Flux RSS

Virtualisation

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

557 documents trouvés, affichage des résultats 361 à 370.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(29/04/2008 18:56:15)

Orange crée un forfait logiciels inspiré du forfait téléphonique

Orange Business Services a formalisé une offre de virtualisation des logiciels sur les postes de travail de l'entreprise, dont la facturation est en tout point comparable à celle de ses forfaits de téléphonie mobile. Concrètement, les applications et les données sont hébergées par les centres informatiques d'Orange et le forfait inclut la connexion, quelle que soit la technologie (ADSL, 3G, WiFi, VPN, etc) et le terminal (micro-ordinateur, client léger, PDA...). La virtualisation permet de retrouver son environnement à distance, lorsqu'on se déplace dans un cybercafé par exemple. L'utilisateur accède à ses outils bureautiques (le principal partenaire étant Microsoft), sa messagerie et ses applications métiers. Une offre tournée en priorité vers les TPE et les PME Le lancement de cette solution est une conséquence directe du rachat par Orange à l'automne 2006 de la SSII Neocles, spécialisée dans la virtualisation. « Nous ciblons d'abord les TPE et les PME, soit les entreprises dont les effectifs vont de 3 à 800 personnes. Nous leur donnons les moyens de se passer de serveurs et de postes clients lourds en mettant les centres informatiques du groupe à leur disposition. Le forfait de base, qui intègre l'assistance téléphonique, est de 99 € par mois. Cette formule répond aussi à une attente forte des PME, d'avoir un interlocuteur unique. Plusieurs cabinets d'étude, tels qu'IDC, le Yankee Group, Ovum ou Forrester estiment que c'est la seule offre forfaitaire complète et qu'elle est beaucoup plus simple que les formules de type ASP ou Software as a Service, affirme Benoît Delanoë, Responsable du Forfait Informatique chez Orange Business Services. [[page]]Dans le cadre du pack de base facturé 99 € par mois, l'utilisateur dispose de 500 Mo d'espace de stockage sécurisé, de Microsoft Office (Word, Excel, PowerPoint) et d'outils complémentaires standards de bureautique (WordPad, PdfMaker, Acrobat Reader, compresseur, Viewer Access). L'option messagerie est facturée 16 €/mois et par utilisateur. Elle comprend un client Outlook Exchange et une capacité de 500 Mo. La messagerie est protégée par anti-spam et anti-virus et le système réalise les sauvegardes. Quant à l'option application métier, elle coûtera 6 €/mois et par utilisateur, à partir d'un minimum de 25 utilisateurs. Des extensions sont prévues telles que l'ajout d'espace disque au coût de 1 Go pour 2 €/mois et l'accès à MS Project, Vision et Access. De même, on peut étendre l'espace de stockage pour la messagerie ou l'application métier. (...)

(28/04/2008 16:46:49)

HDS se lance à son tour dans la course au datacenter vert

Depuis quelques semaines, le monde du datacenter joue à qui sera le plus vert. Après IBM, HP et autres Sun, c'est au tour du spécialiste japonais du stockage Hitachi Data Systems (HDS) d'entrer dans la danse. Il affirme ainsi avoir construit la salle de serveur la plus verte du monde à Yokohama. Celui-ci n'entrera en production qu'en juillet 2009 mais devrait atteindre 1,6 sur l'échelle Pue (Power usage effectiveness) du Green Grid. Le Pue mesure le ratio entre la dépense énergétique totale d'un bâtiment (alimentation des serveurs et des baies, climatisation et ventilation de l'ensemble, alimentation des connexion réseau, éclairage, etc.) et la dépense énergétique propre des appareils informatiques qu'il contient. Ce nouveau centre dépenserait donc 1,6 watt d'énergie totale pour chaque watt réellement affecté à l'informatique. Hu Yoshida, directeur informatique de HDS, rappelle que « la plupart des datacenters en utilisent plutôt trois. » Pour obtenir ce résultat, le constructeur a installé des équipements (serveurs, baies de stockage et connexion réseau) de dernière génération particulièrement économes en énergie et pense ainsi réduire les émissions de CO2 de 20 % par rapport aux salles de serveurs à la puissance équivalente. Il s'appuiera sur des techniques de virtualisation et sur le « thin provisionning », un moyen de répartir au mieux les taches sur l'ensemble des ressources matérielles de l'ensemble. Le projet s'intègre dans le plan général de HDS pour réduire ses émissions de carbone de 50 % d'ici cinq ans. (...)

