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(19/11/2007 16:59:14)
Oracle enregistre 1 500 entreprises clientes pour son support de Linux
Sur les six derniers mois, l'adhésion à Unbreakable Linux s'est accélérée, s'est félicité Larry Ellison, CEO d'Oracle. Au cours de cette période, plus de 1 450 entreprises ont adopté l'offre de support lancée il y a un an par Oracle autour du système d'exploitation Linux de Red Hat, également déclinée, plus récemment, pour Oracle Enterprise Linux, clone de Red Hat Enterprise Linux AS. En y ajoutant les deux douzaines de clients gagnés sur les six premiers mois, l'offre de support a donc récolté 1 500 clients en un an, « pratiquement sans aucun effort commercial, alors même que nous étions en train de constituer notre équipe de vente », a souligné Larry Ellison en clôture de sa conférence OpenWorld, mercredi dernier à San Francisco. Il est vrai que le tarif d'Unbreakable Linux est deux fois moins élevé que celui du support fourni par Red Hat. Pour un prix allant de 99 à 2 000 dollars par an, le programme délivre aussi une assistance pour les applications tournant sur Red Hat Enterprise Linux et sur Oracle Enterprise Linux. Un seul interlocuteur simplifie le support Interrogé sur OpenWorld par nos confrères de ComputerWorld, Tim Heath, administrateur de base de données senior chez Yahoo, a précisé que son entreprise s'était tournée vers le support proposé par Oracle à la suite d'expériences décevantes avec Red Hat. « Nous avons rencontré quelques bugs après le lancement de RHEL 5, et nous n'avons pas pu amener Red Hat à les corriger. » Yahoo, qui exploite Red Hat Linux sur 50 000 de ses 150 000 serveurs, a souscrit à la fois aux supports d'Oracle et de Red Hat. « Nous apprécions qu'ils se mesurent l'un à l'autre pour résoudre les bugs plus rapidement », a admis Tim Heath. Et surtout, l'avantage de n'avoir qu'un seul interlocuteur pour le support évite que les fournisseurs se renvoient la balle pour répondre aux questions. Oracle dit rassembler plus de 9 000 développeurs travaillant sur les logiciels tournant sur Linux, nombre d'entre eux s'attelant aux bugs et intervenant sur Unbreakable Linux. Une force qu'Oracle a beau jeu de comparer aux 2 000 employés de Red Hat. Malgré cela, Red Hat reste l'élément fort du marché Linux en entreprise. Des milliers de clients ont recours à son support. Sur son dernier trimestre, le chiffre d'affaires des souscriptions, incluant les contrats de support, se sont élevés à 109,2 M$ (+29% par rapport à l'an dernier). Et ses vingt-cinq premiers souscripteurs ont tous renouvelé leur contrat à un niveau correspondant à 122% de leur précédent contrat, a précisé Red Hat. (...)
(09/11/2007 17:43:25)L'adoption du SaaS court-circuite les DSI, selon Gartner
Les trois quarts des applications dites « SaaS », c'est-à-dire fournies comme un service sur Internet, ont été achetées par les directions opérationnelles plutôt que par les directions informatiques, a alerté Ben Pring, vice-président recherche de Gartner, à l'occasion du Symposium ITxpo 2007, organisé par le cabinet d'analyse à Cannes (4-8 novembre). Ben Pring y a exhorté les directeurs informatiques à s'impliquer dans la décision d'achat des solutions SaaS. « De toutes façons, le SaaS entre dans vos entreprises que cela vous plaise ou non », a-t-il mis en garde. Si le modèle SaaS a gagné du crédit, c'est notamment parce qu'il attaquait le traditionnel modèle client/serveur. « Il y a quelques vérités gênantes dans notre industrie », a asséné Ben Pring, en qualifiant notamment de « coupable secret du secteur informatique » le nombre important de logiciels achetés par les entreprises, mais inutilisés. Selon lui, par exemple, 65% des licences de logiciels Siebel vendues avant qu'Oracle ne rachète l'éditeur « n'ont jamais été exploitées » dans les grandes structures. Ben Pring rappelle aussi la disproportion du ratio 1/10 indiquant que pour un dollar dépensé dans l'achat des licences, les entreprises en dépensaient dix dans la mise en oeuvre de l'application. Le mode SaaS a