Flux RSS
Technologies 'vertes'
272 documents trouvés, affichage des résultats 241 à 250.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(16/06/2008 11:15:53)
20 scientifiques lancent une alerte face aux dangers du téléphone portable
Le Dr David Servan-Schreiber a lancé hier sur son site Guerir.fr et dans le Journal du Dimanche un appel à considérer sérieusement les dangers que représenteraient les téléphones portables. Dix-neuf autres scientifiques, dont plusieurs cancérologues, estiment que les ondes électromagnétiques de nos mobiles pourraient avoir des effets indésirables sur nos cerveaux. S'ensuivent dix recommandations pour utiliser systématiquement ces téléphones avec le haut parleur ou le kit main libre, mais aussi d'éviter de les utiliser quand le signal est faible ou bien en déplacement (train, voiture). Surtout, ces scientifiques conseillent fortement aux parents qui ne l'auraient pas encore fait, d'interdire le mobile à leurs enfants de moins de douze ans. Ils estiment que nous sommes face à un danger équivalent à ceux de l'amiante ou du tabac, mais restent prudents. Leur appel ne s'appuie en effet sur aucune nouvelle étude épidémiologique et sur son site, David Servan-Schreiber rappelle d'ailleurs qu'aucune étude ne permet aujourd'hui de conclure, dans un sens ou dans l'autre, quant à la menace que les mobiles représenteraient pour notre santé. Et pour cause. [[page]]Leur usage massif date de 10 ans tout juste, or il a fallu plusieurs décennies pour prouver la nocivité de l'amiante et du tabac. Ces chercheurs et médecins tiennent donc simplement à rappeler qu'il risque d'être trop tard si l'on attend aussi longtemps pour le téléphone mobile. Le principe de précaution, en particulier pour les enfants L'appel des vingt scientifiques précise néanmoins que certains effets biologiques ont déjà été prouvés. C'est le cas de la pénétration des ondes électromagnétiques dans le cerveau et de la plus grande importance de son intensité chez les enfants. Autre effet identifié, les champs électromagnétiques des téléphones portables augmentent la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique et une synthèse accrue des protéines de stress. Et ce, même lorsque le DAS (Débit d'Absorption Spécifique) du mobile reste inférieur aux 2 W/kg pour 10g de tissu imposés par les normes européennes. En somme, en particulier avec les enfants, mieux vaut adopter le principe de précaution, en attendant les premières études qui donneront des conclusions exploitables. (...)
(09/06/2008 17:26:08)Microsoft fait un petit pas vers la parallélisation du code
Microsoft a consacré des sessions de sa conférence développeurs TechEd tenue la semaine dernière à Orlando pour faire le point sur ses avancées en matière de parallélisation du code. Pour Brian Harry, un des pontes du développement chez Microsoft, il s'agit d'une tendance inéluctable. Tout ce qu'il était possible de faire au niveau de l'exploitation des systèmes multi-coeurs par le matériel a été fait, estime-t-il. Il reste à assurer une programmation parallèle, ce qui est loin d'être aisé, dans la mesure où une même donnée peut subir plusieurs opérations en même temps. Afin de simplifier l'écriture d'un code parallèle au-dessus de sa plateforme .Net 3.5, Microsoft propose donc une boîte à outils, dite « Parallel Extensions », disponible dès aujourd'hui en mode 'technology preview' (donc à des fins de tests uniquement). Pour Sivaramakichenane Somasegar, vice-président responsable de la division développeurs de Microsoft, il s'agit juste d'un petit pas (en VO, un « baby step »). La prochaine étape sera de faire en sorte que la parallélisation du code soit accessible à tous les développeurs, et pas seulement à une élite. Parmi les bénéfices de la programmation parallèle, on relève bien sûr les gains de performance, puisque tous les coeurs disponibles d'une machine sont alors mis à contribution. Le blog de Microsoft consacré à la parallélisation montre ainsi comment écrire en C++ un ensemble de Mandelbrot (du nom de Benoît Mandelbrot, qui a le premier défini les fractales). Mais cela a aussi une incidence d'un point de vue écologique : une meilleure exploitation des processeurs s'inscrit typiquement dans la liste des meilleures pratiques du Green IT. (...)
