Flux RSS

Tarification

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

306 documents trouvés, affichage des résultats 211 à 220.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(27/11/2008 10:40:13)

Antitrust : Intel cherche à gagner du temps en poursuivant la Commission européenne

Intel, poursuivi pour pratiques anticoncurrentielles par la Commission européenne, joue la montre et se fait procédurier. Le Journal officiel de l'Union européenne daté du 22 novembre indique ainsi que le fondeur poursuit à son tour la Commission, qu'il accuse de mener une enquête « discriminatoire et partiale » à son encontre. Selon Intel, l'exécutif européen a commis des erreurs de droit en décidant de lui refuser la communication de documents piochés directement chez AMD, à l'origine des poursuites lancées contre Intel. Sans ces documents, estime le numéro un des processeurs, il ne saurait exister de véritable droit de la défense. De plus, la Commission ne saurait prendre de décision sans avoir consulté ces informations. Cela relèverait en effet, selon Intel, d'une violation du principe de bonne administration. Des documents d'AMD jugés indispensables En juillet, la Commission européenne a allongé la liste des accusations qu'elle porte contre Intel. Une liste initiée en juillet 2007 et qui trouve son origine dans les pratiques commerciales déloyales mises en place par le fondeur pour conforter son avance sur le marché des processeurs. Intel aurait ainsi offert des remises aux constructeurs de PC pour qu'ils n'équipent pas leurs machines de puces fabriquées par AMD. A l'issue de cette deuxième batterie d'incriminations, la Commission avait fixé une date limite au fondeur pour présenter ses explications. L'échéance a expiré depuis plus d'un mois, sans qu'Intel n'apporte la moindre précision. En poursuivant à son tour Bruxelles, Intel entend gagner du temps et repousser l'issue de la procédure. Il exige en effet qu'un nouveau délai soit instauré. Un délai de trente jours qui ne commencerait à courir que lorsque les documents réclamés auront été communiqués. (...)

(20/10/2008 12:36:29)

Plan Besson : premier tour d'horizon des principales mesures

Mise à jour : Nicolas Sarkozy renonce finalement à présenter le plan Numérique 2012. Comme la semaine dernière - le dévoilement du rapport avait alors été ajourné - le chef de l'Etat préfère se concentrer sur les solutions à apporter à la crise économique. La présentation du plan est donc assurée par le seul Eric Besson. C'est aujourd'hui que Nicolas Sarkozy, puis Eric Besson, présentent le contenu du plan France Numérique 2012, compilant quelque 150 mesures destinées à doper la croissance par l'usage des TIC. Avant de revenir en détail sur les propositions du plan concocté par le secrétaire d'Etat chargé du Développement de l'économie numérique, en voici les principales dispositions. Nous vous l'indiquions la semaine dernière, le plan fait l'impasse sur le sujet du Libre. Furieuse, l'April n'a pas tardé à se fendre d'un communiqué pour déplorer cette absence. Comme Nicolas Sarkozy l'a répété à de maintes reprises, le plan Besson prévoit l'accès de 100% des ménages au haut débit d'ici à 2012, soit à la fin du quinquennat en cours. Pour cela, une fourniture d'accès universel devrait être lancée en 2010, suite à un appel d'offres auquel pourront participer les collectivités territoriales. Dans le même but, le gouvernement pourrait inciter à la création d'une offre à 1 € par jour, comprenant un PC, l'abonnement à Internet et des sessions de formation. Le plan prévoit en outre le basculement de la télévision analogique vers son pendant numérique avant la fin 2011. Les fréquences ainsi libérées - elles composent le dividende numérique - seront mises en ventes dès 2009 et devraient rapporter près d'1,5 Md€ à l'Etat. Terminons ce rapide tour d'horizon par l'attribution de nouvelles fréquences pour la téléphonie mobile. Un appel d'offres devrait être lancé au début de l'année prochaine et pourrait bénéficier aux opérateurs déjà en place et aux MVNO (opérateurs virtuels). En revanche, l'attribution d'une quatrième licence 3G - longtemps espérée par Iliad - semble être enterrée. (...)

