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(14/04/2008 16:30:30)

Deloitte livre son Top 10 des tendances technologiques de 2008

Quelles seront les grandes tendances technologiques de 2008 ? Deloitte apporte ses réponses sous la forme d'un Top 10, publié dans un PDF gratuit d'une vingtaine de pages. L'analyse établie par le cabinet, « à partir de recherches et de l'expérience de ses 6000 experts, de ses clients, d'analystes et d'acteurs mondiaux du secteur », met notamment en avant trois thèmes qui impactent directement les entreprises. Deloitte rappelle d'abord que le format d'échange de données financières XBRL (Extensible Business Reporting Language) fêtera cette année son dixième anniversaire, et qu'il a une maturité telle qu'il devrait être largement déployé et rendu obligatoire par les principales grandes puissances économiques. Le cabinet appelle donc les entreprises à s'y préparer, car cela impactera non seulement leur système informatique, mais aussi les compétences en interne et les processus. Côté compétences, justement, Deloitte conseille aux grandes entreprises de se préoccuper de la formation des employés aux environnements mainframe. Dans un chapitre intitulé « Gérer les compétences lorsque l'héritage devient l'avenir », Deloitte explique que les mainframes continuent de très bien se porter. « Chaque jour en 2008, on s'attend à ce que les mainframes réalisent 30 milliards de transactions, représentant 70% des données d'entreprise dans le monde », écrit Deloitte. Et de noter que la base installée croît de 5% par an. Mieux, le marketing écologique, très tendance en ce moment, serait de leur côté : « la consommation d'énergie, mesurée en nombre de Watts par transaction, est plus faible que tout autre type de serveur ». En conséquence, il faut d'urgence former des administrateurs et des développeurs rompus à ces environnements. Et au besoin rappeler les anciens pour des emplois à temps partiel, préconise Deloitte. Pas de précipitation vers la virtualisation Deloitte cite encore la virtualisation comme une des grandes tendances de 2008. Toutefois, « alors que 2007 était caractérisé par une ruée pour tester ou déployer», Deloitte estime qu'un peu de prudence sera de mise cette année. Le cabinet appelle les entreprises à ne pas se précipiter, et à bien évaluer où la virtualisation peut leur être bénéfique, à la fois en termes de technologie mais aussi de coût. Sans cela, indique Deloitte, les clients risquent de mauvaises surprises lorsque les éditeurs leur présenteront la facture. De même, Deloitte prévient qu'il vaut mieux être sûr de pouvoir bien gérer un parc de serveurs virtualisés, en expliquant que ce n'est pas parce qu'ils sont virtuels que les serveurs n'existent pas. Autrement dit, il pourrait être simple, faute de processus d'administration suffisamment aguerris, de sombrer dans un chaos générateur de coûts inutiles. L'écologie et la sauvegarde de l'environnement font bien sûr aussi partie de ce Top 10 des tendances technologiques. Deloitte explique par exemple que 2008 pourrait être l'année où les diodes électro-luminescentes (LED) remplaceront les ampoules à incandescence classiques, qui présentent un faible ratio énergie consommée / lumière délivrée, et contiennent en outre du mercure. Deloitte note que dans la mesure où les LED font partie de la famille des semiconducteurs, elles devraient bénéficier de la loi de Moore, et voir leur prix de production divisé par deux tous les dix-huit mois. Les nanotechnologies, meilleures amies de l'environnement, selon Deloitte [[page]] Deloitte estime que 2008 pourrait aussi être l'année des nanotechnologies. Ou du moins l'année d'une meilleure compréhension si les fabricants se donnaient la peine de mieux informer le public, inquiet, note Deloitte, des risques de dissémination incontrôlée de nanoparticules, ou d'autres risques pour la santé. Or, précise Deloitte, les nanotechnologies peuvent être bénéfiques à l'environnement, lorsqu'elles sont employées pour purifier de l'eau, par exemple, ou pour remplacer les piles classiques par des batteries de longue durée. Développement durable toujours, Deloitte lance un appel aux fournisseurs de technologies face aux pénuries d'eau potable. Expliquant qu'il s'agit là d'un formidable défi - mais aussi d'une grande opportunité - Deloitte incite les industriels à trouver des moyens plus économes en énergie de désaliniser l'eau, et des moyens plus économes en eau de pratiquer l'agriculture. Deloitte s'intéresse aussi à l'internaute-consommateur, estimant que l'anonymat, naguère de règle sur Internet, devrait laisser de plus en plus la place à un environnement où chacun s'identifiera, pour une sécurité accrue. De même, un nouvel équilibre commercial devrait être trouvé pour la collecte d'informations personnelles par les sites gratuits. Enfin, l'explosion de la quantité de données créée et gérée par chacun va conduire, indique Deloitte à l'émergence de nouveaux services de protection et de récupération des données. Une opportunité, note le cabinet, pour les fabricants de PC aux marges déclinantes de proposer des services à valeur ajoutée. Green IT, réseaux sociaux et homme bionique en 2007 En 2007, le rapport de Deloitte (ou plus précisément, la branche Technology, Medias & Telecommunications de Deloitte Touche Tohmatsu) avait identifié : la prise de conscience écologique et la montée des solutions 'vertes' ; la progression d'interfaces utilisateurs recourant à la voix ou aux gestes ; la nécessité tant pour les entreprises que pour les particuliers de mettre en place des politiques de stockage en fonction du coût relatif des supports ; les déploiements de plus en plus fréquents de systèmes biométriques ; la prise de conscience chez les consommateurs que le gratuit n'est pas forcément le plus confortable ; la nécessité pour les industriels de se prémunir contre le vaste niveau de fraude à la TVA en Europe ; l'importance de se focaliser sur les besoins non comblés des consommateurs, les nouvelles technologies permettant tout et n'importe quoi ; l'attention à porter aux réseaux sociaux, afin de les rendre le plus rapidement possible générateurs de revenus ; le besoin de réduire la facture énergétique des appareils électroniques et de trouver des sources d'énergie alternatives ; et enfin le début d'un débat de société qui pourrait à terme déboucher sur « l'homme bionique ». (...)