(21/04/2008 16:35:47)

Motorola investit dans la virtualisation sur mobile

Motorola vient de rejoindre Intel, Cisco ou encore Texas Instrument parmi les grands acteurs qui soutiennent la start-up VirtualLogix. Cette dernière est spécialisée dans la virtualisation pour périphérique mobile. Son hyperviseur ne pèse que 200 ko. Il occupe donc peu de place sur des périphériques qui en sont généralement dépourvus et permet de faire fonctionner deux systèmes d'exploitation en parallèle. Il est toutefois assez peu probable de trouver à terme deux systèmes concurrents tels que BlackBerry OS et Windows Mobile, sur le même téléphone portable. En revanche, la virtualisation permettrait d'optimiser la sécurité des périphériques en hébergeant par exemple un système pour les fonctions de base du téléphone et un second pour les applications téléchargées par l'utilisateur. Isolés, les deux systèmes ne pourraient pas se corrompre mutuellement. La virtualisation contribue également à une réduction des coûts. Les fonctions de téléphonie sont en effet gérées par un système temps réel fonctionnant sur un processeur spécifique tandis que les fonctions annexes (photo, SMS, etc.) sont gérées par un autre système utilisant un autre processeur. Des smartphones à moins de 100 $ Les constructeurs pourront ainsi faire tourner les deux systèmes sur un même processeur puisque les fonctions ne sont jamais utilisées en parallèle (difficile de prendre une photo et de téléphoner en même temps par exemple). Selon Mark Milligan, vice-président marketing de VirtualLogix, la virtualisation permettrait de réaliser des Smartphones à moins de 100 $, plus fins et consommant moins d'énergie. On comprend aisément dès lors que Motorola ait souhaité rejoindre les contributeurs au développement de VirtualLogix d'autant plus que le fabricant a également annoncé qu'il envisageait d'utiliser la technologie de virtualisation dans ses équipements réseau. (...)

(14/04/2008 17:46:58)

Citrix propose son poste de travail virtualisé, XenDesktop

Citrix présente sa virtualisation pour poste de travail, XenDesktop, annoncée en fin d'année dernière. Le produit est essentiellement issu de l'achat de XenSource en août et une version bêta est déjà disponible depuis novembre (elle a été téléchargée quelque 6000 fois). La virtualisation du poste de travail consiste à proposer à l'utilisateur final un environnement personnalisé à la demande. Où qu'il se trouve, depuis n'importe quel poste de travail (sa machine de bureau, son portable, le PC d'un collègue, etc.), il peut accéder grâce à son profil à tout son environnement depuis le serveur : système d'exploitation et applications. XenDesktop se distingue des autres environnements de virtualisation de bureau car pour un même utilisateur, il isole les applications et le système d'exploitation. Il ne les assemble qu'au moment de l'exécution, à la demande. Ainsi tous les utilisateurs démarrent-ils leurs machines à partir d'une seule et unique image pour un même système d'exploitation, par exemple. Pour l'éditeur, il s'agit là du meilleur moyen de faciliter le travail des administrateurs et de garantir aux utilisateurs une version à jour de leur environnement. D'autant que son protocole client léger ICA utilisé pour les téléchargements devrait garantir des temps de réponse rapides. Autre différenciateur de l'offre, il est possible d'utiliser un autre hyperviseur que XenServer. Hyper-V de Microsoft, partenaire de Citrix , mais aussi ESX de Vmware, grand concurrent des deux précédents. XenDesktop sera disponible à partir du 20 mai en trois versions , standard, enterprise et platinum, en fonction des tailles de parcs gérés. Il devrait coûter 75 $ par utilisateur concurrent. (...)