(11/07/2008 15:37:15)

Eric Besson veut relancer la commission de la copie privée (MàJ)

Sauver la commission de la copie privée. C'est l'objectif des propositions dévoilées par Eric Besson, le secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, et visant à réformer la commission dite d'Albis, chargée d'établir les montants des taxes pour copie privée s'appliquant aux ventes de médias vierges et de matériel électronique. La commission, composée de représentants des industriels, des ayants droit et des consommateurs, fonctionne, il est vrai, de façon chaotique et contestée. Ainsi, les industriels ont-ils claqué la porte en début d'année en reprochant « le mauvais fonctionnement de cette instance ». De même, plusieurs actions devant le Conseil d'Etat ont été entreprises par des associations de consommateurs désireuses de voir annulée la décision établissant une taxe sur les disques durs et médias vierges. Le premier ministre lui-même avait laissé entendre que la commission avait bien besoin d'une remise à plat afin que ses décisions découlent enfin d'une « procédure objective et transparente ». Objectif d'Eric Besson : éduquer les consommateurs Les propositions avancées par Eric Besson prévoient d'améliorer la transparence des mesures touchant les consommateurs, et de modifier la façon dont sont prises les décisions au sein de la commission. Sur le premier volet, le secrétaire d'Etat envisage d'imposer l'affichage du montant de la taxe et d'un message explicatif justifiant son existence sur les produits qui y sont soumis. Une disposition censée permettre aux consommateurs de comprendre l'intérêt de ce prélèvement. « C'est une vieille demande, explique Frédérique Pfrunder, chargée de mission à la CLCV. Il est intéressant de donner une information, se sensibiliser le consommateur sur ce qu'est la copie privée et sur sa justification. » [[page]] Eric Besson suggère également d'augmenter les moyens de la commission d'Albis afin de lui permettre de commander des études indépendantes. Un changement d'envergure puisque, jusqu'à présent, ce sont les différents collèges qui diligentent les études servant de base aux réflexions de la commission. L'objectivité des conclusions n'est donc pas garantie et, si les industriels et les ayants droit disposent des moyens suffisants à l'organisation de telles enquêtes, ce n'est pas le cas des représentants des consommateurs. Enfin, le secrétaire d'Etat souhaite doter les décisions de la commission de la copie privée de davantage de légitimité. Pour cela, il propose de donner à son président le pouvoir de demander une seconde délibération d'une décision, qui devrait être prise à la majorité qualifiée. Une mesure qui laisse Frédérique Pfrunder sceptique : « Ca ne changerait rien. Aujourd'hui, toutes les décisions sont prises avec l'accord du président. Il faudrait plutôt donner à tous les collèges la possibilité de demander une double délibération. Ou imaginer un nombre égal de représentants des différentes parties.» Aujourd'hui, la commission de la copie privée est composée de 12 représentants des ayants droit, 6 représentants des consommateurs et 6 représentants des industriels. Dans le même souci d'apporter du crédit aux travaux de la commission, Eric Besson entend renforcer la représentativité de ses membres en impliquant, pour leur désignation, le ministère de l'Industrie et le secrétariat d'Etat à la Consommation aux côté du ministère de la Culture, aujourd'hui seul décisionnaire. Rien sur le calcul de l'assiette En revanche, Eric Besson n'évoque pas la façon dont doit être évaluée la taxe à l'avenir. En particulier, nulle mention n'est faite du problème crucial de la contrefaçon : l'assiette de la redevance doit-elle continuer à prendre en compte le manque à gagner des ayants droit dû au téléchargement illégal ? A cette question, les industriels et les consommateurs apportent une réponse négative ne souffrant aucune contestation. « C'est le vrai problème de fond, estime Frédérique Pfrunder. Certes, il est appréciable de constater qu'Eric Besson s'intéresse à la copie privée. Mais ce qu'il propose ne va pas assez loin, tout cela est en demi-teinte. » Les industriels, marris depuis le mois de février, font même de la suppression de la prise en compte de la contrefaçon la condition sine qua non de leur retour aux réunions de la commission. Leur politique de la chaise vide pourrait toutefois avoir courroucé Eric Besson, qui prévoit de sanctionner l'absentéisme. Au-delà de trois absences consécutives non justifiées, le mandat du représentant pourrait ainsi lui être retiré. Et les râleurs, écartés. Dernière minute : la commission retoquée par le Conseil d'état Dernière minute : nous apprenons à l'heure où nous publions ces lignes, que le Conseil d'Etat a finalement retoqué la commission d'Albis en annulant, comme le demandait le Simavelec (Syndicat de l'industrie de matériels audiovisuels électroniques), la décision de 2006 fixant le montant de la taxe pour copie privée pour un certain nombre de support. Motif invoqué par le juge administratif : « la détermination de la rémunération pour copie privée ne peut prendre en considération que les copies licites ». Une position conforme aux doléances des industriels et des consommateurs. Nous reviendrons sur cette information la semaine prochaine. (...)

