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Virtualisation
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(21/04/2010 12:41:46)
Trimestriels VMware : augmentation des revenus, prévisions en retrait
Le spécialiste de la virtualisation voit son chiffre d'affaires progresser de 35% pour atteindre 633,5 millions de dollars. VMware explique ces bons résultats par la demande brusque des clients et les fortes ventes en Europe, Chine et Japon. Le résultat net a enregistré une hausse plus modeste, mais au-delà des prévisions des analystes. Dans le détail, les revenus issus de la vente de licence ont été estimés à 312 millions de dollars soit une hausse de 21% par rapport au 1er trimestre 2009. Les recettes provenant des services sont évaluées à 322 millions de dollars en progression de 51%.
L'activité a été très prolixe en dehors des Etats-Unis, 40% de ventes en plus ont été réalisées à l'international avec une mention spéciale pour le Japon où les ventes ont doublé en ce début d'année.
Prévisions en retrait et pression tarifaire
Ce beau tableau s'est un peu assombri avec les propos du directeur financier de VMware, Mark Peek qui a averti « les ventes de licences (qui est un indicateur du potentiel de croissance) devraient baisser au second trimestre », mais de rassurer en ajoutant « les revenus annuels devraient croître de 35%, grâce à l'aide des acquisitions ». Les dirigeants de VMware se sont déclarés satisfaits des résultats, en soulignant qu'ils ne démontrent pas une reprise réelle de l'activité. Le sursaut a été porté par « la longue sécheresse » qui a précédé la crise. Paul Maritz, PDG de VMware a dit « qu'il était encore trop tôt pour envisager un retour à une activité normale ».
Dans le domaine de la virtualisation, le fournisseur de solutions s'attend à une pression sur les prix encore plus forte cette année. C'est déjà le cas sur les contrats passés avec les grands comptes et cela le sera encore plus, avec l'orientation de VMware sur le marché des petites et moyennes entreprises. La société nourrit aussi de grandes ambitions dans le développement de la virtualisation du poste de travail. Elle a cité le cas client, une grande banque mondiale selon le cabinet Nielsen, qui souhaite étendre ses postes de travail virtuels de 3000 à 30 000 pendant ce trimestre.
Illustration : Paul Maritz, PDG de VMware (Crédit photo : DR)
La Mutualité Française se modernise en virtualisant
La DSI du Groupement de Patrimoine et de Moyens de la Mutualité Française exploite le système d'information NSI de gestion des contrats de l'Union Nationale de la Prévoyance de la Mutualité Française, soit 414 000 contrats individuels et 107 000 contrats collectifs distribués sur 120 sites en France. NSI repose sur une technologie classique trois tiers en environnement HP-UX 11.11 et Oracle Application Server 4, les postes clients utilisant la JVM de Microsoft en environnement Windows.
Les machines étaient des serveurs utilisant l'architecture HP PA-Risc dont le cycle de vie était en phase d'obsolescence. Il fallait donc envisager son remplacement tout en augmentant sa performance. Pour l'effectuer tout en limitant l'impact sur les logiciels, la Mutualité Française a choisi de migrer vers une architecture sous HP-UX sur HP Integrity Itanium avec une virtualisation de l'environnement basé sur la technologie HP-UX Integrity VM.
HP a accompagné en direct la Mutualité Française dans le projet, faute de compétences en France au sein du réseau de revendeurs.
Le coût du projet n'a pas été dévoilé. (...)
Citrix annonce son hyperviseur Xen 4.0
Pour lutter contre VMware et Microsoft, Citrix introduit plusieurs améliorations substantielles à son hyperviseur maison avec la version Xen 4.0. Les principales modifications portent sur la gestion de la mémoire vive avec l'utilisation d'algorithmes comme Transcendent Memory et Page Sharing pour améliorer les performances. D'autres évolutions incluent une tolérance aux pannes renforcée avec une meilleure synchronisation des échanges entre VM et serveurs physiques et le support des fonctions Race introduites sur les derniers Intel Xeon 7500 (Nehalem-EX). Un nouveau gestionnaire de disques durs virtuels baptisé Blktap2 permet de fournir des snapshots des VM et l'introduction de NetChannel2, améliore les capacités de traitement de données des cartes réseaux. Xen 4.0 prend également en charge une nouvelle option du noyau Linux, le PVOps, qui permet aux administrateurs d'accéder aux périphériques les plus récents.
