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(22/07/2011 10:10:23)
Les apps mobiles tirent le marché du m-commerce
Le nombre d'internautes qui passeront un ordre de paiement via leur téléphone portable atteindra les 141,1 millions en 2011, selon les estimations de Gartner publiées ce jeudi 21 juillet, soit une hausse de 38,2% par rapport à l'an passé. Le volume des paiements atteindrait quant a lui la somme de 86,1 milliards de dollars (+75,9%).
Malgré ces chiffres, Gartner explique que le paiement par mobiles se démocratise moins vite que prévu. Quant au paiement sans contact (technologie communément appelée NFC, pour Near Field Communication), le cabinet de conseil juge le procédé encore beaucoup trop complexe et n'imagine pas que le marché s'y adapte avant au moins quatre ans.
Un marché tiré par les SMS et les applications mobiles
Le téléchargement d'applications payantes est la principale source de revenu des transactions passant par Internet, qui représentent à elles-seules 70% du marché mobile en Europe occidentale (contre 90% aux Etats-Unis). En ce qui concerne le reste des paiements par téléphone, il comprend essentiellement les SMS surtaxés.
Les entreprises télécoms, les éditeurs comme Sybase 365 et les banques voient surtout dans le paiement par mobile un marché émergeant dans les pays en développement, où une partie importante de la population possède un téléphone portable mais pas forcément de compte bancaire. C'est la raison pour laquelle le transfert d'argent par mobiles est en plein expansion en Europe de l'est, au Moyen-Orient et en Afrique.
Illustration principale Google Android Market, crédit D.R.
Les ventes de PC en Europe continuent de chuter au 2ème trimestre selon IDC
D'un trimestre à l'autre, la baisse continue pour la vente de PC en zone EMEA selon IDC, 8,9% au second trimestre 2011 par rapport à la même période en 2010. Les raisons évoquées par le cabinet d'études pour expliquer cette déconfiture ne changent pas : des niveaux de stocks toujours hauts chez les grossistes, une orientation des dépenses des particuliers vers les tablettes tactiles et les smartphones, les incertitudes économiques au sein de la zone Euro. La situation s'avère particulièrement tendue sur le segment grand public où le marché a plongé de 21% au deuxième trimestre. En comparaison, la décroissance n'atteint « que » 4,3% sur le segment des entreprises, principalement grâce aux plus grandes d'entre elles.
Ce tableau d'ensemble n'offre toutefois pas un rendu fidèle de la situation que connaissent les différents groupes de pays qui composent la zone EMEA. Ainsi, les marchés de l'Europe centrale et de l'Est ont vu les ventes de PC s'apprécier de 11,4% en volume lors du second trimestre de l'année. Dans les pays d'Afrique et du Moyen-Orient, la croissance a atteint +12,2%. On l'aura donc compris, ce sont les marchés de l'Europe de l'Ouest, particulièrement ceux des pays du sud, qui plombent les résultats globaux des ventes d'ordinateurs en EMEA. Dans cette aire géographique, le nombre de machines écoulées dans les réseaux de distribution s'est contracté de 20,9%. Sur le seul segment des particuliers, la baisse atteint 32,2%.
Vente en baisse de 40% pour Acer
Ces conditions n'ont toutefois pas empêché certains fabricants de tirer correctement leur épingle du jeu. C'est le cas de HP, toujours numéro un. Ses livraisons ont progressé de 3,9% tandis que sa part de marché a augmenté de 3 point à 23%. C'est aussi le cas de Dell dont la part de marché est passée de 9,6% l'an dernier à 11,5% au second trimestre 2011. Un résultat obtenu grâce à des ventes en hausse de 8,4%. Le constructeur texans reste ainsi numéro trois du classement d'IDC dans la zone EMEA.
Acer en revanche, a connu la plus mauvaise contre-performance du trimestre avec un recul de 40,3% de ses ventes de PC. La part de marche du taïwanais n'est plus que de 12,8% (-6,7 points sur un an). S'il reste le numéro deux en EMEA, il est désormais talonné par Dell. Ce scénario était inimaginable il y a encore peu de temps.
Dans le reste du classement, on trouve Asus en quatrième position avec des ventes en baisse de 0,8%. Il est suivi de Lenovo dont les livraisons ont progressé de 2,6%.
