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Virtualisation

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(27/10/2009 12:18:23)

La virtualisation de serveurs marque le pas

Selon IDC, 16,5% des nouveaux serveurs livrés au deuxième trimestre 2009 ont été virtualisés. C'est une augmentation de 14,5% par rapport au même trimestre en 2008. Une bonne nouvelle ? Pas vraiment, car le nombre total de serveurs livrés, lui, a diminué. Ils sont 246 000 sur ce deuxième trimestre 2009, en baisse de 21% par rapport au trimestre équivalent de 2008. Motif de cette baisse ? «Les clients continuent de limiter les dépenses sur les nouveaux serveurs par rapport à l'année dernière » note Matt Eastwood, vice-président des plate-formes d'entreprises d'IDC. C'est donc la crise économique qui ralentit ce segment de marché. Même diagnostic pour les logiciels de virtualisation. Ils ont diminué de 18,7 % entre le deuxième trimestre de 2008 et celui de 2009 à 344 millions de dollars. Toutefois, "au deuxième trimestre 2009, IDC a observé un certain nombre de signes indiquant que la stabilité est en train de prendre pied sur ce marché mondial des serveurs, souligne Matt Eastwood. Les serveurs installés dans le monde ont vieilli de façon significative et la densité de machines virtuelles sur ces systèmes ont fortement augmenté au cours de la dernière année. Par conséquent, le marché est prêt pour le début d'un important cycle de rafraîchissement des infrastructures dans les mois à venir. » HP numéro un des serveurs virtualisés "La virtualisation des serveurs a définitivement changé la façon dont les clients gèrent leurs datacenters, déclare de son côté Michelle Bailey, vice-président recherche sur les Datacenter chez IDC. 'La virtualisation d'abord' : c'est l'approche pour les déploiements de serveurs dans la plupart des organisations IT. » IDC livre également son classement des acteurs du marché. HP reste n°1 mondial pour les nouveaux serveurs virtualisés avec 36% du marché. HP chute de 18% par rapport au même trimestre de 2008 mais progresse de 1% par rapport au 1er trimestre 2009. Ces résultats sont principalement attribuables aux serveurs ProLiant x86. Dell continue à se démarquer, il reste n°2 avec une part de marché en croissance de 9% par rapport au 1er trimestre 2009. IBM reste en troisième position avec 15% du marché, 14% de croissance séquentielle tirée par ses serveurs x86. VMware reste leader, mais fléchit Côté plateformes de virtualisation, VMware continue de détenir les places de numéro 1 (VMware ESX) et de numéro 2 (VMware Server). Les ventes de la société sont pourtant en baisse de 22 % sur douze mois. Une chute légèrement supérieure à celle de l'ensemble des licences de virtualisation x86 : -21%. Microsoft a vu ses livraisons de licence de virtualisation baisser de 16% d'une année à l'autre, en raison de la dépréciation continue de Virtual Server 2005 (numéro 3). Mais ce dernier est tallonné par son petit frère Hyper-V, dernier arrivé sur le marché, montre une nette augmentation de 54%, un an après son lancement officiel. (...)

(08/10/2009 15:32:04)