apporté un autre choix dans ce monde de « dysfonctionnement profitable », estime l'analyste de Gartner. Et « Salesforce.com a fourni la preuve que ce concept fonctionnait ». Miser sur une plateforme pour recueillir les vrais bénéfices du SaaS Tout en rappelant les nombreux atouts du mode SaaS (la flexibilité, le coût limité aux seules fonctions que l'on utilise, l'absence de maintenance, le déploiement rapide...), il rappelle aussi que la médaille a un revers. Les licences ne constituent plus un actif et les directeurs informatiques ont moins de contrôle sur les applications. Les problématiques de sécurité et les relations avec le fournisseur de l'application peuvent aussi poser des problèmes, de même que l'intégration avec le système d'information interne qui « continuera à être très compliqué », pronostique Ben Pring. Bien que l'on en sache encore peu sur les implications à long terme du modèle SaaS, cette formule peut finalement s'avérer plus coûteuse dans le temps que le modèle traditionnel, comme peut l'être le leasing d'une voiture comparé à son achat. Mais le constat que, quoi qu'il puisse advenir, les entreprises se mettent effectivement au SaaS rend essentielle l'implication des responsables informatiques dans la décision. Leur expertise est nécessaire pour retenir une solution SaaS qui combine à la fois une interface conviviale avec une infrastructure sous-jacente « très robuste et très industrielle », juge Ben Pring. Enfin, l'analyste du Gartner pense que les décideurs doivent miser sur une plateforme SaaS plutôt que sur des applications indépendantes. L'objectif étant là de faciliter l'ajout d'applications fournies par d'autres éditeurs en engageant le minimum d'intégration. « C'est en misant sur une plateforme que l'on récoltera les véritables bénéfices du modèle SaaS », conclut-il. (...)
(10/10/2007 08:29:07)L'offshore indien pâtit du dollar faible
La faiblesse du dollar pourrait conduire à l'amoindrissement de la qualité des prestations rendues par les acteurs indiens de l'externalisation, engagés dans une lutte pour endiguer la baisse de leurs revenus, selon Forrester. La parité dollar/roupie est largement défavorable aux entreprises indiennes spécialisées dans l'offshore. Au deuxième trimestre, le dollar perdait ainsi 7%. Cette baisse impacte directement les groupes indiens dont les revenus sont exprimés en dollar, mais les coûts en roupie. D'un côté, donc, le chiffre d'affaires pâtit de la morosité de la monnaie américaine alors que, de l'autre, les coûts restent à un niveau élevé en raison de la vigueur de la roupie. Cette équation conduit la marge d'un Wipro à perdre 3 à 4% alors que les observateurs s'étaient habitués, depuis plusieurs années, à voir chaque exercice conclu sur des croissances à deux chiffres, qu'il s'agisse des revenus ou des bénéfices. Tout pourrait donc radicalement changer. « Les prestataires indiens luttent pour se maintenir à flot, explique Forrester, et doivent trouver des moyens pour s'adapter à la situation, notamment en demandant à leurs cocontractants de prendre en charge une partie des conséquences de la fluctuation [dollar/roupie, NDRL] ». Pour les clients qui acceptent de renégocier les contrats les liant aux Tata et autres Infosys, le coût de leurs services externalisés pourraient croître et le bénéfice qu'ils en tirent s'en trouver amoindri. Pire, même sans changer les termes des contrats, les responsables IT doivent redouter une plus faible qualité des prestations indiennes en raison du recrutement, dans le sous-continent, de salariés moins qualifiés et donc moins chers. Les prestataires interrogés par Forrester indiquent qu'ils tentent de trouver des solutions aux difficultés liées à la parité dollar/roupie, tout en comptant sur leurs clients pour prendre leur part dans cette épreuve. Un voeu pieux, au regard de la réaction de ces derniers, qui estiment qu'il relève de la responsabilité des acteurs indiens d'assumer leurs difficultés. Et de rappeler que, eux, n'ont jamais profité de ristournes lorsque le dollar se portait bien. (...)
