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Virtualisation
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(27/10/2010 14:08:49)
Avec le SP1, Microsoft dope la virtualisation sur Windows Server 2008 R2
Si pour l'instant, la version livrée n'est qu'une « release candidate », c'est à dire une version post-bêta du Service Pack 1 pour Windows Server 2008 R2, Microsoft annonce plusieurs améliorations significatives notamment dans le domaine de la virtualisation. Pas encore prêt pour la production, ce SP1 qui contient également une compilation des mises à jour de sécurité proposée par Microsoft, peut également être appliqué à Windows 7.
En ce qui concerne Windows Server, le Service Pack 1 apporte un certain nombre de fonctionnalités, grâce notamment à de nouvelles technologies visant à aider les entreprises à améliorer la virtualisation de leurs serveurs et de leurs postes de travail. La virtualisation permet aux administrateurs d'exécuter plusieurs serveurs virtuels sur un seul serveur physique, et de faire tourner le système d'exploitation d'un ordinateur de bureau sans avoir besoin de laisser l'OS sur la machine locale.
Côté client, le Service Pack s'enrichit de RemoteFX, un protocole de bureau à distance élaboré par Microsoft. Construit autour de l'hyperviseur bare-metal Hyper-V de Microsoft, RemoteFX peut être utilisé comme serveur d'applications graphiques intensives et pour fournir un support USB aux clients mobiles ou aux ordinateurs de bureau.
Une meilleure gestion de la mémoire
Côté serveur, ce SP1 inclut un gestionnaire de mémoire baptisé Dynamic Memory qui devrait permettre aux serveurs de gérer plus efficacement la manière dont la mémoire est allouée aux machines virtuelles qu'ils font tourner. « Avec la mémoire dynamique, les administrateurs sont en mesure de concentrer la mémoire disponible sur un hôte physique et ensuite de la répartir de manière dynamique vers les machines virtuelles en fonction des besoins en charge de travail, » peut-on lire sur la page web de Microsoft sur laquelle il est possible de télécharger le Service Pack.
En plus de ces apports orientés virtualisation, la version « candidate » inclut également un certain nombre de goodies pour Windows Server, selon les éléments décrits dans le livre blanc mis en ligne sur le site de Microsoft. Par exemple, une version 2.0 de PowerShell est fournie pour améliorer la gestion à distance. Ce logiciel permet, entre autres, aux administrateurs d'exécuter des scripts simultanément sur une ou plusieurs machines. Par ailleurs, chaque domaine Active Directory dispose désormais de sa propre Corbeille, ce qui laisse à l'administrateur la possibilité de restaurer un objet supprimé accidentellement. Le logiciel inclut également des outils pour gérer la puissance de manière à réduire la consommation électrique des disques durs et des SSD.
Microsoft a promis que la version finale du SP 1 (32 et 64 bits), bonne pour la production, serait livrée au cours du premier trimestre 2011. D'une taille de 1,9 Go en image ISO, elle pourra être gravée ou déployée via le réseau. L'exécutable affiche une taille de 515 Mo pour la version 32 bits et de 865 Mo pour la 64 bits. Dans ses notes explicatives sur l'usage de ce Service Pack, Microsoft explique que tous ceux qui ont installé la version beta du SP1 sur Windows 7 devront le désinstaller avant d'essayer le SP1 RC. Il est sera de même à la sortie de la version finale (RTM) du SP1. Le SP 1 RC devra également être désinstallé avant de passer à la version finale.
(...)(26/10/2010 16:50:47)
IBM veut apporter plus de sécurité dans le cloud
Si la sécurité est aujourd'hui une des principales préoccupations des directeurs informatiques, qui sont ou qui vont passer au cloud (voir étude PAC), la gestion de ces plates-formes complexes demande une certaine expertise. Pour accompagner les entreprises dans leur réflexion cloud ou renforcer la sécurité des plates-formes déjà déployées, IBM propose deux services baptisés Cloud Security Roadmap et Cloud Security Assessment. Proposées par la division GTS d'IBM, ces solutions bénéficient de toute l'expérience de Big Blue. Selon Loic Guezo, directeur technique sécurité chez IBM ISS France, « ces offres se veulent innovantes et sont déconnectées de nos propositions matérielles et logicielles. Nous avons mis en oeuvre de bonnes pratiques développées par l'activité infogérance que nous proposons aujourd'hui aux entreprises ». L'offre Cloud Security Roadmap par exemple repose sur des experts en sécurité pour contrôler la conformité, la réponse aux menaces ou la gestion du stockage de données en externe. Pour mener à bien ces missions, IBM a investi 300 millions d'euros dans la rénovation de ses datacenters français, dont le plus gros est à Montpellier.