L'accord Microsoft-Red Hat sur la virtualisation donne ses premiers fruits

Huit mois après leur annonce concernant l'interopérabilité de leurs environnements de virtualisation respectifs, Microsoft et Red Hat ont livré aujourd'hui les premiers résultats de leur collaboration. Les deux entreprises annoncent qu'elles ont mené à bien les tests et la validation de ces systèmes et qu'elles supportent désormais les environnements de virtualisation qui combinent Windows Server 2008 et Red Hat Enterprise Linux 5.4. « C'est une annonce d'importance que nous avons faite en février, insiste Mike Evans, vice-président corporate development de Red Hat. Il n'y avait jamais eu d'accord d'interopérabilité entre nos deux sociétés. Il rappelle par ailleurs qu'il n'y a pas d'arrangement financier, de propriété intelelctuelle ou autre. "Il s'agit d'un test d'interopérabilité pur," ajoute-t-il en faisant référence à d'autres partenariats noués par Microsoft avec Sun ou Novell. Les travaux du duo consistent à étendre le support de la virtualisation sur les deux plateformes. Red Hat accepte déjà les environnements de VMware alors que Microsoft supporte les plateformes associées au Suse Linux de Novell. En juillet, par ailleurs, Microsoft avait annoncé sa contribution au développement de pilotes de périphériques pour la virtualisation au sein du noyau Linux. Dans le détail, les deux entreprises ont validé l'accueil de Windows Server 2003, 2008 et Windows Server 2008 R2 par RHEL 5.4 avec l'hyperviseur Kernel Virtual Machine (KVM) de Red Hat. De la même façon, Red Hat Enterprise Linux 5.2, 5.3 and 5.4 pourra tourner sur des plateformes hôtes sous Windows Server 2008 et Windows Server 2008 R2 avec Hyper-V. Mike Neil, directeur général de Windows Server et de la virtualisation serveur chez Microsoft, a précisé dans un billet de blog que cette coopération allait au-delà de l'OS et que les deux parties prenantes « ont sélectionné des applications Microsoft qui recevront un support technique spécifique dans le cas où elles tournent sur "un logiciel de virtualisation certifié. » Il s'agit de BizTalk Server, Exchange Server, SharePoint Server et quelques autres. Red Hat a fait le même type d'effort pour JBoss Enterprise sur Hyper-V. Pour l'instant, Red Hat n'évoque pas le support de Windows Server 2008 avec ses outils d'administration. Il devrait fournir des precisions en fin d'année quand il rendra disponible Red Hat Enterprise Virtualization Manager, ensemble d'outils d'administration pour les postes de travail et les serveurs. Il proposera aussi Red Hat Enterprise Virtualization Hypervisor qui pourra accueillir des instances Windows. Microsoft, lui, supporte Red Hat Enterprise Linux 4.x et 5.x sur son System Center Operations Manager 2007 R2 mais va devoir procéder à une mise à jour de Virtual Machine Manager pour les instances Red Hat dans Hyper-V. (...)

(07/10/2009 14:37:37)

