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(08/08/2011 12:45:16)
Les opérateurs mobiles virtuels continuent de progresser dans l'Hexagone
En juin dernier, les opérateurs virtuels représentaient 9,42% du marché de la téléphonie mobile, soit 5,98 millions de lignes, d'après les données de l'Autorité de régulation des télécommunications (ARCEP) publiée jeudi 4 août. En trois mois, ce chiffre a bondi de 14,2% et de 54,4% par rapport à juin 2010.
Le nombre d'abonnés stagne avec une croissance trimestrielle de l'ordre de 0,7%. En juin 2011, les opérateurs mobiles historiques comme virtuels géraient un portefeuille total de 65,97 millions de clients.
Enfin, le SMS continue sa progression avec 35,53 milliards de messages écrits envoyés à l'aide d'un téléphone portable au dernier trimestre. En un an, le chiffre a gonflé de 46,8%. En moyenne, fin juin dernier, un client envoyait 186,1 SMS chaque mois, contre 134,2 un an auparavant.
Illustration : Crédit photo Anton Gvozdikov/shutterstock.com
(...)
Black Hat : hackers et crackers, héros potentiels de la lutte anti-terroriste
Hackers et crackers ont pu entendre un plaidoyer très patriotique en leur faveur lors d'une des interventions de la conférence Black Hat, la semaine dernière à Las Vegas, rapportent nos confrères de Network World. Ils ont été présentés comme de potentiels héros, alors que les actes de terrorismes évoluent vers des cyber-attaques, également capables de déclencher des destructions physiques.
C'est un ancien patron de la CIA, Cofer Black, en fonction pendant les événements du 11 septembre 2001, et chargé à l'époque de diriger le contre-terrorisme, qui l'a exposé à une assemblée où se pressaient quelques milliers de participants. Selon lui, les trois premières menaces terroristes traditionnelles - chimiques, bactériologiques, radiologiques - ont changé de nature pour laisser la place à des menaces cinétiques (celles qui incluent des troupes et des armes), bactériologiques et cybernétiques. «Le monde du terrorisme que j'ai connu appartient au passé », a déclaré Cofer Black, aujourd'hui à la retraite, qui a servi pendant 28 ans dans la CIA. « C'est votre tour maintenant », a t-il ajouté.
Stuxnet a changé le visage du terrorisme
Selon l'ancien chef du contre-terrorisme, Stuxnet a définitivement changé le visage du terrorisme et montré quelles conséquences pouvaient avoir les cyber-attaques. Le ver très sophistiqué qui a pu prendre le contrôle de mécanismes gérant des centrifugeuses dans la centrale nucléaire iranienne de Bouchehr pour les endommager, a eu l'effet d'une attaque physique. « Stuxnet est le Rubicon de notre avenir », a-t-il dit. Ce que l'on a pu considérer comme un univers de farces de collège est maintenant capable de détruire une infrastructure nationale. « C'est énorme. » Tellement énorme que l'armée américaine a prévu dans ses stratégies des réponses aux cyber-attaques qui dépassent le seul espace des réseaux informatiques. Ainsi, une cyber-attaque peut justifier en représailles des réponses cinétiques, comme des frappes aériennes contre des centrales électriques ennemies pour réduire à néant un réseau électrique. Selon Cofer Black, l'action anti-terroriste menée par les États-Unis a réduit la probabilité d'un autre événement terroriste de grande envergure comme l'attaque contre le World Trade Center. Mais les terroristes vont investir de manière croissante dans le piratage et chercher des compétences dans ce domaine, « car ils savent maintenant que ce type d'actions peut être destructeur. »
« Nous sommes légion ! »
Selon l'ancien chef de la CIA, les cyber-contre-terroristes en herbe doivent être prêts à contribuer à cette action. Mais ils doivent aussi être prêts à affronter des décideurs qui ne sont pas encore disposés à accepter que les prochaines actions seront de cette nature. Revenant sur la catastrophe du 11 septembre, il a indiqué que son service au sein de la CIA savait qu'une attaque à grande échelle était en préparation, mais ne savait pas exactement quand, ni où elle aurait lieu. « Jusqu'à ce que le World Trade Center tombe, mon service a eu du mal à convaincre l'administration Bush de l'urgence de la situation », a t-il expliqué. « L'esprit humain a du mal à accepter que des événements dont il n'a jamais eu l'expérience puissent se produire », a t-il ajouté. Selon lui, il faut prévoir des plans et des réponses à une cyber-guerre, de manière à ce que, en cas d'attaque, les États-Unis soient prêts à agir si les dirigeants le demandent. « Ce fut le cas après le 11 septembre : la CIA était prête à envoyer des agents en Afghanistan, pour lutter contre les Talibans et Al-Qaïda. »
Pour conclure, Cofer Black a adressé une sorte de message amical aux participants qui pouvaient appartenir aux groupes d'activistes LulzSec et Anonymous (et dont la devise est « Nous sommes Anonymous. Nous sommes légion. Nous ne pardonnons pas. Nous n'oublions pas »). « C'est la première fois que je participe à la Conférence Black Hat. Maintenant, je peux vous voir. Nous sommes légion ! », a-t-il lancé.
