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(25/07/2011 09:56:24)
Trimestriels Cegid : Le SaaS devient une réalité
La SaaS est une réalité tangible pour Cegid. Lors du premier trimestre 2011, la mise à disposition de ses logiciels en mode hébergé a généré 9,4 millions d'euros de facturations, soit 20% de mieux qu'il y a un an. Ce montant représente désormais 7% du chiffre d'affaires total de la société. Et encore, « le stock des contrats SaaS, qui constitue des revenus restant à reconnaître jusqu'en 2017, représente une valeur de 25 millions d'euros, en progression de 20% sur le premier semestre », indique l'éditeur. Revers de la médaille du succès des offres SaaS de Cegid, il a contribué à faire régresser le chiffre d'affaires licence de l'éditeur qui est passé de 19 millions d'euros au premier semestre 2010 à 16,8 millions d'euros entre janvier et juin de cette année.
Hausse de 5% du chiffre d'affaires global
Dans sa totalité, le chiffre d'affaires de l'éditeur a atteint 126 millions d'euros durant la première moitié de l'année (dont 65 M€ de revenus récurrents), soit une progression de 5% à périmètre courant. L'activité édition pèse à elle seule 78,5 M€ auxquels contribue les activités de maintenance à hauteur de 49,5 M€. Les revenus des activités de services (formation, consulting, déploiement) se sont élevés à 32,3 M€.
Si l'activité de la société a progressé, ses bénéfices sont, en revanche, en baisse. Son résultat opérationnel a ainsi reculé de 22,3% à 9 M€ lors du premier semestre. Il faut toutefois noter que le résultat opérationnel du premier semestre de l'année 2010 avait été gonflé par une reprise de provision pour risque d'un montant de 2 M€. Cette opération comptable a également le résultat net de la société. Il a atteint 4,8 M€ d'euros entre janvier et juin derniers contre 7 M€ un an plus tôt.
Pour étoffer Google+, Google rachète la start-up Fridge
Avec l'acquisition de Fridge, Google entend dynamiser son tout nouveau média social. Spécialisée dans le partage de contenus, la start-up qui a notamment développé un outil basé sur des cercles, à l'image de ce que propose aujourd'hui Google+, est à l'origine d'outils de messagerie instantanée et de partage de contenus. L'arrivée des équipes de Fridge devrait permettre l'ajout rapide de nouvelles fonctionnalités afin de concurrencer encore davantage Facebook.
Le site Frid.ge va être fermé le 20 août et ses utilisateurs sont donc invités à rejoindre Google+, toujours accessible sur invitation mais qui compte déjà près de 20 millions de membres.
(...)(30/05/2011 15:30:41)Témoignage : L'Institut du Cerveau et de la Moëlle épinière gère ses achats avec Business ByDesign
C'est dans l'enceinte du groupe hospitalier la Pitié-Salpêtrière, à Paris, que se dresse le remarquable immeuble tout de verre de l'ICM, l'Institut du cerveau et de la moelle épinière. Ce centre international de recherche en neurosciences de 22 000 m2 réunit en son sein des malades, des médecins et des chercheurs. Son édification a été achevée en avril 2010 et les 400 chercheurs qui l'ont déjà rejoint (600 à terme, du monde entier) accèdent à des plateformes techniques mutualisées, équipées de matériel de pointe (*). Pour réaliser leurs travaux, ces équipes sont dotées de fonds provenant de financements publics, de dons privés et du mécénat. Elles ont besoin de suivre au plus près leurs investissements et savoir en temps réel de combien d'argent elles disposent encore.