Intel économise 250 millions en divisant par 2 ses datacenters

Plus encore en temps de crise, la réduction des coûts et la consolidation de serveurs font partie des objectifs de toutes les entreprises de taille internationale. Intel n'échappe pas à la règle avec l'annonce d'un ambitieux plan de quatre ans pour renouveler et réduire le nombre de serveurs dans ses datacenters. A la clef, une économie estimée à 250 millions de dollars dans la gestion de ses centres de calcul sur une période de huit ans, a expliqué hier Diane Bryant, CIO d'Intel. "Notre société a déjà réduit de moitié le nombre de ses datacenters et nous cherchons toujours à regrouper les serveurs", a déclaré Diane Bryant lors d'un point presse le mardi 6 octobre. À son apogée, Intel comptait 147 centres de calcul contre 70 aujourd'hui. Avec la poursuite de ce programme, Intel entend réduire les coûts des systèmes de refroidissement, de la maintenance et du support. "Démarré en 2007, un précédent cycle de quatre ans a déjà aidé l'entreprise à réduire ses systèmes en activité et donc ses dépenses explique Diane Bryant. La société a ainsi économisé 45 millions de dollars en 2008 sur les coûts de fonctionnement de ses centres, mais cette année nous avons réalisé un audit beaucoup plus précis sur nos dépenses informatiques". La compagnie de Santa Clara a donc décidé de lancer un autre un cycle de quatre ans pour remplacer les serveurs les plus âgés et les plus onéreux en terme de maintenance. Avec le choix de processeurs plus rapides, la consolidation du parc et davantage d'applications dans des environnements virtualisés, Intel espèce réduire significativement les coûts de maintenance de ses datacenters, précise encore Diane Bryant. La consolidation de serveurs passe par le remplacement de 10 processeurs monocoeur Xeon Nehalem par un quadcore Xeon. Au final, cela contribue à réduire le matériel présent dans les centres de calcul tout en augmentant les performances globales des systèmes indique Diane Bryant. Avec ce programme, la société réduit les coûts d'acquisition matérielle (moins de serveurs) et les frais généraux connexes comme la consommation d'énergie et la maintenance. Un grand datacenters implique des dépenses importantes en refroidissement souligne la CIO d'Intel. Si la mise en service de serveurs plus puissants et moins nombreux contribue bien à réduire les dépenses en énergie, Intel éprouve toutefois des difficultés pour identifier "un centre de calcul vraiment efficace". "Les coûts de refroidissement rapportés à l'efficacité énergétique des serveurs restent une métrique très difficile à calculer», dit-elle. Pour améliorer ce point, Intel travaille avec les agences du gouvernement US, comme l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) pour mesurer la signature énergétique d'un serveur de la veille jusqu'à la pleine charge, rapporte Diane Bryant. En mai dernier, l'EPA a publié un outil de mesure Energy Star spécialement conçu pour les serveurs avec comme principaux critères le rendement de l'alimentation électrique et la puissance consommée durant une phase inactive. Intel travaille également à l'optimisation des performances serveurs en charge maximale et au maintien d'une plage d'utilisation élevée. Sur 100 000 machines en service, Intel en possède 80 000 en conditions HPC, calcul hautes performance. La compagnie cherche à atteindre un taux d'utilisation de 85% en environnement HPC sans surcharger les serveurs, précise Diane Bryant. Pour les tâches courantes, l'entreprise compte 20.000 petits serveurs avec un taux d'utilisation moyen de 65% pour tendre vers une efficacité maximale. Porter les applications sur du matériel dédié et dans les environnements virtualisés est une des solutions d'Intel pour maintenir des taux d'utilisation élevés, explique Diane Bryant. Dans le même temps, Intel surveille et équilibre l'activité de ses machines pour éviter d'atteindre le point de surcharge. Un pic aux conséquences très négatives pour l'activité des différents services de l'entreprise. « Il y a encore deux ou trois ans, quand la virtualisation est devenue le principal centre d'intérêt, les centres de calcul n'utilisaient que 5, 10 ou 15% de leurs capacités, la tendance... a été d'accroitre leurs charges de travail grâce à la consolidation et la virtualisation, ajoute Diane Bryant. Si Intel a déjà éprouvé de nombreuses solutions pour réduire les coûts énergétiques, l'an dernier la compagnie a réussi à réduire au minimum l'air conditionné utilisé dans un datacenter. Enfin pour mettre en oeuvre les meilleures techniques pour refroidir les équipements dans les centres de calcul, Intel travaille de concert avec les milieux universitaires, les entreprises et les constructeurs comme Hewlett-Packard et IBM. Une belle carte de visite pour vendre toujours plus de serveurs et donc de processeurs. (...)

(18/09/2009 17:11:56)