Wolfram Research veut concurrencer Flash et Silverlight avec le CDF
Avec le Computable Document Format (CDF) de Wolfram Research, les utilisateurs peuvent créer des représentations visuelles de leurs données, manipulables ensuite. « C'est une façon de communiquer sur le monde des idées quantitatives beaucoup plus riche que par le passé », a déclaré Conrad Wolfram, directeur général de l'entreprise, lors d'une conférence de presse. Le CDF propose de visualiser non seulement des données brutes, mais aussi les algorithmes qui associent ces différents groupes et les différentes interactions. La société a publié un certain nombre de démonstrations sur cette technologie.
Concrètement, le CDF pourrait intégrer des données interactives dans les manuels numériques, documents scientifiques, des présentations d'affaires précise Conrad Wolfram. Il ajoute que les documents d'aujourd'hui se résument à des tableaux, des graphiques, diagrammes et autres représentations statiques. En utilisant la puissance de calcul, les présentations pourraient devenir plus dynamiques, en donnant aux spectateurs un moyen de manipuler les éléments. « Nous n'avons pas besoin d'avoir des lecteurs pour décompresser les idées », poursuit le dirigeant Wolfram en référence au besoin pour un auteur de « compresser » ses idées dans une représentation visuelle facile pour le spectateur.
Télécharger un plug-in gratuit
Pour regarder les données dans le format CDF, les utilisateurs auront besoin de télécharger un plug-in gratuit sur le site de Wolfram (il pèse 101 Mo). Prochainement, l'éditeur lancera ce service directement depuis un serveur web sans passer par le téléchargement d'une extension. Les créateurs de contenu pourront créer des documents CDF depuis le logiciel Mathematica, mais l'éditeur proposera aussi des outils de composition en ligne. Avec cette version, Wolfram Research sera en concurrence avec des outils de RIA à l'attention des développeurs comme Flash d'Adobe, Silverlight de Microsoft et même certaines combinaisons de bibliothèques JavaScript et les standards HTML 5. Conrad Wolfram a promis que sa solution serait plus facile à utiliser et à apprendre.
« La clé du succès du CDF sera de rendre l'interactivité facile pour les auteurs et ne reste pas l'apanage unique des professionnels (développeurs) » conclut Conrad Wolfram.
Trimestriels Intel : le fondeur résiste bien à l'érosion des netbooks (MAJ)
Si les livraisons de microprocesseurs Atom ont diminué au cours du deuxième trimestre fiscal 2011, Intel a annoncé une forte croissance de ses bénéfices et tente de se diversifier en reprenant pied sur les marchés des smartphones et des tablettes. Les revenus issus de la plate-forme Atom (processeurs et chipsets) sont tombés à 352 millions de dollars, en baisse de 15% par rapport à la même période 2010.
Intel avait commencé à livrer ses puces Atom basse consommation pour netbooks en 2008 et aujourd'hui le fondeur tente se refaire sur le marché des tablettes et des smartphones avec une nouvelle génération de processeurs Atom, plus économes en énergie.
Globalement les ventes de PC ont baissé au cours du deuxième trimestre. Les dépenses des consommateurs n'ont pas augmenté et comme le marché des tablettes a explosé et volé la vedette aux netbooks, il n'est pas très difficile de comprendre comment se sont opérés les transferts. Selon IDC, les ventes mondiales de PC ont atteint 84,4 millions d'unités au cours du deuxième trimestre, en croissance de seulement 2,6% par rapport à l'année précédente. Intel est obligé d'accélérer la cadence pour concurrencer les puces ARM qui équipent la plupart des terminaux mobiles. Depuis son retrait de ce marché avec la revente de ses puces Xscale PXA - sur base ARM - pour téléphones et PDA à Marvell en 2006, le fondeur n'avait quasiment plus aucune présence sur ce segment en plein essor.
Bénéfices en hausse de 10%
Après les ajustements et les charges liées aux récentes acquisitions, le bénéfice de du fondeur s'établit à 3,2 milliards de dollars, ou 0,59 dollar par action, au deuxième trimestre clos le 2 juillet. Soit 10% de plus que l'an passé à la même période.
Sur la base GAAP/IFRS (principes comptables généralement reconnus aux USA et en Europe), Intel a enregistré un bénéfice net de 3 milliards de dollars, ou 0,54 dollar par action, en croissance de 2%. Les analystes interrogés par Thomson Reuters tablaient sur un bénéfice de 0,51 dollar par action.
Intel a enregistré des revenus d'un montant de 13,1 milliards de dollars sur une base non-GAAP, soit plus 22% par rapport au deuxième trimestre de l'année dernière. Sur une base GAAP, le CA atteint 13 milliards de dollars, plus 21%. Les analystes attendaient des revenus de 12,82 milliards de dollars.
