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SSII

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(13/10/2008 17:06:13)
Syntec Informatique regrette le manque de SSII et d'éditeurs de taille moyenne
En 2003, le cabinet d'études Gartner prévoyait une forte concentration des SSII pour les deux années suivantes. La moitié d'entre elles devait connaître les délices d'un rachat. La prédiction ne s'est pas vérifiée. En France, le secteur des logiciels et services nargue les analystes en résistant à la vague internationale de concentration, comme le montre la dernière étude publiée par le Syntec Informatique. Chaque année depuis dix ans, en moyenne, 89 opérations de rachats sont menées dans les logiciels et services en France. Elles portent sur des entreprises d'un chiffre d'affaires (CA) de 16 millions d'euros (ME) en moyenne. Au total, toujours par an et en moyenne, ces opérations de concentration se montent à 1,4 milliard d'euros. Plus qu'à ces chiffres généraux, les enseignements de l'étude tiennent à l'analyse par métier et par taille d'entreprise. Par métier d'abord, une conclusion s'impose : les éditeurs se concentrent de plus en plus, alors que les SSII restent toujours rétives au mouvement. Chez les éditeurs, le nombre d'opérations menées a doublé ces deux dernières années pour atteindre 43 opérations en 2007. En valeur, la tendance est un peu faussée avec le « big deal » du rachat de Business Objects par SAP l'an dernier. En réalité, le mouvement est dû essentiellement à de petits éditeurs français non cotés qui rachètent d'autres petits éditeurs non cotés. Les SSII se concentrent moins que les éditeurs Concernant les SSII, la tendance à la concentration est encore plus faible, et elle concerne là aussi essentiellement de petites entreprises. La majorité des concentrations se fait dans les SSII de moins de 7,5 ME de CA annuel. Sur l'ensemble de la période considérée, 71% des opérations de concentration, dans les SSII, se font dans celles de moins de 7,5 ME de CA. [[page]] Pour bien saisir la différence entre SSII et éditeurs, l'étude montre ainsi que les SSII concentrent 61% des opérations de rachat réalisées au cours de la décennie alors que les éditeurs n'en mènent que 32%. Mais en valeur, les éditeurs font 55% des « deals » alors que les SSII tombent à 38%. Le troisième secteur membre du Syntec Informatique, celui du conseil en technologie représente 7% des opérations en nombre et 7% aussi en valeur. Voilà pour le constat. Il reste à comprendre. Prudent, le Syntec Informatique a simplement identifié des freins et des moteurs à cette concentration. Sur le premier point, le secteur est très disséminé du fait de la facilité à créer une entreprise, à s'installer sur une niche de marché, à agir en sous-traitance de grandes SSII. Ce dernier marché dit de « second niveau » permet aux SSII régionales de contourner les politiques de déréférencements menés par les grands comptes à l'encontre des petits acteurs. En sens inverse, il note quatre points qui favorisent la concentration : la pression sur les prix, le recours à l'offshore, l'arrivée de nouveaux acteurs (SSII étrangères, opérateurs de télécoms), la recherche d'économies d'échelle qui tendraient à renforcer des acteurs de plus grande taille. Forte natalité des petites SSII On assiste donc, selon Romain Hugot, président de la Commission Economie-Marché du Syntec Informatique, à une consolidation du marché plutôt qu'à une concentration. A l'évidence, le syndicat le regrette. Le secteur n'arrive pas à créer des acteurs de taille moyenne capables d'affronter la concurrence. En matière de logiciels et services, la France est la terre bénite des petits éditeurs et des petites SSII. Le secteur reste d'ailleurs très nataliste souligne l'étude. Il est facile de créer son entreprise, mais 80% des sociétés créées restent inférieures à dix salariés et ont du mal à se développer. Le syndicat compte sur les pouvoirs publics pour aider la profession à monter en régime. Avant les présidentielles elle avait élaboré un Livre Blanc. Aujourd'hui, elle table sur le Plan numérique de Nicolas Sarkozy, dont l'annonce a été repoussée d'une semaine, pour aider à constituer des entreprises de taille moyenne en France, ce qu'on appelle des entreprises de « mid market ». (...)