STEC et OCZ misent sur le stockage flash sur PCIe, plus proche du processeur
Afin de mieux profiter des capacités de vitesse des systèmes de stockage SSD, des fabricants cherchent des solutions qui rapprochent le processus de traitement des données de celui réalisé par les CPUs pour utiliser les données stockées. Ainsi, STEC et OCZ Technology Group viennent tous deux d'intégrer des composants de stockage flash dans des cartes PCI Express (PCIe). STEC, qui arrive pour la première fois sur ce marché, fait sensation avec sa propre ligne de modules hardware et une plateforme logicielle capable de travailler avec des composants SSD d'autres fournisseurs.
Les solutions solid state, jusque là utilisées simplement pour remplacer des disques à plateau tournant dans les baies de stockage centralisées, sont de plus en plus considérées comme un composant du serveur avec une fonction de stockage des données utilisées massivement ou pour agir comme cache. C'est Fusion-IO qui a ouvert la voie à cette approche. Désormais, STEC, l'un des plus grands fournisseurs de support flash pour les vendeurs de SSD traditionnels, a décidé de proposer ses propres produits. « Le stockage Solid-State augmente le coût initial, et son intégration à des serveurs génère éventuellement d'autres coûts, mais celui-ci peut engendrer des économies pour certaines entreprises », selon l'analyste Mark Peters d'Enterprise Strategy Group (ESG). En particulier, l'avantage peut venir de la réduction des délais.
Un rôle clé pour le logiciel EnhanceIO
« Nous avons été tellement endoctrinés ! On n'a pas cessé de nous répéter que le stockage se mesurait au prix du gigaoctet », explique l'analyste. « Personne ne stocke dans le seul intérêt de stocker, mais dans le but d'utiliser les données que l'on conserve. » Une architecture qui permet de diriger plus rapidement les données vers le serveur, comme une carte PCIe, peut justifier une dépense supplémentaire. Le logiciel EnhanceIO (photo ci-dessous), que STEC a déjà fourni à quelques clients en test, devrait avoir un impact plus important que les cartes PCIe elles-mêmes, car il peut travailler avec de nombreux fournisseurs de matériel », estime aussi l'analyste. « L'intérêt pour les serveurs SSD augmente, mais cette solution n'est pas forcément la meilleure solution pour des entreprises qui ont recourt à de gros centres de données virtualisés », ajoute t-il. « On perd en capacités de partage, parce que les données sont alors attachées à un serveur en particulier », dit Mark Peters. Les SSD centralisés offrent plus de flexibilité de gestion et n'ont pas besoin d'être reliés systématiquement à tous les serveurs du centre de données pour être efficaces. Pour les petites entreprises travaillant avec de petites quantités de serveurs, le système de cache offert par les serveurs SSD peut être suffisant, selon lui.