En septembre 2010, la Direction des systèmes d'information (DSI) et la DAF de l'ICM se voient confier la mise en place d'un outil informatique permettant aux chercheurs de saisir leurs demandes d'achats, parmi lesquels figurent du matériel de recherche, quelquefois très coûteux, et des consommables. Le logiciel devra être en production au printemps 2011. Il servira aussi au suivi budgétaire et analytique. Les dépenses engagées seront contrôlées par l'édition de tableaux de bord récapitulatifs. Ces informations, nécessaires à la Direction, peuvent aussi être communiquées à des industriels ou à des fondations qui ont alloué des fonds, explique Dominique Bayle, directeur du SI de l'ICM. Elles seront également transmises aux membres fondateurs de l'Institut, parmi lesquels Jean Todt, président de la FIA, et Gérard Saillant, Professeur de chirurgie orthopédique et traumatologique (**).
Commandes et facturations internes
Depuis janvier 2011, l'Institut est entré dans une phase de démarrage. Il compte environ 400 personnes et les prochains déménagements se feront en juin/juillet car de gros équipements vont alors arriver. Avant la construction du bâtiment, chaque équipe de chercheurs avait son propre laboratoire avec ses plateformes de tests, de biologie, de microscopes, de séquençage, etc. Désormais, ces plateformes sont mutualisées au centre des différents étages de l'ICM. Les chercheurs, répartis dans les bureaux périphériques, viennent y faire leurs manipulations. « Cela génère une quantité considérable d'achats », souligne Dominique Bayle (en photo). Le projet SAP table, par mois, sur 40 demandes d'achats, 50 à 100 commandes, 50 à 100 factures fournisseurs, 10 à 100 refacturations internes aux différentes entités de l'ICM (suivant la façon de facturer les différentes entités).
Cliquer sur ce lien pour lire la suite de l'article
(*) cf « L'ICM, une aventure humaine... pour vous, avec vous », de Noëlle Herrenschmidt (un ouvrage qui relate le projet de l'Institut du Cerveau et de la Moëlle épinière, édité par l'ICM).
(**) Jean Todt et Gérard Saillant sont respectivement vice-président et président de l'Institut et à l'origine de l'initiative. A leurs côtés, Yves Agid, Professeur de neurologie et de neurosciences, dirige le projet scientifique de l'ICM.
(...)(22/07/2011 16:56:05)RecapIT : Des résultats financiers records, Lion sort ses griffes, Acquisitions dans le réseau
Point de trêve estivale pour les sujets IT. Cette semaine, le mot d'ordre était record au regard des différentes publications des résultats des sociétés liées aux nouvelles technologies. Comment ne pas parler d'Apple qui flirte avec la 1ère place mondiale en termes de capitalisation boursière en confirmant le succès des ventes d'iPad et d'iPhone. A croire que la crise est derrière nous, Google, EMC, Microsoft ont déjoué les pronostics des analystes en publiant des résultats supérieurs aux prévisions. Même Intel échappe à l'érosion du marché des PC et affiche une bonne santé.
Sur le plan des acquisitions, on notera cette semaine une focalisation autour de la brique réseau au sein des datacenters. Intel a ainsi fait l'acquisition de Fulcrum, spécialiste de puce réseau et Dell a annoncé le rachat de Force10 Networks.
Mac OS X Lion rugit et Anonymous affaibli, mais persiste
Autre élément important cette semaine, la sortie officielle de Mac OS X Lion, disponible en téléchargement sur l'AppStore. Plus d'un million de téléchargements ont été enregistrés dès le premier jour de lancement. Par ailleurs, la firme de Cupertino a rénové sa gamme de Mac Book Air et Mac Mini.
En matière de sécurité, les Anonymous font toujours parler d'eux. 16 de leurs membres ont été arrêtés par le FBI aux Etats-Unis pour des faits de piratage contre le site de paiement en ligne Paypal. En début de semaine, le groupe de pirates a annoncé la création d'un réseau social Anonplus, qui se veut ouvert, sans censure. Les Anonymous continuent leur activisme en annonçant avoir piraté l'OTAN et volé plus de 1Go de données, dont certaines sensibles.