Illustration principale : Paul Otellini, CEO d'Intel, crédit photo D.R.
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Malgré la faible croissance du marché des PC ce dernier trimestre, les revenus de la division PC Client ont augmenté de 11% d'une année sur l'autre. Le chiffre d'affaires du groupe Datacenter, les serveurs, a augmenté de 15% par rapport à 2010.
Les revenus tirés des marchés PC professionnels et serveurs sont restés solides en raison d'une forte demande des entreprises et d'une activité soutenue dans les centres de calcul pour répondre aux besoins croissants du trafic Internet, a déclaré dans un communiqué Paul Otellini, CEO d'Intel. Le segment des netbook a toutefois été faible, mais comme le marché des PC est globalement resté grâce aux achats des entreprises, a précisé Paul Otellini lors d'une téléconférence. La demande pour les processeurs grand public - les Core i3, i5 et i7 - représente deux tiers des ventes totales de puces Intel, a ajouté le PDG.
La hausse des ventes de PC aura été de 8% environ par rapport à l'année entière, ce qui est légèrement en dessous des prévisions antérieures d'Intel, selon Paul Otellini. Cependant, le fondeur de Santa Clara a conservé une croissance à deux chiffres de son chiffre d'affaires grâce aux marges plus élevées réalisées sur les ventes aux entreprises, a indiqué le CEO américain. Les marges sur les produits Atom sont moins élevées, car ces puces équipent majoritairement des netbooks petits prix.
Les ultrabooks après les netbooks
Le marché des netbooks a été laminé par le très bon accueil réservé aux tablettes et par la baisse des prix des PC portables équipés d'écrans de taille normale dixit Paul Otellini. Ce trimestre, Intel a toutefois livré sa première puce Atom dédiée aux tablettes, connue sous le nom de code Oak Trail, mais selon Paul Otellini, les tablettes restent des dispositifs additionnels qui répondent à des besoins spécifiques. «C'est un dispositif que certaines personnes vont utiliser [comme] un équipement autonome, mais beaucoup de gens vont l'utiliser comme un périphérique additionnel » a ainsi déclaré le CEO.
Après les netbooks, Intel a décidé de promouvoir le segment des ultrabooks, dont la société espère faire la prochaine génération d'ordinateurs nomades. En mai dernier, le fondeur avait décrit ces ultrabooks comme des PC minces et légers qui incluent certaines fonctionnalités des tablettes. Optimiste, Paul Otellini a déclaré que les ultrabooks compteront pour 40% des ventes de portables d'ici la fin de l'année prochaine, et l'accueil du marché a été encourageant. « Le projet ultrabook est très proche de Centrino », a encore indiqué le dirigeant. Avec la plate-forme Centrino, Intel avait réussi à bouleverser le marché du PC connecté, et Paul Otellini a déclaré que le développement des ultrabooks est un projet d'ingénieurs pour amener le marché des PC dans une nouvelle direction. Et pour ne pas changer le prix des PC, la firme californienne conçoit des composants plus petits qui équiperont des ordinateurs minces et abordables.
Les récentes acquisitions d'Intel, McAfee et Infineon Wireless Solutions, ont enregistré de de bons résultats et contribué à hauteur d'un milliard de dollars au CA global du fondeur, a indiqué Paul Otellini. Intel et McAfee proposeront un peu plus tard dans l'année le premier produit combinant les fonctionnalités des puces maison et du logiciel de sécurité de l'éditeur. Plus de détails sur ce produit seront fournis à l'occasion du prochain Intel Developer Forum, qui se tiendra à San Francisco du 13 au 15 septembre.
Enfin, pour le troisième trimestre 2011, Intel attend des revenus d'un montant de 14 milliards de dollars - plus ou moins 500 millions $ - sur une base GAAP/IFRS.Sur une base non-GAAP, Intel prévoit des recettes de 14,1 milliards de dollars.
Mails frauduleux, la CAF tire la sonnette d'alarme
La Caisse des allocations familiales (CAF) appelle les allocataires à la plus grande vigilance quant à des mails frauduleux prétendant une ouverture du droit à une "prime d'aide aux vacances" de 152,45€. Il est fortement conseillé de ne pas y donner suite. Une enquête a été ouverte pour déterminer l'origine de l'envoi de ces messages.
