Flux RSS

Technologies 'vertes'

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

272 documents trouvés, affichage des résultats 1 à 10.

Les 10 documents suivants >


(10/02/2012 09:34:48)

Un guide du Green-IT à l'initiative de l'Ademe et du Cigref

La réduction de l'empreinte carbone d'une entreprise a certes un louable but désintéressé concernant l'avenir de la planète et de ses habitants, avec éventuellement une dimension image de l'organisation qui n'est pas négligeable. Mais elle permet aussi de réduire les coûts, notamment lorsque l'on parle de l'énergie (mais pas seulement). Or, si les TIC permettent une réduction de certains facteurs (déplacements remplacés par des vidéos-conférences par exemple), elles ne sont pas neutres, ni dans la fabrication des matériels, ni dans leur fonctionnement consommateur d'énergie ni dans l'élimination des matériels mis au rebut.

Le Cigref et l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) se sont associés pour concevoir un guide destiné aux entreprises sur l'art et la manière d'optimiser son empreinte carbone. Ce guide rappelle bien sûr le contexte réglementaire existant en la matière. Mais son coeur est bien méthodologique. Faire un bilan carbone nécessite en effet de suivre certaines procédures et méthodes. Quatre « cas d'illustration » explicitent par la pratique les bilans à réaliser pour quatre entreprises types. Des fiches précisent ensuite une série d'actions à mener.

Très structuré, souvent sous forme de fiches, le guide a une approche très pragmatique. Sans aucun bla-bla inutile, on va ici directement à l'essentiel. Il est cependant à regretter une forme, en consultation sur le web, pas très pratique même si elle est esthétique. S'il est possible de télécharger le document sous forme de PDF, c'est chapitre par chapitre. (...)

(18/01/2012 10:07:49)

Les centres de calcul scandinaves sont les plus efficients en Europe

Lors de la première édition de de l'Oracle Next Generation Data Centre Index publiée l'an dernier, la Suisse et l'Allemagne, étudiées conjointement, arrivaient au premier rang. Cette année ce sont les pays scandinaves qui décrochent la première place avec un indice de 6,51. La Suisse et l'Allemagne augmente leur indice par rapport à l'an dernier pour atteindre 6,21. Suivent ensuite les pays du Benelux, la Grande-Bretagne, la France, les pays du Moyen-Orient et la péninsule ibérique et l'Italie. L'Irlande et la Russie finissent dernier.

Pour cette étude réactualisée (voir la note 2012 de l'éditeur), ont été interrogés 949 responsables informatiques travaillant dans des entreprises dont le chiffre d'affaires est compris entre 100 millions et un milliard de dollars dans dix pays de la région EMEA. Elle  a été menée par la société Quocirca pour le compte d'Oracle.

Au niveau global, il ressort de cette étude que de nombreuses grandes entreprises ont été  surprises par l'explosion du volume de données (les « Big Data ») due à l'augmentation des interactions entre les consommateurs et les marques, les terminaux mobiles, la forte augmentation des communications entre machines ou la multiplication des informations manipulées par les processus opérationnels internes des entreprises. Pour Luigi Freguia, Senior Vice President d'Oracle, cette question va toutefois devenir un enjeu majeur pour les entreprises : « La maîtrise des Big Data va devenir le défi informatique numéro un pour les entreprises au cours des deux prochaines années. A la fin de cette période, soit elles auront su faire face, soit elles seront en total décalage par rapport à leur propre activité - sans parler des risques et des opportunités que représentent les Big Data. »

Parmi les autres résultats, on peut encore noter :


ICTJournal.ch (...)

(07/12/2011 11:43:54)

Danone mesure l'empreinte carbone de ses produits avec SAP

Sur le chemin qui le mène vers la réduction de 30% de son empreinte carbone globale d'ici à 2012, Danone s'emploie à diminuer les émissions de dioxyde de carbone associées aux produits laitiers qu'il fabrique (*). Sur ce projet, le groupe agro-alimentaire français fait équipe avec SAP autour des solutions informatiques permettant de calculer les empreintes par produits et par entités de l'entreprise. L'objectif est de mesurer l'impact de chaque étape pour prendre les décisions les plus appropriées en fonction des objectifs. Cela inclut la chaîne agricole et les choix géographiques d'approvisionnement, les modes de transport, les emballages et leur fin de vie, etc.