(10/10/2008 18:01:52)Cigref : une AG sous le signe du SaaS, de l'Open source et d'un nouveau président
Le Cigref (Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises ) a tenu son assemblée générale annuelle le 9 octobre 2008. Comme prévu, Didier Lambert, DSI d'Essilor, a cédé sa place de président. Et c'est Bruno Ménard, vice-président IT groupe de Sanofi Aventis, qui prend sa succession. Le passage de relais devrait s'effectuer sans grand bouleversement pour la politique et l'organisation du club. La réunion fut surtout l'occasion pour les DSI de dérouler quelques messages forts, notamment à l'attention des fournisseurs. Les patrons de l'IT rappellent qu'il sont de plus en plus un peu partout dans les processus de l'entreprise. Ils pointent du doigt par ailleurs les pressions croissantes exercées par les fournisseurs (en particulier les éditeurs) sur leurs pauvres budgets. Et ils n'hésitent pas à brandir les épouvantails du Saas et de l'Open-Source, régulièrement cités l'un comme l'autre au fil des discours. Pascal Buffard, DSI d'Axa et vice-président du Cigref, s'est appuyé sur les travaux menés en commun par le club et le cabinet Mc Kinsey pour rappeler qu'il faut donner la priorité à la valeur d'usage du système d'informations plus qu'à sa valeur comptable. Le DSI devrait être, selon ces travaux, au coeur des processus de redéploiement des ressources humaines et de reengeneering des processus. Selon lui, « la création de valeur est une co-création, liée à un partenariat entre le DSI et les autres directions.» Une étude pour définir la place du libre dans les systèmes d'information [[page]]Pour sa part, Marc Lagoutte, autre vice-président du Cigref et DSI groupe de Danone, a largement invoqué le SaaS et l'Open Source. Ce dernier est ainsi vécu comme « un contre-pouvoir » (sic) face aux logiciels propriétaires, mais aussi comme un moyen de mobiliser les équipes d'informaticiens, qui ont à coeur de bien faire puisque le monde entier pourra voir la qualité de leur travail « ouvert ». Cependant, le Cigref a du mal à estimer la véritable place du logiciel libre dans les systèmes d'information d'entreprise et va lancer une étude pour y voir plus clair. Marc Lagoutte s'est aussi interrogé sur la limitation des prérogatives des DSI. « Les systèmes collaboratifs de type web 2.0 sont à la marge du système d'information, au point que la question se pose de savoir si c'est bien au DSI de les gérer... » Il a également plaidé pour une remise à plat de la notion même de poste de travail, certains nouveaux périphériques comme les smartphones par exemple, venant empiéter sur son rôle traditionnel. Le choix d'un poste de travail léger, lourd ou semi-lourd a un impact clair sur l'architecture du système d'information, d'autant que la bureautique en SaaS ouvre des perspectives très intéressantes. Pour Marc Lagoutte, « le DSI est l'agent du changement et de l'adaptabilité de l'entreprise, celle-ci représentant la clé de la survie de l'entreprise dans un univers de concurrence darwinienne. » Le bulletin de notes aux grands fournisseurs [[page]] Francis Aaron, vice-président du Cigref et DSI du groupe Bolloré, a fait l'apologie des partenariats du Cigref avec d'autres organisations, comme le Syntec, mais surtout avec le CMAP (Centre de Médiation et d'Arbitrage de Paris, rattaché à la Chambre de Commerce et d'Industrie). Le 2 octobre, le Cigref a eu l'occasion de rencontrer Steve Ballmer lors de sa venue à Paris, et de renouveler son accord pluri-annuel de coopération avec l'éditeur. Les problèmes ne sont pas mineurs (licences, clés d'activation de Vista, formats de fichiers bureautique...) et des efforts restent àfournir, mais l'élève Microsoft semble avoir plutôt bien travaillé. Progressivement, IBM entre lui-aussi dans la logique du travail avec le Cigref, mais il a été considéré comme « trop scolaire, trop marketing ». Trois nouvelles conventions lient désormais le Cigref à Oracle (qui fait des efforts mais ne doit pas arrêter), SAP (dont le modèle de licence devra être travaillé) et Google. Les sujets de collaboration possibles entre ce dernier et le Cigref semblent potentiellement nombreux : SaaS, Green IT, etc. Francis Aaron a cependant fustigé l'explosion des tarifs de la maintenance établis par les éditeurs de logiciels propriétaires, explosion qui n'est pas compensé par un meilleur service. (...)