(14/04/2008 16:30:30)

Deloitte livre son Top 10 des tendances technologiques de 2008

Quelles seront les grandes tendances technologiques de 2008 ? Deloitte apporte ses réponses sous la forme d'un Top 10, publié dans un PDF gratuit d'une vingtaine de pages. L'analyse établie par le cabinet, « à partir de recherches et de l'expérience de ses 6000 experts, de ses clients, d'analystes et d'acteurs mondiaux du secteur », met notamment en avant trois thèmes qui impactent directement les entreprises. Deloitte rappelle d'abord que le format d'échange de données financières XBRL (Extensible Business Reporting Language) fêtera cette année son dixième anniversaire, et qu'il a une maturité telle qu'il devrait être largement déployé et rendu obligatoire par les principales grandes puissances économiques. Le cabinet appelle donc les entreprises à s'y préparer, car cela impactera non seulement leur système informatique, mais aussi les compétences en interne et les processus. Côté compétences, justement, Deloitte conseille aux grandes entreprises de se préoccuper de la formation des employés aux environnements mainframe. Dans un chapitre intitulé « Gérer les compétences lorsque l'héritage devient l'avenir », Deloitte explique que les mainframes continuent de très bien se porter. « Chaque jour en 2008, on s'attend à ce que les mainframes réalisent 30 milliards de transactions, représentant 70% des données d'entreprise dans le monde », écrit Deloitte. Et de noter que la base installée croît de 5% par an. Mieux, le marketing écologique, très tendance en ce moment, serait de leur côté : « la consommation d'énergie, mesurée en nombre de Watts par transaction, est plus faible que tout autre type de serveur ». En conséquence, il faut d'urgence former des administrateurs et des développeurs rompus à ces environnements. Et au besoin rappeler les anciens pour des emplois à temps partiel, préconise Deloitte. Pas de précipitation vers la virtualisation Deloitte cite encore la virtualisation comme une des grandes tendances de 2008. Toutefois, « alors que 2007 était caractérisé par une ruée pour tester ou déployer», Deloitte estime qu'un peu de prudence sera de mise cette année. Le cabinet appelle les entreprises à ne pas se précipiter, et à bien évaluer où la virtualisation peut leur être bénéfique, à la fois en termes de technologie mais aussi de coût. Sans cela, indique Deloitte, les clients risquent de mauvaises surprises lorsque les éditeurs leur présenteront la facture. De même, Deloitte prévient qu'il vaut mieux être sûr de pouvoir bien gérer un parc de serveurs virtualisés, en expliquant que ce n'est pas parce qu'ils sont virtuels que les serveurs n'existent pas. Autrement dit, il pourrait être simple, faute de processus d'administration suffisamment aguerris, de sombrer dans un chaos générateur de coûts inutiles. L'écologie et la sauvegarde de l'environnement font bien sûr aussi partie de ce Top 10 des tendances technologiques. Deloitte explique par exemple que 2008 pourrait être l'année où les diodes électro-luminescentes (LED) remplaceront les ampoules à incandescence classiques, qui présentent un faible ratio énergie consommée / lumière délivrée, et contiennent en outre du mercure. Deloitte note que dans la mesure où les LED font partie de la famille des semiconducteurs, elles devraient bénéficier de la loi de Moore, et voir leur prix de production divisé par deux tous les dix-huit mois. Les nanotechnologies, meilleures amies de l'environnement, selon Deloitte [[page]] Deloitte estime que 2008 pourrait aussi être l'année des nanotechnologies. Ou du moins l'année d'une meilleure compréhension si les fabricants se donnaient la peine de mieux informer le public, inquiet, note Deloitte, des risques de dissémination incontrôlée de nanoparticules, ou d'autres risques pour la santé. Or, précise Deloitte, les nanotechnologies peuvent être bénéfiques à l'environnement, lorsqu'elles sont employées pour purifier de l'eau, par exemple, ou pour remplacer les piles classiques par des batteries de longue durée. Développement durable toujours, Deloitte lance un appel aux fournisseurs de technologies face aux pénuries d'eau potable. Expliquant qu'il s'agit là d'un formidable défi - mais aussi d'une grande opportunité - Deloitte incite les industriels à trouver des moyens plus économes en énergie de désaliniser l'eau, et des moyens plus économes en eau de pratiquer l'agriculture. Deloitte s'intéresse aussi à l'internaute-consommateur, estimant que l'anonymat, naguère de règle sur Internet, devrait laisser de plus en plus la place à un environnement où chacun s'identifiera, pour une sécurité accrue. De même, un nouvel équilibre commercial devrait être trouvé pour la collecte d'informations personnelles par les sites gratuits. Enfin, l'explosion de la quantité de données créée et gérée par chacun va conduire, indique Deloitte à l'émergence de nouveaux services de protection et de récupération des données. Une opportunité, note le cabinet, pour les fabricants de PC aux marges déclinantes de proposer des services à valeur ajoutée. Green IT, réseaux sociaux et homme bionique en 2007 En 2007, le rapport de Deloitte (ou plus précisément, la branche Technology, Medias & Telecommunications de Deloitte Touche Tohmatsu) avait identifié : la prise de conscience écologique et la montée des solutions 'vertes' ; la progression d'interfaces utilisateurs recourant à la voix ou aux gestes ; la nécessité tant pour les entreprises que pour les particuliers de mettre en place des politiques de stockage en fonction du coût relatif des supports ; les déploiements de plus en plus fréquents de systèmes biométriques ; la prise de conscience chez les consommateurs que le gratuit n'est pas forcément le plus confortable ; la nécessité pour les industriels de se prémunir contre le vaste niveau de fraude à la TVA en Europe ; l'importance de se focaliser sur les besoins non comblés des consommateurs, les nouvelles technologies permettant tout et n'importe quoi ; l'attention à porter aux réseaux sociaux, afin de les rendre le plus rapidement possible générateurs de revenus ; le besoin de réduire la facture énergétique des appareils électroniques et de trouver des sources d'énergie alternatives ; et enfin le début d'un débat de société qui pourrait à terme déboucher sur « l'homme bionique ». (...)