Les chercheurs des laboratoires de Watson et de Zurich travaillent sur une grande variété de projets pour explorer les différentes façons de renforcer la sécurité des clouds en améliorant notamment l'intégrité et la restauration des données ainsi que le cloisonnement des clients dans un cloud public. Les chercheurs d'IBM ont par exemple développé un outil baptisé Virtual Data Center, qui donne aux clients la possibilité d'isoler hermétiquement les données de deux entreprises qui partagent les mêmes systèmes dans un environnement virtualisé.
Un portier pour machines virtuelles
En complément, IBM dévoile également Virtual Doorman une solution de sécurité développée pour l'hyperviseur ESX de VMware. Proposé par la division Internet Security Services (ISS), ce système s'intègre parfaitement avec les API du superviseur pour contrôler les flux et l'intégrité des machines virtuelles lorsqu'elles sont montées ou lors d'une VMotion, nous explique Loic Guézo. La détection de rootkits est également au programme pour contrer les attaques malveillantes sur les datacenters virtualisés. Appelé Virtual Protection System, le logiciel fonctionne en dehors de la
machine virtuelle et peut identifier les logiciels malveillants lorsqu'il est installé dans l'une des machines virtuelles sur le serveur. Parce que le système fonctionne en dehors des VM de la machine, il peut détecter des problèmes difficiles à identifier tels que les rootkits. Il permet également aux administrateurs d'utiliser un seul produit pour surveiller plusieurs machines virtuelles. IBM compare son système à un portier virtuel pour le cloud, qui maintient les indésirables à bonne distance des VM. «La facturation est calculée en focntion du nombre de machines virtuelles » conclut Loic Guezo.
Illustration : Loic Guezo, directeur technique sécurité chez IBM ISS France
Trimestriels VMware : Un chiffre d'affaires porté par la virtualisation
Continuant à surfer sur la virtualisation industrielle des serveurs d'entreprise, VMware affiche une augmentation de 46 % de son chiffre d'affaires pour le troisième trimestre 2010, soit 714 millions de dollars contre 456 millions de dollars un an plus tôt.
Les États-Unis ont été une forte zone de croissance pour les services et licences de l'éditeur, « en particulier le gouvernement fédéral américain, qui a fortement développé la virtualisation » précise, Mark Peek, directeur financier de VMware. Les revenus issus des États-Unis ont légèrement augmenté (362 millions de dollars) par rapport à ceux du reste du monde (352 millions de dollars). Le chiffre d'affaires global se divise de manière assez égale entre licences - 343 millions de dollars, en hausse de 43 % - et services, 371 millions de dollars, en hausse de 49 %. Le bénéfice net a progressé de près de 125% à 85 millions de dollars contre de 38 millions de dollars au troisième trimestre de 2009.
Ces annonces ont dépassé les attentes des analystes qui anticipaient un chiffre d'affaires trimestriels de 698 millions de dollars. En conséquence, VMware prévoit des revenus pour le 4ème trimestre entre 790 et 810 millions de dollars, ce qui serait une augmentation de 30 à 33 % sur un an.
Des prévisions prudentes, mais des ambitions fortes
Cependant, alors que la croissance en 2010 semble solide, les dirigeants de VMware prédisent une une croissance plus ralentie. « Nous nous attendons à ce que les commandes sur les serveurs croissent plus lentement en 2011, par rapport à 2010 » a expliqué Mark Peek lors d'une conférence téléphonique avec les analystes. En conséquence, les recettes de VMware pourraient baisser au premier trimestre 2011 par rapport au 1er trimestre de cette année.
