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(05/09/2008 16:58:48)
App-V, la virtualisation d'applications selon Microsoft, est prêt
Sous l'appellation Optimized Desktop, Microsoft peaufine sa -ses- réponses aux défis que constitue la virtualisation des postes de travail et leur administration. Du point de vue des utilisateurs, App-V 4.5, nouvelle version de l'outil de virtualisation d'applications de Softgrid, en sera la clé de voûte. App-V permet de centraliser sur serveur les applications (et leur administration) et de les streamer à la demande sur les postes clients. Le développement d'App-V est achevé et il sera intégré à la release 2 de Microsoft Desktop Optimization Pack (MDOP) 2008 R2, promis pour dans quelques semaines. Rappelons que la suite d'outils d'administration des postes de travail MDOP est toujours réservée aux adhérents à la Software Assurance. Ce contrat pour les grands comptes connaît un succès mitigé auprès d'eux en raison des contraintes d'évolution qu'il leur impose. Une version en ligne d'App-V Outre App-V (Application Virtualization), le MDOP se compose d'Asset Inventory Service, de Ms Advanced Group Policy Management, de Ms Diagnostics and Recovery Tools et de Ms System Center Desktop Error Monitoring. App-V sera accompagné par divers outils pour en faciliter l'administration. L'association (complexe) de System Center Operations Manager 2007 Management Pack avec System Center Configuration Manager 2007 R2 et de template (modèles) au sein d'App-V Group Policy Administrative est présentée comme la solution idéale pour déployer des applications virtuelles. Présent sur tous les fronts, Microsoft propose aussi une version en ligne (SaaS) d'App-V : les fournisseurs de service en ligne auront à leur disposition Microsoft Application Virtualization 4.5 Hosting for Desktops. (...)
(03/09/2008 00:27:04)Le navigateur Chrome de Google a son propre moteur Javascript
Chrome est en route. Quelques heures plus tôt que prévu, Google a sorti son navigateur des cartons. Après une fuite dans la blogosphère, le logiciel a presqu'autant défrayé la chronique sur le web que Gustav, l'ouragan ou Bristol, la fille de la co-listière de John McCain. Quand Google, ennemi juré de Microsoft, lance un concurrent à Internet Explorer, on comprend l'ampleur du buzz. Mais, selon David Kadouch, chef de produit chez Google, qui a présenté le bébé à Paris : Chrome est plus qu'un navigateur, c'est « une plateforme d'exécution pour les applications Web de demain. » La version bêta de Chrome pour Windows peut être téléchargée chez Google. Les utilisateurs de Linux et de Mac, habitués, devront attendre, sans plus de précision de délai. Promouvoir le cloud computing, sans passer par Internet Explorer Il est facile de comprendre que Google ait décidé de mettre au point son propre navigateur. Le maître du moteur de recherche rappelle sa foi indéfectible dans le développement du 'cloud computing'. Aujourd'hui, la plupart des internautes accèdent aux applications en ligne proposées par Google via Internet Explorer. « Imaginez comme il doit être pénible de dépendre de votre pire ennemi pour interagir avec vos clients ! », constate Tristan Nitot, président fondateur de Mozilla, sur son blog. Mais surtout, ce type d'environnement nécessite un navigateur puissant et disponible. Or, 60% du marché est aux mains d'un Internet Explorer « peu performant (et peu sécurisé) et qui évolue très peu », continue le papa de Firefox. Les 30% restants utilisent justement Firefox. Mais Tristan Nitot dit se réjouir de voir un nouveau concurrent. D'autant qu'il appartient à la communauté du logiciel libre. Un tout nouveau moteur Javascript [[page]]Pour assurer la performance, Google s'est donc attaqué aux couches basses de Chrome. Il a notamment redéveloppé, « en partant de zéro », un moteur Javascript. Selon l'éditeur, V8 permettrait de charger et d'afficher les pages Web « beaucoup plus rapidement que les versions actuelles des autres navigateurs. » Un turbo précieux pour l'exécution des applications Web de