STEC a donc lancé sa famille de modules d'accélération Kronos PCIe Solid-State qui, avec son logiciel EnhanceIO SSD Cache, est capable de fonctionner avec les produits Kronos et presque toutes les autres solutions SSD présentes sur le marché. Selon l'entreprise, les deux produits permettent de réduire considérablement le coût d'un centre de données, puisqu'ils limitent le recours à des systèmes de stockage très rapides et autres techniques pour augmenter la vitesse d'exécution des applications. 
Solution Kronos PCIe SSA (crédit : STEC)
Stockage principal ou cache
Avec des capacités allant de 240 Go à 980 Go, les cartes Kronos et Kronos Turbo peuvent être utilisées pour le stockage principal au sein d'un serveur. Mais elles sont principalement conçues pour garder en cache, à proximité de la CPU, la copie de données fréquemment utilisées pour de meilleures performances. « Cela permet de palier aux retards causés par les commutateurs, les contrôleurs RAID et les autres composants dans un système de stockage traditionnel », a déclaré Scott Stetzer, vice-président du marketing chez STEC. Selon l'entreprise, cette nouvelle technologie peut réduire la latence de quelques centaines de millisecondes à 30 nanosecondes pour une entreprise qui migre d'un SAN (storage area network) traditionnel ou d'une configuration iSCSI (Internet SCSI).
Les disques SSD coûtent plus chers par gigaoctet que les disques durs. Mais ils offrent une récupération plus rapide des données. Ils permettent de se passer de disques durs ultra rapides et de techniques visant à optimiser la vitesse des lecteurs. En général, cela suppose l'achat de plusieurs disques durs, dont une partie de la capacité reste, de surcroît, inutilisée. Mettre un SSD dans un serveur peut apporter encore plus de performance, car cela permet de supprimer le transfert des bits de données les plus utilisés au sein du réseau.
Difficile de rattraper Fusion-IO
Avec ses modules Kronos, STEC a franchi une autre étape pour améliorer les performances du serveur : les cartes se déchargent des tâches I/O qui, dans le cas de certains produits PCIe similaires, sont réalisées par le processeur. « Cette méthode permet de libérer des cycles processeurs pour d'autres tâches, ce qui est utile, en particulier dans les serveurs virtualisés très actifs », explique Scott Stetzer. « Cette fonctionnalité de déchargement distingue STEC de Fusion-IO, un vendeur déjà présent sur le marché, offrant à STEC au moins un élément clé de différenciation pour lui permettre de gagner des parts de marché », dit l'analyste d'ESG. « Cependant, STEC et d'autres challengers vont avoir du mal à gagner du terrain sur Fusion-io, compte tenu des accords existants actuellement entre les fournisseurs et les vendeurs », estime t-il. L'entrée sur ce marché du PCIe est un objectif majeur pour STEC, qui a réduit le mois dernier ses prévisions financières pour le trimestre en cours en raison d'une concurrence croissante dans son activité principale. La valeur de STEC a chuté de plus de 50% depuis février.
Les cartes d'OCZ, vendues aux constructeurs
Les cartes Kronos peuvent lire et écrire des données séquentielles à la vitesse de 1,1 Go/seconde et la carte Kronos Turbo à 2,2 Go/seconde, selon STEC. L'entreprise a commencé à livrer des échantillons de son produit à des fabricants de serveurs. « Une ligne de cartes Kronos Bi-Turbo, avec des capacités pouvant atteindre 1,95To et un taux de lecture/écriture de 3,6 Go/seconde, est en préparation, pour une livraison prévue en début d'année prochaine », a déclaré Scott Stetzer. « Toutes les cartes seront disponibles dans les deux versions SLC (single-level-cell) et MLC (cellule multi-niveaux) et sauront utiliser les fonctionnalités de STEC », a t-il ajouté. Ces cartes seront garanties cinq ans.
L'annonce de STEC fait suite à l'annonce par OCZ d'un nouveau disque SSD PCIe que son fabricant dit deux fois plus rapide que son produit précédent. Les cartes SSD R4 Z-Series sont proposées en version demi-hauteur et pleine hauteur avec des capacités allant de 300 Go à 3,2 To et peuvent lire les données à un taux de 2,8 Go/seconde, selon OCZ. Contrairement à ses précédents produits, les cartes OCZ seront vendues directement aux vendeurs de serveur et non aux utilisateurs.