(11/07/2008 13:35:08)

Cegid et HP s'allient pour offrir une solution clé en main aux TPE

Partenaires depuis 15 ans, Cegid et HP proposent un package clé en main aux TPE qui souhaitent s'équiper en ordinateurs et en progiciel de gestion intégrée, et qui n'arrivent pas à s'y retrouver parmi la multiplicité des options et des interlocuteurs. Cette offre comprend le matériel (un ordinateur portable HP 6710b ou un PC de bureau HP dc5800) et des logiciels (le Pack Microsoft Office PME ainsi que le progiciel de gestion de Cegid, Business Line). L'ERP se décline en trois versions, Premium, Optimum et Millenium, et les prix démarrent à partir de 797 € pour un pack comptabilité, 887 € si on rajoute la gestion commerciale - ces tarifs prenant en compte un remboursement si le client passe directement par HP ou Cegid. « Avec cette offre, nous allons directement adresser notre clientèle TPE, et développer un canal de distribution complémentaire de notre voie traditionnelle, à savoir la préconisation par des cabinets d'experts comptables », explique Bertrand Gall, directeur marketing opérationnel chez Cegid. L'offre est disponible en mode SaaS (hébergée) ou sur poste de travail. Pour le moment, l'offre d'HP et de Cegid est générique, mais les deux partenaires devraient développer des solutions verticales avant la fin de l'année, afin de répondre aux besoins spécifiques de certains marchés, comme le BTP, l'hôtellerie-restauration ou la mode. (...)

(08/07/2008 15:38:14)

Microsoft propose à ses partenaires de partager les revenus de ses services en ligne

A petites touches, Microsoft explore de nouveaux modèles économiques. Après l'idée d'Equipt, qui consiste à proposer la suite bureautique Office sur abonnement, en location, l'éditeur prépare une offre de services en ligne commercialisés par des partenaires. Microsoft Online Services rassemble les outils de collaboration tels que Exchange Online (pour le courriel), SharePoint Online (portails, travail en équipe, recherche documentaire), Office Communications Online (messagerie instantanée) ou Office Live Meeting (visioconférence, tableau blanc). Microsoft hébergera les services - sauf si de grands partenaires veulent le faire Microsoft propose à ses partenaires de revendre l'offre, moyennant « 12% de la valeur du contrat la première année et 6% de la cotisation chaque année, pendant toute la durée du contrat avec le client ». « Un montant assez important, et un mode de partage des revenus récurrents plutôt innovant », commente Jean-Christophe Pitie, directeur marketing Office en France. [[page]] Il est vrai que si Microsoft n'est pas le premier éditeur à partager des revenus en mode Saas (Software as a service), il s'agit d'une petite révolution pour lui. Dans le modèle proposé, c'est Microsoft qui continuera d'héberger les services, toutefois « des grands partenaires pourraient encapsuler ces services dans leurs propres offres », indique Jean-Christophe Pitie, citant notamment des projets chez Orange Business Service. La suite complète Online Services pour 15$ par mois et par utilisateur nommé L'ensemble de la suite sera disponible aux Etats-Unis à la rentrée, pour 15$ par mois et par utilisateur nommé. En France, il faudra probablement patienter jusqu'au printemps 2009. D'autres modes d'accès seront également disponibles : les modules de la suite pourront être souscrits individuellement, et une offre dite « deskless » sera réservée « aux utilisateurs sans bureau » qui ont tout de même besoin d'échanger des courriels et de partager des documents. (...)

(04/07/2008 16:45:02)