Ian Pratt, fondateur et président de Xen.org explique à cette occasion que l'explosion du cloud computing dans l'industrie et la demande croissante des entreprises sont les moteurs du développement de la technologie dans la communauté Xen. « Notre hyperviseur est déjà utilisé dans la plupart des clouds de la planète et nos utilisateurs attendent les avancées de la communauté Xen pour poursuivre le développement de leurs infrastructures virtualisées. L'arrivée de Xen 4.0 vient répondre à ces attentes. »
HP étoffe son service de conseil
Pour Alan Wilson, vice-président des infrastructures et des services en matière de technologie chez HP, « aujourd'hui, l'expérience utilisateur est en train de changer radicalement et l'ensemble des terminaux évolue » citant notamment parmi ces nouveaux matériels l'iPad d'Apple, les netbooks et les bureaux virtuels. « Il y a quelques années, ces dispositifs n'existaient pas » a fait remarquer le dirigeant, ajoutant que les grandes entreprises devraient faire face à un autre enjeu, à savoir la migration vers Windows 7. « Le HP Client Infrastructure Services comprend une offre de conseil et de management conçue pour aider les entreprises à intégrer de nouveaux dispositifs dans leur organisation, et de les aider à effectuer la migration vers le dernier OS de Microsoft » a-t-il déclaré.
Selon Tom Norton, un responsable de HP, « ces services sont particulièrement adaptés pour des entreprises utilisant un large éventail de matériels et de logiciels différents, et qui rencontrent des difficultés à gérer ces actifs ». HP pourra en effectuer un inventaire, afin de déterminer ce qui doit être mis à jour et établir un plan de rationalisation de l'infrastructure.
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HP a mis en place des services de conseil en stratégie de manière à aider les entreprises à accorder leur stratégie informatique et commerciale. Ils permettent aussi la mise en place d'une feuille de route pour rénover leurs infrastructures client. Elle propose aussi des solutions globales, conseillant sur les packs d'applications à mettre en oeuvre pour la virtualisation et comment les sécuriser.
Un marché à fort potentiel
Cette démarche d'HP n'est pas solitaire, car d'autres sociétés ont senti ces mutations, aussi bien sur l'adaptation des terminaux que sur la migration vers Windows 7. Ainsi Sogeti propose une offre baptisée Radium facilitant cette évolution. L'objectif est de recenser les applications métiers, qui fonctionnent sur des OS plus anciens et de réaliser des tests, voire des modifications pour assurer une bonne transition vers Windows 7.Econocom, spécialiste de la gestion des infrastructures informatique a de son côté lancé l'offre « 7 Remote Service » pour accompagner les entreprises dans cette transformation. L'offre Everest de la SSII Osiatis répond aussi à cette même problématique.
Récemment, Microsoft est revenu sur des cas utilisateurs d'entreprises qui sont en phase de déploiement du nouvel OS de Microsoft. Si ce dernier est bien accueilli, le processus de changement s'annonce complexe.
(...)(13/04/2010 16:59:16)
SpringSource s'offre un système d'échange entre applications
SpringSource, l'éditeur d'outils Java racheté en août 2008 par VMware, vient d'annoncer l'acquisition de Rabbit Technologies. Ce dernier a développé RabbitMQ, une solution d'échange de messages entre systèmes hétérogènes, applications, bases de données, plateformes de stockage... C'est donc une pierre de plus qui s'ajoute à l'offre de cloud computing que construit VMware. Il s'agit toutefois d'une petite opération financière puisque la société Rabbit, basée à Londres et créée en 2007, ne compte que dix salariés.
L'objectif de VMware consiste à fournir la technologie de virtualisation sous-jacente aux offres de PaaS (platform-as-a-service). Sur le marché du cloud, ces plateformes en ligne proposent des outils pour bâtir des applications que, par la suite, elles pourront aussi héberger. Dans cette stratégie, SpringSource apporte ses outils de développement Java, tandis que l'offre de messagerie RabbitMQ, qui repose sur le standard AMQP (Advanced Message Queuing Protocol), permettra aux applications ainsi mises au point d'interopérer et de ne pas rester enfermées dans un système propriétaire.
Une prochaine annonce avec Salesforce.com
Les systèmes d'échange de messages ont toujours constitué un élément clé de l'infrastructure applicative des entreprises. Rod Johnson (photo ci-dessus), directeur général de SpringSource, souligne toutefois que le cloud requiert des solutions de messagerie interapplicative différentes. L'offre de Rabbit permet aux développeurs de créer des applications complexes en découplant les composants, l'échange de données s'effectuant ensuite entre ces composants, sans nécessité d'en connaître le statut, la disponibilité ou la mise en oeuvre. Rabbit Technologies avait déjà noué des partenariats avec VMware, mais aussi avec Microsoft, Novell et plusieurs autres fournisseurs.
L'annonce de ce rachat par SpringSource vient faire écho aux informations distillées par Salesforce.com au sujet d'un partenariat que la société de Marc Benioff prévoit de dévoiler le 27 avril, conjointement avec VMware.