Côté acquisition, l'année 2011 « sera une année d'investissements importants »a souligné le directeur financier. VMware mise aussi sur des revenus supplémentaires en provenance d'autres marchés comme la virtualisation du poste de travail et le cloud computing. Pour le premier, « l'intérêt croissant pour notre solution pour les dekstops va contribuer à des ventes importantes de licences » confirme Mark Peek sans pour autant fournir de chiffres, notant que la technologie en est encore dans sa phase d'adoption précoce.
Au cours de ce trimestre VMware a fait l'acquisition de deux sociétés, Integrien, spécialiste de l'analyse des performances applicatives et TriCipher, éditeur d'outils de sécurité.
MED-V 2.0 en version bêta de Microsoft s'intéresse aux anciennes applications
La bêta est pour la version 2.0 de Microsoft Enterprise Desktop Virtualization (MED-V), qui améliore la version existante 1.0 en simplifiant la gestion de mot de passe, le partage de périphériques USB, et l'intégration des applications historiques compenant les dossiers et imprimantes. La version 2.0 crée aussi plus d'options pour l'exécution de vieilles applications web qui nécessitent Internet Explorer 6. « MED-V est une passerelle pour aider les entreprises à adopter une stratégie de migration, trop coûteuse aujourd'hui, pour les applications complexes qui peuvent ne pas être compatibles avec Windows 7 » souligne Karri Alexion-Tiernan, responsable de la gestion de produit chez Microsoft.
Cette solution a été testée avec la technologie de virtualisation du poste de travail, App-V, autorisant les applications virtualisées à « déployer et à gérer des espaces de travail de la version bêta 2.0 de MED-V » indique Microsoft. Ce dernier a également fait un effort particulier sur l'intégration de ce service avec System Center Configuration Manager. « Les espaces de travail de MED-V 2.0 sont déployées et gérées à l'aide du système distribution électronique de logiciels (ESD), compris au sein du System Center Configuration Manager (SCCM) 2007 R2 ou supérieur » précise Microsoft.
Une évolution encore onéreuse ?
La solution en version bêta est vendue dans le cadre de MDOP, le Microsoft Desktop Optimization Pack. Pour acquérir MDOP, les clients doivent d'abord souscrire à Software Assurance, qui coûte généralement peu près autant que d'une licence complète de Windows, doublant le coût de Windows 7. En plus de cela, les clients de Software Assurance doit payer un autre 10 $ par poste par année pour obtenir MDOP. Toutefois, la Software Assurance est livrée avec des prestations telles que la mise à jour des différents programmes et MDOP comprend également App-V ainsi que plusieurs autres outils logiciels .
Pour démontrer les capacités de MED-V, Microsoft a publié une étude de cas de clients Harbor Wholesale Grocery, un distributeur dans l'État de Washington, qui a utilisé le logiciel « pour lancer une application critique de paie sur Windows 7qui nécessite Windows XP. »
MED-V n'est pas la seule option pour les clients qui cherchent à résoudre des problèmes de compatibilité créé par la mise à niveau Windows 7. Cet OS comprend lui-même « XP Mode », permettant de lancer une instance virtuelle de XP. Des outils de virtualisation de Citrix et VMware ont été conçus pour accompagner cette migration.
VMworld 2010 : Go Pro accompagne les PME dans le cloud
En simplifiant la gestion des TI, la solution Go Pro doit augmenter l'efficacité de l'activité informatique afin que les PME puissent se concentrer sur leur coeur de métier. Elles ne doivent pas se soucier des tâches techniques, tout en garantissant la sécurité de leurs affaires. Ce produit offre ce que VMware appelle un « volet unique » pour gérer les infrastructures physiques et virtuelles.