Ces mails frauduleux détectés par la CAF annoncent aux allocataires l'ouverture d'un droit à une prime d'aide aux vacances de 152,45€. Pour la mettre en oeuvre, les destinataires doivent renvoyer une copie de leur carte d'identité, accompagnée d'un justificatif de domicile de moins de trois mois.
"Ce courriel est un faux. Il s'agit d'une escroquerie, d'une nouvelle tentative de phishing" prévient la CAF. Il est conseillé auxs allocataires ayant déjà répondu de porter plainte auprès de la gendarmerie ou du commissariat de leur quartier.
Crédit photo : Drewfitz/shutterstock.com (...)(21/07/2011 14:20:34)Le service Minitel définitivement abandonné en juin 2012
Annoncé mort puis ressuscité à moult reprises, c'est finalement l'an prochain que le Minitel tirera sa révérence. "Nous avons décidé de repousser cet arrêt au 30 juin 2012 pour apporter plus de confort aux éditeurs qui doivent migrer (leurs services vers internet). Même si le Minitel fait toujours du chiffre d'affaires, les usages et le trafic sont en nette décroissance. Il se dirige vers une mort naturelle" explique un porte-parole de France Télécom.
L'opérateur propose aux derniers utilisateurs de ramener leur Minitel à l'agence la plus proche. Il finira démantelé et recyclé. Environ 810.000 terminaux seraient toujours en circulation. Statistiquement, le Minitel a connu son apogée en 2002 lorsqu'il équipait neuf millions de foyers et entreprises. Il a longtemps été accusé d'avoir retardé l'adoption d'Internet en France auprès du très grand public.
Crédit photo D.R. (...)(21/07/2011 13:53:48)BI : Microstrategy France renforce son offre commerciale
« Lorsque j'ai pris mes fonctions, plus personne n'était en charge du channel en France. La force de vente locale était composée d'une petite équipe de 5 à 6 commerciaux qui travaillaient les clients en direct et collaboraient parfois avec un partenaire présent sur un compte ». Cette situation que décrit Jean-Pascal Ancelin, directeur général de Microstrategy France, était celle de la filiale française de l'éditeur américain de solutions de business Intelligence (BI) il y a un an. Missionné pour remettre en place une stratégie de vente indirecte dans l'Hexagone, le nouveau dirigeant a rapidement créé un poste de responsable des alliances occupé depuis octobre 2010 par Emmanuel Richard. A charge pour lui de gérer les partenaires de l'entreprises qui travaillent avec les très grands comptes. En janvier 2011, un second responsable partenaires a fait son entrée dans la société en la personne d'Indre Blazeviciute. Chargée des partenaires OEM (des ISV) et des partenaires technologiques (Teradata et Informatica, par exemple) celle-ci gère également les revendeurs et intégrateurs spécialisés dans la BI. Ces derniers ciblent les entreprises dont le chiffre d'affaires oscille entre 200 M€ et moins d'un milliard d'euros.
« Aujourd'hui, notre stratégie commerciale est claire : notre force de vente directe, portée aujourd'hui à 13 commerciaux, ne suit qu'une vingtaine de comptes nommés tandis que le reste des entreprises ciblées par Microstrategy est confié aux partenaires », se félicite Jean-Pascal Ancelin. Sur la base de ce schéma, Microstrategy France a vocation à développer un réseau de distribution « très étoffé ». De quoi servir l'ambition de son directeur général de voir l'indirect représenter 30% des revenus de la société. Pour y parvenir, elle peut donc miser sur sa nouvelle équipe ainsi que sur les programmes partenaires mis en place pour les revendeurs, les OEM et ceux qu'elle nomme les influenceurs.
Réussir là où Microstrategy a déjà échoué...
A l'écoute de ce discours, une question se pose : la nouvelle direction de Microstrategy France va-t-elle réussir là où ses prédécesseurs ont échoué ? Car ce n'est pas la première fois que la société montre une volonté de développer son réseau de partenaires. En 2006, elle s'était ainsi lancée pour la première fois dans une stratégie de vente indirecte dont elle avait annoncé le renforcement en septembre 2009. L'initiative avait finalement échoué. « La valse des dirigeants qu'a connu la société ces 10 dernières années a empêché cette stratégie d'être menée à bien, explique Jean-Pascal Ancelin. Ces mouvements trouvent leur origine dans la forte augmentation du coût de la maintenance de nos logiciels en 2004. Les clients l'ont mal vécu, ce qui a eu pour effet de mettre la société en difficulté. Il a fallu ensuite remonter la pente et certains de mes prédécesseurs ont eu du mal à le faire.»