(16/07/2007 17:09:33)Les PME sont loin de contrôler leurs coûts d'impression, selon Dell
Seules 10% des entreprises connaissent en détail ce que leur coûte réellement leur service d'impression. Sur les 600 PME interrogées dans le cadre d'une étude réalisée par Dell, 75% ne maîtrisent absolument pas le budget consacré à l'impression. Pire : 90% des entreprises ignorent même totalement dans quel secteur part le budget alloué à l'impression. D'après Dion Smith, directeur marketing de Dell, « les potentiels de contrôle des coûts d'impression sont disponibles, à condition que les décideurs soient capables d'identifier les sources de ces mêmes coûts ». Autre point noté par l'étude de Dell : 88% des entreprises utilisent des imprimantes couleur. Parmi les principaux avantages cités : la création de documents facilement lisibles. Coût par page : un contrat à lire à la loupe Pour clarifier la situation, la plupart des constructeurs proposent désormais des contrats « à la page », comprenant maintenance, consommables, hot line. Mais profitant de l'ignorance des PME, certains prestataires informatiques proposent des contrats alléchants au premier abord, mais contraignants dans les faits. Si on lit entre les lignes, la facture peut s'avérer très salée (notamment au niveau du remplacement des consommables). Avant d'être approuvé, tout contrat doit être passé au peigne fin. Bien conseillée, une PME peut en moyenne réaliser 3% d'économies rien qu'en maîtrisant ses coûts d'impression. (...)
(11/07/2007 17:05:36)L'UFC-Que Choisir dénonce le peu de concurrence dans les mobiles
L'association UFC-Que choisir a présenté hier une analyse critique du marché de la téléphonie mobile en France. Cette étude contredit le rapport présenté il y a quatre mois par l'Afom, une association regroupant les opérateurs mobiles. « L'Afom n'offre qu'une vision partielle, voire déformée de la réalité économique », affirme l'association de consommateurs. Avant de pointer du doigt l'entente tacite (mais reconnue par la justice) qui existe entre les trois plus grands opérateurs en France : « le secteur souffre encore manifestement d'une absence de concurrence, ce qui limite son développement et pénalise fortement les consommateurs ». Dans son étude, l'Afom se félicite pourtant de l'arrivée de douze nouveaux opérateurs virtuels (MVNO), qui dynamiseraient la concurrence. Mais comme le souligne l'UFC-Que Choisir, ces opérateurs ne représentent que 2,8% du marché. Ils doivent en outre louer les réseaux des trois acteurs principaux pour proposer leurs services au client final. Des bilans très différents Les points de divergence entre les deux études sont nombreux. L'Afom affirme par exemple que le chiffre d'affaires de la mobilité a été décuplé en l'espace de dix ans. Certes, le marché est encore dynamique, réplique l'UFC-Que Choisir. Il n'empêche qu'avec 82% des personnes équipées d'un téléphone mobile, la France continue à présenter un taux de pénétration en dessous de la moyenne européenne. Autre sujet de désaccord : les prix (notamment au niveau des forfaits et des SMS). Les opérateurs indiquent que les tarifs pratiqués en France se situent dans la fourchette basse de l'Europe, avec une diminution des coûts de 26% depuis 2002. Pour l'UFC-Que Choisir, la baisse des prix s'échelonne entre 21 et 28% depuis 2000, ce qui est « largement inférieur à d'autres pays européens ». Toujours d'après l'association, ce maintien des prix à la hausse explique en partie pourquoi les Français n'investissent pas davantage dans les services mobiles. Un couple d'employés avec deux enfants ne peut, par exemple, pas se permettre de dépenser plus de 1% de ses revenus dans la téléphonie mobile, alors que l'Afom avançait un plafond de 5%. L'association de consommateurs reproche également aux opérateurs de se concentrer sur leurs réseaux GSM déjà existants, donc plus rentables, au détriment de la 3G. Deux ans après la décision du Conseil de la Concurrence, le marché de la mobilité semble donc toujours verrouillé. L'UFC-Que Choisir en appelle donc aux pouvoirs publics et à l'Arcep (organisme régulateur des télécommunications), afin de restaurer une concurrence « durable, pleine et entière ». (...)