Il propose aux utilisateurs des modèles de configurations préétablies, des outils de conversion et de vérification de compatibilité pour rendre plus facile pour les entreprises la création à partir de rien des machines virtuelles. Pro Go utilise le VMware Converter PV2 outil pour configurer des serveurs physique existant, créer une nouvelle machine virtuelle ou installer des appliances virtuelles prépackagées
Un partenariat tout en sécurité
« Cette version bêta du service va aider les PME à passer au cloud», a déclaré Rick Jackson, vice-président marketing de VMware et d'ajouter « c'est aussi un moyen utile de gestion des équipements ». Go Pro a été développé conjointement avec la société, Shavlik, spécialiste des solutions dédiées à la sécurité des postes et à la vérification de conformité. Cette dernière dispose de son propre système de gestion de nuages, PatchCloud. « Nous sommes ravis d'étendre notre partenariat avec VMware pour aider les clients à simplifier la gestion de leur service informatique », a déclaré Mark Shavlik, PDG de la société éponyme et d'ajouter « Go Pro s'appuient sur nos solutions SaaS ce qui éliminent les barrières imposées lors de l'adoption des technologies complexes ».
La version bêta de Go Pro est disponible en téléchargement dès maintenant et devrait être commercialisée en version publique plus tard cette année, conclut Rick Jackson.
(...)(12/10/2010 14:55:39)
VMworld 2010 : La virtualisation en route pour les clouds
Pour Paul Maritz, CEO de VMware « nous avons atteint en 2009, un point de retournement où les machines virtuelles sont devenues plus nombreuses que les serveurs physiques (plus de 10 millions en 2009) » et d'ajouter « cela change la façon de concevoir l'IT sur l'ensemble de ces briques, datacenters, plate-forme applicative et portabilité sur les différents terminaux ». Lors de cette édition européenne, l'accent a été mis sur la virtualisation du datacenter et l'accompagnement des entreprises vers les différents types de cloud. Le CTO de VMware, Steve Herrod a résumé la situation en voulant « dompter le géant virtuel ».
Au niveau de l'infrastructure, le spécialiste de la virtualisation monte en puissance, que ce soit Vsphere, dont la plus récente version 4.1 autorise un plus grande nombre de déploiement de VM par cluster, ou Vcenter qui gère lui l'automatisation de cet environnement. On notera aussi que cette virtualisation doit profiter à tous, y compris aux PME, VSphere Essential est disponible au prix de 402 euros soit 13,50 euros par VM. Toujours sur le datacenter, Steve Herrod est revenu sur vCloud Director plus connu sous le nom de projet Redwood, un outil de gestion des clouds privés. Lors de la conférence inaugurale, il a annoncé la disponibilité d'un outil complémentaire vCloud Request Manager. Ce dernier affine les contrôles inclus dans vCloud Director et assure le lien entre le cloud privé et public. Ainsi, il pourra par exemple gérer l'attribution de licences des applications dans les clouds. Le monitoring des applications se fera par Alive VM, un logiciel issu de l'acquisition de la société Integrieren, le 31 août dernier.
Classes de services et sécurité
A l'intérieur du datacenter, VMware veut organiser la virtualisation en intégrant des classes de services. Il distingue ainsi certains blocs de machines virtuelles ou de pool de ressources virtualisées, auxquels on attribue un niveau : or, argent, bronze. L'administrateur peut ainsi cloisonner ou prioriser les ressources. C'est aussi une réponse à la question de la sécurité. Pour Paul Maritz, « c'est un élément essentiel pour que le voyage vers le cloud se déroule bien, la sécurité doit être intégrée de plus en plus au niveau de l'infrastructure ». Les outils comme Vshield et les différents partenariats passés répondent à cette problématique.
Sur la partie services et développement, VMware se repose sur VFabric, sa plateforme applicative cloud. Elle comprend la gestion d'applications, des données, la messagerie, l'attribution dynamique des montées en charge, les serveurs applicatifs. Part ailleurs, il intègre de multiples langages, Java, Ruby on Rails, PHP.
La dernière strate a bénéficié des attentions de VMware est celle du poste de travail et plus particulièrement des terminaux. VMware view 4.5 a déjà été présenté lors de la conférence américaine, mais Paul Maritz a parlé du projet Horizon, qui unifie l'ensemble des applications avec une même signature, un seul mot de passe, une seule authentification que l'on lance salesforce.com ou des Google Apps.