(10/10/2008 15:15:11)Trimestriels : l'Indien Infosys reste en croissance, mais subit la crise
La croissance est toujours au rendez-vous pour Infosys, mais elle est ankylosée par la crise boursière qui perturbe aussi les SSII indiennes. Rien de surprenant à ce ralentissement : Infosys réalise plus de 60% de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis, de surcroît essentiellement dans le secteur de la banque, de l'assurance et des services financiers. Le chiffre d'affaires de la SSII s'établit à 1,216 Md$ au deuxième trimestre, en hausse de 19% par rapport à la même période l'an dernier. Le bénéfice net est également honorable (320 M$, soit une hausse de 17,2%), mais il est loin des flamboyants 36% affichés un an plus tôt. La SSII abandonne l'idée d'acheter le britannique Axon [[page]]Face à ce ralentissement, Infosys révise encore une fois ses prévisions annuelles à la baisse. La SSII prévoit un chiffre d'affaires compris entre 4,7 et 4,8 Md$, soit une croissance inférieure à 15%. En juillet déjà, Infosys avait revu les compteurs à la baisse, estimant ne pouvoir atteindre « que » 5 Md$ de CA, avec une croissance de 19 à 21%. Infosys a également annoncé qu'il se retirait définitivement de la course au rachat de la SSII britannique Axon, spécialiste du monde SAP. Il ne compte finalement pas surenchérir sur l'offre de HCL Technologies . Cet autre indien a en effet mis 441 M£ sur la table, contre 407 M£ proposées par Infosys. (...)
(09/10/2008 18:22:07)Atos ouvre un centre de compétences ECM à Sophia-Antipolis
Atos Origin inaugurera demain vendredi 10 octobre un centre de compétences ECM (gestion de contenu en entreprise) à Sophia-Antipolis. Ce Business Innovation Center sera installé au sein du bâtiment Millenium que la SSII possède depuis plus de 15 ans dans la technopole européenne, et où travaillent déjà 300 personnes. Avec ce centre, Atos veut conforter son positionnement sur un marché qu'il considère en pleine croissance. « Le volume de données stockées par les entreprises double tous les 18 mois et la gestion de ces flux est de plus en plus complexe », indique Jean-Marc Djian, responsable du site Atos à Sophia. La SSII possède 1000 consultants ECM en Europe, dont 200 en France et 80 à Sophia. Un centre de R&D mais aussi de démonstration et de maquettage [[page]]Ce centre de compétences est à la fois destiné aux partenaires éditeurs et aux clients finaux d'Atos. Avec les premiers (comme IBM Software, Open Text, EMC ou encore Microsoft), la SSII compte plancher sur des projets communs, afin de bâtir des solutions interopérables, en s'appuyant sur des standards comme le tout récent CMIS (content management interoperability services), par exemple, ou le modèle OAIS (Open Archival Information System) pour l'archivage. « Les entreprises sont de plus en plus souvent éclatées en agences et doivent jongler avec des infrastructures informatiques hétérogènes, souligne Jean-Marc Djian. Les éditeurs vont devoir davantage interfacer leurs solutions. » Atos souhaite également profiter du centre pour développer des solutions verticalisées, destinées à des cibles particulières, comme le secteur public, la finance, l'assurance et l'industrie. Quant aux clients d'Atos, ils auront la possibilité de venir dans les locaux pour découvrir les meilleures pratiques et les nouvelles technologies, tester les solutions ou encore maquetter des projets. « In fine, l'objectif consiste à proposer à nos clients une offre ECM globale, allant du conseil jusqu'aux services », précise Jean-Marc Djian. Atos présentera son centre demain à une soixantaine de partenaires et clients. Cinq ateliers leur seront proposés au courant de l'après-midi, avec pour thèmes la chaîne de dématérialisation, la pérennisation des données, « platform as a service » - où comment l'ECM se dirige vers le 2.0 -, la migration et l'archivage. (...)