prochaine génération, plus riches. Mais l'atout principal de Chrome, ce sont ses capacités multiprocessus qui permettent d'exécuter simultanément plusieurs processus indépendants. Chaque session Web, lancée dans un nouvel onglet ouvert sur l'interface du navigateur, s'exécute indépendamment des précédentes. Si un processus se bloque, les autres n'en sont pas affectés. En cas de ralentissement global, Chrome repère aussi le processus en cause, afin de le supprimer. Fini le blocage dû à trop de fenêtres ouvertes ? A suivre. Chrome et V8 reversés dans la corbeille Open Source [[page]]Google se plaît à rappeler régulièrement qu'il veut oeuvrer pour le bien de tous. Avec Chrome, il va jusqu'à se défendre de faire de l'ombre à d'autres navigateurs... Tristan Nitot, sur son blog, estime en tous cas, qu'il s'agit d'une bonne nouvelle pour Mozilla. Sans doute, cela dit, parce que c'en est une moins bonne pour Microsoft. Google affirme donc chercher à faire progresser l'innovation dans le domaine des navigateurs. Il verse ainsi ses développements dans le terreau Open Source afin que chacun tire parti des avancées réalisées et apporte de nouvelles contributions. Le projet libre s'appelle Chromium. Le précieux moteur Javascript V8, fruit du travail d'une de ses équipes de développeurs au Danemark, tombe aussi dans la corbeille communautaire. Une inspiration puisée chez Apple et Mozilla Gears pour l'accès aux applications hors ligne, des options de sécurité anti phishing, une interface utilisateurs à base d'onglets, Chrome exploite les outils Google mais s'inspire aussi beaucoup de l'Open Source. Son éditeur explique s'appuyer ainsi sur le moteur de rendu WebKit (dérivé du projet Khtml), au coeur du Safari d'Apple et avoir emprunté des fonctions de sécurité, notamment, à Firefox. Les promesses de Chrome sont sans aucun doute alléchantes. Reste à le mettre à l'épreuve. (...)
(02/09/2008 15:26:45)Linux en forte hausse au niveau mondial, mais en baisse en Europe
Selon IDC, Linux s'est arrogé la meilleure croissance sur le marché mondial des serveurs au deuxième trimestre. Le cabinet d'étude estime qu'il s'est vendu pour 1,9 Md$ de serveurs sous l'OS libre, soit une hausse de 10% par rapport à l'an dernier. Ces ventes portent la part de marché de Linux à 13,4% contre 9,4% il y a un an. La performance de Linux s'inscrit sur un marché total en hausse de 6,4% à 13,9 Md$ et sur un marché X86/X64 qui n'augmente que de 3% à 7 Md$, sa plus faible croissance depuis le dernier trimestre de l'an 2000. Ventes de Windows Server : +1,7% seulement Tirés par les machines haut de gamme, les serveurs Unix ont progressé de 7,7% pour atteindre un chiffre d'affaires de 4,6 Md$, soit 32,7% du marché. En revanche, les ventes de serveurs sous Windows Server n'ont augmenté que de 1,7%. Avec un CA de 5,1 Md$, ce système d'exploitation reste néanmoins largement le premier du secteur. Sa contre-performance du deuxième trimestre a peut-être à voir avec l'arrivée attendue de la version 2008 de Windows Server. Toujours selon IDC, Linux ne doit rien de sa croissance au niveau mondial au marché européen. Sur ce marché, les ventes de serveurs sous Linux ont baissé de 1,8%, une première depuis le premier trimestre 2002. A l'inverse, les ventes de serveurs sous Windows Server ont augmenté de 10,3% et celles des machines sous Unix de 8%. (...)
(28/08/2008 13:52:17)Lenovo présentera ses serveurs en septembre
Après un accord signé en janvier dernier avec IBM, Lenovo s'apprête à commercialiser des serveurs x86 basés sur ceux vendus par IBM. Les premiers modèles seront présentés au salon Interop de New York du 15 au 18 septembre prochain, et seront commercialisés à partir de cette date. Jusqu'ici, peu d'informations ont filtré. On sait que les serveurs seront disponibles avec Windows ou Linux. Et Lenovo est en contact avec deux vendeurs de distributions Linux différents. Lors de la signature de l'accord en janvier, il était précisé qu'il s'agirait de serveurs x86 mono et bi-processeurs à destination principalement des PME. (...)