Le voyage vers le cloud entamé par EMC poursuit donc sa route avec VMware qui balise pas à pas la stratégie de médiation entre les différents clouds, publics, privés et hybrides.
(...)(11/10/2010 11:32:53)Storwize V7000, une baie virtualisée milieu de gamme chez IBM
Quelques mois après le rachat de la société Storwize, IBM annonce une baie de stockage modulaire SAN baptisée Storwize V7000. Mais cette dernière qui vient en complément des baies DS8000 et DS5000 ne bénéficie pas de la technologie de compression de données en temps réel développée à l'origine par Storwize. Fort pragmatique, Cédric Aragon, responsable de la division stockage chez IBM France, nous a expliqué que le nom « Storwize » était très porteur pour la gamme de stockage Big Blue et qu'une appliance de type NAS intégrerait avant la fin de l'année la technologie de compression des données issue du rachat de la start-up. Une simple boite repeinte en bleue avec peu de modifications pour commencer avant une intégration plus poussée de la technologie de Storwize.
Pour revenir à la baie Storwize disponible à partir de 10 To, IBM annonce une grande évolutivité pour son produit avec le support de 12 à 240 disques de type SSD, SAS ou SATA. Concurrente de la baie DS5000 (OEM LSI), cette V7000 apporte en option le moteur de virtualisation SAN Volume Controller pour gérer des solutions hétérogènes et concurrentes comme un seul système. Facturée en fonction de la volumétrie gérée, la licence de virtualisation permet au final de faire des économies puisque grâce à une meilleure utilisation de l'espace de stockage il est possible de baisser le coût de possession. Les utilisateurs de FlashCopy, par exemple, n'ont plus besoin d'acquérir une licence par baie, mais une seule pour la plate-forme virtualisée.
Un milieu de gamme bien doté
Eric Chiquet, responsable de l'activité disques chez IBM France souligne que la solution V7000 repose sur trois briques de bases : SVC pour la virtualisation comme vu plus haut, l'Easy Tiering pour le déplacement automatique des données sur la classe de stockage la mieux appropriée (SSD, SAS ou SATA) et enfin l'interface d'administration XIV avec de multiples configurations prédéfinies pour le point-and-click et des fonctions avancées telle que le suivi de la réplication et des performances, la capture instantanée et l'allocation dynamique. Le V7000 utilise le logiciel Tivoli d'IBM pour permettre des copies instantanées des données pour les sauvegardes et la réplication locale et gérer plusieurs instances. Un utilisateur pourrait, par exemple, stocker des données primaires dans un V7000 et faire des sauvegardes quotidiennes dans un centre de réplication avec un V7000 secondaire pour lancer une reprise en cas de sinistre. Les deux boîtes pouvant être gérées via une interface unique. On retrouve également dans ce V7000 l'outil de déduplication d'IBM, ProtectTier issue du rachat de Diligent Technologies en 2008, pour chasser les doublons et optimiser l'espace de stockage. Côté attachements, cette baie est disponible en Fiber Channel et iSCSI. IBM ne proposera pas de FC 16 G/bits avant fin 2011, début 2012, mais comme le précise Eric Chiquet nos clients se contentent encore aujourd'hui de FC 4 G/bits pour ne pas se lancer dans une complexe mise à jour. Même point de vue pour l'usage du SSD qui reste encore marginal dans les commandes.

Positionné en milieu de gamme à destination des PME-PMI, la V7000 vient chasser sur les terres des DS3000 et DS5000 d'IBM. Sur ce sujet, Eric Chiquet nous a simplement précisé ces deux dernières baies ne sont pas aussi évolutives que la Storwize, mais restent au catalogue en tant que compléments. La V7000 démarre à partir de 55 000 $ et l'option de maintenance d'une durée de trois ans est facturée 10 000 $.