Recap IT : Black Hat et « bug bounty », Adobe montre Edge, L'Enisa scrute HTML5, Bull accueille le FSI
Vous avez manqué les principaux sujets de la semaine, pas de panique, voici un récapitulatif des actualités incontournables. L'Etat français aurait trouvé des partenaires pour son cloud. Et par l'intermédiaire du FSI, il rentre au capital de Bull. L'indicateur mensuel des offres d'emploi cadres publié par l'Apec montre que les annonces IT ont poursuivi leur progression en juin.
L'une après l'autre, les SSII françaises livrent leurs résultats semestriels : entre croissance à deux chiffres et progression modérée, on trouve aussi quelques replis. Le groupe Steria a fait part du décès de Jean Carteron, son fondateur, qui a créé sa société sur la lancée du Plan Calcul et des grands principes de la participation.
Du côté des acteurs du web, Facebook a annoncé qu'il rémunérerait 500 dollars ceux qui trouveraient des bugs sur son site. Deux jours plus tard, la société de Mark Zuckerberg jette son dévolu sur Push Pop Press, éditeur de livres numériques, tandis que la ville japonaise Takeo bascule son site web sur le réseau social. Le désormais rival Google+ atteint les 25 millions d'utilisateurs.
L'éditeur Adobe a profité de l'été pour livrer aux développeurs une pré-bêta du logiciel Edge, conçu pour assembler des contenus dynamiques sur le Web en s'appuyant sur HTML5 et les standards ouverts associés. Mardi, Google et Living Social se sont offert des sites d'achats groupés.
Pas de vacances pour les experts en sécurité
Dans le domaine de la sécurité, un chercheur de CA a découvert un cheval de Troie capable d'enregistrer des conversations téléphoniques effectuées depuis un terminal sous Android (alors que l'OS mobile de Google a trusté 48% du marché mondial des smartphones au 2e trimestre). L'Enisa, l'agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l'information, a pour sa part livré un rapport pointant 51 problèmes de sécurité sur HTML5.
Mercredi a débuté à Las Vegas la conférence Black Hat. Un professeur de Carnegie Mellon y a exposé comment on peut associer des données privées à la photo d'une personne publiée sur Internet. Quant à Microsoft, il lance un concours de sécurité, BlueHat Prize, doté de 250 000 dollars, pour développer de nouvelles technologies de lutte contre le piratage. Dans le même temps, son centre de sécurité (MSCR) livre un rapport faisant le compte des failles permettant d'exécuter du code à distance.
Enfin, les rumeurs bruissent toujours autour de la sortie de l'iPhone 5 (septembre ou octobre ?), tandis que le Canadien RIM montre de son côté cinq nouveaux smartphones sous BlackBerry 7. (...)
L'iPhone 5 sortira-t-il en septembre ou en octobre ?
Apple aurait commandé 10 millions d'exemplaires de l'iPhone 5 au Taïwanais Pegatron qui deviendrait le deuxième fabricant du smartphone d'Apple, selon le site Digitimes qui indique que les livraisons des produits commenceront en septembre. Cela correspond aux indications de sortie qui ont déjà circulées sur le dernier modèle d'iPhone ces derniers jours, certaines laissant d'abord entendre que les clients pourraient le découvrir en septembre, tandis que d'autres considèrent qu'il faudra plutôt attendre octobre (ainsi que l'affirmait lundi dernier All Things Digital).
Dans le même temps, Charles Arthur, du Guardian, relatait que des boîtes scellées contenant le nouvel iPhone avaient été transportées vers des opérateurs de téléphonie mobile à des fins de test. Comme on peut le comprendre, le processus respecte un niveau de sécurité très élevé et parmi ceux qui travaillent pour les opérateurs, très peu de personnes seront amenées à voir le nouvel iPhone. Par ailleurs, les iPhones qui se trouvent dans ces boîtes ne sont en fait pas le produit fini. Toutes les fonctionnalités sont là, mais sous une apparence travestie de façon à ce que si des images du produit sont volées, on ne découvre pas la prochaine génération d'iPhone qu'Apple se prépare à annoncer.