Sun avait proposé une licence Java à Google contre 100 millions de dollars
Oracle et Google étaient présents devant le tribunal de San Francisco ce jeudi pour une audience portant sur le procès qu'intente Oracle à Google pour violation des brevets Java dans l'OS Android. D'humeur querelleuse, le juge William Alsup a commencé par lancer un avertissement aux représentants d'Oracle en leur indiquant que « ce tribunal n'est pas une filiale en propriété exclusive d'Oracle Corporation » et poursuivi en signifiant à Andy Rubin, qui dirige l'activité Android chez Google, qu'il sera « sur la sellette » lors de ce procès .
Le juge a également précisé qu'il pense que les revenus publicitaires de Google sont liés à la valeur d'Android - un point que conteste vigoureusement Google - et que la firme devra payer des dommages et intérêts « probablement des millions ... peut-être des milliards » si la contrefaçon est prouvée.Oracle a poursuivi Google en août dernier, affirmant que son OS Android viole sept brevets liés à Java, ainsi que les droits d'auteur de Java, qu'Oracle a acquis lors du rachat de Sun Microsystems.
Une première confrontation très rude
Cette audience devant la cour de justice de San Francisco a été la première occasion d'entendre les représentants de Google tentaient de contrer les experts d'Oracle au sujet du montant des dommages exigés en réparation. Robert Van Nest, un des avocats de Google, a ainsi affirmé au juge Alsup que l'expert d'Oracle n'avait pas réussi à prouver que l'utilisation des brevets d'Oracle avait entrainé des dommages estimés entre 1,4 et 6,1 milliards de dollars. L'expert ignorait par exemple que Sun avait proposé à Google il y a trois ans une licence « tout-en-un » sans redevance pour Java contre un chèque de 100 millions de dollars. Une offre rejetée par Google a précisé Robert Van Nest. L'offre a été faite alors que Google venait juste de commencer le développement de la plate forme Android. Mais si Google a tenté de négocier une licence pour Java, le juge Alsup a insidieusement demandé si Google ne savait pas qu'il allait enfreindre les droits relatifs aux brevets de Sun ? «Dites-moi pourquoi il n'y aurait pas d'infraction délibérée ici. » a-t-il souligné.
« La négociation qui a eu lieu n'avait pas été une négociation de licence pure», a répondu Robert Van Nest. Google a essayé de collaborer avec Sun pour co-développer Android, a-t-il dit. Lorsque les pourparlers ont échoué, Google est retourné dans ses labos pour développer en interne une version de la technologie Java ou utiliser une plate-forme sous licence Apache Software Foundation. Alors, pourquoi Google pensait-il avoir besoin d'une licence ? , désirait savoir le juge Alsup. « Ils ont négocié un accord », a répondu l'avocat. « Ils ne s'étaient pas dit qu'ils avaient besoin d'une licence pour cette technologie; il sont venus voir Sun en disant qu'il avait un produit qu'il aimerait construire conjointement. Vous avez une technologie qui pourrait être utile, nous avons une technologie qui pourrait vous être utile, devenons partenaires pour le construire ensemble ».
Illustration principale : Andy Rubin, responsable de l'activité Android chez Google
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Si le juge a été pointilleux avec l'avocat de Google, il a été encore plus exigeant avec Oracle. Il n'a pas dit ce jeudi s'il allait suivre les estimations des experts d'Oracle, mais il pense clairement l'évaluation supérieure des dommages et intérêts est trop élevée. « Il n'y a rien là-dedans, mais seulement un gars payé 700 dollars de l'heure qui arrive avec une estimation de 6 milliards de dollars. Allons...» a déclaré William Alsup, après avoir demandé à Oracle combien son expert était payé.
Steven Holtzman, un avocat d'Oracle, a déclaré au juge avoir assez fait pour démontrer que les demandes de dommages-intérêts reposaient sur des brevets. « Vous ne pouvez même pas me dire maintenant ce que vous allez faire valoir lors du procès » a rétorqué le juge, « et vous voulez me faire croire que vous allez décider comment s'applique les règles sur le marché entier ? C'est fou et vous n'allez pas aller dans cette direction. Willaim Alsup a fait pression sur Oracle afin de réduire ses revendications lors du procès.