(26/08/2008 15:02:10)Treize solutions de virtualisation de postes de travail
Après la virtualisation des serveurs, les entreprises adoptent actuellement la virtualisation des postes de travail, pour les mêmes raisons : flexibilité, coûts moins élevés et facilité de supervision. Ce dernier argument a joué pour l'Université du Maryland, déclare Jim Maloney (Photo), administrateur du réseau de l'école. Il utilise la virtualisation du poste de travail depuis novembre 2007. L'université exploite 50 - et bientôt 250 - images de PC virtuels sur deux serveurs ESX de VMware, qui font tourner le logiciel Ray Server de Sun, et le logiciel de PC virtuel de Sun. Les utilisateurs accèdent aux images de PC virtuels depuis les terminaux légers Sun Ray. « Au total, nous avons économisé 30 heures par semaine en temps d'administration, soit presqu'un emploi à temps plein, constate l'administrateur. [[page]] Réduire les coûts des mises à jour D'autres s'intéressent à la virtualisation du poste de travail afin de se protéger du coût des futures mises à jour de leurs PC. « Comparé aux PC traditionnels, le PC virtuel ne cause aucun souci, se félicite Kunal Patel, responsable de l'informatique de Nina Plastics, un fabricant d'emballages à Orlando (Floride). Nina héberge 50 images de PC virtuels sur deux serveurs ESX de VMware, en utilisant la solution de poste de travail virtuel de Pano Logic. Les utilisateurs accèdent aux images virtuelles depuis un terminal léger spécialisé dans lequel il suffit de brancher une souris, le clavier, l'écran et les connexions réseau. « Nous dépensions entre 700 $ et 1000 $ par PC, tandis que le terminal de Pano ne coûte que 300 $. Et un PC au bout du compte devient obsolète, et doit être remplacé. Avec Pano, si nous voulons mettre à jour tous les postes de travail de la société, nous n'avons qu'à mettre à jour les serveurs, et allouer plus de mémoire ou une plus grande vitesse aux images. C'est une économie concrète, se félicite Kunal Patel. En outre, les utilisateurs bénéficient d'une flexibilité sans précédent. Ils peuvent accéder à leur poste de travail depuis n'importe quel terminal, dès lors qu'il possède une connexion réseau de bonne qualité. Au lieu de partager des applications centralisées, les utilisateurs accèdent à la totalité de l'image de leur PC, avec leurs applications habituelles et même leur fond d'écran. [[page]] Une, deux, trois approches Côté infrastructure, dans une architecture de virtualisation des postes de travail, il est nécessaire de disposer d'un hyperviseur tels que ESX de VMware, XenServer de Citrix ou Hyper-V de Microsoft. Cet hyperviseur s'exécute sur un serveur afin d'héberger les images des PC. De leur côté, les vendeurs se différencient par la couche de logiciel qui réalise la connexion entre les images des PC virtuels et les postes de travail réels, qu'il s'agisse d'un MacIntosh, d'un PC sous Linux ou sous Windows, d'un navigateur web sous RDP, ou des équipements spécifiques comme le terminal léger de Pano. Beaucoup de fournisseurs utilisent le protocole RDP (Remote Data Protocol) de Microsoft afin de réaliser les communications entre le serveur et le client. C'est le cas de Microsoft ou de VMware. D'autres utilisent des protocoles propriétaires afin de réaliser des optimisations, et de la compression. Citrix exploite ainsi le protocole de communications de son architecture ICA (Independant Computing Architecture), tandis que la société Qumranet utilise un protocole appelé Simple Protocol for Independent Computing Environments afin de réaliser des applications multimédias. Les approches des fournisseurs visent différents usages et points de friction. L'approche la plus connue est appelée VDI, d'après l'approche pionnière de VMware avec Virtual Desktop Infrastructure. Elle consiste à héberger une image de PC virtuel sur un serveur central. Le PC virtuel, que l'utilisateur accède via un réseau qui doit toujours être disponible, reste sécurisé, sauvegardé et simple à administrer. L'approche VDI permet de redémarrer facilement en cas de panne ou de désastre, parce qu'il est plus simple de dupliquer un serveur central vers un site de redémarrage que de devoir faire redémarrer de multiples PC distribués sur un réseau. Les images de PC peuvent être redémarrées depuis n'importe où par leurs utilisateurs. L'architecture VDI permet également au quotidien de mieux réagir aux pannes que des PC physiques. Se protéger des pannes [[page]] Quand un vrai PC tombe en panne, l'utilisateur perd ce qu'il vient de réaliser, du temps et - souvent - ses données. Un PC virtuel n'est pas relié à du matériel. Dès lors, si l'on