Charles Arthur, du Guardian, ne penche pas pour la thèse d'une sortie en octobre, estimant que tous les signes semblent pointer vers un lancement en septembre. On entend aussi dire qu'il pourrait y avoir plus d'un nouvel iPhone annoncé lors de l'événement prévu le 1er septembre par Apple sur le thème de la musique.
Un iPhone 5 4G ready ?
Si l'on en croit certaine source chinoise (Giz China), le prochain iPhone pourrait être 4G ready. China Mobile aurait conclu un accord avec Apple pour apporter sa 4e génération de connexion TD-LTE au futur terminal. Si c'est vrai, cela irait à l'encontre des déclarations de iSuppli indiquant que les puces 4G seraient trop grosses et trop coûteuses pour l'iPhone 5, ainsi que Macworld l'a rapporté en juillet. Wayne Lam, analyste senior du cabinet d'analyse avait notamment déclaré qu'il restait à voir si le prochain iPhone attendu pour septembre supporterait le 4G LTE et que si c'était le cas, la taille du minuscule circuit imprimé (PCB) de l'iPhone devrait être plus grosse afin de supporter la première génération de processeur baseband LTE et tout le chipset associé.
La quatrième génération de technologie mobile en est toujours à ses débuts, même si certains marchés ont mieux développé les réseaux 4G que d'autres. Aux Etats-Unis, par exemple, Sprint et Verizon offrent tous deux un service 4G, tout en utilisant différentes technologies (respectivement WiMAX et LTE). Du côté des constructeurs de téléphones mobiles, à la fois HTC et Samsung ont plusieurs modèles 4G sur le marché.
Illustration : l'iPhone d'Apple (D.R.)
Semestriels Capgemini : chiffre d'affaires en hausse de 12,9%
Capgemini a enregistré un chiffre d'affaires de 4,7 milliards d'euros (Md€) au 1er semestre 2011, en hausse de 12,9% par rapport à celui du 1er semestre 2010. A taux de change et périmètre constants, la croissance est de 7,4% (6,4% au 1er trimestre et 8,4% au deuxième). Le total des prises de commandes enregistrées au cours de ce premier semestre s'élève à 5,2 Md€, proche de celui réalisé au 1er semestre 2010 (5,3 Md€) et qui avait été marqué par le renouvellement ou l'extension de plusieurs grands contrats d'infogérance. Pour les métiers les plus sensibles à la conjoncture comme le conseil, l'intégration de systèmes et les services de proximité, le ratio prises de commandes sur chiffre d'affaires s'établit à 1,18 (1,27 pour l'Amérique du Nord seule).
La marge opérationnelle est de 6,1% contre 5,8% l'an dernier. Le résultat d'exploitation progresse, lui, de 20% à 240 millions d'euros.
Baisse de la trésorerie nette pour cause d'acquisitions
Le résultat net part du Groupe s'élève à 127 millions d'euros, en progression de près de 26% sur celui réalisé au 1er semestre 2010. Le montant de la trésorerie nette consolidée au 30 juin 2011 est inférieur de 640 millions d'euros à ce qu'il était au 30 juin 2010 en raison, notamment, de plusieurs acquisitions (dont celle de 55% de CPM Braxis) pour un effet total de 470 millions d'euros et d'une augmentation du besoin en fond de roulement liée, en particulier, à la forte croissance du chiffre d'affaires. En phase avec le plan d'action arrêté l'an dernier, la SSII a procédé au cours de ce 1er semestre 2011 à plusieurs rachats : CS Consulting en Allemagne, Avantias et Artesys en France, BI Consulting Group aux Etats-Unis. Le groupe prévoit d'autres acquisitions dans les semaines ou les mois. Il vient d'ailleurs de finaliser celle de Prosodie.