Orsyp achète Sysload pour le contrôle de performance de datacenters

Le spécialiste français de l'automatisation de production Orsyp a conclu l'acquisition de la PME hexagonale Sysload le 15 septembre dernier. Celle-ci propose des outils de mesure et de contrôle de la performance des centres serveurs. Le montant de l'acquisition n'est pas communiqué mais François-Xavier Floren, PDG d'Orsyp laisse entendre qu'il se monte à près d'une année de son chiffre d'affaires(*). Le logiciel phare d'Orsyp, Dollar Universe, automatise certains traitements sur serveurs et vérifie qu'ils s'exécutent correctement en donnant toute visibilité aux opérateurs de production. Ces traitements peuvent provenir aussi bien d'applicatifs maison que de progiciels du marché comme l'ERP de SAP, Oracle Financial, Peoplesoft ou Microsoft Dynamics. « Il peut s'agir d'une tâche de chargement des données clients dans SAP ou de l'intégration des données de trafic dans la facturation pour un opérateur télécoms », détaille Jean-Michel Breul, CTO d'Orsyp. Dollar Universe s'exécute dans des environnements Unix, mainframe et Windows ainsi que, de plus en plus, dans des univers de virtualisation comme ESX de VMware ou Hyper-V de Microsoft, mais aussi ceux des Unix d'IBM ou de HP. Unijob, l'autre offre de l'éditeur, standardise et automatise les traitements liés à l'infrastructure, au niveau du système, du middleware ou du SGBD. La corrélation des informations remontées par les outils d'Orsyp et Sysload Les offres de Sysload présentent une complémentarité évidente avec celles d'Orsyp, puisqu'elles collectent des données de mesure de performance des datacenters et identifient les niveaux de saturation des serveurs. En corrélant les informations remontées par Dollar Universe et UniJob, d'une part, et de SP Analyst de Sysload, d'autre part, l'éditeur proposera par exemple à ses clients de décaler certaines tâches non prioritaires en cas de dépassement de la capacité serveurs. « On peut aussi imaginer, dans un tel cas, de demander au système de virtualisation d'affecter davantage de ressources à certains traitements », ajoute Jean-Michel Breul. Selon l'acquéreur, l'intégration des deux offres sera plutôt simple. « Les produits ont des architectures similaires qui s'appuient entre autres sur des consoles Web et des agents, détaille Jean-Michel Breul. Il s'agit d'assurer la meilleure qualité de service possible.» Par le biais de ces outils et des informations qu'ils remontent, Orsyp souhaite aussi proposer aux responsables de production de dessiner des tendances d'utilisation de l'infrastructure et de devenir force de proposition quant à l'évolution de celle-ci. Comme le note Jean-Michel Breul, c'est la virtualisation qui apporte aujourd'hui une plus grande criticité aux environnements serveurs et fait émerger le besoin d'outils plus pointus. Alors que les serveurs étaient en général occupés à 20% en moyenne, et disposaient ainsi involontairement d'une marge de manoeuvre, ils sont désormais à 70% de leurs capacités. Une entreprise détenue par ses dirigeants et forte à l'international Installé à Paris, Orsyp est présent dans huit autres pays, dont les Etats-Unis où il réalise la 2e plus importante partie de son chiffre d'affaires. De 245 personnes, l'entreprise va passer à 280 après l'absorption de Sysload (et environ 40 M€ de CA). Pour servir ces clients, l'entreprise répartit de plus en plus son activité à l'international. Elle réalise 30% de son CA hors de France et a décidé de s'implanter à Hong-Kong. Sa R&D est partagée entre la France, la Roumanie et le Canada, et le marketing sera totalement transféré aux Etats-Unis dès Noël. « Nous avons un millier de clients -aux alentours de 1 200 avec Sysload- qui sont tous de grands comptes, complète Francois-Xavier Floren, PDG. Tous ont une infrastructure IT imposante ou une activité qui en exige une. » Ces entreprises évoluent dans la finance, le commerce ou les télécoms. Il s'agit par exemple de Federal Express, Cisco, France Télécom ou PSA. « L'an dernier, pendant la crise, nous avons gagné 70 grands comptes dont ADP GSI, Warner Bros, General Electric aux US », raconte le PDG. Pour François-Xavier Floren, les raisons sont nombreuses pour que la fusion avec Sysload réussisse. « Nous sommes un éditeur indépendant qui appartient à ses dirigeants et nos choix d'investissements sont cruciaux. Nos deux entreprises sont des entreprises technologiques, et sont toutes deux des spécialistes et non des généralistes.» (*) 32 M€ en 2008 (...)

(03/09/2009 16:09:27)

VMware lance un service Web pour les PME

Pour convaincre les PME (moins de 1 000 salariés en Europe) des avantages de la virtualisation, VMWare a lancé un nouveau service Web : VMWare Go. Accessible depuis le 31 août aux États-Unis, et disponible mondialement durant le quatrième trimestre 2009, ce service permet d'avoir gratuitement une licence de l'hyperviseur maison ESXi 4.0, puis de l'installer et de le configurer en ligne et en quelques clics sur le web. Le tout sans intervention d'un service informatique dédié, la seule obligation étant d'avoir des serveurs 64-bits connectés au Web et dont l'adresse IP est connue. En proposant gratuitement une partie de ses services, VMWare espère à terme séduire les PME pour aller plus loin et les convaincre d'utiliser ses nouveaux services vCloud Express. (...)