(14/04/2008 16:15:22)

Les SSII indiennes sont victimes de la crise américaine

Le ralentissement économique engendré par la crise des subprimes (crise liée aux crédits immobiliers à taux variable) aux Etats-Unis fait également des victimes en Inde. Les SSII - même les plus grosses, comme Wipro ou Infosys - et les éditeurs revoient en effet leurs prévisions à la baisse. « Cette tendance n'est pas près de changer, du moins à moyen terme », détaille Harit Shah, analyste chez Angel Broking. Les SSII indiennes sont en effet fortement positionnées sur le marché américain de l'externalisation de processus métier, il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'elles souffrent de la récession qui frappe le pays. Infosys publiera demain ses résultats pour le quatrième trimestre de l'année. Le bénéfice net s'établirait à 316 M$, selon Businessweek, en hausse de 10,4% par rapport à l'an dernier, et de 2,6% par rapport au trimestre précédent. La croissance de Wipro serait de 2,2% et celle de Tata Consultancy Services de 17,2%. Ces chiffres sont toujours dans le vert, mais nettement inférieurs aux flambées du CA et du bénéfice net (parfois plus de 40%) il y a un an. D'après Frédéric Giron, directeur de PAC (Pierre Audoin Consultants), les SSII et éditeurs français ne devraient pas être touchés d'une manière aussi drastique par la crise américaine : « Infosys par exemple a de nombreux contrats avec des banques aux Etats-Unis, notamment avec la Bear Streams, l'une des dernières à avoir fait faillite, d'où un impact direct sur la société indienne », explique-t-il. De son côté, la direction de Tata a déclaré le mois dernier que deux de ses quinze plus grands clients avaient gelé des projets de grande envergure. En France, Frédéric Giron préfère parler de décélération, et non pas de récession : « les carnets de commande des éditeurs et des SSII sont bien remplis pour 2008. La problématique de ces sociétés est surtout de recruter des profils qualifiés, pas de trouver des projets ». Pour 2009, Frédéric Giron se montre toutefois plus prudent. « Si la crise américaine se poursuit, elle finira par avoir une incidence en France », prévient-il. (...)