Plus de 16 000 nouveaux collaborateurs
La France reste la première « grande région » du groupe. Son chiffre d'affaires a progressé de 5,8% sur le semestre écoulé, à périmètre constant par rapport au 1er semestre de l'année dernière. Son taux de marge opérationnelle atteint 7,6%, en forte progression par rapport au 1er semestre 2010. Par métiers, l'intégration de systèmes réalise la meilleure croissance du groupe, avec un chiffre d'affaires en progression de 9,6% (à taux de change et périmètre constants). Son taux de marge opérationnelle est de 5,8%, en légère augmentation par rapport au 1er semestre 2010. Le rythme de croissance de cette activité s'est accéléré au cours du semestre.
Grâce à l'intensification de sa politique d'embauche « onshore » comme « offshore », Capgemini a recruté près de 16 500 nouveaux collaborateurs au 1er semestre. La SSII compte au total 114 274 collaborateurs au 30 juin 2011, soit près de 20% de plus qu'un an auparavant. L'effectif offshore atteint 37% de l'effectif total (contre 35% au 31 décembre 2010), soit 42 592 personnes dont 34 565 en Inde.
Illustration : D.R.
eBay gère la virtualisation de serveurs avec 100 To de stockage SSD
En un an, eBay a remplacé 100 To de stockage par des disques solid-state (SSD), soit la moitié de son espace de stockage en rack standard, relatent nos confrères de Computerworld. Cette transformation a aussi eu pour effet de réduire de 78% sa consommation d'énergie et de multiplier par cinq ses performances I/O. Ce gain en vitesse permet maintenant à eBay de mettre en ligne une nouvelle machine virtuelle en cinq minutes, contre 45 minutes auparavant.
La division Assurance Qualité utilisait jusque-là aussi bien des solutions de stockage NAS que SAN avant de déployer des baies modulaires SSD de Nimbus Data Systems. Il y a un an, eBay a commencé à utiliser un système SSD Nimbus Class-S 2U (3,5 pouces de haut), contrôlé par le système d'exploitation HALO. « Aujourd'hui, nous avons 12 baies SSD dont la capacité est équivalente à celle des unités de stockage traditionnelles », a déclaré Michael Craft, manager Systems Administration chez eBay. Il précise qu'un rack de stockage SSD équivaut à 8 ou 9 racks d'un autre système.
La division QA possède plus de 4 000 serveurs virtuels VMware ESX, résidant sur environ 200 machines. La moitié de ces serveurs physiques est désormais reliée au stockage SSD principal. eBay clone à partir de « templates » sur son stockage vers les machines virtuelles. En raison des nombreux avantages qu'elle tire du SSD, la société prévoit d'utiliser davantage encore cette technologie. « Pour l'instant, c'est un élément de notre pile de virtualisation, mais nous cherchons à en élargir l'usage afin qu'il s'adapte à d'autres besoins », a déclaré Michael Craft. «Nous avions pour objectif de remplacer un disque dur sur deux dans nos centres de données. Avec le SSD, nous avons pu éliminer des baies entières. »
Un coût équivalent au système précédent
L'année dernière, la division QA cherchait à passer au protocole iSCSI tout en continuant à supporter le Network File System ainsi que le Fiber Channel. Mais Michael Craft a constaté que les SSD délivraient des performances équivalentes à un 10 Gigabit Ethernet iSCSI aux hôtes VMware, soit environ 170 000 I/O par seconde (IOPS). Bien que le SSD soit généralement plus cher que le disque dur, le manager Systems Administration d'eBay a estimé que le coût des baies Nimbus était équivalent à son système de stockage précédent -NetApp et HP 3PAR, selon un porte-parole de Nimbus (Michael Craft ayant pour sa part refusé de dire de quels fournisseurs il s'agissait).
Selon Isakovich Thomas, le PDG de Nimbus, eBay a choisi leurs solutions pour remplacer un environnement NetApp, basé sur des disques à 15 000 rpm. Le dirigeant fait valoir que son entreprise se distingue de nombreux autres fournisseurs de stockage SSD en ce qu'elle ne cherche pas à proposer un complément aux systèmes de stockage traditionnels. Elle propose en effet le remplacement des disques durs. « Notre approche du marché ne consiste pas à accélérer l'accès aux données les plus exploitées ou à offrir un appareil haut de gamme pour traiter les charges de travail. Nous ne proposons ni disque, ni carte. Notre matériel est 100% à base de mémoire flash et il s'accompagne d'un système d'exploitation complet », explique-t-il.