(02/09/2009 17:27:57)

80% des serveurs seront virtualisés en 2012, selon TheInfoPro

Plus de la moitié des serveurs déployés en 2009 sont virtualisés (contre 30% un an plus tôt), et cette proportion passera à 80% d'ici à 2012, selon une étude réalisée par TheInfoPro auprès de 195 grandes entreprises américaines et européennes. 10% des entreprises interrogées déclarent même posséder plus de 1000 machines virtuelles et 50% d'entre elles parlent d'une centaine de serveurs. Le cabinet de recherche explique cet engouement par la maturité technologique des hyperviseurs actuels ainsi que par les avantages économiques de la virtualisation, surtout dans un contexte économique où les entreprises sont contraintes de serrer leur budget IT. VMware domine toujours le secteur de la virtualisation, avec 50% des parts de marché, loin devant Microsoft (24%). Cette tendance pourrait néanmoins changer. 62% des entreprises ont déjà testé un autre hyperviseur que celui de VMware, et parmi elles 30% prévoient de l'abandonner au profit d'un autre fournisseur. TheInfoPro prédit néanmoins que dans la plupart des sociétés l'hétérogénéité des serveurs sera toujours de mise. (...)

(02/09/2009 12:30:36)

Chute historique du marché des serveurs au 2e trimestre 2009, selon IDC

Les ventes de serveurs ne se sont jamais aussi mal portées depuis 1996, selon IDC. Frappé de plein fouet par la baisse de la demande et par les restrictions budgétaires des entreprises, le marché mondial enregistre un chiffre d'affaires de 9,8 Md$ au deuxième trimestre 2009, en baisse de 30,1% par rapport à l'année précédente. Ce secteur recule pour le quatrième trimestre consécutif. Le cabinet d'études estime cependant que le marché pourrait reprendre au cours du prochain semestre, de nombreuses entreprises devant faire face au vieillissement de leurs parcs informatiques. Selon Daniel Harrigton, analyste chez IDC, le marché devrait renouer avec la croissance en 2010. Cette reprise concernera notamment les serveurs basés sur l'architecture x86. Les serveurs Sun souffrent de l'incertitude planant autour du rachat par Oracle IBM prend la première place des constructeurs de serveurs, avec 34,5% des parts de marché. Big Blue n'échappe pas au ralentissement, il enregistre un CA de 3,39 Md$, en recul de 26,3%. Viennent ensuite HP (2,8 Md$, en baisse de 30,4%) et Dell (1,2 M$, -26,8%). Sun arrive en quatrième position (981 Md$) et subit la correction la plus sévère avec un chute de 37,2%. IDC ne prévoit pas d'embellie pour le constructeur au prochain semestre en raison du flou qui règne autour de « l'orientation que prendra Oracle concernant l'activité matérielle de Sun [une fois le rachat entériné], notamment l'avenir des serveurs Sparc, explique Daniel Harrigton. « Les clients de Sun sont inquiets. » En mai, le PDG d'Oracle Larry Ellison a tenu à les rassurer : l'éditeur californien d'abandonnera ni les serveurs Sun, ni les microprocesseurs Sparc, dans lesquels il compte même investir. En attendant, IBM et HP profitent de cette période d'incertitude pour tenter de convaincre les clients de Sun de changer de fournisseur et grappiller des parts de marché, selon l'analyste d'IDC. Comme pour les trimestres précédents, la tendance à la virtualisation soutient le les serveurs lames (1,2 Md$ de CA, en baisse de « seulement » 12,1%). Ce marché, proche de la maturité, ne devrait pas tarder à se tasser, prédit toutefois IDC. (...)

(02/09/2009 10:23:54)