veut corriger ce qui s'est passé, il suffit habituellement de simplement redémarrer la session. Les données devraient être conservées à jour car elles sont placées sur le serveur. De même, les utilisateurs de PC virtuels ne devraient pas être touchés par la panne d'un serveur central. Par exemple, chez Nina Plastics, Kunal Patel, utilise deux serveurs en protection l'un de l'autre. « Un jour, l'un des serveurs s'est arrêté, je m'en suis aperçu uniquement parce qu'en marchant dans la salle informatique, j'ai vu que la lumière était éteinte. J'ai alors interrogé les utilisateurs dans les bureaux, et personne n'avait détecté quoi que ce soit, indique-t-il. Une architecture VDI simplifie la sécurité également. Les mises à jours des correctifs n'ont à être effectuées qu'une seule fois sur le modèle d'image de PC, et les utilisateurs accèdent à l'image corrigée, la fois où ils relancent leur PC virtuel. De plus, l'accès à des clés USB, des CD ou des DVD et autres périphériques, peut être contrôlé de façon centralisée. Enfin, comme les images de PC via VDI sont des PC complets, ces derniers intègrent des fonctions de sécurité comme la gestion de VPN. Côté points faibles, une architecture centralisée en VDI demande à ce que le réseau soit toujours accessible (contrairement à un PC physique sur lequel on peut travailler hors connexion). Résultat, on ne peut pas travailler en VDI dans un avion ou dans un tunnel. Autre point faible de cette architecture, beaucoup d'applications qui exploitent de façon intensive la puissance du processeur pour du calcul ou des fonctions graphiques sur les PC réels, ne fonctionnent pas aussi bien en VDI. Le stockage est aussi un défi [[page]] On observe des goulets d'étranglement lorsque tous les PC virtuels se disputent le processeur ou la mémoire du serveur. De même, les performances d'applications interactives de type vidéo ont tendance à souffrir avec VDI, parce que toute la partie d'exécution du code s'effectue sur le serveur, et est présentée à l'utilisateur via un protocole - RDP - qui n'est pas optimisé pour le streaming. « Parfois, nous effectuons du streaming de vidéo, et pour l'heure, la vidéo n'est pas optimisée. Cela s'affiche, mais il y a des déconnexions, et la partie audio n'est pas synchronisée correctement, constate Kunal Patel. « Le stockage est aussi un défi pour les environnements VDI, avertit Brad Novak, directeur des plates-formes utilisateurs pour la banque Crédit Suisse à Londres. Une fois que les données des PC sont transférées au niveau de la salle informatique, on doit non seulement les héberger, mais aussi les sauvegarder. « Cela devient un défi, si vous utilisez des PC virtualisés pour réduire les coûts, explique-t-il, remarquant que dans beaucoup de cas, les PC virtualisés sont placés sur de coûteux réseaux de stockage SAN. Vous devez vous assurer que les PC virtualisés seront conservés sur un stockage ayant un prix raisonnable. Lorsqu'ils fonctionnent, ils sont habituellement en mémoire. Il y a bien de la pagination, mais il n'est pas forcément nécessaire d'utiliser le mode de stockage le plus rapide, poursuit-il. Une autre option : héberger le PC virtualisé en local [[page]] Il existe une seconde option pour la virtualisation des PC. Le PC virtualisé est hébergé en local sur la machine physique de l'utilisateur. Le réseau n'a pas à être disponible en permanence. La machine - un Apple, ou un PC sous Linux ou sous Windows - est configurée avec un hyperviseur local. Les utilisateurs choisissent différentes images de PC afin de les faire tourner au-dessus de cet hyperviseur. Les produits de virtualisation locale tels que ACE de VMware ou VirtualBox de Sun, servent aux testeurs et aux développeurs qui ont besoin de faire tourner différents postes de travail sur la même machine. Ce mode local est également capable de gérer facilement des applications interactives ou gourmandes en graphiques, parce que la carte graphique locale de la machine est disponible, ainsi que ses autres ressources. Le stockage n'est plus un problème puisque les données sont conservées et sauvegardées en local. Là où le bât blesse, c'est qu'une fois que l'image est en local, elle y reste. Il n'y a pas de centralisation du contrôle, ni de la gestion ni des sauvegardes. Il y a cependant une bonne nouvelle : on n'a pas nécessairement à choisir entre une supervision centralisée et de bonnes performances parce que l'on reste en local. Des outils de virtualisation de PC comme Live PC de MokaFive, sont destinés à combiner le meilleur des deux mondes : l'architecture VDI centralisée et l'hébergement en local. Avec Live PC, on stocke