Illustration : Rod Johnson, directeur général de SpringSource, filiale de VMware
Entre Salesforce.com et VMware se profile VMForce
Sous le nom de VMForce, Salesforce et VMware s'apprêtent à dévoiler un partenariat dont on ne sait pour l'instant pas grand-chose. Comme il l'a déjà fait plusieurs fois, notamment pour ses collaborations avec Google, Marc Benioff, le PDG de Salesforce, cherche à éveiller la curiosité. En se rendant sur le site vmforce.com, on découvre le dirigeant en conversation avec Paul Maritz, le PDG de VMware, et l'on apprend simplement qu'une présentation commune y sera faite mardi prochain : « VMForce is coming. See it here live on April 27 ». L'annonce aura lieu à 10 h 30 du matin, PDT (Pacific Daylight time), soit à 19 h 30, à Paris.
On peut raisonnablement penser qu'il s'agira en partie d'une offre de services de virtualisation en ligne, mais il pourrait y avoir d'autres prolongements. VMware a récemment fait un pas vers le développement, avec l'acquisition de SpringSource, éditeur d'outils Java, et vers les applications, en rachetant à Yahoo, au début de l'année, la messagerie collaborative en ligne Zimbra.
De son côté, Salesforce.com a depuis longtemps élargi son champ d'action au-delà des applications de gestion de la relation client (CRM) avec l'ouverture de sa plateforme de développement en ligne Force.com et de sa place de marché de logiciels AppExchange. Plus récemment, il a complété son offre de solutions de comptabilité avec FinancialForce.com qui résulte d'un partenariat avec l'éditeur Coda (racheté en 2008 par le Néerlandais Unit 4 Agresso).
Illustration : site VMForce
Citrix investit dans le VDI pour les PME
La virtualisation du poste de travail est au coeur des débats du début de l'année 2010. Citrix, très actif en la matière, a décidé d'orienter sa stratégie d'investissements dans des sociétés, comme Kaviza, qui s'intéresse à l'implantation du VDI au sein des PME. Cette prise de participation doit permettre le développement de la solution « VDI in a box » de Kaviza à travers une appliance qui automatisera la facturation, la balance des charges et la gestion des postes de travail virtuels. Les sociétés pourront ainsi déployer ces solutions à des coûts aussi accessibles que la fourniture de desktop classique.
« L'intérêt pour la virtualisation du poste de travail dépasse le simple cadre des grandes entreprises, les PME commencent à percevoir les bénéfices de fournir à leurs employés un accès virtuel à leur poste de travail à distance. Nous avons été impressionnés par le travail réalisé par Kaviza pour déployer une solution avec un minimum d'investissements » déclare Andy Cohen, directeur senior du développement stratégique de Citrix. Le tarif de la solution VDI in a box se décompose ainsi en 100 dollars par desktop pour l'intégration au sein des serveurs, 50 dollars par machine pour l'hyperviseur VMware ESXi et pour le logiciel de gestion de Kavizia de l'appliance virtuelle. Le coût total de la solution est estimé à moins de 500 dollars par poste de travail. Windows 7 et XP peuvent être virtualisés avec leurs licences. La version 2.2 de VDI in a box est disponible et Kaviza proposera prochainement un service supportant les hyperviseurs Citrix XenServer et Hyper V de Microsoft.
Le montant de l'investissement de Citrix n'a pas été dévoilé.
(...)(09/04/2010 09:36:34)Bilan Windows 7, trois entreprises témoignent
« Performant » est ressorti comme le terme récurrent de la conférence de presse sur Windows 7 organisée par Microsoft le jeudi 8 avril. Est-ce l'heure de la rédemption pour l'éditeur après la très grosse déception de ses clients face à Windows Vista ? Jean-Pascal Cousin, directeur Entreprise Technologies et Services chez la multinationale Sanofi-Aventis, l'un des leaders mondiaux des laboratoires phamarceutiques, se souvient : « Vista n'était pas bien-né pour les entreprises. Il y avait beaucoup de problèmes de compatibilité des applications, de drivers, en plus d'un côté intrusif pour l'utilisateur. » Beaucoup d'entreprises ont ainsi conservé Windows XP dans l'attente d'un meilleur système d'exploitation.