Vmworld 2009 : VMware place des pions dans toutes les cases de l'administration

VMworld 2009, sixième édition de la conférence maison de VMware, a ouvert ses portes mardi 1er septembre aux 10 000 visiteurs qui se pressent au Moscone Center de San Francisco. Comme il le fit à l'automne dernier, l'éditeur va distiller dans les jours qui viennent des annonces phares pour éclairer sa stratégie sur les douze mois à venir. L'an dernier, l'accent avait été mis sur la version 4.0 de son hyperviseur ESX et sur vSphere 4.0, le concept global d'administration de configurations virtualisées. Aujourd'hui, alors que ses concurrents ont comblé une part de leur retard technologique, VMware dessine trois axes d'évolution. Il souhaite d'abord consolider l'offre autour d'ESXi 4.0, la version gratuite de l'hyperviseur qui a la lourde tâche de juguler les offensives de Microsoft, de Citrix et, bientôt de Red Hat et d'Oracle sur le terrain de la "gratuité". Il ajoute aussi des fonctions dans la suite d'administration vCenter, laquelle fait son entrée officielle dans l'offre d'HP. Enfin, il vise à démocratiser l'informatique en cloud basée sur des technologies Vmware. Deux nouvelles fonctions pour vCenter Avec la version bêta de WMware Go, l'éditeur propose un service d'administration pour cet hyperviseur embarqué, hébergé par Shavlik Technology, un spécialiste de l'administration à distance. A compter de 2010, VMware Go s'adressera gratuitement aux PME, qui constituent environ 75% des sociétés qui utilisent ESXi. Du côté de vCenter, adaptation pour ESX 4.0 de la suite d'administration Infrastructure pour ESX 3.x, deux nouvelles fonctions sont annoncées. Capacity IQ, promis pour la fin 2009, optimisera les ressources allouées aux machines virtuelles, qu'il s'agisse de mémoire, de CPU, de stockage ou d'entrées-sorties. VMware affirme aussi que CapacityIQ permettra de planifier l'évolution des ressources nécessaires à l'avenir et de simuler les conséquences de l'ajout de ressources ou d'applications. Un pied dans l'administration des ressources physiques. ConfigControl, lui, n'arrivera qu'au cours du premier semestre 2010. Présenté comme un outil de "contrôle de la configuration des environnements virtuels dynamiques et leur conformité réglementaire", il valide des configurations virtuelles complètes en fonction de règles prédéfinies. Cet outil pourrait être le fruit d'un accord avec HP et avoir aussi vocation à administrer des configurations physiques. Cette dernière fonction, la capacité de centraliser la gestion des configurations physiques et matérielles, est, en tout cas, indispensable à VMare s'il veut contrer Microsoft avec son VMM (Virtual machine manager) qui s'intègre dans sa suite System Center. Faute de confirmation et en guise d'indice, HP et VMware ont annoncé la disponibilité immédiate d'HP Insight Control for VMware vCenter. L'intégration du premier dans le second permet de se contenter d'une console d'administration commune pour les environnements tant physiques que virtuels. La suite logique de ce rapprochement pourrait bien être un niveau supplémentaire d'intégration avec ConfigControl. (...)

(31/08/2009 09:36:58)

A la veille de VMworld, VMware affiche fièrement ses chiffres de vente

En guise de prologue à l'ouverture de son salon VMworld (31 août-3 septembre, San Francisco), l'éditeur VMware a communiqué quelques chiffres qui visent à démontrer l'ampleur et le dynamisme du succès de son offre d'hypervision. Pour le premier semestre 2009, VMware revendique 21 000 nouveaux clients. Ce qui porte la population totale à 150 000. L'éditeur communique aussi le chiffre de 350 000 livraisons de ses différents logiciels depuis la disponibilité de vSphere 4.0, fin mai dernier. Ce qui est différent du nombre de clients. Par ailleurs, on ignore si ce mot "livraison" englobe ou non les exemplaires d'hyperviseurs préchargés sur leurs machines par les fournisseurs de serveurs. Quoi qu'il en soit, étant donné que VMware est le seul acteur des trois principaux du marché à facturer ses hyperviseurs, ces chiffres prennent une autre dimension que ceux, par exemple de Citrix. Mi-août, ce dernier revendiquait le téléchargement de 150 000 exemplaires gratuits de XenServer. De là, il extrapolait le fait que 10% des 500 plus grands comptes du classement du magazine américain Fortune avaient activé et utilisaient XenServer. Mais, en regardant le CA généré par les logiciels compagnons de XenServer et qui servent à l'administrer, on constate qu'il est nettement inférieur à 16 M$. Quant à Microsoft, il devrait rapidement publier des chiffres qui mêleront ceux de Windows Server 2008 et d'Hyper-V R2. (...)

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