(14/04/2008 15:11:29)

Telecom Paris Tech récompense les patrons de Netvibes, SAP et France Telecom

Organisé par l'école Telecom Paris tech et l'association de ses anciens élèves ingénieurs (AIST), la dixième édition du Prix des Technologies de l'information a récompensé Tariq Krim, Leo Apotheker et Didier Lombard. Le premier des trois, entrepreneur du web français et fondateur du site Netvibes, a reçu le Prix du Créateur d'entreprise. Léo Apotheker, co-PDG de SAP AG, membre du conseil exécutif de SAP AG et président des opérations et solutions client au niveau mondial s'est vu décerner le Prix du Manager d'Entreprise. Enfin, Didier Lombard, PDG du Groupe France Télécom, a reçu le Prix du Promoteur de la Société de l'Information. Créé en 1998, le Prix des Technologies de l'Information a choisi de récompenser des acteurs et des projets qui ont marqué l'univers des technologies de l'information. Il s'agit plus de couronner une carrière ou un succès que d'accompagner une gloire naissante. Netvibes compte en effet déjà des millions d'utilisateurs et figure parmi les leaders du marché mondial du Web 2.0. Léo Apotheker, pour sa part, doit son prix à ses qualités humaines : chaleureux, à l'écoute des clients et parlant cinq langues, il aurait su, selon l'école, imposer son style managérial depuis 20 ans chez SAP. Quant à Didier Lombard, sa récompense honore sa contribution à l'essor du groupe France Telecom. (...)

(14/04/2008 12:31:20)

La start-up française Iminent lève 2,4 millions d'euros

La start-up parisienne Iminent vient de réaliser un second tour de table d'un montant de 2,4 M€ auprès de son investisseur 360 Capital Partners, rejoint par I-Source, « séduit par le succès grandissant d'Iminent [NDLR : auprès de bêta-testeurs privés] », d'après Francis Cohen, président de la société. Iminent.com est une plateforme de services et d'extensions pour les utilisateurs de messagerie instantanée (comme celle de Windows ou de Yahoo). Elle leur permet d'enrichir leurs conversation et de créer du contenu (vidéo par exemple). La société, lancée en 2006 par les anciens fondateurs de Kiwee (un site de téléchargement d'avatars, d'émoticônes), avait déjà levé 3 M€ l'an dernier auprès de 360 Capital Partners. « Cette deuxième levée de fonds nous permettra de développer de nouveaux services, mais également de nous attaquer au marché américain », précise Francis Cohen. (...)

(14/04/2008 11:43:49)

La France au 21e rang mondial dans l'adoption des TIC

La France n'a guère progressé depuis deux ans dans le classement annuel du Forum économique mondial, établi avec l'école de commerce Insead, sur l'adoption des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans le monde. 22e en 2005,23e en 2006, elle n'occupe que la 21e place, sur 127 pays, dans le GITR (Global Information Technology Report) 2007-2008 qui évalue plus précisément le niveau de préparation atteint par les pays pour exploiter efficacement les TIC.

Les auteurs du rapport indiquent néanmoins que la France bénéficie d'avancées technologiques et de moyens de connexion satisfaisants. De fait, une lecture détaillée fait apparaître une situation contrastée. Il s'y mêle d'évidents points forts, sur les services administratifs en ligne (sur ce critère, la France est 9e) et les capacités d'innovation (8e place), et des retards, notamment sur les priorités gouvernementales accordées aux TIC (43e place).

Eric Besson, nommé le 18 mars secrétaire d'Etat chargé du développement de l'économie numérique, devra donc s'atteler rapidement à la tâche.

Pays nordiques toujours en tête

Comme l'an dernier, le Danemark et la Suède montent sur les deux premières marches du podium. Depuis sept ans, les pays nordiques se maintiennent dans le Top 10, qui compte aussi la Finlande, l'Islande et la Norvège. L'étude souligne le niveau élevé de leur maturité technologique et les efforts constants de ces régions sur l'innovation et l'éducation. Irène Mia, du Forum économique mondial, co-auteur du rapport avec Soumitra Dutta, de l'Insead, pointe aussi dans ces économies « un marché et un environnement réglementaire propices aux affaires ».