Un haut de gamme revu avec la DS8800
Cédric Aragon nous a également annoncé plusieurs améliorations dans les lignes de produits avec l'arrivée d'une baie haut de gamme, la DS8800, qui passe sur la plate-forme Power6 Turbo et adopte des cartes FC 8 Gbit/s et des contrôleurs RAID supportant des disques SAS 2,5 pouces 6Gbit/s. Un ensemble d'amélioration qui permettent à la DS8800 de se montrer jusqu'à 40% plus rapide que son prédécesseur, la DS8700. Cette dernière reposait sur des adaptateurs FC 4Gbit/s et des disques SAS à 3Gbit/s. La DS8800 bénéfice également de la 6ème release de SAN Volume Controller qui comprend l'intégration de l'Easy Tiering pour le déplacement à chaud des données à n'importe quel moment en mode automatique. SVC apporte également un meilleur support de l'hétérogénéité notamment pour la réplication à distance avec une autre baie de stockage, une ou deux DS5000 par exemple. Enfin SVC voir son interface graphique administrateur améliorée et son évolutivité accrue par rapport à la version antérieure.
Crédits photos IBM
Ubuntu 10.10 dispo pour les netbooks, les PC de bureau et les serveurs
Canonical poursuit ses efforts pour diffuser sa distribution Linux Ubuntu sur les micro-ordinateurs. Avec cette version 10.10 disponible en téléchargement en 3 éditions Netbook, Desktop et Server, Canonical se pose en concurrent direct de Microsoft Windows. Selon l'éditeur 12 millions de postes de travail utilisent sa distribution Linux. Bien souvent avec Windows, il est vrai puisqu'il est très facile d'installer Ubuntu sur un PC sans faire de partition physique. « Nous sommes les leaders du marché de bureau sous Linux», a ainsi déclaré Steve George, vice-président du développement commercial de Canonical.
La version destinée aux netbooks dispose d'une interface graphique appelée «Unity» adaptée aux petits écrans. Le bureau Unity dispose de boutons pour lancer les d'applications et la recherche de fichiers dans les dossiers. «En fait [la version 10.10] est optimisée pour rendre l'utilisation d'Ubuntu beaucoup plus facile » précise Steve Georges. Cette mouture 10.10 supporte également les capacités multi-touch mais uniquement pour la gestion des fenêtres. Une extension à d'autres applications est en cours de développement selon le communiqué la firme.
L'édition Desktop met quant à elle l'accent sur l'installation du logiciel. Les principaux apports de la version pour poste de travail concernent la mise en place de la distribution et des logiciels intégrés en standard « «comme les navigateurs, la suite bureautique OpenOffice et Skype » précise Steve George. Canonical a aussi développé des services cloud spécifiques pour sa distribution avec Ubuntu One, une espace en ligne qui apporte une meilleure interopérabilité avec les plates-formes Google Android, Apple iPhone et Microsoft Windows. La mise en oeuvre d'Ubuntu One permet de partager et de synchroniser des fichiers, des contacts et des signets dans un espace en ligne offrant 2 Go de stockage.
Enfin, avec Ubuntu Server Edition 10,10, Canonical déclare qu'il sera plus facile de configurer et d'exécuter son système d'exploitation pour développer et déployer des clouds publics.
«Nous avons ajouté des fonctionnalités pour augmenter notre avance en matière de cloud public et combler l'écart entre les technologies hybrides et les ressources informatiques locales. La couche infrastructure reste la brique de base pour démarrer un cloud et Ubuntu 10.10 possède tout les atouts pour permettre à l'Open Source d'être au coeur des projets », souligne Neil Levine, vice-président en charge des services entreprise chez Canonical.
Cette version 10.10 intègre certaines améliorations au niveau du noyau, plus d'options de configuration au moment du démarrage, et la possibilité d'exécuter une machine virtuelle Amazon en mode déconnecté avec KVM. Cette capacité permet aux utilisateurs de tester et de développer en local avant de pousser leur VM dans un cloud. L'outil de configuration Cloudlnit a été étendu pour permettre aux utilisateurs de choisir des options par défaut sur un nuage pour désigner un hôte et générer des clés privées SSH.
Les administrateurs disposent également d'une interface revue pour faciliter le déploiement de l'OS. La société lance également son programme serveur Ubuntu Cloud 10, qui permet aux utilisateurs d'essayer gratuitement pendant une heure Ubuntu Server 10.10 sur la plate-forme Elastic Compute Cloud d'Amazon.