(09/10/2008 16:11:30)Sogeti se renforce sur le test logiciel en Angleterre
La SSII française Sogeti, filiale de Capgemini, vient d'acquérir Vizuri Limited, une société britannique de 90 personnes spécialisée dans le test logiciel et le conseil en sécurité. Ce rachat intervient six mois après celui d'un autre acteur européen du test logiciel, l'Irlandais Insight Test Services. Installée à Londres, Vizuri Limited est organisée en agences locales. Parmi ses 50 clients, outre le gouvernement britannique, figurent des acteurs des services publics, des entreprises du secteur financier, de l'assurance et des nouveaux médias. Très impliquée dans le domaine de la qualité du logiciel, Sogeti a développé ses propres méthodes de test (TMAP et TPI). La SSII dit rassembler à ce jour 2 500 collaborateurs spécialisés dans le test logiciel -2 000 en Europe et 500 en Inde- et 5 000 impliqués sur les applications et disposant d'une expérience significative dans les démarches de test (sur les 20 000 personnes de son effectif total, dont 10 000 en France). En septembre, Sogeti a ouvert une chaire d'entreprise à l'EISTI (Ecole Internationale des Sciences du Traitement de l'Information) proposant 80 heures de formation aux métiers du test logiciel. (...)
(09/10/2008 14:58:01)8 milliards d'euros déjà débloqués pour financer les PME
Sur les 22 milliards d'euros du plan de soutien au financement des PME, décidé le 2 octobre dernier par le gouvernement français, 8 milliards d'euros doivent être débloqués dès aujourd'hui. C'est ce qu'a annoncé François Fillon mardi dernier, lors d'une rencontre à Marly-le-Roi (Yvelines) avec 150 PME de croissance, membres du Comité Richelieu (association française des PME de haute technologie, à l'origine du Pacte PME). Les fonds de cette première tranche proviennent de la collecte du livret de développement durable ou LDD (ancien Codevi). Le Premier Ministre a indiqué que 9 autres milliards seront disponibles le 15 octobre prochain, en provenance du livret d'épargne populaire (LEP), et que la totalité des fonds prévus dans le cadre de ce plan de soutien sera mise à disposition dans deux semaines. Rappelons que cette initiative vise à « prévenir les risques d'assèchement du crédit provoqués par la crise financière internationale ». Oséo dispose de moyens renforcés En dehors des LDD et LEP, les fonds viendront de la Caisse des dépôts et consignations et de l'établissement financier public Oséo, qui soutient l'innovation des PME et dont les moyens viennent d'être renforcés. La capacité de prêt d'Oséo a été accrue de 50% (par le biais de la Caisse des dépôts) et sa capacité à garantir les prêts bancaires a été relevé de 2 milliards d'euros. François Fillon a précisé qu'un système de contrôle sera mis en place, par l'intermédiaire des banques, pour s'assurer que les fonds débloqués seront intégralement consacrés aux petites et moyennes entreprises. Rappelons que, parallèlement, la Banque européenne d'investissement (BEI) a également mis 30 milliards d'euros à la disposition des banques pour financer des PME européennes. Les propositions du Comité Richelieu pour que le plan d'aide atteigne son but [[page]] Afin que ce plan d'aide au financement lancé par le gouvernement français atteigne son objectif, le Comité Richelieu a formalisé plusieurs propositions. L'association suggère que les établissements bancaires signent un Pacte PME pour s'assurer que les crédits bénéficient aux bons destinataires. Elle propose aussi qu'Oseo puisse prêter en direct aux entreprises innovantes. L'organisation rappelle également l'importance d'ouvrir davantage les marchés publics de l'Etat aux PME et pousse à renforcer le programme Passerelle (qui facilite le test de produits innovants par les grandes entreprises). « Les PME ne doivent pas supporter la trésorerie des autres », souligne le Comité Richelieu, qui demande d'appliquer les réductions des délais de paiement et de raccourcir les délais de versement des aides publiques. Il souhaite par ailleurs que les allégements de charges sociales dont bénéficient les JEI (jeunes entreprises innovantes) puissent s'appliquer à toutes les PME innovantes et pas seulement aux « jeunes » entreprises. Enfin, l'association propose d'alléger les contraintes d'utilisation des 600 millions d'euros des FCPI (fond commun de placement dans l'innovation). (...)