(11/04/2008 17:20:05)

Gartner annonce « la fin de Windows tel qu'on le connaît »

C'est au fin fond du plus grand hôtel de Las Vegas que deux analystes de Gartner, Michael Silver et Neil MacDonald, ont lâché la bombe : « Windows s'effondre ». S'exprimant dans le cadre du Symposium Itxpo, cycle de conférences régulier ouvert aux clients de Gartner, les analystes ont expliqué que Microsoft devait faire évoluer Windows de façon radicale, « pour le bien des clients, des éditeurs, et. celui de Microsoft ». Pour Gartner, si Microsoft ne veut pas que son système d'exploitation devienne un has been, il doit considérer qu'il s'agit de « la fin de Windows tel qu'on le connaît ». Ils ont ainsi pointé de gros soucis auxquels Microsoft fait face. D'abord, la croissance du nombre de lignes de code, qui enlève à Microsoft toute réactivité. Gartner note qu'il a fallu 7 ans pour passer de Windows 2000 à Vista, soit deux fois plus que de NT4 à 2000. Et à chaque fois, le nombre de lignes de code a à peu près doublé. C'est lassé par le peu de progrès réalisés lors du développement de Vista, ont expliqué les analystes, que l'éditeur est revenu au code de Windows Server 2003 comme base pour Vista. « C'est en grande partie pourquoi Windows Vista a surtout proposé des améliorations incrémentales. » Du coup, « la plupart des utilisateurs ne comprennent pas quels bénéfices peut apporter Vista, ou ne voient pas pourquoi ils feraient l'effort de migrer depuis XP ». Vista réarchitecturé, mais une modularité pas suffisante Ensuite, Windows n'a pas suffisamment gagné en modularité pour satisfaire les exigences d'une industrie qui va de plus en plus vite, et multiplie les types de clients et de besoins, ont ajouté Michael Silver et Neil MacDonald. « Windows a été réarchitecturé en plus de 50 couches, ont-ils précisé. [.] Mais Vista est loin d'être suffisamment modulaire pour permettre de soustraire ou de remplacer des éléments pour le faire tourner sur des équipements plus petits et rester en phase avec les besoins en constante évolution de l'industrie. » Ainsi, Microsoft a dû prolonger la durée de vie de XP pour les PC portables à bas coût. Et de noter qu'il existe certes un Windows Mobile, mais qu'il n'offre pas une expérience utilisateur très satisfaisante, comparée à la façon dont Apple a su porter MacOS X sur son iPhone. [[page]] Cette modularité insuffisante représente aussi un handicap sur le marché des serveurs, qui deviennent de plus en plus spécialisés, ont poursuivi les analystes. Pour eux, les besoins des serveurs évoluent dans des directions différentes, « dont certaines créent de nouveaux conflits intéressants ». Ainsi, certains besoins comme la virtualisation demandent un OS réduit à sa plus simple expression, tandis que les applications de gestion peuvent demander au contraire des OS pourvus de nombreuses fonctionnalités. Il y a eu par le passé un mouvement de balancier, selon que l'emphase était mise sur la centralisation ou sur les PC. Gartner estime qu'aucun de ces modèles ne dominera. « Nous pensons que chaque architecture sera déployée en fonction de sa capacité à répondre à un besoin précis. [.] Microsoft estime qu'il peut s'appuyer sur le coeur de Windows, et le packager de différentes façons pour satisfaire ces différentes architectures. » De plus en plus d'applications indépendantes de l'OS Microsoft a engagé ce processus de refonte en profondeur, toutefois il doit faire vite, ont prévenu les analystes. Web et clients riches aidant, les applications développées spécifiquement pour un OS laissent en effet peu à peu leur place aux applications agnostiques par rapport à l'OS. Le point d'équilibre sera atteint dès 2011, selon Gartner. Certes, le nombre d'applications écrites pour Windows est tel que l'OS gardera un grand poids ; cependant, ont ajouté Michael Silver et Neil MacDonald, ce problème d'héritage pourra être résolu par le biais de la virtualisation. Les analystes ont également noté d'autres problèmes, comme la lourdeur des migrations, la difficulté à gérer plusieurs utilisateurs sur un OS, ou la politique de licence guère en phase avec les nouveaux usages. Et de conclure que « dans sa forme actuelle, Windows aura à terme des problèmes pour être concurrentiel dans un environnement de machines de divers types et d'applications Web très fonctionnelles ». Au final, Microsoft encourage donc les entreprises à surveiller la feuille de route de Windows, et à évaluer dès maintenant quelles applications pourraient être considérées comme indépendantes de l'OS et tirer profit de la virtualisation. (...)