Synergy 2010 : Le client Citrix pour iPad prochainement mis à jour
Receiver permet d'exécuter virtuellement les systèmes Windows et ses applications sur toute une série de dispositifs, y compris sur l'iPad pour lequel une première version du client est déjà disponible depuis avril dernier. Selon Citrix, la souris tactile a été ajoutée pour rendre l'expérience utilisateur plus fidèle à Windows. Citrix a également montré comment son futur logiciel client tirait parti du multitâche, démarrant avec une application, réalisant une autre tâche, revenant sur le bureau et finalement recommençant à travailler avec l'application.
En reliant l'iPad à un projecteur et à un clavier externe, Citrix a réussi à transformer la tablette en outil desktop professionnel à part entière. Dans cette configuration, l'iPad devient lui-même une sorte de grosse souris tactile. Citrix a également rendu plus facile l'ajout d'applications dans Windows via son client.
D'autres tablettes bientôt supportées
L'éditeur est assurément un grand fan de l'iPad et de sa capacité à élargir l'utilisation qui est faite de ses produits, mais sa stratégie vise d'abord à rendre son Receiver disponible sur le plus grand nombre de dispositifs possibles. L'entreprise a d'ailleurs annoncé qu'elle collaborait déjà avec Samsung pour mettre au point une version de Receiver destinée à la tablette Galaxy Tab.
Citrix, qui propose par ailleurs une application iPad pour son service de conférence en ligne GoToMeeting, a annoncé que la version desktop de son application supporterait la vidéo mais n'a pas décidé si une future version de l'application pour iPad sera en mesure de la gérer. Mark Templeton a également signalé que Citrix travaillait à une application GoToMeeting pour iPhone, sans préciser de date de livraison pour celle-ci.
(...)(06/10/2010 18:06:13)Synergy 2010 : Citrix étend les bénéfices de la virtualisation avec XenDesktop 5
Aujourd'hui, à l'occasion de Citrix Synergy 2010 à Berlin, l'éditeur a dévoilé la dernière mouture de XenDesktop, sa solution de virtualisation pour postes de travail. La version 5 de la plate-forme améliore la simplicité d'utilisation et apporte davantage de ressources aux postes de travail virtualisés à la fois pour les utilisateurs finaux et pour les informaticiens. « Nous souhaitions apporter davantage de rapidité à notre offre afin d'accompagner la croissance des entreprises », a déclaré Mark Templeton, PDG de Citrix lors de la cérémonie d'ouverture. Le pari semble être réussi puisque les utilisateurs peuvent désormais achever l'installation de XenDesktop 5 en seulement 10 minutes. De plus, la console Desktop Studio simplifie la tâche des administrateurs dans la gestion des postes de travail virtuels. L'installation de nouveaux utilisateurs ne leur prendrait plus que quelques secondes. La solution proposée tire également partie de la console Desktop Director, en donnant aux départements informatiques un plus grand contrôle des postes de travail virtuels à travers l'entreprise, grâce à des informations en temps réel sur les usages, les statuts et niveaux de service.
Prise en compte des smartphones et des tablettes
La dernière version de l'outil de virtualisation supporte Microsoft System Center, ce qui autorise l'administration des applications sur des postes de travail virtualisés ou physiques. En outre, la plate-forme accepte désormais une plus grande palette de terminaux, des milliers de produits faits par d'autres (éditeurs ou constructeurs) et une génération complète d'applications web en mode SaaS (software-as-a-service). Elle étend notamment les bénéfices de la virtualisation à d'autres équipements comme les smartphones et ce, pour la première fois, leur donnant la possibilité de fonctionner en mode virtuel à travers l'hyperviseur Xenclient.. L'outil prend également en compte certaines améliorations avancées pour l'utilisateur, par exemple, la capacité d'utiliser à partir de tablettes mobiles, tels l'iPad d'Apple ou la PlayBook de BlackBerry, certaines applications qui n'avaient pas été développées au départ pour les écrans tactiles. Parmi les autres évolutions apportées à cette version 5, l'on notera des améliorations pour l'affichage HD (haute définition) notamment avec une bande passante faible.
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