(24/05/2007 11:40:17)Le Parlement européen vote la baisse des tarifs du roaming
Le Parlement européen a adopté les nouveaux tarifs de roaming (itinérance mobile) à l'international. Le prix des communications mobiles passées depuis l'étranger vont quasiment être divisés par deux d'ici 3 ans. Cette année, le prix passe à 49 centimes d'euros la minute. Puis, il tombera à 46 centimes l'année prochaine et 43 centimes l'année suivante. En réception, les tarifs chutent respectivement de 24, 22 et 19 centimes d'euros la minute. L'AFUTT (Association française des utilisateurs de télécommunications) se félicite de cette avancée significative et des modalités d'applications du compromis (tarifs encadrés et dégressifs). Cependant, l'association poursuit son action afin d'obtenir une facturation à la seconde dès la première seconde, une intégration des DOM dans le plan tarifaire, un tarif plus avantageux pour les appels passés depuis un pays étranger vers un abonné de ce même pays et, pour finir, d'inclure une baisse des prix pour les communications données (mails, SMS, MMS, accès Internet). (...)
(16/05/2007 11:37:39)Téléphonie mobile : accord européen sur le roaming
Après d'interminables négociations, de longues tergiversations et même du chantage industriel de la part des opérateurs mobiles, les Etats et eurodéputés sont parvenus à un accord pour réduire les frais de roaming (itinérance) des appels émis et reçus à l'étranger. 49 cts/mn en réception, 24 cts/mn en émission Les trois institutions européennes (Parlement européen, Commission et Conseil des ministres de l'Union européenne) se sont mis d'accord pour fixer à 49 cents/mn les appels émis depuis l'étranger et limiter à 24 centimes d'euros/mn les communications reçues à l'étranger, divisant ainsi à terme globalement les coûts par deux. Des tarifs dégressifs Ces tarifs s'appliquent la première année et seraient ensuite dégressifs sur 3 ans : respectivement 46 et 22 centimes la deuxième année, et 43 et 19 centimes la troisième année (Source : Les Echos). Pour mémoire, les eurodéputés de la commission industrie (Itre) avaient majoritairement voté des seuils à 40 centimes par minute pour les appels émis et de 15 centimes pour les appels reçus. Les gouvernements des 27 Etats membres, eux, souhaitaient fixer des limites à 60 centimes/mn pour les appels émis et 30 centimes d'euros la minute pour les appels reçus. Des pays comme la France ou le Royaume Uni cherchaient à préserver les marges de leurs opérateurs. Didier Lombard, PDG de France Télécom, avait même menacé, d'après Le Monde, d'acheter Chinois pour rester compétitif. Pas automatique tout de suite Les opérateurs devront avertir par courrier leurs abonnés de ces nouveaux tarifs. Les clients disposant de forfaits Europe seront libres de leurs choix, basculer ou non. Ceux qui n'auront pas pris de décision sous deux mois, seront transférés automatiquement vers ces tarifs dans la plupart des cas plus avantageux (sauf conditions spécifiques). Quelques 147 millions d'utilisateurs sont tout de même concernés... Avant d'entrer en vigueur, le compromis doit tout de même être validé par les Etats membres et adopté par le parlement Européen. (...)
(25/04/2007 08:58:14)Un packaging unifié pour l'offre SOA de Red Hat
Dans la foulée du rachat des actifs de Metamatrix (voir ci-dessous), Red Hat a annoncé le lancement d'un nouveau packaging pour les offres de sa division middleware JBoss. L'éditeur explique vouloir passer d'un modèle « à la carte » (en français dans le texte) à une offre de type solution pour les SOA (architectures orientées services) intégrant plusieurs produits : le serveur d'applications Java JBoss AS, le gestionnaire de persistance des objets Hibernate et le cadre applicatif Seam destiné à simplifier le développement. Le tout dans un téléchargement unique, avec des mises à jour unifiées délivrées automatiquement et des modèles de paiement par souscription élaborés pour l'occasion : un abonnement standard d'un an, avec un support téléphonique aux heures ouvrables et un contrat de niveau de service (SLA) de 4 heures, pour 4 500 dollars, ou bien un abonnement premium, avec un support 24x7 et un SLA d'une heure, pour 6 750 dollars. Les deux sont valables pour des serveurs au maximum quadri-processeurs. Pour les versions jusqu'à 32 CPU, les négociations tarifaires se font en direct. Red Hat a déjà décliné son offre pour les portails (avec des tarifs standard et premium de respectivement 9 000 et 13 550 dollars), et devrait le faire prochainement pour la gestion des processus métier. JBoss.org devient le laboratoire à idées Ce nouveau packaging de l'offre Entreprise s'accompagne d'un autre changement : JBoss.org devient en quelque sorte le laboratoire à idées où seront testées les innovations avant un transfert vers l'offre professionnelle. Sur le même modèle utilisé par Red Hat pour sa distribution Linux Entreprise et l'offre pour la communauté, Fedora. (...)