« Nous avons décidé de passer par une mesure sur les produits, comme en comptabilité analytique, en partant d'un point zéro pour évaluer les progrès, a expliqué hier à Paris Myriam Cohen-Welgryn, directrice générale Nature de Danone. « Nous voulions responsabiliser les employés, que chacun connaisse l'empreinte de son périmètre pour agir à son niveau. » Sur le papier, l'objectif semblait déraisonnable, ajoute-t-elle. « Mais nous allons l'atteindre. Le carbone, demain, sera monétarisé. Le gérer aujourd'hui, cela constitue un objectif compétitif pour l'entreprise ». Actuellement, le groupe a une empreinte carbone de 14 millions de tonnes équivalent CO2, ce qui correspond à 2 kg de carbone par kilo dans les produits frais et 200 gr/l sur les bouteilles d'eau(**). « C'est une véritable transformation de l'entreprise que nous faisons là. Cela permet d'éclairer les décisions prises au quotidien », insiste la DG Nature.

Danone cédera la propriété intellectuelle du projet

La coopération avec SAP apporte à Danone l'assurance de mettre la solution en oeuvre plus rapidement en gardant de l'avance par rapport à la concurrence, explique Jean-Marc Lagoutte, directeur général des systèmes d'information. Pour l'éditeur, intégrer la problématique de Danone dans ses solutions va lui permettre de les proposer par la suite au plus grand nombre, complète de son côté Nicolas Sekkaki, directeur général de SAP France.

A terme, le groupe agro-alimentaire ne conservera pas la propriété intellectuelle relative à ce projet, mais il va bénéficier de son adoption par SAP puisque l'éditeur en assurera la maintenance et continuera à la faire évoluer. Or, pour Danone, il est très important de pérenniser cette solution, souligne son DSI.

80% des données déjà collectées automatiquement


Le système d'information du groupe français repose déjà sur des solutions SAP, un choix qui remonte à dix ans. Environ 80% des données couvrant le cycle de vie de ses produits fabriqués sont collectées automatiquement dans l'ERP. Les coûts de mise en place du projet ont donc été marginaux pour Danone si on les compare aux coûts d'intégration que devraient prendre en compte des entreprises équipées d'autres systèmes. Dans le domaine logistique par exemple, en amont et en aval, les informations sont déjà suivies de manière très opérationnelle par Danone. « Il suffit d'intégrer ces données avec la mesure carbone pour savoir ce qui est généré en termes d'empreintes. Donc, l'intégration avec la plateforme SAP est clé, absolument », confirme le DSI Jean-Marc Lagoutte.

[[page]]

« Pour faire de la co-innovation, il faut une vision partagée entre deux entreprises, souligne de son côté Nicolas Sekkaki, DG de SAP France en rappelant l'importance accordée par l'éditeur au développement durable depuis plusieurs années. Début 2009, le groupe allemand, alors co-dirigé par Léo Apotheker, s'était lui-même fixé des objectifs de réduction de son empreinte carbone et lançait notamment la suite EHS pour gérer les risques sanitaires et environnementaux. Il a depuis renforcé son offre avec le rachat de Technidata.

Recours à des logiciels d'analyse de la rentabilité


Dans le cadre de la coopération avec Danone, ce sont des logiciels financiers qui sont mis en oeuvre. « Le développement durable, c'est un autre prisme pour voir la performance de l'entreprise et trouver de nouveaux gisements de productivité », poursuit Nicolas Sekkaki. Pour l'analyse des données, il faut disposer ici d'une granularité par produit. « Nous nous sommes aperçus que les solutions que nous avions dans le monde financier pouvait être adaptées à cette problématique ». En l'occurrence, il s'agit des logiciels BusinessObjects FIM (Financial Information Management), utilisé pour récupérer les données sources, et BusinessObjects PCM (Profitability & Cost Management), pour gérer les coûts et la rentabilité.

La collaboration entre SAP et Danone a permis « de prendre des données et processus qui existaient pour en faire quelque chose de très novateur, en douze à dix-huit mois », met en avant Nicolas Sekkaki. Il souligne combien il est important, dans ce type de projet, « de comprendre la vision business dans le système d'information. Il faut avoir un DSI qui possède cette double casquette ».

Un programme mis en place en Espagne, en Belgique et aux Etats-Unis

Le projet a démarré par un test pilote, mené avec succès dans deux filiales en Espagne, puis en Belgique et aux Etats-Unis, avec l'entreprise Stonyfield Farm. « Fin décembre, nous aurons 22 projets », précise Jean-Marc Lagoutte. Danone prévoit d'installer la solution dans 40 de ses filiales d'ici la fin de l'année prochaine. Un déploiement qui couvrira alors 70% du chiffre d'affaires du groupe et plus de 35 000 produits. A terme, la solution doit être généralisée à 50 filiales pour couvrir les quatre domaines d'activité : produits laitiers frais, eaux en bouteille, nutrition infantile et nutrition médicale.