Neuf pays européens (dont les Pays-Bas, le Royaume-Uni et l'Autriche) figurent au Top 15 du GITR 2007-2008. La Suisse, 1ère pour son réseau téléphonique et la maturité d'achat de ses habitants, grimpe à la 3e place (5e en 2006). Les Etats-Unis, 4e, gagnent trois places. Singapour est 5e (-2) et la Corée du Sud, 9e, fait un bond de 10 places. L'Estonie, qui a redoublé d'efforts pour s'approprier les nouvelles technologies, se maintient en 20e position.

L'Afdel en appelle au nouveau secrétaire d'état

Pour l'Afdel (association française des éditeurs de logiciels), le rapport 2007-2008 du Forum économique mondial ne fait que confirmer ce qu'elle a mis en avant dans son Pacte France Numérique, adressé en février dernier aux candidats aux élections municipales. « La France est en retard, tant du point de vue des infrastructures et de l'équipement, que de la capacité à générer des champions, indique son président Patrick Bertrand. Alors que nos voisins nordiques ont su mettre en oeuvre le cercle IT vertueux : une éducation de haut niveau, une forte adoption individuelle des TIC, un écosystème propice aux sociétés high tech... »

Le président de l'Afdel ajoute que les éditeurs français attendent beaucoup de l'entrée du développement du numérique au gouvernement, « la lettre de mission reçue par le secrétaire d'état Eric Besson plaçant avec raison l'industrie du logiciel au coeur des préoccupations ».
Pour Patrick Bertrand, l'effet levier des TIC sur la croissance fonctionne au ralenti en France. « Nous allons démontrer que le logiciel peut relancer significativement la machine », promet-il.

70 variables sur le contexte, la maturité et les usages

Pour établir leur classement mondial, l'Insead et le Forum économique mondial ont retenu quelque 70 variables réparties en trois grandes catégories : le contexte (marché, environnement politique et réglementaire, état des infrastructures), la maturité technologique (des individus, des entreprises et du gouvernement) et les usages. Ces critères englobent, par exemple, la part de la haute technologie dans les exportations, la capacité à trouver des investisseurs, ou encore, le délai requis pour créer une entreprise. Sont également pris en compte la législation relative à l'utilisation des TIC, le nombre de brevets déposés par million d'habitants dans l'année, la qualité de l'enseignement supérieur ou le coût des communications mobiles.

Améliorer l'accès au capital risque

Bien placée sur l'e-administration, devant le Royaume-Uni et le Japon, la France double également les Etats-Unis et Israël sur les capacités d'innovation, où elle se place juste derrière la Corée. Elle grimpe à la 1ère place pour la qualité de ses écoles de gestion, à la 3e pour la qualité de ses sites gouvernementaux, à la 5e pour le nombre de ses fournisseurs et au 12e rang pour le taux d'abonnés à l'Internet haut débit pour cent habitants. On la trouve 14e sur les achats gouvernementaux de produits high-tech.

En revanche, pour la facilité d'accès au capital risque, l'Hexagone n'est que 30e, de même que pour le niveau de collaboration entre universités et industriels. Et, elle chute à la 111e place pour le poids des contraintes réglementaires. D'une façon générale, le niveau de préparation des entreprises et du gouvernement semble avoir marqué le pas pour le pays en 2007, si l'on en croit le rapport, alors que la maturité technologique individuelle, elle, progressait.

A noter que le rapport 2007-2008 a été sponsorisé par Cisco.

En savoir plus :

Accès à la consultation interactive du Global Information Technology Report 2007-2008 établi par le World Economic Forum et l'Insead :

- Pour l'ensemble des 127 pays.
(...)

(11/04/2008 17:33:55)