Un courriel embarrassant pour Google
Exhibant un «document Google», qui montre que la compagnie de Mountain View a volontairement enfreint des brevets de Sun, Steven Holtzman a indiqué qu'il ne souhaitait pas en discuter lors d'une «audience publique». Cela a aussi entrainé la colère du juge Alsup. « Vous autres avocats n'aillaient pas décider ce que le public peut savoir de ce qui se passe dans cette cour de district fédérale », a-t-il grondé. « Ce tribunal n'est pas une filiale d'Oracle. Si Google a indiqué dans un mémo nous sommes sur le point de violer volontairement des brevets, il n'y a pas moyen de garder ça secret ».
L'e-mail d'un cadre de Google à Andy Rubin, le responsable de la division Android, démontre selon Oracle que Google a reconnu qu'il avait besoin d'une licence pour Java. L'avocat a lu une partie de l'email à la cour: « Ce que nous avons effectivement fait l'a été suite à la demande de Larry et Sergey d'étudier quelles alternatives technologiques à Java existent pour Android et Chrome », écrit le cadre de Google, en se référant aux fondateurs Larry Page et Sergey Brin. « Nous avons été plus d'une centaine à réfléchir à la question. En conclusion, nous estimons que nous avons besoin de négocier une licence pour Java ».
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« Ce document est une assez bonne chose pour vous », a déclaré le juge Alsup. « Cela devrait être d'un grand secours pour vous au procès ».
Plus tard, il demanda l'avocat de Google: « Que pensez-vous de ce mémo ... pour Andy Rubin, il sera sur la sellette au procès et devra s'expliquer sur ce mail .... Je suis d'accord avec vous, il ne veut pas [? parler] de brevets, mais vous ne pensez pas un bon avocat saura convaincre un jury qu'il [renvoie à] une licence sur les brevets? Comment allez-vous vous débrouiller avec cela ? »
«Vous allez être du côté des perdants avec ce document destiné à Andy Rubin. Que pensez-vous sur ce sujet » a poursuivi le magistrat. L'e-mail a été écrit l'an dernier a protesté l'avocat Van Nest, longtemps après que Google ait développé Android. « Alors, pourquoi étiez-vous à la recherche d'une alternative à Java ? » a voulu savoir le juge. Quand Oracle avait menacé de poursuivre Google en justice et de réclamer des milliards de dollars, Google a été cherché une autre plateforme, a répondu l'avocat.
Appel à témoignages
Jonathan Schwartz, ancien PDG de Sun, appelé à témoigner dans cette affaire est apparu ce jeudi. Il a indiqué qu'Android n'utilisait pas d'éléments de la plate-forme Java, et qu'elle était basée sur une technologie développée par Google ou sous licence de l'Apache Software Foundation, et que Sun avait accueilli ce travail comme un moyen d'étendre l'utilisation de Java, selon l'avocat Van Nest. Cela pourrait saper les réclamations d'Oracle en terme de dommages et intérêts, qui sont en partie basés sur l'idée que Sun craint qu'Android fragmente la plate-forme Java.
Un autre argument sur lequel repose la demande de dommages et intérêts d'Oracle repose sur l'affirmation selon laquelle Android contribue aux revenus publicitaires de Google. Ce dernier rétorque ce que point n'a rien à voir avec les brevets en cause, et qu'il fournit Android gratuitement. Cela voudrait dire le montant des dommages et intérêts que doit Google sont proche de « zéro » ont protesté les avocats d'Oracle. «C'est ridicule et cela ne va pas arriver, vous n'avez donc pas à vous inquiéter à ce sujet », a déclaré le magistrat. « Ce sera probablement des millions - je ne sais pas, peut-être des milliards, je suis sûr d'une chose, zéro est une estimation ridicule. » Google a « totalement faux » quand il indique les revenus publicitaires ne sont pas liés à la valeur d'Android, a indiqué le juge.