et on gère les images de façon centralisée. Les utilisateurs effectuent un streaming des images vers leurs PC (Apple, PC sous Linux ou Windows). Les performances causent moins de souci qu'avec l'architecture VDI puisque tout est stocké en cache et s'exécute localement sur le poste de travail physique en exploitant ses ressources. Recours à une clé USB [[page]] Une fois l'image téléchargée sur le poste de travail, les utilisateurs peuvent se déconnecter et l'emporter avec eux. Le téléchargement de l'image pour la première fois prend environ 2 heures, mais une fois que les fichiers initiaux sont arrivés, les utilisateurs peuvent commencer à travailler. Face à ce délai de téléchargement, une alternative consiste à distribuer l'image conservée en central via une clé USB chiffrée. Lorsque l'utilisateur se connecte au réseau, l'image locale et celle conservée en central se synchronisent, afin d'effectuer une mise à jour des fichiers de sécurité, et de s'assurer que les données sont gérées de façon centralisée. De façon similaire, Ceedo Enterprise Software de Ceedo Technologies et Secure Virtual Workspace de SanDisk affrontent le problème de la connexion au réseau nécessaire ou pas, en optimisant les images de PC virtuels afin qu'elles s'exécutent directement depuis une clé UBS ou un disque dur portable. Un chiffrement en AES de la clé USB ou du disque externe sécurise l'ensemble des données en cas de perte ou de vol. Par exemple, une compagnie d'assurance gérait les 400 PC portables de ses agents avec plusieurs applications métiers spécifiques. Désormais, elle envoie simplement des clés USB avec le logiciel Ceedo, et une image de PC entièrement configuré, explique Lothar von Kornatzki, directeur de la société Mobility-Office Solutions, un revendeur de Ceedo, à Munich (Allemagne). « Le coût de gestion des PC portables a baissé de 90%, et en interrogeant les agents d'assurance, nous avons constaté qu'ils économisent 4 heures par semaine en termes d'installation d'applications, résistance aux pannes, et facilité d'usage, souligne Lothar von Kornatzki. L'inconvénient est que certaines images nécessitent des clés USB coûteuses, avec des vitesses de lecture et d'écriture suffisamment rapides. Des solutions adaptées à tous les besoins [[page]] Pour ceux qui aiment le contrôle qu'apporte VDI mais ont besoin de performances supérieures pour la vidéo et les lourdes applications de CAO (conception assistée par ordinateur), Qumranet propose SolidICE. Cet outil réclame un réseau disponible de façon permanente, mais il possède un protocole d'échange entre le client et le serveur, afin de transmettre la vidéo en haute définition, la voix sur IP et même la visio-conférence, dans le cadre d'une approche VDI. Si le stockage et les performances posent problème, Citrix pour sa part, a optimisé sa propre version de VDI afin de satisfaire aux deux, en utilisant son expertise autour du protocole ICA, obtenue au travers de son offre MetaFrame. Citrix isole non seulement le matériel du système d'exploitation mais également les applications, et les préférences de l'utilisateur, en stockant les données séparément, et en délivrant uniquement ce que l'utilisateur demande. « Il est inutile de stocker une image complète sur chaque PC, nous pouvons séparer les applications du système d'exploitation afin que l'image réclame moins de stockage, explique Raj Dhingra, directeur de l'activité desktop delivery chez Citrix. Au final, toutes les options existent en matière de virtualisation de poste de travail. Laquelle va l'emporter ? Personne ne le sait. Il y aura plusieurs variantes qui vont coexister car elles répondent à des besoins différents des entreprises. Les 13 outils de virtualisation de poste de travail [[page]] Ceedo Enterprise L'outil de Ceedo Enterprise optimise les images de PC virtuel afin qu'elles tournent directement sur une clé USB ou un disque externe. Comme cela, les utilisateurs peuvent travailler avec ou sans connexion réseau. L'usage d'un chiffrement en AES protège la clé USB ou le disque externe de la perte ou du vol. XenDesktop de Citrix Les utilisateurs doivent être connectés en ligne, afin d'utiliser leur PC virtuel. Citrix a ajouté la virtualisation d'applications aux versions évoluées de sa solution, Enterprise et Platinum. Enterprise Desktop Virtualization de Microsoft Il s'agira d'une offre centrée sur Windows, issue de l'acquisition par Microsoft de la société Kidaro, spécialisée dans la virtualisation d'application. Cette solution devrait fonctionner en modes connecté au réseau ou déconnecté. Virtual Desktop Solution 1.0 de MokaFive Les utilisateurs peuvent