Après cet échec cuisant, Microsoft est aujourd'hui fier d'annoncer crânement que « Windows 7 est vendu toutes les 7 secondes dans le monde. » A ce jour, on en serait à 16 millions d'installations du système d'exploitation dans les entreprises, soit un décollage trois fois plus rapide que pour Vista. Suite à une campagne marketing savamment orchestrée (bêta et RC en libre accès) et à une appropriation rapide du grand public, les entreprises ont du faire face à une demande pressante de la part des utilisateurs. Pour les responsables en entreprise qui témoignaient lors de cette conférence, c'est l'une des raisons majeure d'une future migration de leur parc de postes de travail vers Windows 7. « Les salariés veulent les même outils à leur bureau que chez eux et, aujourd'hui, ils ont plus de produits IT que les entreprises » constate Jean-Pascal Cousin. Quant à Philippe Dalle Nogare, DSI de Bouygues Construction, il ajoute que : « nous sommes victimes de l'utilisateur qui demande un outil plus performant ».
Illustration : Les responsables IT de Sanofi Aventis, Bouygues Construction et Vinci Energie lors de la conférence de presse organisée par Microsoft, jeudi 8 avril. De gauche à droite : Jean-Pascal Cousin, directeur Entreprise Technologies et Services chez Sanofi-Aventis, Philippe Dalle Nogare, DSI de Bouygues Construction, l'animateur de la table ronde, et Jean Huot, directeur technique de Vinci Energie.
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Tous s'entendent à dire que le système d'exploitation est performant et qu'il n'est pas nécessaire d'attendre les correctifs du Service Pack 1 pour le déployer. Selon Jean-Pascal Cousin « c'est une première de pratiquer de la sorte et de ne pas attendre les premiers correctifs ». Quant à Jean Huot, directeur technique de Vinci Energie, il estime que « Windows 7 apporte une vraie valeur ajoutée. »
Comment expliquer un tel engouement pour Windows 7 ?
Selon Jean-Pascal Cousin l'ergonomie, la sécurité et la robustesse du nouveau système d'exploitation sont ses véritables atouts. Mais il ne faut pas oublier un autre facteur clé dans la mise en place d'un projet dans l'entreprise : la réduction des coûts. C'est l'une des principales raisons pour lesquelles un groupe décidera ou non de changer de système d'exploitation sur l'ensemble de son parc. Microsoft parle d'un gain en moyenne de 82 à 141 € relatifs au support informatique, à l'administration du PC, au déploiement ainsi qu'aux économies d'énergie. Et selon l'éditeur, le ROI ne devrait pas dépasser les 12 mois.
Résultat, le groupe Bouygues Construction a entamé un processus de migration depuis novembre dernier. Les équipes de cette société travaillent actuellement sur le déploiement et cherchent à automatiser la migration, en parallèle de quoi ils tentent d'accélérer l'évaluation des applications, de vérifier leur compatibilité et d'anticiper les alternatives possibles. A noter qu'en sus des frais de déploiement, les entreprises devront prévoir des coûts de formation de leur personnel.
La virtualisation couplée à Windows 7 est un autre atout majeur sur lequel communique beaucoup Microsoft. La réponse côté responsables en entreprise est malgré tout beaucoup plus nuancée. Jean-Pascal Cousin pense que « virtualiser c'est bien mais ce n'est pas universel. Ce n'est valable que pour des utilisateurs sédentaires or nous avons un nombre conséquent de salariés nomades. » De plus, lorsque l'entreprise virtualise ses postes de travail, elle risque de faire face à des problèmes de maintenabilité.
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Dans tous les cas la migration se fera par étape et pourra intégrer les solutions actuellement en cours de conception chez Microsoft : Windows Online Enterprise et Office 2010 qui devrait être commercialisé dans les semaines à venir. Sans oublier la plate-forme Azure, le cloud maison principalement conçu pour les développeurs, les éditeurs et les intégrateurs.
Un succès à relativiser
En six mois, Microsoft annonce 10% de parts de marché pour Seven. Un chiffre certes encourageant pour le géant informatique, mais il faut prendre en considération l'ensemble des ventes : achats de particuliers et licences OEM (Original Equipment Manufacturer). Car dans ce cas de figure l'utilisateur n'a pas choisi son système d'exploitation. De même; les entreprises ont la possibilité de s'abonner à la Software Assurance et disposent alors des licences de toutes les mises à jour du système d'exploitation. Ainsi, elles peuvent avoir Windows XP sur l'ensemble de leur parc mais seront comptabilisées dans la part de marché de Windows 7, dont ils disposent de fait de la licence. La part de marché annoncée se base en effet sur les licences et non sur les déploiements réels.
Autre chiffre clé affiché : 57% des entreprises devraient migrer vers Seven dans les 12 à 18 mois. Ce processus ne sera pas immédiat mais devrait se dérouler sur une durée moyenne de 4 ans. Microsoft n'a pas souhaité communiquer au sujet des chiffres de ventes à l'unité, notamment de mises à jour d' XP ou Vista vers Seven. Or seules ces ventes sont les témoins de la véritable attractivité du produit.
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