En pointant des trous dans les argumentaires des deux sociétés, le magistrat a peut-être tenté de les pousser vers un règlement à l'amiable. Un procès d'une durée de trois semaines devant un jury est actuellement prévu pour le 31 octobre.
Annuels Microsoft : Trimestriels et année en forte croissance
Pour l'exercice annuel se terminant le 30 juin 2011, Microsoft a généré 69,94 milliards de dollars de chiffre d'affaires en progression de 12% par rapport à 2010. Le bénéfice net affiche une hausse de 23% sur un an à 23,15 milliards de dollars. Pour le quatrième trimestre de l'exercice 2011, Microsoft a enregistré des revenus de 17,37 milliards de dollars, soit une augmentation de 8 % par rapport au 4ème trimestre 2010. Le bénéfice net s'établit à 5,87 milliards de dollars, en croissance de 30%.
Dans le détail, l'activité Microsoft Business affiche un chiffre d'affaire trimestriel de 5,8 milliards de dollars (+7%) et pour l'annuel de 22 milliards de dollars (+16%). Ces bons résultats s'expliquent par le lancement récent d'Office 2010, dont l'éditeur a vendu 100 millions de licences. Cette activité a éclipsé les revenus de la division Windows et Windows Live qui ont diminué de 2% (19, 02 milliards de dollars) sur l'année et de 1% (4,74 milliards de dollars) sur le dernier trimestre.
La division Tool & Server progresse fortement avec un chiffre d'affaires annuel de 17 milliards de dollars (+11%) et 4,6 milliards de dollars pour le trimestre (+ 12%). Cela s'explique par une demande accrue pour Windows Server, System Center, et SQL Server.
La division Entertainment and Devices est celle qui a affiché le plus forte croissance des revenus à 8,9 milliards de dollars (+ 45%) sur l'année fiscale et 1,5 milliards de dollars (+30%) sur le trimestre. Les ventes de la console de jeu Xbox, de l'accessoire Kinect et les services associés sont les moteurs de cette performance.
Porté par les produits entreprise
Peter Klein, directeur financier de Microsoft s'est déclaré satisfait des résultats en insistant sur « la réponse favorable du marché au lancement des produits et les fortes ventes » et d'ajouter « nous allons continuer nos investissements et à nouer des alliances stratégiques, pour renforcer nos opportunités de croissance à long terme. »
Illustration: Peter Klein, CFO de Microsoft
Crédit Photo: Microsoft
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Globalement, le marché entreprise a fourni plus de croissance à Microsoft que le marché grand public. Pour ce dernier, le chiffre d'affaires a reculé de 8 % tandis que les ventes pour les PC d'entreprise ont augmenté de 27%. La firme de Redmond estime que le marché mondial des PC a reculé de 2% au cours des 12 derniers mois, en raison d'une faible demande des pays développés.
En plus des ventes de Windows 7, d'autres produits Microsoft ont particulièrement bien marché auprès des entreprises. Ainsi, Microsoft Dynamics a progressé de 19% et dispose maintenant d'une base de 2 millions d'utilisateurs. Les ventes Premium de Windows Server et System Center ont augmenté de 20%. Enfin les services Premium sur SQL Server ont vu leur revenu croître de près de 20%. « Les entreprises utilisent la technologie Microsoft pour virtualiser leur centre de données et construire des environnements de cloud privé», a précisé Bill Koefoed, responsable chez Microsoft des relations avec les investisseurs.
Office 365, Skype, etc
Microsoft a les yeux tournés vers les produits récemment lancés et qui ont un fort potentiel de chiffre d'affaires dans les années à venir. L'une de ces solutions est Office365, qui a été lancé le mois dernier. « Avec Office365, nous avons créé de nouveaux débouchés pour Microsoft Office et nos partenaires », a annoncé Peter Klein en soulignant que ce service va « augmenter les revenus et profits par poste. Cela nous donne une occasion d'adresser une partie de la population qui n'utilise pas de PC ». Un autre point positif semble être Azure. Peter Klein a mentionné des clients importants qui utilisent des services cloud de Microsoft, dont Boeing, Pixar et Toyota. Il n'a pas cependant pas révélé les revenus générés par Azure.
