« Force.com », c'est le nom choisi par Salesforce pour sa plateforme de développement proposée comme un service (PaaS, platform as a service). Une plateforme pour concevoir des logiciels à exploiter en ligne. Dans quelques heures, l'éditeur va la présenter à ses utilisateurs réunis à San Francisco, du 16 au 19 septembre, à l'occasion de sa conférence Dreamforce. Force.com devrait même permettre à des « non-programmeurs » de bâtir des applications à connecter aux autres applications de l'écosystème de Salesforce. « Cette ouverture pourrait conduire à une explosion d'applications analogue à celle qu'a connu Facebook (NDLR, un réseau social très populaire outre-Atlantique) », espère Ariel Kelman, directeur marketing de la plateforme chez Salesforce. Les développeurs pourront faire héberger gratuitement leurs applications sur les serveurs de Salesforce, mais il leur sera aussi possible de créer leurs propres adresses d'accès (URLs). Ils pourront recourir à du code HTML, Javascript ou Flex, développé par Adobe. En complément, Salesforce propose cinquante objets à utiliser par simple « glisser-déplacer ». Force.com disposera notamment d'une solution de création d'interface utilisateur, baptisée Visualforce. Ariel Kelman précise que Force.com se différencie du langage de programmation Apex (de type Java). Ce dernier s'adresse en effet aux développeurs travaillant sur « les entrailles » et la logique métier des applications. Les participants à Dreamforce bénéficieront d'une démonstration de Force.com. Ils pourront également accéder à une préversion de la plateforme. Les absents devront apparemment attendre le quatrième trimestre la disponibilité de cette préversion.