En concurrence avec Violin Memory et Texas Memory Systems
Nimbus est en concurrence avec des vendeurs comme Violin Memory et Texas Memory Systems, lesquels fabriquent des baies de stockage entièrement à base de SSD. Le prix des produits Nimbus est établi sur une base par téraoctet : « 10 000 dollars par téraoctet utilisable » comme l'a indiqué Isakovich Thomas. Sa baie de « modules flash » 2U est proposée en version 2,5 To, 5 To ou 10 To. Il est possible d'associer jusqu'à 25 modules sur un backbone SAS de 6Gbit/sec. Selon Michael Craft, eBay a préféré la technologie Nimbus parce qu'elle était simple à déployer et à gérer. « Nous ne sommes pas une équipe qui gère du stockage. Nous sommes des administrateurs Windows venus à la virtualisation, et forcément, cela suppose d'entrer dans le stockage. Mais plus nous y restons, plus nous voulons en sortir », a t-il déclaré. « Avec cette solution, nous pourrions juste faire du déploiement et en sortir. »
Illustration : le système d'exploitation du stockage Halo (crédit : Nimbus)
Le FSI entre au capital du groupe Bull
Détenu à 49% par l'Etat et à 51% par la Caisse des dépôts et consignations, le FSI, fonds stratégique d'investissement, intervient en fonds propres pour prendre des participations minoritaires dans des entreprises françaises porteuses de projets innovants. Il vient d'annoncer avoir pris une participation dans le groupe informatique Bull et « avoir franchi à la hausse le seuil de 5% de son capital ». L'organisme dit vouloir accompagner le développement du groupe français sur ses différents marchés. Il souligne que cette opération traduit également l'attention qu'il porte à la capacité des entreprises à créer de la compétitivité.
« Je me réjouis de l'arrivée du FSI, qui devient le 3ème actionnaire de référence du Groupe après Crescendo et France Telecom », a déclaré Philippe Vannier, PDG de Bull et président de Crescendo Industries, dans un communiqué. « Le plan stratégique que nous mettons en oeuvre depuis un semestre augmentera d'autant le potentiel de la société qu'il sera soutenu dans la durée par ses actionnaires, ce qui correspond à la philosophie du FSI ».
Conformément à sa pratique, le FSI souhaite s'associer à la gouvernance de la société et demandera la nomination d'un administrateur.
Bull a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de plus de 1,2 milliard d'euros, dont près de 50% à l'international, et emploie environ 8 600 salariés dans le monde dont plus de 4 500 en France.
En juin dernier, le FSI avait participé à l'augmentation de capital de Soitec, fabricant de matériaux semi-conducteurs d'extrêmes performances.
Photo : Philippe Vannier, PDG de Bull (crédit : LMI)
RIM lance cinq smartphones sous BlackBerry 7
Référencés sous les appellations 9850, 9860 et 9810, les trois derniers-nés des smartphones du Canadien RIM fonctionnent sous BlackBerry 7, tout nouveau système d'exploitation de la marque censé être 40% plus rapide que la précédente version.
Entièrement tactiles, les modèles 9850 et 9860 partagent un écran haute définition de 3,7 pouces, un capteur photo de 5 mégapixels et 4 Go de mémoire interne. Doté en plus d'un clavier coulissant introduit avec le modèle 9800, le 9810 proposera toutefois un écran plus petit (3,2 pouces) mais 8 Go de mémoire interne. Les trois terminaux fonctionneront grâce à un processeur cadencé à 1,2 GHz et 768 Mo de RAM.
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En concurrence frontale avec l'iPhone d'Apple et les smartphones sous Android, RIM a fait son annonce mercredi 3 août lors d'un événement organisé à Londres. Le fabricant en a aussi profité pour annoncer la sortie de deux modèles du Bold (9900 et 9930), son téléphone professionnel star.
RIM n'a pas communiqué leurs dates de sortie.
Illustration: Crédit photo: RIM
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