Vente liée : les industriels font de la résistance

Ils étaient environ quarante à s'être déplacés pour l'événement. Quarante représentants des consommateurs, distributeurs et fabricants, réunis hier par la DGCCRF pour une réunion de synthèse sur l'épineux dossier de la vente liée matériel informatique/logiciels. Les observateurs attendaient beaucoup de cette consultation, d'autant que le matin même Luc Chatel, le secrétaire d'Etat à la Consommation, s'était fendu d'une déclaration encourageante auprès de nos confrères du Parisien. Il estimait ainsi souhaitable que « sur le montant des ordinateurs, on précise le prix des logiciels préinstallés, afin que les consommateurs aient le choix et puissent se faire rembourser ». Pas de mesure concrète Quelques heures après l'issue de la réunion, il est difficile de tirer un bilan, aucune mesure concrète n'ayant été annoncée. Deux blocs continuent de s'opposer opiniâtrement : d'un côté, les distributeurs et fabricants ; de l'autre, les représentants des consommateurs et promoteurs du logiciel libre. Alors que ces derniers plaident inlassablement pour que cesse la vente liée - ou, à tout le moins, qu'elle soit encadrée -, les premiers ne rêvent que de statu quo. Il revenait donc à la DGCCRF de trancher le différend en avançant des pistes, sinon en imposant des mesures. Deux voies ont été évoquées : le remboursement et l'optionalité. Dans le premier cas, le consommateur achète un ordinateur sur lequel OS et logiciels sont pré-installés puis se tourne vers le distributeur pour se les faire rembourser. Dans l'autre, la machine est livrée avec des codes d'activation enfermés dans une enveloppe scellée ; l'acquéreur a donc le choix des logiciels qu'il utilisera. Cette solution obtient les faveurs de l'April car « elle poserait le moins de problèmes au consommateur », explique Jérémy Monnet, l'administrateur de l'association de promotion du logiciel libre. « Comme une voiture sans pneu » [[page]] Les industriels, en revanche, ne voient pas les choses du même oeil. Lors de la consultation organisée hier, les fabricants ont en effet botté en touche, estimant que ce concept d'optionalité était évoqué trop prématurément. « Ils se sont retranchés derrière des arguments fallacieux en prétextant qu'ils ne savaient pas que l'optionalité constituait une piste de réflexion et en réclamant du temps pour l'étudier », souligne Jérémy Monnet. Plutôt que de chercher des solutions profitables aux consommateurs, les constructeurs et distributeurs ont cherché à défendre la situation actuelle, en s'appuyant parfois sur un raisonnement peu convaincant. L'un des constructeurs aurait ainsi assuré que vendre un ordinateur sans logiciel serait une hérésie au même titre que proposer une voiture sans pneu. D'autres évoquaient les difficultés auxquelles ils seraient immanquablement confrontés si la mesure était imposée, promettant que les prix allaient doubler ou qu'il leur faudrait doubler le personnel dans les usines pour décoller les autocollants apposés sur les machines. « Face à tant de mauvaise foi, Bruno Parent, le directeur général de la CCRF, a clos la réunion rapidement », relate Jérémy Monnet. Et le patron de l'institution de rappeler que de nombreux procès sont en cours et vont coûter de l'argent aux industriels. S'il a accordé un délai de réflexion aux représentants de la distribution, il a également précisé qu'il n'est pas question d'attendre deux ans avant que l'Etat ne prenne ses responsabilités. Les industriels en restent sans voix En attendant que le gouvernement se décide à imposer le remboursement - peut-être pour la rentrée scolaire - ou l'optionalité, les hérauts du Libre continueront de faire le pressing. « Environ 50 procédures initiées par le groupe Racketiciel de l'Aful sont en cours. Dans un mois, on passe aux assignations : on va ainsi occuper des places dans les tribunaux au détriment de femmes battues ou d'autres citoyens attendant qu'un litige important soit jugé », menace l'April. Les industriels vont-ils se sentir contraints de revoir leurs positions et de respecter les dispositions du code de la Consommation proscrivant la vente liée ? S'il paraît probable que le choix ne leur sera pas laissé et que le remboursement leur sera imposé à brève échéance, il est cependant impossible d'obtenir confirmation de cette assertion. La DGCCRF n'a en effet pas souhaité répondre à nos question, nous expliquant qu'elle n'avait pas terminé ses réflexions, et tous les fabricants et distributeurs que nous avons tenté de contacter sont restés muets. (...)

(03/07/2008 11:07:01)