Pour Jean-Pascal Ancelin, les choses se présentent toutefois sous de bons hospices. Depuis octobre 2010, l'entreprise a en effet signé 25 nouvelles références en France. Un chiffre qui correspond à un accroissement très important du portefeuille clients de l'éditeur qui n'en comptait que 55 jusqu'alors. Cerise sur le gâteau, neufs de ces nouveaux contrats ont été amenés par les partenaires de l'éditeur. Pour l'heure, ces derniers ne sont que 9, pour ce qui est des revendeurs et des intégrateurs. « Nous devons absolument recruter un partenaire par région », indique Jean-Pascal Ancelin. L'éditeur compte d'autant plus sur eux pour signer de nouveaux clients que la période lui est favorable. Suite à leurs rachats, les principaux éditeurs de BI ont été intégrés dans de plus grosses structures. Cela rendrait la collaboration des partenaires avec eux plus complexe, selon Jean-Pascal Ancelin. Pour l'exercice 2011, ce dernier anticipe une croissance de 35 à 40% du chiffre d'affaires de Microstrategy France.
Illustration principale : Jean-Pascal Ancelin, directeur général de Microstrategy France, crédit D.R. (...)(21/07/2011 11:39:26)
Trimestriels EMC : De très bons résultats portés par les Big Data et le cloud
Au deuxième trimestre 2011, le chiffre d'affaires consolidé d'EMC a progressé de 20% pour atteindre 4,85 milliards de dollars. Les analystes attendaient un chiffre d'affaires de 4,73 milliards de dollars. Le bénéfice par action a lui aussi augmenté de 20% à 0,24 dollars. A noter que les résultats de la filiale VMware ont été publiés un jour avant ceux d'EMC et ont enregistré une croissance de 37% de son chiffre d'affaires. Cela représente la plus forte progression sur l'ensemble des activités d'EMC. La division sécurité, RSA, a augmenté de 13%. L'activité stockage a progressé de 19% avec 15% de hausse pour les produits haut de gamme Symmetrix Vmax et 27% pour les solutions milieu de gamme VNx.
Joseph Tucci, PDG d'EMC a attribué ces bons résultats à la demande des clients pour le cloud et les solutions Big Data. Compte tenu de la forte croissance, David Goulden directeur financier d'EMC a indiqué que la société a relevé ses perspectives financières annuelles avec un chiffre d'affaires consolidé de plus de 19,8 milliards de dollars. Au premier trimestre, EMC avait estimé ses revenus annuels à 19,6 milliards de dollars.
Sur la répartition géographique des revenus, le marché américain a progressé de 17% à 2,5 milliards de dollars et représente 52% du chiffre d'affaire global. Hors Etats-Unis, les recettes ont atteint un niveau record de 2,3 milliards de dollars, avec une forte croissance en Amérique Latine (+43%), la zone Asie-Pacifique (+34%) et l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique (+20%).
Illustration principale : Joe Tucci, PDG d'EMC, crédit Photo D.R
(...)(21/07/2011 10:00:48)
Réglementation télécom, l'Europe rappelle à l'ordre la France
La France avait jusqu'au 25 mai 2011 pour transposer dans le droit national la nouvelle réglementation européenne en matière de télécommunication. Faute de ne pas l'avoir réalisé dans le délai imparti, la France est mise en demeure depuis mardi 19 juillet par la Commission Européenne. Dans cette réglementation figurent le droit des consommateurs à changer d'opérateur de télécommunications en un seul jour sans devoir changer de numéro de téléphone, le droit à une plus grande clarté sur les services qui leur sont proposés et une meilleure protection des données personnelles en ligne.
Vingt États membres, dont la France, n'ont toujours pas transposé cette réglementation dans le délai imparti (l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, Chypre, l'Espagne, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Italie, la Lettonie, la Lituanie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie). Cependant ils ont fait savoir à la commission européenne qu'ils avaient « entamé le processus législatif » et que certaines mesures avaient été mises en oeuvre ».
La France dispose de deux mois pour répondre à cette mise en demeure. Seuls 7 États membres ont réussi à tenir les délais de transposition : le Danemark, l'Estonie, la Finlande, l'Irlande, Malte, le Royaume-Uni et la Suède. La mise en oeuvre rapide et cohérente de cette réglementation constitue une priorité de la stratégie numérique pour l'Europe.
Crédit photo : HTC (...)
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