(04/06/2008 17:21:43)Sun va remplacer les disques durs de ses serveurs par du SSD
Alors que les SSD font lentement leur apparition dans quelques portables et serveurs lames, et que Seagate ne les voit pas se généraliser avant plusieurs années, Sun donne un coup de pied dans la fourmilière : le constructeur a annoncé qu'il allait dans les prochains mois remplacer tous les disques durs de ses serveurs et de ses systèmes de stockage par du SSD (Solid state drive). Courant 2009, quasiment tous les serveurs seront équipés de SSD, a indiqué John Fowler, vice-président Systèmes de Sun. Les SSD sont constitués de mémoire électronique, le plus souvent du Flash. Jusqu'à présent, leur prix était jugé prohibitif comparé à celui des disques classiques ; il faut compter 460 dollars pour un SSD de 128 Go alors qu'un disque dur de 160 Go se trouve à 60 dollars, précise Krishna Chander, analyste senior chez iSuppli. Or, poursuit-il, les prix du SSD ne pourront concurrencer ceux des disques magnétiques avant trois ou quatre ans. Ce que Bill Watkins, CEO de Seagate, expliquait lui aussi il y a quelques jours. Sun juge les SSD plus performants et moins consommateurs en énergie Sun estime pour sa part que la baisse des prix sera rapide. Et que le marché adoptera le SSD très vite au vu des gains de performance - sans qu'il soit besoin de changer quoi que ce soit aux applications. L'impact sur les datacenters pourrait même être plus fort que celui de la virtualisation, prédit Sun. Graham Lovell, responsable stockage de Sun, écrit ainsi : « Cela va complètement révolutionner le marché du stockage dans les prochains 6 à 9 mois, dans la mesure où les SSD sont environ 100 fois plus rapides que les disques typiques, mais ressemblent à n'importe quel autre sous-système. » Mieux, Sun se pique d'être éco-responsable, et « les SSD, précise Graham Lovell, consomment environ un cinquième de la puissance des disques ordinaires ». Les prix n'ont pas encore été annoncés, mais Sun a déjà indiqué que les utilisateurs pourront tester les versions avec SSD pendant 60 jours gratuitement. (...)
(03/06/2008 11:45:50)Bull et APC s'associent sur des audits complets de datacenters
Bull et APC Schneider Electric se lancent ensemble dans des audits à 360° des datacenters de leurs clients afin d'en améliorer la performance globale. Les deux acteurs associeront leur savoir-faire pour proposer une analyse et une optimisation de l'infrastructure informatique mais aussi de la climatisation et de l'alimentation électrique. Des éléments que les entreprises continuent de gérer séparément la plupart du temps. « Pour nous, il est désormais indispensable d'avoir une approche globale des centres informatiques, confirme Bruno Pinna, directeur marketing de Bull. Et pour cela, nous nous sommes très vite rapprochés d'APC qui a la compétence matérielle et logicielle pour l'analyse thermique et énergétique. » Bull, maître d'oeuvre de ces audits, proposera ses prestations classiques d'analyse de charge applicative, de taux d'occupation des machines, etc. APC Schneider Electric, lui, déploiera ses compétences dans la mise en place et l'exploitation électrique et thermique de datacenters et ses connaissances des bonnes pratiques en la matière. Ainsi, mieux vaut que la climatisation soit installée au plus près des points chauds (pour éviter le réchauffement de l'air au cours de sa circulation dans la pièce). Il est aussi intéressant de définir des allées de confinement dans lesquelles on « enferme » en quelque sorte les dos des serveurs, gros émetteurs de chaleur. Des logiciels d'audit thermique et électrique « Le grand intérêt de cette prestation globale, précise Bruno Pinna, c'est bien de pouvoir mesurer la quantité d'électricité entrante mais aussi celle qui arrive au datacenter et la répartition électrique dans ce dernier, la transformation éventuelle du voltage, le passage de courant continu en discontinu et vice versa, etc. Ce que l'on appelle le ratio d'efficacité énergétique. » [[page]] Or, APC Schneider Electric dispose depuis l'an dernier de logiciels d'analyse et