Création d'une fédération européenne du libre

Alexandre Zapolsky, PDG de Linagora, a annoncé lors de la conférence partenaires Ingres (qui s'est déroulée cette semaine à Prague) la création d'une Fédération européenne du libre. Baptisée OBOOE (Open source business organisation of Europe), elle regroupera les fédérations nationales des sociétés de services en logiciel libre. L'OBOOE compte déjà les fédérations allemande, belge, bulgare, espagnole, finlandaise, française, russe et suédoise. Elle représente ainsi quelque 1000 sociétés européennes (des PME dans 90% des cas). L'OBOOE participera aux prochaines rencontres Open Source, comme Linux Tag (qui se déroulera à Berlin du 28 au 31 mai prochains), et Paris Capitale du Libre, les 24 et 25 septembre. Le Linux Tag devrait d'ailleurs être l'occasion pour la fédération d'entériner légalement sa création. L'April, une association de défense du Libre qui compte plus de 2100 adhérents, salue l'initiative. « Il est utile que des professionnels partageant des problématiques communes se regroupent, commente Frédéric Couchet, délégué général de l'April, tout en s'interrogeant sur les « actions concrètes qui seront menées par cette fédération ». A cette question, Alexandre Zapolsky a deux réponses toutes faites : « nous allons travailler sur la notion de représentativité auprès de la Commission européenne, en lui proposant un interlocuteur unique, et nous allons mettre en place un réseau, afin de faciliter les échanges entre les sociétés ». Le siège de la fédération devrait se situer à Bruxelles. En France, Alexandre Zapolsky est également le fondateur de l'ASS2L (Association des sociétés de services en logiciels libres), qui s'est transformée en Fnill en mai 2007 (Fédération nationale des industries du logiciel libre), afin d'accueillir de grosses SSII. (...)

(11/04/2008 16:22:32)

Capgemini : direction et syndicats s'opposent encore

Retour à la case départ chez Capgemini ? Au lendemain des trois jours de discussion entre la direction et les organisations syndicales, rien n'a progressé, dénonce l'intersyndicale, qui appelle les salariés à se mobiliser de nouveau « pour tout mouvement de grève dans les semaines à venir ». Les revendications portent notamment sur une augmentation générale destinée à rattraper une perte du pouvoir d'achat depuis cinq ans. Un préalable que n'accepte par la direction de la SSII, qui a formulé d'autres propositions, dont certaines seront appliquées dès le mois prochain. L'intersyndicale dénonce « un simulacre
de négociation »
L'ampleur des mouvements du 28 mars et du 1er avril derniers avait décidé la direction à proposer trois jours de négociation, les 7, 8 et 9 avril. Dans leur communiqué daté du 10 avril, les représentants CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT et FO écrivent : « En fait la Direction nous a fourni des éléments destinés à préparer la NAO (Négociation Annuelle Obligatoire sur les salaires) pour fin 2008. [...] Devant l'intransigeance de la Direction, l'Intersyndicale n'a eu d'autre recours que d'interrompre ce simulacre de négociation, en revenant vers les salariés dans les Assemblées Générales qui vont se tenir à partir du jeudi 10 avril. » La direction de Capgemini ne voit pas les choses du même oeil. Philippe Tavernier, directeur général adjoint de Sogeti qui a mené les négociations avec les syndicats, reconnaît que certaines propositions relevaient bien des NAO. Toutefois, pour lui, « il ne s'agit absolument pas d'un simulacre de négociations. Nous avons proposé ces journées pleines et entières dès le 31 mars, et la réunion s'est bien tenue sur les trois jours. » Autre élément mis en avant par Philippe Tavernier, la direction a apporté « une dizaine de propositions qui relèvent directement ou indirectement des rémunérations et de l'évolution du coût de la vie. » Capgemini juge une augmentation générale « pas réaliste » Malgré cette apparente volonté de dialogue, les négociations ont achoppé sur la principale demande de l'intersyndicale. Les représentants des salariés réclament en effet une augmentation générale qui rattrapera la perte du pouvoir d'achat depuis cinq ans, un accord salarial pérenne, une revalorisation des frais professionnels et une refonte complète du système d'évaluation des salariés. La direction estime de son côté que « vouloir augmenter de 1 500 euros tout salaire inférieur à 50 000 euros ne constitue pas une revendication réaliste ». D'une part, parce que « les syndicats prennent en compte les résultats opérationnels du groupe dans son ensemble, et non les résultats en France ». Or, explique Philippe Tavernier, « le taux de rentabilité en France est un des plus faibles dans le groupe ». D'autre part, parce que Capgemini juge sa politique salariale équilibrée, des mesures existant déjà pour assurer des augmentations, notamment aux salaires les moins élevés. [[page]] Philippe Tavernier rappelle ainsi que le salaire moyen des quelque 21 000 salariés était de 39 462 E en 2007, et de 42 758 E si on ne prend en compte que la population des cadres, soit près de 16 000 personnes. Les augmentations de salaire se font de façon individualisée, « au regard de la performance et du potentiel ». Au total cette année, selon Capgemini, « à effectif constant l'augmentation de la masse salariale se monte à 2,8 % ». « En 2007, souligne encore Philippe Tavernier, 19,3 ME ont été consacrés à la performance collective des unités au travers de la participation (contre 12 ME en 2006). » Enfin, dit-il, des « mesures-filets ont été signées en 2006 avec quatre des cinq organisations de l'intersyndicale dans le cadre d'un accord courant jusqu'en 2010 ». Elles prévoient une augmentation automatique de 1,5% pour les gens touchant moins de 42 834 E et qui n'auraient pas été augmentés les trois dernières années, ainsi que 500 euros par an d'indemnité forfaitaire pour les 2% des gens de chaque branche touchant moins de 32 000 E. Capgemini propose des mesures de revalorisation applicables dès le 1er mai « Afin de concrétiser le dialogue », fait valoir Philippe Tavernier, Capgemini a proposé lors de ces trois jours de négociations de revoir à la hausse ces mesures de l'accord signé en 2006 ainsi que d'autres compléments de rémunération. Ainsi, ce sont 4% des salaires les plus bas qui seront concernés par l'augmentation de 500 euros par an, et le délai au-delà duquel la revalorisation devient automatique est raccourci de 3 à 2 ans. « Ces mesures qui touchent l'ensemble des collaborateurs de Capgemini seront appliquées dès le 1er mai », fait observer le directeur général adjoint de Sogeti. De même que trois autres mesures : la valeur faciale du ticket restaurant sera portée de 7 à 8 euros, « sachant que la participation patronale est de 60% » (le salarié y étant donc de sa poche aussi, remarque l'intersyndicale) ; le remboursement des indemnités kilométriques gagnera 3% (ce qui est calqué sur le barème du Fisc, dénonce là aussi l'intersyndicale) ; et les forfaits pour les frais de déplacement des non-cadres seront valorisés de 2%. La direction a communiqué ces décisions hier aux collaborateurs du groupe. Et fait savoir aux organisations syndicales qu'elle avait d'autres propositions dont elle entend discuter la mise en oeuvre. De nouvelles assemblées générales décideront si l'intersyndicale doit accepter ou s'en tenir à son préalable. (...)

