Comment connecter les différents sites de l’entreprise dans les meilleures conditions en supprimant les coûteuses lignes dédiées MPLS ? A cette question, Lyreco, le groupe distributeur français de fournitures de bureaux et, plus généralement, de produits pour l'environnement de travail, a répondu par le SD-WAN. « Au-delà du coût élevé des lignes MPLS, nous souhaitions également mieux exploiter les liens Internet (fibre, DSL ou encore réseau cellulaire de type 4G) disponibles sur nos différents sites », indique Cédric Voisin, CISO (Chief Information & Security Officer) de Lyreco.

C’est donc dans ce contexte que l’entreprise a choisi la solution SD-WAN de Fortinet, un choix qui avait été initié bien avant l’arrivée de Cédric Voisin. Toutefois, le CISO du groupe ne regrette pas ce choix : « Avant le SD-WAN de Fortinet, la gestion des flux s’effectuait au travers des routeurs, pas simple à gérer au quotidien. Aujourd’hui, nous profitons des fonctions d’automatisation que nous propose Fortinet via l’interface de gestion FortiManager ». Cette approche a permis au groupe de reprendre la main sur la gestion de ses flux et pour bien l’exporter vers ses sites, Lyreco a formé des collaborateurs, via des workshops présents dans chaque filiale. Et ça marche puisque Cédric Voisin nous avoue que les équipes sont plutôt séduites à l’idée d’opérer les boîtiers.

Gestion plus fine des flux

Sur une période de 9 mois, de la configuration à l’envoi des appliances SD-WAN, 36 clusters ont été mis en place. « Nos premières migrations ont été faites dans nos filiales asiatiques en profitant du renouvellement des baux », précise Cédric Voisin et d’ajouter : « Notre but était bien de supprimer nos lignes MPLS dans ces filiales. Désormais, avec le SD-WAN, nous priorisons les flux sur tel ou tel lien Internet en fonction des usages applicatifs d’autant plus que nous bénéficions de liens Internet fiables avec un débit et une latence garantis. En SD-WAN, nos filiales gagnent en autonomie. »

Concernant la France, Lyreco conserve pour l’heure ses liens MPLS dû à une forte concentration des flux. De plus, le groupe mène une réflexion plus globale de SDN (Software Defined Network) dans l’hexagone pour soutenir sa transformation digitale. « Nous disposons en France d’une entité qui développe des logiciels, et dans ce cadre, nos équipes ont besoin d’agilité, d’automatisation et de vélocité du réseau, en aucun cas, celui-ci doit être synonyme de goulot d’étranglement », souligne Cédric Voisin. Le SDN permet justement d’assurer les performances dans la mise en œuvre de logiciels.