accéder les images de leur PC virtuel, appelés LivePC, en ligne ou en mode déconnecté, ou depuis des clés USB. MokaFive est compatible avec des machines Mac ou Windows. Logic virtual desktop solution de Pano Pano propose un package unique, comportant un terminal de la taille de la main, un serveur de gestion, et un service pour le poste de travail. Après avoir connecté le terminal au réseau, les utilisateurs ont accès aux images des PC virtuels placés sur un serveur central. L'offre ne fonctionne qu'en mode connecté, et est compatible avec les produits d'infrastructure VDI (Virtual Desktop Infrastructure) de fournisseurs comme VMware et autres. Solid ICE Cette solution fonctionne uniquement en mode connecté au réseau. Elle possède un protocole optimisé pour le dialogue client-serveur (Simple Protocol for Independent Computing Environment ou SPICE). Ce protocole accepte les applications multimédia, des écrans multiples, la vidéo en qualité haute définition, la voix sur IP et la visio conférence. [[page]] Secure Virtual Workspace de SanDisk SanDisk est partenaire de Check Point Software Technologies afin de sécuriser l'espace de travail. Cet espace de travail sécurisé est utilisable en mode connecté au réseau, déconnecté ou depuis une clé USB. webOS Basé sur le Web 2.0 et Ajax, webOS fournit un accès à un poste de travail virtuel via un navigateur web. Stoneware se focalise sur les applications Web et Windows avec cette offre fonctionnant uniquement en mode réseau. Virtual Desktop Infrastructure Software 2.0 VDI 2.0 accepte une grande variété de terminaux, depuis les PC traditionnels, jusqu'aux clients légers Sun Ray, et est compatible avec n'importe quel système d'exploitation. La version 2.0 comprend Sun Virtual Desktop Connector, qui s'intègre avec la couche de virtualisation pour la gestion du cycle de vie des machines virtuelles. Les utilisateurs doivent travailler en mode connecté. xVM VirtualBox 1.6 Cette solution est livrée en mode Open Source. Les utilisateurs peuvent faire tourner plusieurs machines virtuelles sur le même PC tout en étant hors connexion réseau. Cette solution est compatible avec Linux, Mac OS X, OpenSolaris, Solaris et Windows. VirtualBox est disponible chez Sun via l'acquisition de Innotek. Virtual Desktop Platform de VDIworks Ce produit fonctionne en mode connecté uniquement, avec n'importe quel hyperviseur. VDIworks est centré sur l'administration, les utilisateurs peuvent gérer les PC physiques et virtuels depuis une console centrale. Virtual Desktop Infrastructure de VMware VDI, pour un usage en mode connecté, permet aux PC d'être gérés de façon centralisée et accédés depuis n'importe quel terminal. Il exploite la technologie ESX de VMware. ACE 2 de VMware ACE est l'offre de VMware pour un usage en mode déconnecté. Les utilisateurs peuvent faire s'exécuter plusieurs machines virtuelles sur un seul PC client. En outre, ACE accepte les clés USB et les disques durs externes. (...)
(21/08/2008 12:06:58)Sondage flash : le rapport performance-prix reste le moteur d'achat principal des serveurs
Près de la moitié des internautes du site LeMondeInformatique.fr qui ont répondu au sondage sur le « critère le plus important dans le cadre de l'achat de serveurs » ont choisi le rapport performance/prix (48,3%, soit 370 réponses). Au total, 766 personnes ont donné leur avis sur la question. Les budgets resserrés des entreprises expliquent que l'impact financier de la machine demeure un argument de poids. La réduction de la consommation énergétique ne séduit que 18,3% des répondants. Elle induit pourtant, certes à plus long terme, une baisse de la facture d'électricité de l'informatique. Mais il est vrai qu'il reste difficile d'évaluer la consommation globale des serveurs d'une entreprise et donc de mesurer l'économie financière que pourrait apporter l'achat de machines moins gourmandes. Quant à l'impact environnemental de l'informatique, on sait qu'il n'interpelle encore que rarement les entreprises. Qu'il demeure méconnu ou qu'il soit tout simplement négligé. Enfin, plus simplement, la facture d'électricité des serveurs n'est que rarement imputée directement au service informatique... La disponibilité reste à 20,8% (159 réponses) une bonne raison de choisir sa machine. Quant à la performance pure, sans surprise, elle ne fait plus recette avec tout juste 12,7% des réponses (97 réponses). On peut imaginer que les entreprises concernées par ce dernier choix ont des activités pour lesquelles la puissance reste incontournable : calcul scientifique, recherche, finance, etc. (...)
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