« Nous revisitons tous les processus élémentaires et nous simplifions considérablement », ajoute le DSI de Danone. Les problématiques environnementales sont prises en compte par le groupe depuis des années, rappelle-t-il. « La conduite du changement a été un facteur clé. Cela touche à tous les services de l'entreprise. Nous avons un 'carbon master' dans chacune des filiales. » Jean-Marc Lagoutte pointe aussi pour le groupe des bénéfices autres qu'environnementaux : « Il y a aujourd'hui des jeunes qui souhaitent rejoindre Danone à cause de ce genre de projets », indique-t-il.

(*) Danone s'est fixé comme objectif de réduire de 30% son empreinte carbone entre 2008 et 2012 sur la chaine où sa responsabilité directe est engagée (sites industriels, emballages et fin de vie, transport et stockage).
(**) Sur une empreinte 100, le lait représente 45%, les usines environ 10%, le transport entre 13 et 15%, le packaging entre 13 et 18 %, notamment.

(...)

(10/11/2011 14:23:05)

HP et Dell devancent Nokia au classement vert de Greenpeace

Cette sixième édition du "Guide to Greener Electronics" classe 15 marques d'électronique selon divers critères environnementaux: les émissions de gaz à effet de serre, l'engagement à réduire ces émissions, la mise en place d'un programme d'énergie propre (qui inclut une utilisation accrue d'énergies renouvelables et un soutien aux politiques d'énergies propres aux niveaux national et sous-national).

Les classements de Greenpeace ont l'avantage d'être internationalement reconnus et, en conjonction avec d'autres campagnes, ils ont contribué aux évolutions des processus de fabrications de certaines grandes marques d'électronique, dont Samsung et Sony Ericsson. Cette année, Nokia, qui dominait le classement depuis trois ans, a été relégué à la troisième place, avec une note de 4,9/10. Greenpeace cite "le besoin de prouver comment [Nokia] va réduire ses émissions futures en s'appuyant sur l'efficience énergétique et l'emploi d'énergies renouvelables" pour expliquer le déclin du fabricant finlandais.

Le californien HP détrône le finlandais Nokia

C'est HP qui a pris la tête du classement cette année. D'après GreenPeace, la marque a obtenu de bonnes notes pour avoir "mesuré et réduit les émissions de carbone de sa chaîne de distribution, réduit ses propres émissions et soutenu une législation solide sur le changement climatique".

La deuxième place est dorénavant occupée par le fabricant d'ordinateurs Dell, qui a sauté huit places et a obtenu une moyenne de 5,1/10. Dell été loué par Greenpeace pour s'être fixé "l'objectif climatique le plus ambitieux et une stratégie de réduction de ses émissions de 40% d'ici 2015."

Avant la fin du mois, d'autres entreprises internationales oeuvrant directement ou non pour le développement durable et les pratiques respectueuses de l'environnement seront honorées aux Green Awards, une cérémonie annuelle qui a lieu le 24 novembre.

(...)

(27/10/2011 10:27:16)

Une ferme de panneaux solaires pour le datacenter d'Apple à Maiden

La marque à la pomme aurait-elle finalement une quelconque conscience écologique ? Alors qu'elle refuse toujours de communiquer sur les émissions de CO2 liées à la construction de ses appareils, Apple fait un pas dans le sens de l'écologie. Selon un article paru sur CharlotteObserver.com, elle aurait obtenu un permis pour remodeler la pente d'une partie des 70 hectares de terrains vacants qu'elle possède en face de son centre de données de Maiden, en Caroline du Nord, en vue de la construction d'une ferme solaire.

Une extension du projet Dauphin

A l'heure actuelle, ce centre de données est alimenté principalement par des centrales à charbon et nucléaire. Aucun détail n'est mentionné sur le permis concernant la ferme solaire. Toutefois, il est précisé que de multiples chemins permettront d'accéder aux panneaux solaires et le plan est intitulé « Project Dolphin Solar Farm A Expanded » sachant que le « projet dauphin » était le nom de code donné par Apple pour construire le centre de données de Maiden. La firme de Cupertino n'a toutefois pas confirmé cette information.

ICTjournal.ch

(...)