d'anticipation de la consommation thermique et énergétique d'un datacenter. Change Manager et Capacity Manager mesurent cette performance des éléments existants afin de l'optimiser et de savoir s'il faut désactiver une partie de la climatisation ou lui ajouter un économiseur d'énergie par exemple. L'industriel prépare également pour fin 2008 un outil qui simulera globalement l'évolution d'un centre informatique et son impact sur sa consommation. L'informatique ne consomme que 35% de l'énergie «Dans un datacenter, 40% de l'énergie est consommée par la climatisation et 25% par l'infrastructure électrique, rappelle Paul-François Cattier, vice-président France de APC Schneider Electric. Seuls les 35% restants concernent l'informatique. Sans compter que les conditions dans lesquelles le centre fonctionne changent en permanence : les conditions extérieures, la température entre le jour et la nuit, le pourcentage de la charge informatique, etc. » Et si la sensibilité au changement climatique n'est que rarement une motivation pour les entreprises, le coût croissant de la consommation des datacenters devrait les conduire vers des prestations comme celles de Bull et APC. « Un centre qui consomme 1 MW revient à 1,3 M€ par an, estime Paul-François Cattier. » Quant aux audits proposés, si l'on en croît Bruno Pinna, ils ne dépasseraient pas quelques jours-hommes. Le jeu en vaudrait donc la chandelle... Le prestataire français souhaite d'ailleurs proposer progressivement une gamme de prestations autour de l'efficacité énergétique du datacenter. Après la conception, l'audit et l'optimisation, il prépare pour fin 2008 des services d'exploitation de cette dernière. Ou comment faire en sorte qu'un centre informatique s'auto-gère pour rester dans une fourchette de consommation donnée, par exemple. (...)
(29/05/2008 14:52:16)Via livre son Nano, pour concurrencer l'Atom d'Intel
Via Technologies annonce la disponibilité d'un processeur x64 à faible consommation. Basé sur la nouvelle architecture Isaiah, et baptisé Nano, ce processeur présente le même brochage que sa ligne de processeur C7 (architecture Esther), ce qui devrait, explique Via, faciliter la transition pour les fabricants de cartes-mères et de PC. Surtout, il ne consommerait pas plus d'électricité, et serait deux à quatre fois plus performants. Nano intègre les extensions multimédia SSE-3 et l'architecture VTX d'Intel pour la gestion des machines virtuelles. Dans des fréquences allant de 1 à 1,8 GHz, le Nano sera proposé en deux versions plus ou moins économes : - La série L (Low-power) pour les machines de bureau et les portables, dont les processeurs consomment entre 17 et 25 watts ; - La série U (ultra-low-power) pour les mini-portables et d'autres produits mobiles, dont les processeurs consommeront entre 5 et 8 watts. C'est Fujitsu qui fabrique les Nano avec un pas de masque de 65 nm. Mais Via prévoit déjà du 45 nm d'ici à la fin de l'année prochaine. De même, la famille Nano pourrait entre-temps accueillir un processeur double-coeur. [[page]] Via Technologies n'a aucun doute sur le fait que son Nano est meilleur que l'Atom d'Intel. De plus, son processeur s'accommode de jeux de composants déjà existants, alors que l'Atom ne fonctionne qu'avec le jeu Poulsbo. Mais surtout, Via n'impose aucune contrainte aux fabricants pour l'utilisation de son processeur. Intel restreint en effet l'Atom à des plateformes d'entrée de gamme ou très petites (avec des écrans inférieurs à 10 pouces, par exemple), de façon à ne pas cannibaliser les ventes de son processeur Core 2 Duo, bien plus cher que l'Atom. Via joue au contraire sur la possibilité d'utiliser son Nano dans toutes les configurations, y compris sous Windows Vista, et pour des machines dotées d'un écran de 12 à 14 pouces (donc plus chères). Ceci dit, pour les mini-portables à bas coût, Via compte continuer de vendre son C7 : la dernière édition de référence de son design OpenBook, dévoilée mardi, reste centrée sur le C7-M. Via estime que les premières machines dotées du Nano devraient arriver vers la rentrée. (...)
