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(07/05/2008 09:49:03)
Le fondateur de TomorrowNow s'attaque au support de SAP R/3
Des prestations de maintenance autour des applications de gestion SAP R/3 qui diviseraient par deux les dépenses annuelles consacrées à ce poste. C'est l'offre que vient de constituer, aux Etats-Unis, la société Rimini Street en profitant, pour l'annoncer discrètement, de la tenue concomitante à Orlando de la conférence utilisateurs Sapphire de l'éditeur allemand SAP (04-07 mai 2008). Rimini Street a été créée en 2005 par Seth Ravin, qui n'est pas un inconnu pour SAP. C'est lui qui, cette année-là, avait revendu à l'éditeur allemand la société TomorrowNow, spécialisée dans la maintenance des applications Oracle. Une acquisition qui, par la suite, devait causer bien des tracas à SAP, accusé par Oracle de vol d'informations par son intermédiaire (l'instruction est en cours). La société dirigée par Henning Kagermann aimerait bien, depuis quelques mois, se séparer d'une filiale devenue plutôt embarrassante. Une prestation à prix cassé alors que SAP augmente ses tarifs En s'attaquant au support de SAP R/3, Rimini Street espère tirer profit de la récente décision de SAP de supprimer son option de « Basic Support » tarifée à 17%, en faveur d'une option plus complète, proposée à 22%. Prévue pour démarrer début 2009, la prestation de support de Rimini Street vise en effet les entreprises qui répugnent à lâcher des versions de progiciels qui leur conviennent encore parfaitement, même si elles commencent à dater. Des utilisateurs qui, toutefois, ne sont pas prêts à débourser plus que de raison pour conserver ces applications. (...)
(18/04/2008 18:33:37)MySQL Conference et Expo : polémique autour de la fermeture partielle du code
Connu pour sa mainmise sur les développements open source de ses produits phares - Java et Solaris - Sun était surveillé de près par les développeurs de MySQL depuis l'annonce du rachat de la base données libre. Et la sixième MySQL Conference & Expo, qui s'est terminée hier à Santa Clara (Californie) leur a permis de se faire entendre. Une décision prise avant le rachat, plaide Sun Au coeur de la controverse, MySQL 6.0, attendue pour la fin de l'année. Cette version comprendra des outils de restauration et de sauvegarde. Et certains d'entre eux seront réservés à la version payante de MySQL Entreprise (vendue de 479 à 3 999 euros par serveur et par an suivant les versions). Une annonce qui a conduit Vadim Tkachenko, ancien employé de MySQL devenu consultant chez Percona et toujours utilisateur, à s'interroger : « Est-ce que MySQL ne croit plus en l'open source ? Ou n'y croit-elle que partiellement ? Je comprends qu'il ne s'agisse que d'une question d'argent, et chacun fait ce qu'il veut avec son produit, mais MySQL ne semble pas faire jeu ouvert dans cette histoire. » Et Slashdot, le blog qui appartient au même groupement de sites que SourceForge, accusait même hier Sun de vouloir fermer le code source de cette base de données. Pour Bertrand Matthelié, directeur marketing EMEA de MySQL pour Sun et qui travaille depuis sept ans pour MySQL, cette polémique est sans fondement. « A 100 %, cette décision a été prise par MySQL, avant le rachat par Sun, affirme-t-il. De plus, le coeur des outils de back-up sera disponible pour tous en GPL. Seul des plug-in particuliers seront réservés à nos client MySQL Entreprise (cryptage à la volée ou pilote pour certaines baies de stockage). » [[page]]« Nous n'avons pas encore décidé de la licence qui les protégera. Dans tous les cas, la communauté pourra elle aussi, si elle veut, développer ses propres add-on. » Une nouvelle interface de modélisation Outre des précisions sur MySQL 6.0, cette conférence a aussi vu le lancement d'un logiciel, MySQL Workbench, un outil graphique pour modéliser simplement ses bases de données. Il est disponible dès aujourd'hui sur le même modèle que MySQL. A savoir une version gratuite à télécharger, la Community Edition ; et une version payante, la Standard Edition, à 79 euros par serveurs et par an. Cette version payante bénéficie de modules supplémentaires pour accélérer le travail des développeurs de base de données. La prochaine mise à jour majeure, MySQL 5.1, a également été annoncée pour fin juin. « Nous attendons 15% de gain de performance avec cette version », précise Bertrand Matthelié. Elle proposera également quelques nouveautés comme un partitionnement de la base, des options nouvelles de réplication ou encore un programmateur de tâches, que celles-ci soient récurrentes ou non. (...)