(06/10/2011 10:21:45)

Les fournisseurs IT lancent l'Alliance Green-IT pour voir plus vert

La filière Green-IT s'organise. GreenIT.fr, Greenvision et Zen'to ont fondé une association l'Alliance Green IT (AGIT) qui vise à devenir le point de ralliement des acteurs IT éco-responsables, qu'il s'agisse de fabricants, d'éditeurs, de sociétés de service et de conseil. Plusieurs sociétés ont d'ores et déjà rejoint l'initiative : APC Schneider, APIS Engineering, Deal-Force, Ecologic, Evernity, Interxion, Joulex, Microsoft, Markexpanciel, Optimal Data Center (ODC), PCI, Sequovia et Verdiem.

Cette association vise à promouvoir le Green-IT les attitudes éco-responsables dans le domaine IT alors que les TIC sont responsables de 2% des émissions de CO² dans le monde, soit autant que le transport aérien. Elle cherchera également à développer les formations au Green IT, dans les formations continues comme dans les cursus initiaux, à promouvoir le partage des bonnes pratiques, à participer aux débats publics sur le sujet, notamment au sujet des futures réglementations. Enfin, l'AGIT dénoncera le « greenwashing », c'est à dire les attitudes hypocrites qui se réclament du Green-IT sans être éco-responsables.

Le site web de l'association (...)

(29/06/2011 09:52:22)

Les datacenters doivent réduire leur empreinte énergétique selon Gartner

En avril dernier, un rapport de Greenpeace mettait en avant les énergies utilisées par les différents centres de calcul à travers le monde. Il montrait que la localisation des datacenter était un critère significatif pour déterminer leur durabilité. Une analyse partagée par les analystes de Gartner, qui rappellent que les coûts opérationnels des centres de calcul continuent d'augmenter et que jusqu'à 50% de ces coûts d'exploitation sont dus au chauffage et au refroidissement. L'efficience énergétique sera donc une tendance dominante dans les opérations des datacenters au cours des cinq prochaines années. Des économies de plus de 30% pourraient être réalisées en intégrant des principes d'efficience énergétique lors de la conception.

Selon Gartner, si le cloud computing se présente comme un mode de fonctionnement plus «vert» qu'une infrastructure interne, il ne faut pas négliger son impact écologique. Outre l'efficience énergétique des centres de calcul, il faut également prendre en compte la provenance de l'énergie qui les alimente, et donc leur localisation. Pour être déclaré «vert», un datacenter devrait donc également utiliser principalement des énergies renouvelables. Marcus Blosch, vice-président de recherche à Gartner, estime que, de la même manière que les conditions de travail ont déterminé certaines délocalisations, à l'avenir, l'arbitrage sur les émissions de gaz à effet de serre sera tout aussi important pour l'externalisation du stockage et des services informatiques.

www.ICTjournal.ch

(...)

(08/06/2011 12:10:50)

Produits informatiques en fin de vie, recyclage assuré avec Recyclea

Fini l'empilement des vieux PC, des moniteurs, des imprimantes obsolètes et autres produits sur les armoires, au fond des bureaux ou des ateliers. La société Recyclea, qui vient d'être référencée par ETC, propose la Greenelle box. Vous commandez par Internet ou par le revendeur ETC, deux formats de box sont proposés, qui permettent d'expédier (enlèvement sous 72 heures) vos appareils usagés au siège de Recyclea (à Domerat en Auvergne). Là, ils sont soit détruits, soit recyclés.

L'entreprise dispose d'un entrepôt de 17 000 mètres carrés. Elle peut traiter en parallèle 720 machines, un rapport d'audit est édité pour chacune d'elles après test. L'entreprise cliente, celle qui s'est défait de ses appareils usagés,  reçoit son certificat de recyclage, le bilan matière et le bordereau de suivi des déchets.

Elle emploie 80% de handicapés

Recyclea est une SAS détenue à 55% par SCC et à 45% par une entreprise régionaleenvironnement recycling. Elle veut créer 130 emplois en trois ans et peut intervenir sur toute la France. Recyclea est une entreprise doublement intéressante, l'aspect « vert » s'accompagne d'un volet social, elle emploie 80% de handicapés, c'est une entreprise adaptée (au sens de la loi du 11 février 2005). En travaillant avec elle, les entreprises peuvent s'acquitter partiellement de leur contribution Agefiph (les normes qui obligent toute entreprise à employer 6% de salariés handicapés).

Par ailleurs, Recyclea est agréée Microsoft authorized Refurbisher. C'est la première société en France dans ce cas. Les matériels recyclés proposent Windows et satisfont aux conditions d'authenticité des logiciels, imposées par l'éditeur.



(...)

Les 10 documents suivants >