Le directeur financier est également convaincu que l'acquisition encore en cours de Skype portera ses fruits. « Avec Skype, nous allons améliorer la qualité de la communication en temps réel pour les consommateurs et les entreprise, cela générera des opportunités de revenus pour Microsoft », a-t-il déclaré. Peter Klein n'a pas parlé du tout de Windows Mobile 7, ni du partenariat avec Nokia, lors du webcast sur les résultats. Toutefois, il a répondu à une question d'un analyste sur l'OS concurrent Android. Il a expliqué que cet OS avait violé certains brevets de Microsoft et que la firme de Redmond devrait demander le paiement des licences pour cette utilisation frauduleuse. Peter Klein a refusé de préciser comment le montant de ces droits impacterait les résultats financiers de l'entreprise.
Illustration: Peter Klein, CFO de Microsoft
Crédit Photo: Microsoft
(...)(22/07/2011 14:31:47)
Affaire Java : Oracle exige le témoignage de Larry Page, PDG de Google
Oracle souhaite faire témoigner Larry Page pour une durée maximum de deux heures, excluant les pauses et uniquement sur des sujets relatifs à la violation présumé des brevets Java sur Android. La juge Donna M. Ryu de la Cour de Californie du Nord a donné son accord. L'interrogatoire se fera sur ses connaissances des négociations entre Sun Microsystems et Google entre 2005 et 2010 afin d'obtenir une licence Java pour Android et sur l'acquisition de la start-up Dangers à l'origine du projet Android.
Dans une lettre datée du 14 Juillet, Oracle demande aussi l'interrogatoire d'anciens employés Google, Dipchand Nishar, ainsi que Bob Lee et Tim Lindholm, un ancien employé de Sun, qui a travaillé pour Google jusqu'en 2004. Le tribunal a rejeté la demande d'Oracle sur le témoignage de Dipchand Nishar. La firme de Mountain View estime que ce dernier était directeur produit senior dans la région Asie-Pacifique au moment des faits présumés et qu'il n'était pas un « acteur majeur » sur le projet Android.
Dix dépositions déjà enregistrées
Ces dépositions viendront compléter les dix déjà réalisées. Oracle indique que Tim Lindholm a été impliqué, en tant que conseiller technique, dans les négociations entre Sun et Google sur les licences de Java dans la période 2005 à 2006. Le nom de Bob Lee est inscrit sur un nombre important de documents, y compris certains indiquant la nécessité d'obtenir des licences. Ceux-ci devraient apporter des éléments complémentaires aux réclamations d'Oracle, souligne la juge.
Dans une audience distincte devant le juge William Alsup, où Oracle réclame de 1 à 6 milliards de dollars de dollars de dommages et intérêt, un avocat de Google a déclaré que Sun Microsystems, en 2009, avait demandé 100 millions de dollars pour fournir une licence sur sa technologie Java.
Illustration: Larry Page, PDG de Google
Crédit Photo: D.R
Tribune d'Yves Cointrelle : La BI de demain aura la smart attitude
Mieux piloter pour mieux décider. Les outils décisionnels ont le vent en poupe à chaque strate de l'entreprise. Mais à l'heure où rapidité, flexibilité et contraintes budgétaires priment, les exigences s'affirment : il faut savoir faire plus avec moins et mieux, et désormais en toute sécurité.
Temps réel, appliances mixtes et in-memory, gestion de référentiels, modules et fonctionnalités orientées utilisateur final, mobilité et nomadicité, traçabilité et sécurisation des processus... Revue des tendances pour optimiser le monde de la Business Intelligence.
Le temps réel appliqué à la Business Intelligence
Autrefois mensuelle et hebdomadaire, la fréquence de rafraîchissement des systèmes décisionnels est désormais quotidienne. Dans le même temps, les outils de reporting démontrent leur capacité à se substituer aux dispositifs traditionnels pour générer des rapports sur les applications.