(11/04/2008 17:44:41)

STMicroelectronics et NXP unissent leurs activités sans fil

Le fondeur franco-italien STMicrolectronics (STM) va fusionner ses activités dans le domaine des technologies sans fil avec celles du néerlandais NXP, en créant une joint-venture dont il contrôlera 80% du capital. En déboursant 1,55 Md€ cash dans cette opération, STM créé ainsi une société qui devrait figurer parmi les leaders du marché, derrière Intel, Texas Instrument ou encore Qualcomm, les trois géants des puces pour périphériques sans fil. La nouvelle société devrait employer 9000 personnes (STM emploie 50 000 personnes dans le monde), et son siège social se situera en Suisse. Aussitôt l'opération annoncée, Christine Lagarde, ministre des Finances, s'est félicitée de ce partenariat : « L'accord conclu avec NXP s'inscrit dans la vision stratégique commune aux actionnaires publics italiens et français de STMicroelectronics, reposant sur un modèle intégré de recherche et de production ». De fait, les composants pour périphériques sans fil représentent un marché important de 14% du total des puces vendues dans le monde, STM et NXP ayant généré ensemble un chiffre d'affaire de 3 milliards de dollars sur ce segment en 2007. Selon Leif-Olof Wallin, vice-président de la recherche chez Gartner, cette annonce n'est pas une surprise : " les fournisseurs de composants ont été soumis à une grande pression sur les prix. S'unir est une façon d'y faire face." (...)