(28/03/2008 09:18:44)Le Syntec juge les entreprises françaises pas assez dépensières
« Après une croissance de 6,5% en 2007, l'activité du secteur des TIC devrait croître de 5 à 7% en 2008, même si la croissance générale du PIB français restait inférieure à 2% », s'est réjoui Jean Mounet, président du Syntec Informatique, lors de la présentation hier du rapport « Bilan 2007 et perspectives 2008 du marché des logiciels et services » de ce syndicat patronal. Le secteur des logiciels et services représentait en 2007 un montant cumulé de chiffres d'affaires de plus de 40 milliards d'euros (58% pour les SSII, 28% pour les éditeurs de logiciels, et 14% pour le conseil en technologies) pour plus de 350 000 collaborateurs. La tendance de ce marché, comparable à l'industrie pharmaceutique par sa valeur et 10% au dessus du BTP, est l'accroissement de la part récurrente dans les revenus (maintenance, loyer d'infogérance...). 35% des grands comptes accros à l'off-shore Toujours optimiste, le Syntec voir plusieurs moteurs de la croissance : innovation par les produits, rationalisation des organisations et des SI, adaptation des SI suite aux concentrations d'entreprises, tendance forte à l'externalisation (notamment via l'infogérance)... Le secteur public est particulièrement porteur pour les entreprises membres du Syntec. Comme l'a mentionné Jean Mounet, « l'investissement dans les TIC est une solution aux déficits publics ». Plusieurs tendances attendues ont été confirmées par le Syntec. Ainsi, l'off-shore continue sa percée dans les grands comptes : 35% s'y adonnent sans retenue, 25% de manière encore expérimentale et 40% restent rétifs. [[page]] De la même façon, la progicialisation, une manière d'externaliser son informatique comme une autre (en l'occurrence au niveau des développements) est aujourd'hui naturelle et continue sa progression. Le marché de l'édition devrait progresser de plus de 7% en 2008, avec une pointe sectorielle sur le créneau émergeant de l'embarqué de 12%. Cependant, la tendance est à une baisse des licences au profit de la maintenance. La différence de prix catalogue entre les deux rives de l'Atlantique - certains éditeurs ayant tendance à oublier que le dollar vaut un peu moins que l'euro lorsqu'ils traduisent leurs tarifs - profite aux grandes mutlinationales qui vont négocier leurs licences au niveau mondial directement aux Etats-Unis. « Les prix catalogue ne doivent pas être confondus avec le prix réel » a cependant tempéré Jean Mounet. Le Syntec inquiet du faible prix d'une journée d'ingénieur Sur ce tableau décrit comme idyllique, il y a malgré tout une ombre : les prix. Jean Mounet s'est ainsi plaint que le prix de vente d'une journée d'ingénieur soit, à Paris, deux fois plus faible qu'à Londres alors que le différentiel de salaire n'est pas de cet ordre. Il y a cependant une tendance à une légère remontée des tarifs. Les entreprises utilisatrices françaises semblent donc plus performantes en matière de négociation des achats informatiques que leurs homologues européennes, à moins que, comme l'indique Jean Mounet, il y ait chez nous « un problème de la reconnaissance de la valeur ajoutée par les SI ». L'une des nouveautés de cette année est que le Syntec s'est en effet mis à l'heure européenne, et plus exactement au diapason de l'année franco-allemande des TIC débutée par l'inauguration du Cebit par Nicolas Sarkozy. Le marché allemand est le premier européen en terme de TIC et le deuxième (derrière le Royaume-Uni) pour les logiciels et services. Les PME françaises moins dépensières en logiciels que leurs homologues allemandes Pour appuyer son propos équilibrant l'optimisme de la croissance et le dépit sur les tarifs toujours trop bas, Jean Mounet a cité l'exemple des dépenses en logiciels applicatifs dans les PME. En France, la moyenne est de 4200 euros par entreprise contre 7300 en Allemagne. Interrogé à ce sujet par la rédaction de CIO, Jean Mounet a estimé que le rapport restait le même si l'on tenait compte des effets de taille des sociétés, malgré d'une part des différences sensibles à ce sujet entre la France et l'Allemagne, d'autre part le fait que les licences soient généralement comptées par utilisateur. La différence de comportement des PME françaises et allemandes se retrouvent sur les achats en ligne B2B : 40% d'adeptes en France contre 62% outre-Rhin. (...)