Répliquer, synchroniser les données pour effectuer analyse et reporting en temps réel provoque l'avènement d'outils et de solutions mixtes. Leur mission : autoriser une utilisation hybride des outils décisionnels, pour capter et accéder à la fois aux bases de données de pilotage ainsi qu'aux données opérationnelles et de production.
D'une logique pull, on passe à une logique push : la captation des données sur l'application source peut se faire en temps réel, puis être répliquée sur un système cible, lequel devient à la fois un outil de reporting et la source de construction d'agrégats orientés décisionnels. A cette fin, les technologies non intrusives impactant faiblement les performances systèmes peuvent s'allier aux appliances Business Intelligence (couple logiciel et matériel destiné à fournir de hautes performances en stockage et en rapidité de restitution des données) pour assurer une gestion de bout en bout des services.
Pour lire la suite de la tribune d'Yves Cointrelle, directeur général d'HOMSYS, groupe VISEO, cliquez sur ce lien.
Baromètre trimestriel HiTechPros/CIO : les services aux entreprises et la distribution prennent le pouvoir
Bertrand Lemaire : Quelles sont les grandes tendances de la demande en ressources humaines de ce deuxième trimestre 2011 ?
HiTechPros : En ce deuxième trimestre 2011, on retrouve un nouveau classement des secteurs d'activités les plus demandeurs, le secteur des « Assurances » représentant le plus de demandes les mois précédents, se retrouve « exclu » du trio de tête. En effet, la première place du classement revient au secteur « Services aux entreprises » avec 18,9 % des demandes.
Le secteur « Commerce et distribution » s'impose également avec 16 % des demandes suivi du secteur « Informatique » 14,2 % qui laissait déjà paraître de bons résultats les trimestres précédents.
Et du point de vue des compétences ainsi que des professions ?
Les technologies « Autres SQL » arrivent, sur ce deuxième trimestre 2011, en tête des compétences demandées par les clients avec 11,6 % des demandes à égalité avec la catégorie « Oracle ». On note l'entrée dans le trio de tête de la catégorie « Business Objects » qui représente plus de 8,5 % des demandes.Concernant les autres compétences techniques, elles se répartissent entre 0 et 6,1 % des demandes.
Côté professions les plus demandées, le métier « Chef de projet » obtient la première place avec 24 % des demandes, suivi des métiers « Développeur » et « Consultant » ex-æquo avec 16,5 % des demandes. Ce deuxième trimestre est donc marqué par un retour de la demande sur le métier « Consultant » qui revient dans le trio de tête (à la place du métier « Ingénieur Système Réseaux »).
Quelles évolutions constate-t-on depuis un an ?
En termes de secteurs d'activités, par rapport au deuxième trimestre 2010, on retrouve un classement quasi-identique des secteurs d'activités les plus demandeurs en compétences informatiques. En effet avec 16,2 % des demandes au T2 2010 et 18,9 % ce trimestre, le secteur « Services aux entreprises » obtient la place de leader, suivi du secteur « Commerce et distribution » avec 13,4 % en 2010 contre 16 % en 2011.
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Pour finir ce tiercé, la troisième place est attribuée au secteur « Informatique » avec 4,2 % des demandes l'année dernière et 14,2 % cette année, nous pouvons noter une ascension fulgurante sur ce secteur qui détrône la catégorie « Assurances ». Sa forte amélioration sur les trimestres précédents a donc été maintenue et renforcée sur ce 2ème trimestre 2011.
Et côté compétences techniques?
Du coté des compétences techniques, trois technologies restent particulièrement demandées.
Les compétences « Autres SQL » sont restées sur l'ensemble de l'année 2010 et en ce début 2011, les valeurs sûres parmi les compétences les plus recherchées avec 7,8 % des demandes au T2 2010 pour 11,6 % au T2 2011.