(10/04/2008 18:58:29)

RSA Conference : la virtualisation a aussi ses failles

Intervenant à l'occasion de la RSA Conference cette semaine à San Francisco, le chercheur en sécurité Joanna Rutkowska, est venue rappeler que les environnements virtualisés, qui intéressent un nombre croissant d'entreprises, peuvent eux aussi être pris pour cibles par les pirates. Joanna Rutkowska, qui a créé le cabinet de conseil Invisible Things (à Varsovie, Pologne), est connue pour avoir travaillé sur une technologie baptisée « Blue Pill » qui permet de créer du code malveillant indétectable afin de prendre le contrôle d'un PC sous Vista. Or le champ d'action de Blue Pill s'étend également aux environnements virtualisés, un pirate pouvant prendre la main sur une machine virtuelle et détourner les données qu'elle contient. Au cours des mois écoulés, d'autres chercheurs ont révélé des failles dans pratiquement tous les logiciels de virtualisation, y compris ceux des ténors du domaine. Lors de la conférence Black Hat, qui s'est tenue à Washington en février dernier, un chercheur de l'Université du Michigan, Jon Oberheide, avait notamment signalé un autre type d'attaque intervenant lors de la migration d'une machine virtuelle effectuée entre deux serveurs physiques. Ces méthodes d'attaque sont encore trop nouvelles pour avoir été exploitées par des cybercriminels, jugent les deux chercheurs. Mais elles sont évidemment prises très au sérieux. Deux jours plus tôt, IBM annonçait sur la RSA Conference, une technologie de prévention d'intrusion baptisée Phantom et justement destinée aux environnements virtualisés. (...)

(10/04/2008 18:25:58)

La gamme Power d'IBM trouve son haut de gamme

IBM enrichit déjà sa gamme toute fraîchement unifiée de serveurs Power. Après l'annonce de deux premiers modèles d'entrée de gamme la semaine dernière, Big Blue s'attaque au sommet de son catalogue. Le Power 595 comprend 32 Power6, soit 64 coeurs capables de traiter un total de 128 threads - tout comme les derniers Sparc Enterprise de Sun. Bien sur, là où le constructeur californien installe ses Ultrasparc T2 Plus, IBM place son tout nouveau Power6 5.0 GHz. Equipé en option de PowerVM, il peut accueillir jusqu'à 254 partitions virtualisées sous Aix ou Linux. IBM a par ailleurs mis en place un fort sympathique programme de fidélité à destination de ses clients équipés de serveurs de la concurrence. Ceux-ci seront récompensés chaque fois qu'ils remplaceront des coeurs HP ou Sun par des Power... La prime à l'Ultrasparc qui rapportera 1000 points. En échange de ces points, les clients obtiendront des réductions sur le matériel, le logiciel ou le service. (...)