(30/01/2008 17:18:42)Les licences logicielles toujours chères et complexes, dénonce Forrester
Pour les DSI, la facture logicielle est toujours un casse-tête. Complexe, pour ne pas dire obscure, pleine de mauvaises surprises comme la hausse constante des coûts de maintenance et toujours inadaptée aux besoins de flexibilité que requiert un système d'information moderne, tels sont les principaux reproches qu'a pu recueillir le cabinet Forrester Research auprès de plus de 200 responsables informatiques dans le cadre d'une enquête intitulée : "Trends 2008: Applications Licensing and Pricing". C'est la complexité des contrats avec leurs éditeurs que les utilisateurs dénoncent avec le plus de véhémence. Pour près de la moitie d'entre eux, le vocabulaire et la structure des licences s'avèrent être les problèmes les plus difficiles à surmonter. A les entendre, on pourrait même croire que cette complexité, même si l'on peut comprendre qu'elle résulte de la difficulté à intégrer toutes les conditions d'usage, pourrait aussi bien être le résultat d'une démarche volontaire de la part des éditeurs. SOA et Saas pourraient amener à redéfinir les règles du jeu tarifaire Les utilisateurs trouvent qu'il est difficile d'identifier clairement ce que l'on obtient pour un prix donné, et de comprendre la logique qui sous-tend le montant des dépenses, des remises et des provisions pour faire évoluer leur contrat de licence. L'autre gros point noir est la hausse constante des prix d'une maintenance dont les utilisateurs ne perçoivent pas la valeur ajoutée. Elle représente en moyenne 26% du TCO (coût total d'exploitation) alors que, pour 50% des sondés, elle devrait être inférieure ou égale à 16%. Il reste aussi à dénoncer des structures tarifaires trop rigides qui ne correspondent pas à la façon dont fonctionnent les entreprises. Dans ce contexte peu amène, Forrester a beau jeu de prédire que des tendances de fond comme les architectures orientées services (SOA) et les logiciels en ligne (SaaS) devraient encore marquer le divorce entre les éditeurs traditionnels et leurs clients. (...)
(31/12/2007 09:28:39)Top 10 de 2007 : Les PC à bas coût débarquent enfin
LeMondeInformatique.fr a sélectionné les 10 grands sujets qui ont fait l'actualité au cours de cette année 2007. Nous vous les proposerons au fil de l'eau pendant toute la période des fêtes. Texte: Le mûrissement a été difficile, mais les PC à bas coût débarquent finalement en cette fin d'année 2007. La tendance habituelle à la baisse des prix s'est accélérée avec la hausse des ventes de portables, et s'est conjuguée à une volonté politique : équiper les pays émergents. Certes, les fournisseurs classiques avaient bien quelques projets dans leur besace (comme le PIC - Personal Internet Computer - d'AMD, abandonné fin 2006, ou le Classmate d'Intel, à 400$ tout de même), mais c'est Nicholas Negroponte qui aura donné la véritable impulsion. Le fondateur du Media Lab du MIT (Massachusetts Institute of Technology) a créé début 2005 l'association OLPC (One Laptop Per Child), afin de concevoir des ordinateurs à 100$ l'unité, les XO, qui seraient achetés par les gouvernements des pays émergents pour être distribués aux enfants. Le concept évolue - le prix aussi, hélas - et le coup d'envoi est vraiment donné début 2007 avec l'annonce d'une mise en production du XO au troisième trimestre par le Taïwanais Quanta Computer. Les détails sont peu à peu dévoilés. On apprend ainsi que la batterie des ordinateurs OLPC pourra se recharger comme un yo-yo, puis que le XO aura un système de sécurité qui permettra de le désactiver à distance. En octobre, on apprendra même que des chercheurs travaillent à réutiliser l'énergie du bétail pour alimenter le XO ! Tandis qu'un fabricant chinois dit préparer un concurrent au projet de l'OLPC et qu'Asustek élabore un PC ultra-mobile à moins de 300$ qui sera dévoilé au cours de l'été, un prototype du XO est exposé par Red Hat à Paris, sur le salon Solutions Linux fin janvier. Et l'éditeur propose même de télécharger Sugar, le système d'exploitation du XO, afin de s'en faire une meilleure idée. L'enthousiasme est toutefois rapidement tempéré. En avril, le fabricant pressenti pour le XO annonce un retard de quelques mois. Et le projet OLPC augmente de 75% le prix théorique de l'ordinateur, en expliquant que le passage du rêve à la réalité nécessite un tel ajustement, mais que cela n'aura pas d'incidences sur les ventes. Le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay, la Libye, le Pakistan et la Thaïlande auraient déjà passé commande. On s'interroge plusieurs mois sur le fait de savoir si les pays riches pourront aussi s'en procurer. La réponse finit par arriver en septembre, et elle est plutôt maligne : oui, les Etats-Unis et le Canada pourront commander des XO, mais à un prix nettement supérieur, afin de financer des XO pour les pays pauvres. C'est le programme « Get One, Give One », qui connaît un tel succès qu'il sera prolongé jusqu'à la fin de l'année. L'OLPC voit arriver un soutien de poids en juillet avec le ralliement d'Intel. L'OLPC s'était en effet engagé aux côtés d'AMD, tandis qu'Intel, fort de son projet Classmate, raillait ce qu'il qualifiait de gadget du MIT. Un autre soutien intéressé arrive en octobre : Microsoft dit travailler à une adaptation de XP aux faibles performances du XO. Les premiers tests de ce XP pour l'OLPC sont prévus pour janvier 2008. D'un coup, la production de masse pour les pays les plus pauvres est devenue un grand enjeu commercial. La polémique entre Mandriva et Microsoft sur les Classmate nigérians le montre bien. Si le but caritatif de l'OLPC ne peut être remis en doute, il est évident que les grands de l'informatique associés à ce projet cherchent quant à eux des relais de croissance. (...)
(27/11/2007 16:41:06)La BSA récupère de l'argent sur les PME, dénonce AP
L'agence Associated Press (AP) a mené l'enquête sur les résultats de la Business Software Alliance (BSA) aux Etats-Unis. Cet organisme rassemblant de grands éditeurs voulant lutter contre le piratage des logiciels estime en effet - chiffres d'IDC à l'appui - que le non-paiement des licences y atteint 21%, occasionnant plus de 8 Md$ de pertes de revenu à l'industrie du logiciel. Sur cette somme, estime AP, la BSA a récupéré l'année dernière 13 M$. Et ce à 90% dans des PME. AP cite ainsi le cas d'un cabinet d'architecture américain de 10 personnes, à qui la BSA a réclamé 67 000 dollars, soit « quasiment les bénéfices d'une année ». De son côté, la BSA explique s'en prendre principalement aux PME parce que c'est là que le piratage serait endémique - et non, bien sûr, parce que les PME n'ont ni les moyens de se défendre juridiquement, ni la possibilité de négocier des achats en volume. D'après AP, le plus gros règlement emporté par la BSA serait de 3,5 M$, avec « une entreprise de médias internationale ». Une somme à comparer aux 3 M$ que la BSA consacre annuellement, toujours selon AP, à du lobbying auprès des autorités américaines. L'année dernière, nous avions évoqué le cas d'une PME strasbourgeoise, qui s'était vue épinglée dans un communiqué triomphant de la branche française de la BSA. Qui indiquait que 62% de son parc logiciel était en situation irrégulière... sur un parc de neuf ordinateurs. Le gérant de la société nous racontait alors : « Je n'ai pas compris pourquoi nous avons été contrôlés. Nous avons créé l'entreprise suite au dépôt de bilan de la société qui nous employait en 2002, et nous avons racheté les neuf ordinateurs sur lesquels nous travaillions au liquidateur - sans nous douter que les licences n'étaient pas cessibles. J'avais prévu un plan sur trois ans pour avoir un parc à jour, à la fois sur le plan matériel et le plan logiciel. Nous avons été contrôlés au bout de deux ans et demi. Ce n'est vraiment pas de chance. » Menacé d'un procès, le gérant a préféré la solution à l'amiable proposée par BSA France : payer toutes les licences au prix fort, autoriser la BSA à publier un communiqué, et lui fournir pendant une période probatoire de deux à trois ans un listing de son parc logiciel. Rappelons enfin que la BSA, dont sont membres, entre autres, Adobe, Apple, McAfee, Microsoft, SAP ou Symantec, propose des primes aux gens dénonçant leur entreprise. Primes pouvant aller jusqu'à un million de dollars. Comme le souligne un avocat américain, les dénonciations arrivent en fait souvent quelque temps après le départ d'un membre clé du service informatique, généralement quelqu'un chargé de surveiller... que l'entreprise soit bien en règle. (...)
(20/11/2007 16:03:45)Baisse du prix des logiciels en vue, selon Gartner
Le prix des logiciels pourrait baisser. Alors que les éditeurs n'ont jamais été aussi riches et résistent sans ciller à la baisse du prix des matériels, le Gartner envisage un retournement de tendance. Selon ce cabinet, une conjonction de facteurs concourt à une baisse du prix des logiciels. Il s'agit de l'externalisation, des logiciels en ligne (SaaS, software as a service), de l'exacerbation de la concurrence, des applications à code ouvert et, enfin, du développement des prestataires indépendants de maintenance applicative. Ainsi, à compter de 2011, un tiers des nouvelles applications sera proposé sous la forme de logiciels en ligne. Les éditeurs traditionnels devront s'adapter à cette nouvelle donne. Par ailleurs, le développement des éditeurs chinois et le déplacement des pôles de croissance vers des marchés comme la Chine, de l'Inde et du Brésil devraient contribuer à faire chuter le coût des logiciels. En particulier sur les infrastructures (serveurs, OS, outils de développement et SGBD). (...)
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