Avec Equipt, Microsoft va proposer Office sur abonnement

Equipt. C'est le nom qu'a choisi Microsoft pour baptiser sa prochaine suite logicielle contenant notamment Office, qui sera proposée sous forme d'abonnement. Dans les cartons de l'éditeur depuis plusieurs mois et désigné jusqu'alors sous le nom de code Albany, le produit illustre la volonté de Microsoft d'investir le champ des offres S+S (software et services) dans le domaine de la bureautique : le pack logiciel rassemble en effet Office Famille et Etudiant 2007, Windows Live Care, Office Live Workspace, Live Mail, Live Messenger et Live Photo. Soit une panoplie d'outils accessibles à la fois en local - pour les briques bureautiques et de sécurité - et en mode hébergé pour les autres services. 70 dollars par an Autre nouveauté, Microsoft s'adresse aux consommateurs en leur proposant une offre sous forme d'abonnement. Il faudra ainsi débourser 69,99 $ annuels pour avoir accès à Equipt, conçu pour aider les consommateurs à « équiper leur PC des services de base », selon Bryson Gordon, chef de produit Office. Le produit sera disponible à partir du 15 juillet aux Etats-Unis, puis rapidement dans d'autres pays. Le montant de son abonnement a été déterminé par ceux de Windows Live OneCare - 49,99 $ par an - et de la licence Office Famille et Etudiant - 149,99 $. Une batterie de bêta testeurs, qui a dû signer une clause de non divulgation, a également participé à la fixation du prix de l'abonnement. Ne pas laisser trop de latitude aux autres offres [[page]] Il ne fait guère de doute que Microsoft, en lançant Equipt, cherche à ne pas laisser trop de latitude aux offres bureautiques concurrentes hébergées, comme Google Docs ou Zoho, ou en mode local, comme OpenOffice ou Lotus Symphony. Autant de produits peu dispendieux, voire la plupart du temps gratuits. L'initiative sera-t-elle couronnée de succès ? Si l'on en croit Louis Naugès, le président de Revevol, la réponse ne fait guère de doute : c'est non. Il nous indiquait ainsi en janvier que le couple services en ligne / client local « est mort. Microsoft continuera à traîner des pieds pour le faire perdurer et ne pas tirer un trait sur les marges énormes issues d'Office. S'il bouge, l'éditeur crédibilise le concept [du tout hébergé, NDLR] sur lequel il n'est pas le meilleur. » Chez Microsoft, on minimise bien entendu cette volonté de concurrencer les Google Docs et autres Symphony. Pour Bryson Gordon, l'idée est plutôt de s'adresser aux consommateurs désireux d'acquérir une suite de sécurité - comme Live OneCare - mais qui pourraient renoncer à acheter Office pour continuer à utiliser une version antérieure, voire piratée, de la suite bureautique. « Nous avons diminué le prix du ticket d'entrée », résume le chef de produit. (...)

(14/05/2008 17:27:41)

Le marché américain confirme son essoufflement dans les TIC

Aux Etats-Unis, deux études de CDW IT Monitor et de ChangeWave dépeignent des entreprises américaines qui ralentissent leurs investissements dans les TIC. Pour CDW, en deux mois, l'inquiétude des petites PME commence à gagner les grandes entreprises. L'indice, qui mesure l'investissement en TIC des sociétés, perd sept points dans les PME, à 70. De plus, alors que ces entreprises étaient 31% à prévoir l'embauche d'informaticiens en février, elles ne sont plus que 21% aujourd'hui. Enfin, seulement 45% des petites PME américaines considèrent désormais que les investissements en TIC amélioreront leur rentabilité. Elles étaient 52% en décembre 2007. Pour l'heure, les grandes entreprises résistent encore à la morosité de leurs petites consoeurs. Leur indice se maintient à 80. Grâce à elles, l'indicateur général ne perd qu'un point, à 72. Pour ChangeWave, qui s'attache à la dépense en logiciels, le son de cloche se rapproche un peu plus du tocsin. Son sondage d'avril auprès de 1956 directions informatiques américaines confirme le retournement de tendance qui avait marqué celui de janvier. Le pourcentage de celles qui prévoit de réduire leurs investissements en logiciels au cours des trois prochains mois a encore augmenté (25%, soit 3 points de plus) par rapport à celles qui prévoient d'investir plus (12%, soit 4 points de moins). Cette configuration est à l'opposé de celle d'avril 2007, lorsque 26% prévoyaient d'investir plus, et seulement 9% d'investir moins. Seuls les logiciels de virtualisation (+ 5 points) et de sécurité (+ 4 points) bénéficient encore d'une prévision d'augmentation des investissements. A l'inverse, les PGI (ERP) sont ceux qui subissent l plus fort désintérêt (-11 points), suivi par la gestion documentaire (- 9 points), la relation client (- 6 points), le décisionnel (- 2 points) et les SGBD (- 1 point). En matière de virtualisation, VMware continue d'accroître son parc installé. 70% des sondés ont répondu utiliser ses produits, contre 56% en janvier. Dans le même temps, on compte 26% d'adeptes de Citrix (contre 21%). Derrière Microsoft (22% d'utilisateurs contre 19%), il ne reste plus grand-chose pour IBM (10%) et Oracle (6%). (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >