Microsoft pour celui de vice président de l'UPG. Orlando Ayala, autre co-responsable de la division UPG, reste dans ses fonctions. Mais il assurera un rôle plus actif auprès de Kevin Turner et travaillera à l'international avec Jean-Philippe Courtois, Président de Microsoft International. La mission de l'UPG, pour sa part, reste inchangée : promouvoir les technologies de Microsoft dans les pays en voie de développement mais aussi soutenir des programmes pour aider les pays à entrer dans l'ère numérique. (...)
(16/04/2008 14:58:55)Vers une LCEN 2 pour prendre la mesure du Web 2.0
Près de quatre ans après l'adoption de la Loi pour la confiance dans l'économie numérique (LCEN), le législateur devrait plancher sur une nouvelle norme qui prendrait en compte l'apparition des modèles posés par le Web 2.0. C'est du moins ce que prônent les députés Jean Dionis du Séjour (Nouveau centre, déjà rapporteur de la LCEN en 2004) et Corinne Erhel (PS) dans un rapport, présenté ce 16 avril, censé faire le bilan de la LCEN. Selon les rapporteurs, « la loi a été mise en oeuvre de manière assez exhaustive, même si certains décrets n'ont pas été faciles à prendre ». Au-delà des questions relatives au droit de réponse sur Internet ou à la prospection automatique par automate, les deux députés déplorent que l'article 55 - qui prévoyait l'élargissement des numéros verts sociaux aux téléphones mobiles - ait été implicitement abrogé par la loi Chatel cet automne. Surtout, le document présenté aujourd'hui s'attarde sur la distinction entre les notions d'hébergeur et d'éditeur sur Internet, et sur la responsabilité afférente. La loi de 2004 est limpide : les hébergeurs ne sont pas responsables du contenu hébergé chez eux mais doivent agir promptement dès qu'ils ont le signalement d'un contenu manifestement illicite. Mais, précise Jean Dionis du Séjour, « on est frappés par le nombre de contentieux vis-à-vis d'une loi qu'on estime claire. La jurisprudence est variée, elle part dans tous les sens ». Des juges plus sévères avec les hébergeurs Cette application variable du texte adopté il y a quatre ans découle, selon les rapporteurs, de l'apparition récente du Web 2.0 : « L'essentiel du contenu est désormais déposé par les internautes. Le choix des Unes ou de la mise en page est de plus en plus automatisé », expliquent les édiles. De fait, la qualité d'éditeur se raréfie et incite les juges à se montrer plus sévères avec les hébergeurs. En témoigne la récente affaire ayant conduit à la condamnation d'Eric Dupin, le concepteur de Fuzz.fr, pour un billet publié par un internaute. [[page]]Pourtant, le mis en cause « n'a ni écrit le billet, ni mis en ligne, ni placé dans la rubrique où il apparaissait, observe Jean Dionis du Séjour. Nous considérons donc qu'Eric Dupin est un hébergeur et que le juge des référés a pris une décision qui n'est pas correcte. » La notion d'éditeur explose en vol En parallèle, la justice n'a pas hésité à relaxer Dailymotion, arguant justement de ce que le site n'était qu'hébergeur et n'avait pas à assumer la responsabilité d'un éditeur. Face à cette incertitude jurisprudentielle, « il va falloir légiférer, on n'y coupera pas car les contentieux vont se multiplier. La notion d'éditeur est en train d'exploser en vol. Je porterai le message auprès du secrétaire d'Etat à l'économie numérique [le fraîchement investi Eric Besson, NDLR] : l'architecture de 2000 doit être revue ». En d'autres termes, les rapporteurs appellent à une modification de la loi de 2004 pour que celle-ci redéfinisse plus sévèrement la responsabilité de l'hébergeur puisque celle de l'éditeur a tendance à disparaître. Une mesure qui ne doit pas exonérer les fournisseurs d'accès de prendre leur part dans la lutte contre les contenus illicites. Sur ce point, les députés sont formels : « les FAI ne se sont pas mobilisés, ils n'ont rien compris. On voit bien que le traitement des sites odieux a été sous-traité par les hébergeurs à leur association, l'AFA [Association des fournisseurs d'accès et de services Internet, NDLR]. » Ce transfert ne saurait perdurer, estiment Jean Dionis du Séjour et Corinne Erhel, qui proposent de « confier à une autorité administrative, telle que la Cnil ou l'Arcep, le soin de veiller à l'application par les hébergeurs de leurs obligations ». Enfin, le rapport adresse un carton rouge à la France pour sa lutte contre le spam, jugée « carrément insuffisante ». L'Hexagone serait ainsi « l'un des pays les moins organisés » pour combatte les pourriels, et le travail de la Cnil - à travers notamment la mise en place de Signal-Spam - est qualifié de « bricolage ». Les deux parlementaires préconisent alors d'élargir la définition du pourriel aux sujets politiques, associatifs et humanitaires, et de confier à l'Arcep le soin de mener la lutte anti-spam. (...)