La compétence « Oracle » garde également sa place dans le trio de tête sur pratiquement toute l'année et passe de 6,9 % des demandes au T2 2010 à 11,6 % au T2 2011, ce qui l'amène à la première place ex-æquo. L'évolution de la compétence « Business Objects » est assez spectaculaire puisque celle-ci passe de 2,6 % à 8,5 % des demandes en un an.
On note la diminution des demandes « Systèmes d'exploitation Windows » qui retrouve son niveau d'il y a un an après avoir figuré deux trimestres parmi les compétences les plus recherchées.
Pour terminer, quelle évolution connait la demande en termes de métiers depuis un an?
L'analyse sur ce deuxième trimestre 2011 met en évidence qu'avec 15,8 % des demandes au T2 2010 et 24% au T2 2011, le métier « Chef de projet » se distingue encore une fois par rapport aux autres en représentant à lui seul près d'un quart des métiers recherchés. Quant au métier « Développeur », sa part dans les demandes se stabilise aux alentours de 16,5 %, après avoir atteint un pic à 23,4 % sur le T4 2010.
Pour finir, après une petite baisse de régime le trimestre précédent le métier « Consultant » retrouve un bon niveau avec 16,5 % au T2 2011 contre 14 % au T2 010.
Free et France Telecom mutualisent les investissements dans la fibre
Le trublion d'internet décrit un schéma de cofinancement qui permet à Free de n'investir qu'à hauteur des lignes nécessaires pour servir ses abonnés à la différence des zones très denses où chaque opérateur déploie un réseau jusqu'aux immeubles et pour la totalité des lignes. Une offre de collecte complète le dispositif. Free stipule que cet accord s'appuie sur l'offre de cofinancement de France Télécom-Orange. Cette dernière est accessible à tous les opérateurs et prévoit des décaissements progressifs, suivant le déploiement effectif du réseau. Les investissements FTTH de Free en 2011 et 2012 ne seront pas modifiés. Free sera candidat au Grand Emprunt pour contribuer à financer ces réseaux déclarés lors de l'AMII (Appel à manifestation d'intentions d'investissement) organisé début 2011 par le Commissariat Général à l'Investissement.
Cette mise en commun des moyens permet de déployer un réseau unique et mutualisé entre les répartiteurs optiques et les abonnés, et de desservir ainsi une population plus large.
Le régulateur se félicite et communication distincte pour les opérateurs
Au passage, on peut noter la différence dans la manière de présenter cet accord entre Free et Orange. En effet, dans sa communication, France Télécom pour sa part parle de Free comme d'un client sur son offre de gros qu'il a publié le 19 juillet 2011. L'offre permet la mutualisation des réseaux hors des zones très denses en laissant le choix à l'utilisateur final de son fournisseur de services. France Télécom déclare que « Free a décidé de souscrire à cette offre » pour la soixantaine d'agglomérations dans lesquelles Orange a l'intention de démarrer les déploiements de la fibre en 2011 et 2012. Cela représente 60 agglomérations des zones moins denses, soit 1300 communes et 5 millions de logements couverts en fibre optique jusqu'à l'abonné à l'horizon 2020.
L'Arcep pour sa part, se félicite de l'accord conclu entre France Télécom et Free, ainsi que de la publication par France Télécom de son offre d'accès aux lignes FTTH en dehors de la zone très dense.
L'autorité de régulation des télécoms souligne que « cette offre détermine les conditions d'accès et notamment les modalités de co-investissement des opérateurs tiers dans ces nouvelles boucles locales optiques ». L'Arcep salue l'annonce conjointe de France Télécom et de Free qui ont affiché leur intention de mettre en oeuvre cette offre sur un total d'environ 1300 communes en dehors des zones très denses, soit 5 millions de logements, et d'engager les travaux avant la fin de l'année. L'Arcep espère que d'autres opérateurs contribueront à ces investissements que ce soit en tant que co-financeur de l'offre de France Télécom ou comme opérateurs déployant leurs propres réseaux et publiant leur propre offre d'accès.
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