Depuis la création en 2022 du label Cloud de confiance (fondé sur SecNumCloud) par Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances, la maîtrise des technologies cloud est de nouveau au coeur des débats. Toutefois, à la différence des tentatives avortées Numergy et Cloudwatt d'il y a une dizaine d'années, le contexte est totalement différent. La maturité du cloud, la réglementation en vigueur plus stricte, une prise en compte réelle par les utilisateurs de leurs données apportent plus d'arguments en faveur du cloud de confiance. De plus, l'État met plus de moyens financiers pour aider les entreprises françaises à faire certifier leurs offres et n'hésite pas à appliquer des interdictions comme l'usage de Microsoft 365 dans des services publics au profit d'offres alternatives de plus en plus nombreuses sur le marché. Enfin, le label SecNumCloud, très restrictif, pourrait servir de référence à plusieurs niveaux dans l'établissement du futur label européen EUCS (European Cybersecurity Certification Scheme for Cloud Services). Illustration (Crédit S.L.)