(11/04/2008 09:51:20)

Le Parlement européen tacle la riposte graduée française

Les eurodéputés viennent d'adresser un carton jaune à l'une des mesures phares du rapport Olivennes : la suspension de l'abonnement des internautes coupables de s'être adonnés au téléchargement illégal. Réunis à Strasbourg le 10 avril, les parlementaires européens ont ainsi adopté par 314 voix contre 297 un amendement à un rapport sur les industries culturelles en Europe, lui-même adopté. L'amendement avait été déposé notamment par Michel Rocard. Le texte presse les Etats membres et l'exécutif européen d'« éviter l'adoption de mesures allant à l'encontre des droits de l'Homme, des droits civiques et des principes de proportionnalité, d'efficacité et d'effet dissuasif, telles que l'interruption de l'accès à Internet ». Un avertissement adressé à Paris C'est précisément ce que prône le rapport remis en novembre 2007 par Denis Olivennes au Président de la République. Le document rédigé par l'ex patron de la Fnac vise à livrer une série de mesures pour endiguer le téléchargement sauvage et développer une offre légale. Parmi les mesures évoquées, on y trouve la mise en place d'un « mécanisme permettant d'avertir les internautes contrevenants et, le cas échéant, de les sanctionner, notamment par une suspension ou une rupture de leur contrat d'abonnement ». Selon l'auteur du rapport adopté jeudi par les députés européens, le socialiste français Guy Bono, ces mesures répressives « sont dictées par des industries qui n'ont pas été capables de changer leurs modèles économiques faces aux nécessités imposées par la société de l'information ». Toutefois, si cette position a recueilli l'approbation d'une majorité de parlementaires, elle n'acquière pour autant aucune valeur normative. Le rapport duquel elle est issue n'a en effet pas force de loi et ne renferme que des constats et des suggestions. Il n'en reste pas moins qu'avec son allusion directe au rapport Olivennes, il peut être lu comme un avertissement adressé à la France, quelques semaines avant que le Palais Bourbon ne se penche sur le projet de loi chargé de transposer en droit les propositions de la mission Olivennes. L'adoption d'une mesure jugée contraire aux droits de l'Homme par Strasbourg risquerait en effet de susciter quelques remous. C'est précisément ce qu'affirme l'UFC-Que choisir, qui encourage le gouvernement à « répondre à l'appel des eurodéputés et renoncer à un projet de loi à contresens de l'histoire numérique ». (...)

(10/04/2008 16:43:44)

Microsoft et Yahoo multiplient les alliances chacun de leur côté

Yahoo et AOL (propriété de TimeWarner) seraient en pourparlers pour nouer un partenariat afin de contrecarrer l'OPA hostile lancée par Microsoft en janvier dernier, selon le Wall Street Journal. Ces dernières semaines, Yahoo a redoublé d'imagination pour échapper à Microsoft, s'adressant à ses actionnaires, ou modifiant les conditions de départ de ses salariés en cas de réussite de l'OPA. Hier, Yahoo trouvait également le soutien de son deuxième plus gros actionnaire, la société Legg Mason. Yahoo estime en effet que la proposition de Microsoft (44,6 Md$) sous-évalue le potentiel de la société. Selon le New York Times, Microsoft pourrait de son côté s'adosser à News Corp pour donner plus de poids à son offre. On ignore en revanche si cette alliance inciterait Microsoft à revoir le prix proposé, ni de quelle manière les deux sociétés se partageraient le butin. Ces deux derniers retournements de situation sont pour le moins surprenants. Rupert Murdoch, patron de News Corp, avait pourtant clairement déclaré que Yahoo ne représentait aucun intérêt pour lui. AOL (propriété de Time Warner) quant à lui s'est récemment payé le réseau social Bebo pour 850 M$. Il doit par ailleurs faire face à des turbulences internes depuis que Jeffrey Bewkes, responsable exécutif de Time Warner, a déclaré lors de la 21e édition de la Bear Sterns Media Conference (qui réunit les grands noms des médias américains) que la société envisageait de se défaire d'AOL. Yahoo n'en est pas à une provocation près pour repousser les avances de Microsoft. Le pionner de la recherche en ligne a annoncé dans la foulée qu'il allait tester le service AdSense de Google, ennemi juré de Microsoft. Durant deux semaines, et aux Etats-Unis exclusivement, les publicités contextuelles de Google s'afficheront ainsi dans 3% des pages de résultats de Yahoo. Yahoo a précisé que ces essais ne signifiaient pas qu'il allait rejoindre le programme AdSense, et qu'ils n'aboutiraient pas forcément à une relation commerciale avec Google. Il s'agit en tout cas d'un énième pied de nez fait à Microsoft, qui s'est empressé de commenter ce partenariat, en le qualifiant « d'anti-concurrentiel sur le marché de la publicité en ligne ». (...)

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