(16/04/2007 15:27:23)Microsoft recrute des partenaires pour fournir des logiciels en ligne
Microsoft démarre aujourd'hui un programme à destination des hébergeurs de services sur Internet. L'objectif est de les aider à constituer des offres permettant à des éditeurs indépendants de proposer leurs logiciels en ligne, en mode SaaS (software as a service). Dans ce programme, baptisé Centre d'incubation SaaS, Microsoft fournit l'infrastructure et les services qu'un hébergeur peut offrir à des éditeurs pour les aider à transformer leurs applications en solutions SaaS, a précisé Michael van Dijken, l'un des responsables marketing de Microsoft. Ce faisant, l'éditeur regroupe en fait un ensemble de solutions qu'il proposait déjà aux hébergeurs mais qu'il formalise afin de développer l'offre SaaS de ses partenaires éditeurs. Microsoft veut en effet contribuer à mettre en contact les hébergeurs avec les intégrateurs et les éditeurs qui ont rejoint son réseau de partenaires et développé des logiciels autour de son offre. Déjà quatre hébergeurs partenaires en Europe Côté infrastructure, le programme Centre d'incubation SaaS de Microsoft comprend un bundle logiciel appelé Microsoft Solution for Windows-based Hosting for Applications (incluant les produits Windows Server, SQL Server, Microsoft Operations Manager et Microsoft Provisioning System). Il comporte également des exemples de scripts pour faciliter la mise en place d'offres SaaS et des prestations de conseil. Ces prestations consisteront à accompagner les hébergeurs dans leur approche des éditeurs, tant sur la compréhension du marché SaaS que sur les opérations de marketing. Microsoft a déjà signé des accords avec huit hébergeurs, quatre aux Etats-Unis (Opsource, Affinity Internet, NaviSite et Wizmo) et quatre en Europe (NTT Europe Online, 7global, Siennax et Visionapp GmbH). Parallèlement, Microsoft a également annoncé la deuxième phase de son programme « SaaS On-Ramp », lancé en novembre dernier. Celui-ci propose des licences à prix réduit aux éditeurs souhaitant permettre l'exploitation de leurs logiciels en ligne. Désormais, ces éditeurs peuvent se procurer ces licences à prix réduit chez tous les hébergeurs partenaires du programme et plus uniquement auprès de Microsoft. Il est prévu que le programme SaaS On-Ramp se poursuive jusqu'en 2008. Un modèle qui se développe concrètement Les logiciels commercialisés sur le modèle SaaS sont installés chez un prestataire externe et non pas dans l'entreprise. Accessibles aux utilisateurs à partir d'une connexion Internet, les logiciels sont ainsi fournis aux utilisateurs comme un service, et payés sur la base d'un abonnement mensuel ou annuel. Le prestataire héberge les applications sur des serveurs installés dans des locaux sécurisés et gère l'ensemble de l'infrastructure matérielle (disponibilité et maintenance des serveurs, sauvegarde des données, procédures de sécurité...). La maintenance du logiciel est assurée par l'éditeur qui, selon les cas, peut être aussi l'hébergeur. Microsoft, notamment, s'apprête à proposer sous cette forme son application de gestion de la relation client (GRC) Dynamics Live CRM, après l'avoir redéveloppée afin qu'elle puisse être partagée en ligne. Ce mode d'usage des applications se développe désormais, après avoir vaincu de nombreuses réticences de la part des entreprises qui ont longtemps rechigné à stocker leurs données hors de leurs murs. Il présente l'avantage de soulager les départements informatiques de la gestion interne des serveurs et des applications. Un modèle qui convient autant à la grande entreprise qu'à la petite PME. Un acteur comme Salesforce.com, dans le domaine des logiciels de GRC, a exclusivement basé son activité d'éditeur sur ce modèle. Sa base installée compte aujourd'hui 640 000 utilisateurs. Plus récemment, Google a également lancé Google Apps, une suite bureautique à exploiter en ligne qui, en France, intéresse un groupe comme Essilor. En s'investissant résolument sur ce marché, Microsoft témoigne de l'intérêt du modèle et de ses perspectives de développement. (...)
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