(15/04/2008 17:14:30)Les DSI se préoccupent de développement durable
Les préoccupations écologiques ont grimpé de plusieurs crans sur la liste des priorités des directeurs informatiques, ainsi que le confirme une étude récente de Datamonitor. Sur les 245 DSI et responsables informatiques interrogés par le cabinet britannique, 75% considèrent le développement durable comme un élément important de leur stratégie IT et 15% le placent directement en tête de leurs priorités. Vamshi Mokshagundam, auteur du rapport, explique en préambule que le développement de l'informatique « verte » résulte tout autant d'une stratégie professionnelle que du sens de la responsabilité sociale de l'entreprise. L'analyste souligne aussi que, même si l'on parle depuis déjà un certain temps d'hébergement d'infrastructure, d'équipements à consommation d'énergie réduite et de virtualisation des centres de données, ces problématiques n'ont été intégrées que récemment au coeur de la stratégie des entreprises. En revanche, l'intérêt pour ces sujets va considérablement se développer dans les mois à venir, sur fond de ralentissement de la croissance, les directions informatiques devant concilier contraction des budgets et nécessité d'étendre les capacités de traitement. En effet, selon Datamonitor, de nombreux responsables IT commencent seulement à identifier quelles options de développement durable conviendraient le mieux à leur stratégie en termes de réduction de coûts et d'amélioration de la flexibilité. L'enquête montre par ailleurs que les technologies de virtualisation sont déjà utilisées par une entreprise sur trois ayant intégré les considérations environnementales dans leur stratégie IT, à la fois pour diminuer les coûts et pour réduire « l'empreinte carbone ». Les deux tiers des responsables sondés ont également formalisé une politique de recyclage de leurs actifs informatiques. Quant aux fournisseurs, ils facilitent ces démarches d'adoption des technologies vertes en annonçant de leur côté des initiatives favorisant la protection de l'environnement. (...)
(15/04/2008 15:22:27)Annuels Infosys : la crise américaine ralentit l'activité
La SSII indienne Infosys Technologies a publié aujourd'hui des résultats annuels positifs, mais légèrement en dessous des attentes. Le chiffre d'affaires s'établit à 4,18 Md$, en hausse de 35%, contre 44% l'an dernier. Même constat pour le bénéfice net, également en progression de 36% à 1,4 Md$, contre 53% il y a un an. Ce ralentissement est particulièrement flagrant pour le quatrième trimestre de l'exercice fiscal. Le bénéfice net ne progresse que de 9,2%, pour atteindre les 312,4 M$. Il s'agit de la hausse la plus faible enregistrée par la société depuis sa création. Comme d'autres SSII indiennes, Infosys est frappée par la crise américaine liée aux crédits immobiliers à taux variable (subprimes). On observe par exemple que son activité en Amérique du Nord est passée de 62,3% à 60,7% entre décembre 2007 et mars 2008, alors qu'elle a légèrement progressé en Europe. Infosys est également victime de l'augmentation des salaires en Inde (+15%) ainsi que de la chute de la valeur du dollar. La société emploie 91 187 personnes dans le monde. (...)
(15/04/2008 13:02:35)AOL rachète le moteur de recherche de blogs Sphere
Un mois après avoir déboursé 850 M$ pour se payer le réseau social Bebo, AOL remet le couvert en rachetant Sphere, pour un montant non communiqué. Sphere est un moteur de recherche de blogs, comme Technorati ou encore Google Blog Search, à deux différences près. Le moteur de recherche de Sphere ne se contente pas d'indexer des billets à tout va, mais sélectionne les contenus qu'il juge les plus pertinents, grâce à une technologie qui permet de proposer automatiquement des blogs en rapport avec ce que l'internaute est en train de visionner. Tony Conrad, PDG de Sphere, a fait preuve d'un autre coup de génie. Il a noué une série de partenariats avec quelques-uns des principaux sites d'information américains, comme le Wall Street Journal, le New York Times ou encore CNN, ce qui a apporté une grande crédibilité à son site. Sphere a réalisé une levée de fonds de 3,75 M$ en mai 2006, quelques semaines à peine après sa création. AOL est actuellement en quête de reconnaissance, depuis que Jeffrey Bewkes, responsable exécutif de Time Warner (qui détient AOL), a évoqué la possibilité de se défaire d'AOL. Il y a quelques jours, AOL s'est rapproché de Yahoo, dans le but de l'aider à contrer l'OPA hostile lancée par Microsoft, mais surtout de retrouver un second souffle. AOL est en effet en perte de vitesse dans le secteur de la recherche en ligne. Le cabinet ComScore le place en quatrième position des moteurs de recherche les plus utilisés par les internautes, avec seulement 4,9% des requêtes, loin derrière Google (59,2%), Yahoo (21,6%) et Microsoft (9,6%). (...)
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