(09/10/2008 12:19:08)IBM annonce ses bons résultats plus tôt que prévu, pour éviter la chute en bourse
IBM ne communiquera officiellement ses résultats trimestriels que le 16 octobre prochain. Mais face aux inquiétudes des investisseurs, refroidis par les déboires boursiers de certains grands acteurs IT, Big Blue a décidé d'avancer la publication de ses premiers chiffres. Il faut dire que le géant tire brillamment son épingle du jeu, avec des résultats trimestriels en hausse, dans la lignée de ceux publiés au premier semestre. Le chiffre d'affaires de 25,3 Md$, en hausse de 5% par rapport à la même période de l'année dernière, et le bénéfice net grimpe de 20%, à 2,8 Md$. La marge brute s'établit quant à elle à 43,3%, contre 41,3% un an plutôt. « Nos résultats prouvent que la combinaison d'une base de chiffre d'affaires stable et de bénéfices récurrents, d'investissements dans les marchés émergents, d'une gamme de produits et de services à valeur ajoutée, ainsi que des fondations financières souples nous donne un avantage concurrentiel, en période prospère comme en période de crise », a déclaré Sam Palmisano, PDG d'IBM. La société maintient donc ses prévisions pour l'ensemble de l'année, à savoir atteindre un bénéfice par action d'au moins 8,75 $, soit une augmentation de 22% par rapport à l'exercice 2007. IBM n'a toutefois pas fourni d'estimation en ce qui concerne son chiffre d'affaires annuel. IBM a préféré prendre les devants que de subir, comme SAP, la chute des marchés IT [[page]]En prenant les devants sur cette annonce, IBM cherche à éviter les mésaventures arrivées par exemple à SAP. Le 6 octobre dernier, l'éditeur allemand a par exemple lancé un avertissement sur ses résultats, en précisant avoir été touché par « une chute très soudaine et très inattendue de ses activités ». L'action avait alors plongé de plus de 16% le jour même puis de plus de 7% le lendemain. (...)
(08/10/2008 09:11:56)Capgemini confiant face à la crise
Capgemini a beau voir le cours de son titre s'écrouler, comme ne peuvent que le déplorer la quasi-totalité des acteurs français de l'IT, la SSII affiche sa sérénité. Contrairement à SAP, qui vient de faire part d'un ralentissement important de son activité, Capgemini indique que ses objectifs seront atteints malgré la crise mondiale, d'abord inhérente au monde de la finance, puis se propageant aux autres secteurs économiques. L'alerte sur résultat lancé par SAP dépasse les seules frontières des PGI allemands : elle stigmatise les soubresauts qui secouent le monde de l'IT dans son ensemble. La réaction des investisseurs confirme une inquiétude unanimement partagée et illustrée par l'effondrement du cours des titres des géants que sont Oracle, Google ou Microsoft. Des variations qui ne reposent sur aucune réalité Pourtant, Capgemini lui reste serein. La valeur de son action a reculé de près de 13% lundi, puis de 8,8% mardi. Mais selon la SSII, ces variations ne reposent sur aucune réalité. Son directeur général, Paul Hermelin, glisse ainsi à Reuters ne pas avoir « perçu à fin septembre, contrairement à SAP, de discontinuité dans le marché ». L'objectif d'une croissance organique de 4% à 5% pour l'exercice en cours est donc confirmé, et devrait même se situer dans le haut de cette fourchette, selon Paul Hermelin. (...)
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