(09/04/2008 17:19:38)

Rumeurs de rachat autour de Citrix

La hausse spectaculaire du cours de l'action Citrix (de 30,60 dollars à 32,94 dollars) au Nasdaq hier a de quoi surprendre. « L'action a pris deux dollars, ce qui est plutôt rare. Il y a beaucoup de bavardages sur le marché, » affirme Jeff Gavin, analyste financier chez Avian Securities. Pour lui, les rumeurs autour d'un éventuel rachat de Citrix par IBM ou Cisco ne sont pas étrangères à cette évolution. « Nous ne savons pas si ces rumeurs sont fondées, mais elles sont sensées, » explique-t-il. « Nous pensons que Citrix, notamment depuis qu'il a racheté XenSource, est devenu une véritable menace pour VMware. » Et qu'il serait donc susceptible d'attirer la convoitise d'un des deux géants qui voudrait s'aventurer sur le marché de la virtualisation. Prudence, toutefois En revanche, s'il l'on avait déjà envisagé un rachat par Microsoft après l'absorption de XenSource par Citrix, l'éditeur de Windows n'est plus sur la liste des acquéreurs potentiels. Pour Jeff Gavin, Microsoft est déjà occupé à racheter Yahoo, il a son propre hyperviseur et « il préfère conserver Cisco comme partenaire. » Pour un autre analyste financier, qui tient à rester anonyme, l'acheteur le plus naturel serait IBM qui a « davantage de connexions avec l'activité principale de Citrix. » Il reste toutefois prudent en soulignant qu'il y a déjà eu de nombreuses rumeurs de rachats autour des spécialistes de la virtualisation en raison de la consolidation croissante de ce marché. Et de conclure : « Je n'ai aucune raison de croire ces rumeurs. » (...)

(08/04/2008 15:21:26)

RSA Conference : IBM sécurise les environnements virtualisés

IBM s'apprête à dévoiler une technologie de prévention d'intrusion destinée aux environnements virtualisés, à l'occasion de la conférence RSA sur la sécurité qui se tient du 07 au 11 avril à San Francisco. Sous le nom de code Phantom, cette solution est le fruit d'une collaboration interne entre le département de recherche d'IBM et les équipes de XFTAS (X-Force Threat Analysis Service), de sa branche Internet Security Systems. Rappelons que XFTAS est un service de renseignements qui fournit des informations personnalisées sur les menaces susceptibles d'affecter le réseau. Aucune date de sortie n'est encore prévue pour Phantom. La protection des environnements virtualisés constitue un des sujets phares de la conférence RSA. Kris Lovejoy, directrice de la stratégie sécurité chez IBM rappelle d'ailleurs que « la couche hyperviseur (ndlr : plateforme de virtualisation qui permet à plusieurs systèmes d'exploitation de tourner sur un seul poste hôte en même temps) a été conçue pour offrir les meilleures performances possibles. Nos clients ont besoin de s'assurer qu'elle ne deviendra pas une brèche de sécurité ». De fait, les environnements virtualisés ont été surtout utilisés dans un premier temps pour mettre en place des plates-formes de développement. Mais aujourd'hui, afin de rationaliser et optimiser l'utilisation des serveurs ou encore de prolonger la durée de vie de certaines applications fonctionnant sur d'anciens systèmes d'exploitation, de plus en plus d'entreprises utilisent la virtualisation pour les applications en production. Dès lors, la question de la sécurité devient cruciale. Verrouiller l'environnement Phantom serait un système de prévention/protection contre les intrusions (IPS, intrusion prevention system) hébergé au niveau de l'hyperviseur. Il serait donc en mesure de surveiller le trafic réseau, de détecter le code malicieux et de stopper les attaques avant qu'elles ne passent à l'action. Il pourrait même verrouiller l'environnement virtualisé en cas de problème. Phantom reposerait en partie sur les technologies d'Internet Security Systems, société rachetée par IBM en 2006, spécialisée dans les IPS. Ce ne serait d'ailleurs pas le premier produit issu de l'acquisition de l'éditeur ISS puisqu'en août 2007, IBM sortait Virtual E-mail Security Appliance, une solution de protection des courriels pour les environnements virtualisés. Notons que cette annonce intervient après le lancement, hier, de LifeCycle Manager, une solution d'administration de VMware pour gérer le cycle de vie des machines virtuelles. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >