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(09/04/2009 17:23:52)
L'Inria veut mieux accompagner les entreprises créées par les chercheurs
L'Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique) va renommer et faire évoluer sa structure d'accompagnement de la recherche publique en numérique vers la création d'entreprise. Inria-Transfert devient ainsi Inria-Participation et hébergera les start-up déjà aidées par l'Inria ainsi que les prochaines. Une nouvelle entité, IT-Translation, aidera les entreprises financièrement mais aussi, et surtout, les accompagnera pour développer leur activité. Une société de capital risque enfin, IT2I sera créée afin d'accueillir les partenaires de l'Inria pour le financement des start-up. « Pour l'instant, il ne s'agit que d'une décision de principe, prévient Michel Cosnard, PDG de l'Inria. Mais la proposition a été reçue favorablement par notre conseil d'administration. » En 1996, l'Institut avait créé sa filiale Inria-Transfert ainsi que des fonds d'amorçage pour aider les chercheurs en TIC du public à créer leur entreprise. Mais, douze ans plus tard, il en a identifié les limites de fonctionnement. « Lors de la création d'une société issue de la recherche, deux difficultés se présentent », précise Laurent Kott, directeur général d'Inria-Transfert. D'une part, dans une entreprise, il faut tenir compte des besoins des clients et les chercheurs n'y sont pas toujours prêts. D'autre part, si les aides au démarrage sont nombreuses en France, elles ne fonctionnent que si l'entreprise dispose de suffisamment de fonds propres. IT-Translation aidera une dizaine d'entreprises par an « IT-Translation va prendre le statut de co-fondateur des start-up qu'il sélectionnera, continue Laurent Kott. Il va leur apporter entre 250 000 et 300 000 euros de fonds propres et elles bénéficieront des compétences de 'business developers'. » L'Institut estime entre 8 et 10 le nombre de jeunes pousses qu'il aidera chaque année (sur un potentiel identifié d'une quarantaine de projets). Il apportera un total de 10M€ et est en négociation avec CDC Entreprise pour compléter ce montant. Il espère attirer d'autres investisseurs. « La valorisation de la recherche est un processus long et compliqué, insiste Laurent Kott. Il y a à la fois des compétences et des technologies à valoriser. Et une des voies que nous utilisons depuis plus de 25 ans, c'est la création d'entreprise. » L'objectif, c'est de prendre une technologie et la transformer en produit. « Les sociétés issues de la recherche ont des taux de survie supérieurs à la moyenne, mais elles restent petites. » Des ruptures technologiques qui pourraient devenir moteurs de croissance L'accompagnement des petites entreprises de technologie françaises est décidément à l'ordre du jour cette semaine. Après le Truffle 100 avec le CXP et Syntec Informatique, le Comité Richelieu et l'Afdel, l'Inria s'inscrit dans ce souci de consolider un marché du logiciel français florissant, mais fragile et morcelé. Et ce, même si l'initiative de l'Institut se concentre sur la problématique bien particulière des créations issues de la recherche publique en TIC. Un atout fort en ces temps difficiles selon l'Inria. « La situation économique actuelle engendre de nombreuses mutations, constate Michel Cosnard. Et nous pensons que de nouvelles ruptures technologiques vont émerger à l'issue de cette crise qui pourront être des moteurs de croissance et redistribuer les cartes. » (...)
(07/04/2009 18:07:30)Le Comité Richelieu demande un soutien plus fort de l'innovation dans les marchés publics
Depuis février dernier, il est possible de réserver 15% d'un marché public de haute technologie à des PME. Or, s'il s'agit d'une avancée significative pour soutenir le développement des petites entreprises, cela n'est pas suffisant, estime le Comité Richelieu. Pour l'association de PME innovantes, qui a lancé avec Oseo le Pacte PME, il faudrait « pouvoir attribuer un marché à une PME qui est à l'origine d'une innovation ». Et l'association de rappeler qu'actuellement, lorsqu'un acheteur public se voit proposer par une PME une idée pouvant déboucher sur un nouveau produit ou service, il a l'obligation d'organiser une mise en concurrence sur la base d'un cahier des charges décrivant cette idée. Dans ce contexte, « les PME n'ont donc aucun intérêt à proposer de nouvelles idées », met en évidence le Comité Richelieu. D'où sa proposition d'adapter un peu mieux les règles des marchés publics « à la réalité de l'innovation ». Achats publics : pas assez de retombées pour les PME Le Comité Richelieu vient de réaliser un rapide sondage pour faire un point sur les effets des mesures de relance prises à l'automne autour de la commande publique : 10,5 Md€ de crédits d'investissement supplémentaires accordés à des entreprises publiques (RATP, La Poste, la SNCF, EDF, ministère de la Défense), délai de paiement des marchés de l'Etat ramené à 30 jours, avance de 20% versée aux titulaires des marchés publics... Il apparaît que les PME ressentent encore peu les effets positifs de ces mesures. Sur les quelque 400 entreprises ayant répondu au sondage, seules 25% ont par exemple bénéficié d'une avance dans le cadre d'un marché public ou ressenti une amélioration dans les délais de paiement. Et seulement une sur dix a déjà bénéficié de la possibilité d'attribuer sans concurrence ni publicité des marchés de moins de 20 000 euros HT. (...)
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