(20/05/2008 23:16:02)LeMondeInformatique.fr lance sa rubrique et son blog Green IT
Le green IT est à la mode. Il est tendance. Il envahit l'informatique, pour le meilleur (la sauvegarde de la planète), mais aussi pour le pire (le pur marketing que les anglo-saxons nomment fort judicieusement 'green washing'). LeMondeInformatique.fr se devait de traiter ces sujets de près pour informer ses lecteurs et a donc décidé de créer une rubrique spécifique appelée Green IT. Bien entendu, cet espace éditorial aura pour objectif principal d'informer les informaticiens professionnels des très nombreuses actualités du domaine, mais plus encore, elle sera le lieu où ces mêmes informaticiens trouveront des points de repères, des clés, pour les aider à se faire leur propre opinion. Une démarche prolongée sur le blog Green IT du site, inauguré en même temps que la rubrique. Ecoconception, recyclage, économie d'énergie, substances toxiques, etc. L'informatique verte revêt divers aspects que nous traiterons tous. Le premier, le plus évident et le plus dense, concerne l'impact environnemental de l'informatique : sa consommation électrique, sa composition (métaux, plastique, substances toxiques, etc.), sa capacité à être recyclée, ses émissions d'ondes, etc. Autre facette du green it, que certains préfèrent appeler green computing, le système d'information en tant qu'outil et même moteur de la stratégie environnementale des entreprises : reporting, analyse des émissions de CO2, gestion de l'éclairage d'un bâtiment, etc. Enfin, le green IT s'entend aussi dans un sens plus large, celui des liens entre l'informatique et le développement durable dans son ensemble. Celui-ci recouvre trois thématiques : l'environnement donc, mais aussi l'économie et enfin l'Homme et la société. Un petit clin d'oeil pour terminer ? Nous essaierons d'écrire des articles assez courts ou tout du moins assez modulaires pour que vous n'ayez pas besoin de les imprimer... (...)
(20/05/2008 15:41:51)Bull devient porte-parole de Climate Savers Computing en France
Bull devient le représentant en France de l'initiative Climate Savers Computing. Celle-ci a été créée il y a près d'un an par des acteurs importants du marché comme Intel, Google, Dell, HP, IBM, Lenovo, Microsoft, de grands utilisateurs comme PG&E (énergie) et le World Wildlife Fund. Leur objectif est de définir de bonnes pratiques pour que les infrastructures informatiques consomment moins d'énergie, et par conséquent diminuent leur empreinte carbone. « Nous serons la tête de pont de l'association en France », précise Bruno Pinna, directeur marketing de Bull. Le rôle du Français consistera à communiquer de façon plutôt globale sur la démarche de Climate Savers Computing auprès d'un large public mais aussi à l'expliquer de façon plus précise aux associations, aux politiques, aux institutions, etc. Enfin, Bull sera aussi chargé de recruter de nouveaux membres dans le secteur des TIC en France. C'est Ahcene Latreche, responsable de programme marketing chez Bull en particulier pour le Green IT, qui sera le représentant de l'initiative chez le Français. (...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |